La main d’Ennis parcourant mes écailles, c’est une sensation que j’aime bien. Elle est douce dans ses gestes, c’est apaisant. Je détends tous mes vertèbres, je suis bien là, posé ainsi. S’ils cessaient de discuter, je crois bien que je pourrai même m’endormir. Je ne comprends pas tout ce qu’ils disent, seulement quelques mots dont la musique captée de nombreuses fois me fait écho. A la mention de ce que les humains appellent ma “maison”, je sais qu’ils parlent de mon antre, du lieu ou je vis la plupart du temps. Aussi, je redresse ma tête et siffle entre mes dents une approbation à ce qu’Ennis a dit. Je la vois qui me regarde, enfin je la distingue, je sais qu’elle me comprend et dit la vérité. Qu’elle ne dit pas de choses fausses me concernant, parce qu’elle me connaît.

Et puis, après un certain temps, je sens le garçon se calmer. Il bouge, change de position, se rapproche, et fait beaucoup de bruit. Cela ne me dérange pas, j’ai l’habitude et mon maître le sait, sinon il ne m’emènerait pas régulièrement dans cet endroit peu calme. Cela me fatigue mais je m’y suis accoutumé depuis le temps. Et puis Owen ne ferait jamais rien qui nuirait à ma santé, je le sais. Comme l’humain semble avoir moins peur, je décide d’aller à sa rencontre. Il n’est pas bien loin, je peux garder le contact avec Ennis tout en étant à sa hauteur, ça ma rassure tout de même quelque part, c’est un inconnu après tout.
J’avance lentement puis me dresse pour lui faire face. Il a l’air de mignorer depuis qu’il s’est installé là, je compte donc bien lui faire part de ma présence.

Alors qu'elle expliquait à demi-mots son camarade de maison qu'Ophion vivait, non pas à Poudlard, mais à Dublin, le tout sans mentionner ni Owen ni ses frères, Ennis vit le reptile - qu'elle caressait - redresser sa tête et siffler. Un sifflement assez doux que l'adolescente interprète comme du contentement. A moins qu'il ne soit d'accord avec ce qu'elle disait. Dans tous les cas, il était calme, très calme même et c'était plutôt positif. Puis, elle vit Alexandre s'installer, moins apeuré que ce qu'il avait pu être. Même chez les sorciers avoir un serpent pour animal de compagnie n'était pas commun et puis... cet animal restait associé à Lord Voldemort, un mage noir que le monde britannique aurait préféré ne pas connaître. Comme la maison Serpentard, les reptiles rampants payaient encore un lourd prix de ce pan de leur histoire.

- "Je ne connais vraiment Ophion que depuis début janvier. Et ça fait déjà bien trois ans qu'il ne vit plus dans un zoo." Répondit Ennis qui n'avait jamais visité de zoo, juste une réserve d'animaux magique enfant, et elle en gardait finalement assez peu de souvenirs. "Il vit dans un vivarium et son maître le prend ici parfois, il se balade et vient assez souvent me voir quand je suis ici." Termina la cinquième année sans cesser de laisser ses doigts courir sur les écailles du python alors que son camarades sortait un livre de sortilèges. Le plus jeune lui demanda ensuite si elle travaillait les runes et l'irlandaise ne put que sourire. Mais avant de pouvoir corriger le rouge et or, elle sentit Ophion bouger, il glissait le long de son bras pour se rapprocher du blond. Une bonne partie de son corps resta enroulé autour d'elle mais il avait maintenant sa tête tout prêt de l'épais volume que venait de sortir Alexandre. Et maintenant il se redressait. Attentive, la Gryffondor ne dit rien, elle sait qu'il n'est pas agressif, mais dans le cas présent, tout geste brusque ou cri pourrait lui faire peur. Elle glissa donc un regard rassurant à son camarade, il ne craignait rien. Et, pour continuer à créer une atmosphère rassurante pour le python, elle posa sa main gauche sur son dos; distillant les caresses qu'elle avait pris l'habitude de lui faire.

