La vraie raison
* Mention du cycle menstruel, de syndrome prémenstruel léger et de dépression.
DIMANCHE 10 MARS 2047
La conversation de la veille avec le professeur Dawson avait décidé Ennis à venir voir Diarmuid. Ça faisait un mois qu'elle l'évitait, même à l'inauguration de la nouvelle capitale, elle avait fait en sorte de limiter leurs échanges au strict minimum et ça n'avait dû échapper à personne. A part Annaëlle, tous les autres savaient qu'elle était beaucoup plus proche de l'aîné que du cadet de sa fratrie et pourtant elle avait toujours fait en sorte d'être aux côtés de Domhall avec si possible au moins une personne entre elle et Diarmuid. Elle n'avait pas vraiment digéré que le plus vieux débarque à Poudlard sans la prévenir, qu'il ne l'informe pas de son projet avant d'être certains d'arriver et avec le culot de le lui annoncer en même temps qu'il lui offrait un balai. D'accord, un présent de leur père qu'il ne faisait que transmettre. Mais elle avait eu cette impression des plus désagréable d'être achetée. Sauf qu'elle devait se rendre à l'évidence, c'était puérile. Et puis elle l'aimait trop ce grand frère avec qui la relation était plus que floue depuis toujours. Alors en ce début d'après-midi, après plusieurs heures de vol et sous couvert d'un réel besoin de soins, elle était venue à l'infirmerie. La salle d'attente était vide, la porte du bureau ouverte en grand. Si ça avait été quelqu'un d'autre, elle aurait attendu, assise sur une des chaises, mais c'était son frère qui était là - Miss Lloyd n'était plus là le week-end, elle avait fini par le savoir par les bruits de couloirs - alors elle s'était directement présentée dans l'embrasure se manifestant par un simple:
- "Dia'?" Utiliser son surnom lui semblait le plus approprié, elle venait avant tout voir son frère.
@Diarmuid O'Belt
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
La vraie raison
Ce dimanche avait été calme et Diarmuid n'allait pas tellement s'en plaindre. Après un repas comme toujours frugale le midi, plus pour être présent avec ses collègue que par faim - on ne refaisait pas l'irlandais qu'il était - il était remonté dans son bureau et lisait une revue médicale à laquelle il était abonné depuis ses études. Nouveaux ingrédients, articles de recherches, expérimentation, il y puisait de nouvelles connaissances, de nouvelles pistes de travail... Et il rongeait son frein de ne plus pouvoir lancer ses propres expériences. Ca allait être possible, il devait juste être patient, le Réveil et la possibilité d'avoir des locaux assez sécurisés pour faire ses mélanges à sa guise l'avaient mal habitué.
Plongé dans un article purement théorique de l'intérêt que pouvait avoir les plumes de vivets dorés dans des potions destinées à redonner de l'énergie vitale à des sorciers sortant d'un coma magique ou non, artificiel ou non, il redressa vivement la tête en entendant son surnom prononcé par sa petite sœur. Ennis se tenait là, dans l'encadrement de la porte et venait de l'interpellé. L'aîné des O'Belt ne put s'empêcher de laisser un sourire naître sur son visage et déposa son magazine sur le bureau. "Entre Sio'." Dit-il dans leur langue natale en se levant doucement pour se placer de l'autre coté du bureau, sur l'un des fauteuils destinés à ceux qui venaient le voir et invitant sa sœur à faire de même. Il ne voulait certainement pas mettre la table en barrière entre eux deux.
- "Je suis content que tu viennes, je ne voulais pas te brusquer, je sais que... Enfin que..." Le jeune homme passa une main dans sa nuque, signe de gêne chez lui. Il savait pourquoi Siofra lui avait fait la tête, ce n'était pas comme si il avait appréhender de lui dire ce deux février dernier, surtout en étant l'agent de transmission du nimbus 2001 que leur père avait acheté à Ennis, sur ses conseils insistants. "J'aurais certainement pu t'annoncer ça autrement." Il marchait sur des œufs d'occamy très friables.