Alexandre écoutait les explications que lui fournissaient Ennis, toujours aussi avide d'apprendre de nouvelles choses. Il avait fini à s'habituer à la présence du serpent et n'y prêtait plus attention. Le garçon décida ainsi de se mettre finalement au travail et sortit un gros livre de sortilèges de son sac pour le poser sur la table. Sa main l'ouvrit rapidement et commença à feuilleter les pages pour s'arrêter au chapitre consacré aux enchantements. Ce ne serait mauvais de les réviser. Alors qu'il commençait à lire un paragraphe, le python se glissa lentement vers lui et attira son regard. Alexandre se redressa et fixa l'animal. Il n'était pas dangereux. Ennis l'avait assuré. Une légère appréhension le parcourut cependant mais le garçon s'obligea à la chasser. Ce n'était pas dangereux. De toute façon, il était un Gryffondor et les Gryffondor ne fuyaient pas devant les obstacles ou les difficultés.

En essayant de paraître détendu, ce qui n'était pas si évident, Alexandre se redressa et tendit la main pour caresser la peau du serpent. Ses écailles étaient froides et le firent un instant frissonner.

"Tu vas bien ?"

Il se sentait un peu idiot à s'exprimer. Qu'était supposé dire ? Il ne voyait pas du tout. C'éait si compliqué de sortir d'un sujet dont on ne trouvait pas la réponse dans un livre.

@Owen Locke
@Ennis O'Belt

L’humain non loin d’Ennis se met tout à coup à faire beaucoup de bruit. Je le sens se mouvoir, puis plus rien. Je décide alors de m’approcher de lui. Il semble m’ignorer. Et puis je sens la main d’Ennis bouger, venir carresser mes écailles un peu plus près de ma tête. J’aime beaucoup ce contact, aussi je pose lentement ma tête sur la surface un peu froide sous moi. Un frisson agréable me parcours sur toute ma longueur. Je suis apaisé. Ses mouvements longs et doux me détendent, mes muscles se relâchent.

Mais alors que je sens sa chaleur corporelle se difuser le long de mes vertèbres, un autre contact - mois agréable - vient s’ajouter au sien. C’est l’autre humain, je reconnais sa réaction, la même que quelques instants plus tôt lorsqu’il est arrivé. Il est tendu, ne sait pas s’y prendre, je ressens son stress. Mais je salue son effort. Et pour preuve, j’acceuille son geste avec bienveillance en relevant très légèrement ma tête pour accentuer le contact avec sa main. Je ne sais pas s’il comprend mes réactions, mais je sais que je peux compter sur Ennis pour lui expliquer. Un léger sifflement s’échappe de ma bouche lorsqu’il semble vouloir me parler. Je ne parviens pas à comprendre ce qu’il dit, c’est… décousu. Je n’ai pas l’habitude de sa voix, tout se mélange, j’ai du mal à déchiffrer ses réactions. La seule chose dont je suis sûre de par sa façon de me caresser et les vibrations de sa voix, c’est qu’il n’est pas à l’aise. Son geste n’est d’ailleurs pas des plus agréables, il frotte mes écailles dans le mauvais sens, ce n’est pas douloureux, mais s’il pouvait changer… je tourne ma tête vers Ennis et fait onduler mon corps un peu brusquement en sifflant légèrement un appel à l’aide dans l’espoir qu’elle comprenne ma requête.

Compte tenu de l'échange qui se déroulait maintenant entre le serpent d'Owen et son jeune camarade de maison, Ennis était totalement et assez irrémédiablement détournée de son apprentissage du russe. Au moins jusqu'à ce qu'elle soit certaine, absolument certaine qu'Ophion n'allait pas avoir un coup de dents malheureux. Il ne manquait plus qu'elle doive accompagner le rouge et or jusque Diarmuid pour que son frère soigne une morsure faite par un reptile apeuré. Non, il y avait déjà assez de cette rumeur qui courrait dans les couloirs à propos d'Owen et elle, pas la peine d'ajouter à celle-ci que le bibliothécaire avait dressé son python pour s'en prendre aux élèves.