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Plongé dans un article purement théorique de l'intérêt que pouvait avoir les plumes de vivets dorés dans des potions destinées à redonner de l'énergie vitale à des sorciers sortant d'un coma magique ou non, artificiel ou non, il redressa vivement la tête en entendant son surnom prononcé par sa petite sœur. Ennis se tenait là, dans l'encadrement de la porte et venait de l'interpellé. L'aîné des O'Belt ne put s'empêcher de laisser un sourire naître sur son visage et déposa son magazine sur le bureau. "Entre Sio'." Dit-il dans leur langue natale en se levant doucement pour se placer de l'autre coté du bureau, sur l'un des fauteuils destinés à ceux qui venaient le voir et invitant sa sœur à faire de même. Il ne voulait certainement pas mettre la table en barrière entre eux deux.
- "Je suis content que tu viennes, je ne voulais pas te brusquer, je sais que... Enfin que..." Le jeune homme passa une main dans sa nuque, signe de gêne chez lui. Il savait pourquoi Siofra lui avait fait la tête, ce n'était pas comme si il avait appréhender de lui dire ce deux février dernier, surtout en étant l'agent de transmission du nimbus 2001 que leur père avait acheté à Ennis, sur ses conseils insistants. "J'aurais certainement pu t'annoncer ça autrement." Il marchait sur des œufs d'occamy très friables.
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La vraie raison
Surnom pour surnom. Sourire sur le visage de l'aîné qui venait se placer en frère. Il avait compris. La légère tension dans ses épaules s'envola et Ennis répondit à l'invitation en venant s'asseoir sur le deuxième fauteuil qu'elle tourna pour faire face à son grand frère qui commençait par des excuses, une forme d'excuse. Il n'était pas bête, il savait pourquoi elle l'avait évité. Ce n'était pas comme-ci elle avait bien failli exploser de colère aux Trois Balais ce deux février dernier. Aucun de ses frères n'avait été dupe, elle était partie vivement, mais sans oublier le précieux balai.
- "J'ai connu plus agréable que d'être mise devant le fait accompli. Surtout que... T'as dis que tu avis eu une première réponse en janvier..." Elle s'interrompit, il lu avait demandé dans une lettre de la voir en janvier, bêtement elle avait pensé que c'était pour cette rumeur qui courait entre Owen et elle, mais il y avait peut-être ça aussi? "C'était pour ça que tu voulais me voir en janvier?" L’adolescente baissa la tête, elle avait certainement été bête sur ce coup là. "Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même alors?" Murmura la Gryffondor en gardant le visage obstinément baissé sur le sol avant de prendre une grande inspiration et de relever la tête vers son aîné. "J'étais tellement... Cette rumeur avec Owen, Jeffrey qui me croyait sans me croire, je pensais que tu voulais me parler de ça et je voulais juste oublier." Avoua-t-elle en portant sa main sur son ventre. Une nouvelle crampe, de celles qui la menait ici presque chaque mois, annonciatrices d'un phénomène physique et physiologique féminin.
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- "J'ai connu plus agréable que d'être mise devant le fait accompli. Surtout que... T'as dis que tu avis eu une première réponse en janvier..." Elle s'interrompit, il lu avait demandé dans une lettre de la voir en janvier, bêtement elle avait pensé que c'était pour cette rumeur qui courait entre Owen et elle, mais il y avait peut-être ça aussi? "C'était pour ça que tu voulais me voir en janvier?" L’adolescente baissa la tête, elle avait certainement été bête sur ce coup là. "Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même alors?" Murmura la Gryffondor en gardant le visage obstinément baissé sur le sol avant de prendre une grande inspiration et de relever la tête vers son aîné. "J'étais tellement... Cette rumeur avec Owen, Jeffrey qui me croyait sans me croire, je pensais que tu voulais me parler de ça et je voulais juste oublier." Avoua-t-elle en portant sa main sur son ventre. Une nouvelle crampe, de celles qui la menait ici presque chaque mois, annonciatrices d'un phénomène physique et physiologique féminin.
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La vraie raison
Le médicomage eut un sourire désolé. Personne n'aimait ça chez les O'Belt, être mis devant le fait accompli. Ni les parents, ni les enfants. Les deux femmes et Briac étant les plus expressifs dans ce genre de situation, pas forcément dans la colère, plutôt la frustration pour le briseur de sort, visible à des mâchoires serrées et un ton plus sec qu'à l'accoutumé. "Oui c'était surtout ça." Dit-il pour confirmer sans évoquer la rumeur dont Owen lui avait parlé avant de la voir baisser la tête. "Sio'" Murmura-t-il dans l'optique de lui faire redresser la tête, elle se fustigeait, caractéristique de sa fratrie, il ne pouvait pas la blâmer. Il comprenait, même sans son explication il avait compris il y a un mois et demi, et il comprenait toujours avec ces lumières. Elle avait eu d'autres choses à penser, peur qu'il vienne remuer la baguette dans la plaie toute fraîche, peur qu'il s'énerve et s'agace. Il avait toujours voulu la protéger au mieux, certainement qu'elle avait voulu gérer ça seule. Comme Smith... Quoique dans ces deux cas, Owen était là. Mais Owen dans le second cas était aussi impliqué.
L'infirmier fronça les sourcils. Cette main portée à son ventre. Une douleur? Pour que sa cadette fasse ce geste c'était forcément ça. "Tu as mal?" Ses réflexes de soignant reprenait le dessus, avec sa baguette il referma la porte qu'il avait laissée ouverte jusque là. "Tu me laisses regarder? Tu as fais quelque chose de particulier aujourd'hui?" Après son épaule, il avait de quoi demander à vérifier non? Et sans attendre sa réponse, il commença à remonter les manches de sa chemise, vieux réflexe. Mais il ne ferait rien sur un refus catégorique, ça ne l'empêchait pas de s'inquiéter.
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L'infirmier fronça les sourcils. Cette main portée à son ventre. Une douleur? Pour que sa cadette fasse ce geste c'était forcément ça. "Tu as mal?" Ses réflexes de soignant reprenait le dessus, avec sa baguette il referma la porte qu'il avait laissée ouverte jusque là. "Tu me laisses regarder? Tu as fais quelque chose de particulier aujourd'hui?" Après son épaule, il avait de quoi demander à vérifier non? Et sans attendre sa réponse, il commença à remonter les manches de sa chemise, vieux réflexe. Mais il ne ferait rien sur un refus catégorique, ça ne l'empêchait pas de s'inquiéter.
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La vraie raison
Elle ne put s'empêcher une grimace, ce n'était pas souvent que les crampes étaient aussi douloureuses. Et ça n'avait pas échappé à Diarmuid qui lui posait déjà plusieurs questions tout en fermant la porte qu'il avait laissée ouverte, certainement si quelqu'un de malade venait. Par ce geste il venait de la décréter patiente. Ce jeu de changement de rôle entre eux agaçait quelque peu la plus jeune. Cetait aussi de son fait puisque son aîné jouait le rôle de grand frère, de médicomage et parfois de père avec elle. Leur sept ans d'écart et le mode de fonctionnement de leur famille y était pour beaucoup. Et si les deux premiers rôles lui allaient plutôt bien, le troisième la dérangeait de plus en plus, certainement parce qu'elle avait trouvé d'autres figures pour le tenir. A leurs manières bien opposées, Mark Dole et Rafael Mason étaient les deux hommes qui pouvaient faire figure de référence pour elle.
Ennis allait très sciemment répondre d'un 'non' vertement prononcé à son frère avant de se raviser. Elle avait mal et n'avait rien dans son dortoir, c'était stupide de rester ainsi. Et si elle savait très bien ce que c'était et ce qu'elle devait prendre, voir son frère relever ses manches et dévoiler son tatouage. Elle tenait peut être quelque chose pour enfin connaître la pleine signification de cet encrage. "Ce n'est rien du tout. Juste... Je veux bien que tu vérifies que ce n'est rien d'autres que d'avoir forcé en volant ce matin alors que mes règles doivent arriver demain ou après demain. Mais avant tu me dis pourquoi tu as fais tatouer Idhadh et Gétal sur l'arrière de ton bras." Négocia la benjamine. Elle prenait le risque de devoir quitter la pièce sans infusion de dictame, mais tant pis. "Le meurtre et l'if, te connaissant et avec ce que tu as traversé l'an dernier..." Elle planta ses prunelles noisettes dans celles un peu plus foncées de son frère: "Domhall m'a dit qu'il savait et que c'était trop dur pour toi de me le dire. Mais on peut pas se soutenir si on ne se dit pas l'essentiel, c'est ce que tu m'as dit quand vous avez appris pour Smith." Argumenta la châtain convaincue de faire mouche.