En parlant de lui, ce dernier était totalement détendu sous sa main, elle sentait son corps particulièrement lourd sur elle, puis la secousse musculaire qui le parcouru de part en part avant qu'il ne refasse surface au moment où la main d'Alexander entra en contact avec ses écailles. Aussitôt, elle sentit les muscles du reptile se tendre et la conscience de ce dernier s'éveiller. L'irlandaise observait Ophion qui de toute évidence, même si elle ne le sentait pas très à l'aise, cherchait à établir un contact ou au moins à le pérenniser. Même si le garçon était plutôt doux, ou essayait, la châtain capta le regard de l'animal.

- "Alexander? Essaye juste de..." Comment expliquer ça. "Utilise plutôt ta paume, il préfère et va plutôt dans ce sens là." Elle lui montra le geste qu'elle tentait de décrire. "Tu ne lui fais pas mal mais ce n'est pas très confortable pour lui." Ajouta la préfète en reprenant les caresses qu'elle avait stoppé pour laisser le plus jeune et le python établir un contact. Pas qu'elle ne voulait pas qu'ils reprennent, mais elle préférait remettre l'animal dans de bonnes dispositions. Et puis elle appréciait ces moments avec lui et s'en privé au profit d'un autre n'était pas forcément très évident.

Alexandre ne se sentait pas à l'aise avec le python qui s'approchait. Il s'efforçait de le dissimuler e de paraître rassuré, mais le garçon se doutait que son appréhension devait être perceptible. En particulier, pour le serpents. Les animaux possédaient des sens plus aiguisés que les humains et ressentaient les émotions comme des éponges. Il ne devait pourtant pas avoir peur. Ennis était là. Tout allait bien. C'était comme pour monter sur un balai. il ne tombait l'année dernière que parce qu'il redoutait la chute. Puis, lorsque Elina lui avait enseigné une manière de voler en lui faisant comprendre qu'il ne courait aucun risque, sa peur avait décru.

Il ne devait pas avoir peur.
Il n'était pas en danger.
Il se trouvait avec Ennis, une préfète bienveillante, face à un animal de confiance.
Tout allait bien.

Peu à peu, lentement, Alexandre évacua cette peur qui commençait à s'accumuler en lui et releva la tête avec plus d'assurance. Un sourire détendu lui vint ensuite. Il tourna la tête vers sa camarade et l'entendit expliquer que le python préférait que l'on le caresse avec la paume. La paume... il reporta son attention vers le serpent et remarqua ses doigts qui le touchaient jusque-là avec hésitation. C'était logique que ce ne devait pas agréable comme sensation. Le garçon ouvrit la main et s'avança légèrement pour déposer avec calme sa paume sur les écailles froides. malgré lui, les battements de coeur retentissaient avec force.

"Alors, comme ça, tu aimes bien ?"

@Owen Locke
@Ennis O'Belt

Aaah Ennis a compris mon message ! Bien plus agréable comme ça petit homme, merci. A présent qu'il passe sa main dans le bon sens sur mes écailles dorsales, cela me fait plus de bien. Et il semble gagner en confiance, je sens ses mouvement bien plus assurés, précis et moins d'angoisse dans l'air, moins de stress. Je comprends même qu'il tente de communiquer avec moi mais malheureusement je ne connais pas suffisamment bien sa bien sa voix et ses réactions pour décoder les signaux qu'il m'envoie et comprendre ce qu'il me dit. Cela reste trop... brut, trop brouillon, se mélange à ce que je perçois comme étant les battements de son coeur à travers sa paume qui parcours mon dos. Les signaux sont embrouillés. Est-il vraiment plus en confiance ou tente-t-il juste de paraître comme tel ? je ne cherche plus à le savoir, cela me fatigue. Viendra un moment où je le sentirait, je ne dois pas lui forcer la main.