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Ennis allait très sciemment répondre d'un 'non' vertement prononcé à son frère avant de se raviser. Elle avait mal et n'avait rien dans son dortoir, c'était stupide de rester ainsi. Et si elle savait très bien ce que c'était et ce qu'elle devait prendre, voir son frère relever ses manches et dévoiler son tatouage. Elle tenait peut être quelque chose pour enfin connaître la pleine signification de cet encrage. "Ce n'est rien du tout. Juste... Je veux bien que tu vérifies que ce n'est rien d'autres que d'avoir forcé en volant ce matin alors que mes règles doivent arriver demain ou après demain. Mais avant tu me dis pourquoi tu as fais tatouer Idhadh et Gétal sur l'arrière de ton bras." Négocia la benjamine. Elle prenait le risque de devoir quitter la pièce sans infusion de dictame, mais tant pis. "Le meurtre et l'if, te connaissant et avec ce que tu as traversé l'an dernier..." Elle planta ses prunelles noisettes dans celles un peu plus foncées de son frère: "Domhall m'a dit qu'il savait et que c'était trop dur pour toi de me le dire. Mais on peut pas se soutenir si on ne se dit pas l'essentiel, c'est ce que tu m'as dit quand vous avez appris pour Smith." Argumenta la châtain convaincue de faire mouche.
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La vraie raison
Rien du tout? À son visage et sa crispation il n'était pas d'accord. Même s'il devait reconnaître que beaucoup de sport à ce stade de son cycle pouvait accentuer les symptômes annonciateurs des menstruations. Sauf qu'il n'aimait pas du tout le chantage qu'elle était en train de mettre en place. Il croisa les bras sur son torse prêt à la renvoyer vers le portrait de la Grosse Dame qui gardait la salle commune de Gryffondor. Mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle attaque directement et avec autant de force. C'était certainement car lui même n'était pas guéri totalement de cet épisode de sa vie, et pourtant la liste des perosnnes au courant s'allongeait. Owen et Domhall d'abord, puis le psychomage qu'il avait fini par aller voir, Annaëlle très récemment.
Voulait-il impliquer sa sœur à ce point? Ce qu'elle ignorait ne pouvait pas la mettre en danger, et elle avait ses propres problèmes d'adolescente. Y ajouter ses problèmes de personne engagée dans un groupe de résistance clandestins... Si jamais il était pris, on ne pourrait pas reprocher, ni à elle ni a leur père d'être au courant. Et voilà qu'elle réutilisant ses propres mots pour obtenir ce qu'elle voulait. Sa mâchoire se crispa et ses épaules se contactèrent. Il détestait cette sensation, quand sa sœur utilisait les arguments qui faisaient qu'il ne pouvait pas refuser. Encore plus quand il la voyait douloureuse, sa vie était loin d'être en danger, certes. Mais c'était instinctif et il lui était difficile de le combattre, il savait maintenant d'où ça venait sans pour autant être en mesure de faire autrement.
- "Dom' a certainement aussi ajouté que ça risquait d'être trop dur pour toi à entendre Sio. Tu as seize ans et suffisamment de choses à gérer pour ne pas ajouter mes problèmes sur ta balance. Comme tu l'as si bien dis j'allais très mal il y a presque deux ans et jusqu'en janvier de lan dernier." Il avait accentué le très pour qu'elle prenne bien conscience da quel point il était au fond. "Il m'aura fallu Owen, Dom, un psychomage pour reprendre correctement pied, et encore, même avec ça j'ai repoussé certaines limites. Ce n'est qu'avec Annaëlle que je retrouve un équilibre que je sais fragile." Il savait qu'il pouvait rebasculer dans des idées noires facilement, il était médicomage après tout. Ce fut à son tour de baisser la tête pour prendre le temps d'inspirer profondément et se passer une mais sur le visage.
- "Du soutien j'en ai, ce n'est pas que je ne veuille pas du tiens, mais ton chantage fait mal." Commença le châtain avant de relever la tête vers sa cadette. Elle n'avait pas besoin de jouer ainsi avec elle-même pour qu'il lui parle. "Mettre ta santé dans la balance est puérile et inconscient." Il eut un mouvement de tête vers la table d'ausculatation. "Installe-toi, je vérifie qu'il n'y a rien de plus que ce que tu me dis et je verrais bien ça que je te dirais." Il ne lui promettait rien de précis. Il n'avait aucune idée de comment il pourrait lui dire tour ça de toute façon. Et s'il ne trouvait pas moyen d'édulcorer il ne dirait pas grand chose.
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Voulait-il impliquer sa sœur à ce point? Ce qu'elle ignorait ne pouvait pas la mettre en danger, et elle avait ses propres problèmes d'adolescente. Y ajouter ses problèmes de personne engagée dans un groupe de résistance clandestins... Si jamais il était pris, on ne pourrait pas reprocher, ni à elle ni a leur père d'être au courant. Et voilà qu'elle réutilisant ses propres mots pour obtenir ce qu'elle voulait. Sa mâchoire se crispa et ses épaules se contactèrent. Il détestait cette sensation, quand sa sœur utilisait les arguments qui faisaient qu'il ne pouvait pas refuser. Encore plus quand il la voyait douloureuse, sa vie était loin d'être en danger, certes. Mais c'était instinctif et il lui était difficile de le combattre, il savait maintenant d'où ça venait sans pour autant être en mesure de faire autrement.
- "Dom' a certainement aussi ajouté que ça risquait d'être trop dur pour toi à entendre Sio. Tu as seize ans et suffisamment de choses à gérer pour ne pas ajouter mes problèmes sur ta balance. Comme tu l'as si bien dis j'allais très mal il y a presque deux ans et jusqu'en janvier de lan dernier." Il avait accentué le très pour qu'elle prenne bien conscience da quel point il était au fond. "Il m'aura fallu Owen, Dom, un psychomage pour reprendre correctement pied, et encore, même avec ça j'ai repoussé certaines limites. Ce n'est qu'avec Annaëlle que je retrouve un équilibre que je sais fragile." Il savait qu'il pouvait rebasculer dans des idées noires facilement, il était médicomage après tout. Ce fut à son tour de baisser la tête pour prendre le temps d'inspirer profondément et se passer une mais sur le visage.
- "Du soutien j'en ai, ce n'est pas que je ne veuille pas du tiens, mais ton chantage fait mal." Commença le châtain avant de relever la tête vers sa cadette. Elle n'avait pas besoin de jouer ainsi avec elle-même pour qu'il lui parle. "Mettre ta santé dans la balance est puérile et inconscient." Il eut un mouvement de tête vers la table d'ausculatation. "Installe-toi, je vérifie qu'il n'y a rien de plus que ce que tu me dis et je verrais bien ça que je te dirais." Il ne lui promettait rien de précis. Il n'avait aucune idée de comment il pourrait lui dire tour ça de toute façon. Et s'il ne trouvait pas moyen d'édulcorer il ne dirait pas grand chose.
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La vraie raison
Elle avait rarement vu son grand frère se fermer autant. Il y a un peu plus d'un an, il fuyait pour s'isoler et elle savait qu'il craquait, il se cachait le temps de pleurer et de se refaire figure humaine. Mais là c'était différent, bras croisés ainsi et mâchoire serrée... il était sur la défensive comme elle pouvait parfois le faire. Ennis l'observait, attendant qu'il parle, prête à user d'autres arguments pour le convaincre ou le persuader. Le ton de sa voix vint confirmer ce qu'elle pensait, et lui faire craindre encore plus. Allait-il encore plus mal que ce qu'elle pouvait imaginer? Au point de voir un psychomage... C'était pour ça qu'il lui en avait parlé début janvier? Qu'il avait insisté pour qu'elle aille voir Angie Miller, au point de lui faire voir rouge et oublier qu'elle avait prévu de le faire. Et qu'il n'était pas sorti d'affaire, pas complètement, c'était ce qu'il voulait dire par équilibre fragile?
L'adolescente se mordit l'intérieur des joues. Elle ne voulait pas blesser Diarmuid et pourtant c'était exactement ce qu'elle venait de faire. Et, quand il asséna son manque de maturité elle ouvrit la bouche pour parler sans trouver quoi dire pour sa défense. C'était pour que tu me parles? Il venait de dire qu'il ne voulait pas lui mettre plus sur les épaules que ses propres difficultés. Et ce serait mentir que de dire qu'elle arrivait à tout gérer. Mieux mais pas parfait. Le spectre de Daniel Smith et le rejet maternel planaient au dessus de sa tête. Elle était allée chercher de l'aide. Sa bouche se referma aussitôt et elle retira son gilet et sa chemise pour ne garder que sa jupe et le débardeur fin qu'elle portait en guise de sous vêtement. Ses chaussures restèrent aussi près de la chaise de laquelle elle venait de ses lever et la Gryffondor rejoignit l'emplacement qui lui était indiqué pour s'installer.