Ma tête se repose sur la table en douceur. Je suis bien là. Je reste ainsi quelque temps, mais ne m'attarde cependant pas trop dans cette position. Le froid commence à me gagner. C'est que la seule source de chaleur ici sont leurs corps en contact avec le mien. Et en l'occurence ce contact n'est pas suffisant. La table en bois me refroidis plus que leurs membres supérieurs ne me réchauffent par leurs caresses. Alors lentement, je décide de bouger. Mon regard se dirige d'abord vers le garçon. Un regard d'excuse. Désolé petit homme, mais je ne peux pas rester ainsi... et vu ton assurance, je ne préfère pas prendre refuge de ton côté. C'est le message que j'essayais de faire passer à travers un léger sifflement. Puis, très lentement, je me dirige vers Ennis pour venir me poser, recroquevillé sur moi-même, sur ses genoux. Un endroit chaud où je sais que je ne suis pas malvenu. C'est tout ce dont j'ai besoin. Je pourrai rester ainsi des heures et je ne partirai pas tant qu'elle ne m'en délogera pas. Même Owen pourrait venir, pas sûr que je lui prêterai attention. Je m'endors.

Je ne pensais pas à une fin mais Ophion en a décidé autrement, cela sera donc très certainement mon dernier post de son point de vue. J'aviserai en fonction de vos réponses et passerai éventuellement avec Owen en un post si cela vous convient. Tout dépendra. Merci à vous en tout cas pour ce RP, c'était très chouette et un sacré défi de savoir ce qui se passe dans sa petite tête de python

Le plus jeune suivit assez bien ses indications et l'effet fut pour le moins immédiat, Ophion se détendit à la seconde où ce ne furent plus la pulpe des doigts mais la paume de son camarade de maison qui entra en contact avec ses écailles. Toutefois, Ennis resta attentive pour la bonne et simple raison que ce serpent qu'elle finissait par bien connaître montrait des signes contradictoires, entre laisser aller et hésitation malgré sa position de repos. Une position qu'il quitta bien vite pour venir trouver refuge sur ses genoux, enroulé sur lui même. N'ayant pas besoin de sous titre ni de traduction pour comprendre le comportement, Ennis prit le pan de sa robe de sorcière d'étudiante pour le poser sur le dos du serpent, laissant sa tête à l'air libre.

- "Ne t'en fais pas. Il a surtout froid. Les reptiles captent la chaleur du soleil ou bien des autres êtres vivants. Sur la table, ce n'était pas suffisant. Je pense que les soirs où il vient à Poudlard il doit plus que profiter des sorts chauffant appliqués sur son terrarium." Surtout qu'elle savait que le cadet de sa fratrie en profitait pour faire un bon nettoyage et vérifier les sortilèges. Parce que ça aidait Owen mais aussi parce que c'était plus simple à faire quand le serpent n'était pas là. Elle récupéra ensuite un de ses parchemins de notes, c'était qu'elle travaillait le russe avant que le garçon n'arrive. Discuter un peu ne l'avait pas dérangé, mais elle comptait bien venir à bout de ses objectifs du jour avant de devoir manger puisqu'elle avait cours de potion tout l'après-midi. Sa main droite avait retrouvé ses gestes pour le serpent tandis que de la gauche elle manœuvrait son matériel le plus habillement possible. C'était plus délicat d'écrire d'une main, mais elle ne pouvait laisser le python sans contact, c'était ainsi.