- "Je veux juste pouvoir t'aider. Tu fais tout pour Domhall et moi, laisse nous en faire pour toi." Souffla la plus jeune quand elle fut rejoint par le châtain. Elle ne le regardait pas spécifiquement, un peu gêné qu'il ait aussi mal pris sa manœuvre.
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L'adolescente se mordit l'intérieur des joues. Elle ne voulait pas blesser Diarmuid et pourtant c'était exactement ce qu'elle venait de faire. Et, quand il asséna son manque de maturité elle ouvrit la bouche pour parler sans trouver quoi dire pour sa défense. C'était pour que tu me parles? Il venait de dire qu'il ne voulait pas lui mettre plus sur les épaules que ses propres difficultés. Et ce serait mentir que de dire qu'elle arrivait à tout gérer. Mieux mais pas parfait. Le spectre de Daniel Smith et le rejet maternel planaient au dessus de sa tête. Elle était allée chercher de l'aide. Sa bouche se referma aussitôt et elle retira son gilet et sa chemise pour ne garder que sa jupe et le débardeur fin qu'elle portait en guise de sous vêtement. Ses chaussures restèrent aussi près de la chaise de laquelle elle venait de ses lever et la Gryffondor rejoignit l'emplacement qui lui était indiqué pour s'installer.
- "Je veux juste pouvoir t'aider. Tu fais tout pour Domhall et moi, laisse nous en faire pour toi." Souffla la plus jeune quand elle fut rejoint par le châtain. Elle ne le regardait pas spécifiquement, un peu gêné qu'il ait aussi mal pris sa manœuvre.
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La vraie raison
Alors qu'elle se mettait à son aise pour qu'il puisse l'ausculter sans la gêner - et sans le gêner lui, il était médicomage mais ça restait sa petite sœur, malgré son œil de soignant, il avait plus de pudeur avec Ennis - Diarmuid observait sa benjamine. Elle avait compris qu'elle avait été trop loin, ou suffisamment loin pour qu'il se convainque qu'en dire le moins possible à la cinquième année soit la bonne solution. Ou la moins pire de celles qui se présentaient à lui. Sauf que c'était sans compter sur l'opiniâtreté de la Gryffondor. Plus butée il ne connaissait pas.
Il se décida à s'avancer alors qu'elle venait de s'allonger, il l'observait déjà de son œil médical mais les deux phrases dites à voix basse firent virer son regard vers celui de sa sœur. Si la forme et la couleur étaient celles des Sweeny, il n'y résidait clairement pas le même éclat que celui qu'il avait toujours connu chez sa mère ou ses grands-parents. Véritable inquiétude. Il inspira puis expira profondément. "Je sais." Réussit-il à répondre avant de se reconcentrer sur son projet initial.
Pouvant se permettre plus de familiarités avec sa benjamine, il s'assit d'une fesse sur le bord de la table d'auscultation de manière à faire face à la châtain. Il lui demanda par la suite d'un regard s'il pouvait poser ses mains sur elle afin de vérifier son état de santé. Ses paumes se posèrent sur son ventre dénudé et il laissa la magie faire son œuvre. Avec Ennis, il pouvait se permettre d'utiliser assez librement cette technique qui se passait de sortilège, elle lui faisait confiance. es information surgirent sous diverses formes. Son toucher révélait des courbatures de ses abdominaux, des crampes effectivement liées à son cycle, mais aussi quelque chose qu'il aurait préféré ne pas constater. Dans le même temps, l'énergie magique lui renvoyait de la fatigue physique et quelques désordres hormonaux. Ses yeux se détachèrent de ses mains, ces dernières quittèrent la peau de la jeune sportive et son attention fut de nouveau sur la plus jeune.
- "Un point pour toi. De l'infusion de dictame devrait suffire. Mais..." Il se devait de réaborder le sujet avec elle. "Tu as perdu du poids depuis janvier non? Je sens bien que tu t'es remusclée mais tu t'es aussi sacrément affinée. Tu manges suffisamment pour toutes tes heures d'entraînement? On peut revoir ensemble si besoin, ou si tu ne veux pas que ça soit avec moi tu pourrais voir avec Rafael Mason, tu m'as dis que tu lui faisait confiance." Lui laisser le choix et ne pas la contraindre, il avait retenu la leçon. Il ne s'agissait que d'apport calorique et d'équilibre après tout. Puis, souhaitant la laisser peser le pour et le contre, il se leva pour aller chercher l'infusion de dictame, potion en main, il observa le récipient un instant, réfléchissant à la meilleur dilution pour correspondre aux mensurations de sa cadette. Il revint ensuite vers elle pour lui donner la première dose et écouter sa réponse et surtout, la très probable injonction à ce que lui parle.
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Il se décida à s'avancer alors qu'elle venait de s'allonger, il l'observait déjà de son œil médical mais les deux phrases dites à voix basse firent virer son regard vers celui de sa sœur. Si la forme et la couleur étaient celles des Sweeny, il n'y résidait clairement pas le même éclat que celui qu'il avait toujours connu chez sa mère ou ses grands-parents. Véritable inquiétude. Il inspira puis expira profondément. "Je sais." Réussit-il à répondre avant de se reconcentrer sur son projet initial.
Pouvant se permettre plus de familiarités avec sa benjamine, il s'assit d'une fesse sur le bord de la table d'auscultation de manière à faire face à la châtain. Il lui demanda par la suite d'un regard s'il pouvait poser ses mains sur elle afin de vérifier son état de santé. Ses paumes se posèrent sur son ventre dénudé et il laissa la magie faire son œuvre. Avec Ennis, il pouvait se permettre d'utiliser assez librement cette technique qui se passait de sortilège, elle lui faisait confiance. es information surgirent sous diverses formes. Son toucher révélait des courbatures de ses abdominaux, des crampes effectivement liées à son cycle, mais aussi quelque chose qu'il aurait préféré ne pas constater. Dans le même temps, l'énergie magique lui renvoyait de la fatigue physique et quelques désordres hormonaux. Ses yeux se détachèrent de ses mains, ces dernières quittèrent la peau de la jeune sportive et son attention fut de nouveau sur la plus jeune.
- "Un point pour toi. De l'infusion de dictame devrait suffire. Mais..." Il se devait de réaborder le sujet avec elle. "Tu as perdu du poids depuis janvier non? Je sens bien que tu t'es remusclée mais tu t'es aussi sacrément affinée. Tu manges suffisamment pour toutes tes heures d'entraînement? On peut revoir ensemble si besoin, ou si tu ne veux pas que ça soit avec moi tu pourrais voir avec Rafael Mason, tu m'as dis que tu lui faisait confiance." Lui laisser le choix et ne pas la contraindre, il avait retenu la leçon. Il ne s'agissait que d'apport calorique et d'équilibre après tout. Puis, souhaitant la laisser peser le pour et le contre, il se leva pour aller chercher l'infusion de dictame, potion en main, il observa le récipient un instant, réfléchissant à la meilleur dilution pour correspondre aux mensurations de sa cadette. Il revint ensuite vers elle pour lui donner la première dose et écouter sa réponse et surtout, la très probable injonction à ce que lui parle.
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La vraie raison
Il savait mais rejetait toutes ses propositions jusque là. C'était pour ça qu'elle l'avait brusqué, pour essayer d'obtenir un élément de réponse. L'été où Owen était venu, elle avait essayé de le tenir visage hors de l'eau avec leur frère, et elle était tenue dans l'ignorance. C'était agaçant à la fin. Mais malgré tous ces ressentis, elle ne dit rien. Elle prendrait le risque de l'emmurer un peu plus dans le silence, s'apercevant pas la même occasion que finalement, elle lui ressemblait bien plus qu'elle ne le pensait.
Ennis laissa son aîné procéder à son auscultation magique et palpatoire. Elle ne savait pas si c'était parce que c'était son frère ou bien la confiance qu'elle lui accordait - aveugle - très certainement les deux, mais elle appréciait quand il utilisait cette méthode. Comme si elle traitait en même temps qu'elle permettait le diagnostic. L'énergie magique de Diarmuid se faufilait dans son corps par l'intermédiaire de ses mains, entrant au contact de la sienne. Pas vraiment désagréable, un peu dérangeant, et en même temps, sa propre magie semblait réagir positivement. Incapable de comprendre ce que tut cela signifiait, la cinquième année ferma les yeux et laissa sa tête reposée sur le dossier incliner. La chaleur qui venait des paumes du soignant lui faisait du bien, un bien qui s'estompa dès lors qu'elle le sentit entamer le processus de retrait. Elle rouvrit ses yeux qui captèrent aussitôt leurs jumeaux de formes, mais pas de couleur.