Le temps continua de s'écouler ainsi sans qu'Ennis ne regarde plus que nécessaire l'heure. Mais vint le moment où son instinct lui fit tourner les yeux vers n'importe quel élément qui lui permettrait de savoir où en était la journée. Et très vite, elle constata que le déjeuner devait être entamé. Et comme elle avait un gros cours de potion par la suite, elle devait se diriger vers la Grande Salle pour au moins manger de quoi tenir. Quitte à prendre des fruits ou gâteaux en cas de pause ou à la fin des quatre heures qui allaient suivre. Elle rangea donc ses affaires d'une main avant de glisser son sac sur son épaule et de replacer Ophion contre elle non sans lui expliquer ce qu'il se passait, dans sa langue natale. "Je te ramène à Owen mon beau. J'ai bientôt cours." Elle tourna ensuite le regard vers Alexander. "Je dois y aller. Bonne fin de journée." Maintenant, elle devait juste mettre la main sur son beau-frère.

Le changement de lieu de vie pour Owen début janvier avait été un sacré bouleversement dans ses habitudes, mais également dans celle de son animal de compagnie.

En effet, si Ophion avait prit l’habitude de vivre avec lui dans ce lieu froid et humide qu’est la bibliothèque de Poudlard, passant le plus clair de son temps dans un vivarium chauffé et reproduisant la lumière extérieure, ou dans le parc au soleil soir l’oeil plus ou moins attentif de son propriétaire - quoiqu’il lui arrivait de vouloir gambader seul sur le sol froid, zigzaguant entre les rayonnages pour s’amuser avec élèves et aller retrouver Ennis - depuis qu’il avait déménagé à Dublin, son environnement était tout autre. Owen avait d’ailleurs pu noter des changements dans son comportement. Le rayonnement de la ville rendait la température globalement plus élevée et perché dans un appartement à plusieurs mètres au-dessus du sol, l’humidité était moindre également, ce qui contribuait à rendre le python plus vif, plus alerte. Et la découverte et présence de nouvelles têtes semblait l’avoir rendu d’avantage méfiant et agressif. Pas qu’il mordrait, mais il sifflait et se recroquevillait plus que nécessaire.

C’est pourquoi, Owen avait pris la décision qu’une fois par semaine il emmenerait Ophion à Poudlard, pour qu’il puisse continuer d’avoir une certaine liberté et retrouve un environnement plus rassurant pour lui. Le mercredi état sa journée de travail la plus courte, c’était donc naturellement qu’il avait choisi cette dernière comme journée de sortie. Ophion ne resterait ainsi pas trop longtemps au froid et à l’humidité.

En ce mercredi de Mars, le bibliothécaire n’avait pas vu son serpent de la matinée, il s’était échappé de sa cage dès lors qu’il avait ouverte cette dernière pour aller ramper entre les pieds de quelques élèves peut rassurés. Puis il l’avait perdu de vue. Mais il savait qu’il ne quitterai pas la bibliothèque, qu’il ne ferait de mal à personne et surtout qu’il irait très certainement trouver Ennis lorsqu’elle viendrait étudier. Et il ne s’était visiblement pas trompé puisque quelques heures plus tard, alors qu’il s’apprêtait à quitter les lieux pour la pause méridienne, la préfète de Gryffondor était venu lui ramener un serpent clairement boudeur d’être dérangé et d’avoir du quitter, très probablement, les genoux de la plus jeune. Ophion, vient par là, on va aller prendre le soleil dans le parc, ok ? Laisse donc Ennis tranquille ! avait-il dit à l’adresse de son animal. Oh il savait qu’il ne comprenait pas tout, mais certains mots comme son nom ou encore parc et Ennis, ajoutés à l’intonation avaient une résonnance bien connue du serpent.

Quelques sifflements plutôt mécontents plus tard, ils quittaient tous les trois la bibliothèque, Owen remerciant alors Ennis pour s’être encore une fois occupé de lui et lui laissant prendre de l’avance pour bien faire comprendre au reptile qu’il ne devait pas la suivre. Lorsqu’elle fut hors de leur champ de vision, Owen entra à son tour dans la grande salle récupérer quelques mets avant de se rendre dans le parc, posé sur une grosse pierre au soleil.


Oups je l’avais un peu oublié celui-là
Fin du RP pour moi, merci à vous deux c’était chouette !