Mais? Son poids? Il revenait vraiment là dessus? "Bien sûr que je mange!" S'indigna-t-elle. "Je mange comme tu m'as toujours vue manger que ce soit à Letterkenny ou Dublin." Un gros petit déjeuner, rarement le midi, des fruits ou quelques gâteaux pour le thé et un repas du soir consistant. Ses yeux se durcirent, elle voyait bien qu'il s'inquiétait mais ça en devenait absurde de toujours ramener ça sur la table - sans mauvais jeu de mots. "Je prends toujours quelques muffins au petit-déjeuner pour dans la journée au besoin." Appuya la cadette pour bien montrer qu'elle ne faisait pas n'importe quoi. "Mais si tu veux être sûr... Je ne vais pas aller embêter le professeur Mason avec ça. Il a déjà fait beaucoup pour moi. Je ne voudrais pas..." Elle haussa les épaules comme souvent quand elle n'osait pas aller au bout d'une idée. "Et puis ça va t'angoisser de ne pas savoir." Sauf si entre soignants ils décrétaient que sa vie en dépendait, mais elle n'en était pas là quand même? C'était juste l'activité sportive qui accélérait son métabolisme déjà plutôt rapide. Et que son frère l'avait revu en décembre après deux mois d'arrêt strict et qu'aujourd'hui ça faisait deux mois qu'elle avait repris en augmentant la fréquence et l'intensité de ses séances. Fréquence et intensité qui ne bougeraient plus pour la bonne et simple raison que dans son emploi du temps, ça ne rentrerait pas.
- "Et toi? Qu'est ce que tu veux bien me dire?" Elle s'était redressée et avait basculé ses jambes dans le vide. Positionnée ainsi elle aurait pu se blottir dans les bras fraternels, mais elle n'en fit rien. A la place, ses yeux se posèrent sur son tatouage, puis sa main. Son index effleura les signes les représentant tous les quatre, y compris cette sœur inconnue. Ces signes là elle pensait les comprendre. C'était les autres qui l’intriguaient et qui pour elle étaient la représentation de ce qui avait torturé son aîné. "Qu'est ce qui s'est passé Dia? Qu'est ce qui t'a rendu aussi mal?" Fut sa question chuchotée avec une voix qu'elle ne chercha pas à modérer. Elle laissa s'exprimer sa peur de l'avoir vu s'enfoncer. Elle n'aurait peut-être pas dû puisque des larmes perlèrent dans ses yeux. Et l'une d'entre elle s'extirpa du refuge de ses paupières pour aller s'écraser sur le bras de l'infirmier. Sa main quitta le bras du jeune adulte pour empêcher les autres de faire de même avant de revenir se poser avec sa jumelle sur ses cuisses. Elle tourna son visage vers celui semblable du médicomage, attendant une réponse, même partielle.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
Ennis laissa son aîné procéder à son auscultation magique et palpatoire. Elle ne savait pas si c'était parce que c'était son frère ou bien la confiance qu'elle lui accordait - aveugle - très certainement les deux, mais elle appréciait quand il utilisait cette méthode. Comme si elle traitait en même temps qu'elle permettait le diagnostic. L'énergie magique de Diarmuid se faufilait dans son corps par l'intermédiaire de ses mains, entrant au contact de la sienne. Pas vraiment désagréable, un peu dérangeant, et en même temps, sa propre magie semblait réagir positivement. Incapable de comprendre ce que tut cela signifiait, la cinquième année ferma les yeux et laissa sa tête reposée sur le dossier incliner. La chaleur qui venait des paumes du soignant lui faisait du bien, un bien qui s'estompa dès lors qu'elle le sentit entamer le processus de retrait. Elle rouvrit ses yeux qui captèrent aussitôt leurs jumeaux de formes, mais pas de couleur.
Mais? Son poids? Il revenait vraiment là dessus? "Bien sûr que je mange!" S'indigna-t-elle. "Je mange comme tu m'as toujours vue manger que ce soit à Letterkenny ou Dublin." Un gros petit déjeuner, rarement le midi, des fruits ou quelques gâteaux pour le thé et un repas du soir consistant. Ses yeux se durcirent, elle voyait bien qu'il s'inquiétait mais ça en devenait absurde de toujours ramener ça sur la table - sans mauvais jeu de mots. "Je prends toujours quelques muffins au petit-déjeuner pour dans la journée au besoin." Appuya la cadette pour bien montrer qu'elle ne faisait pas n'importe quoi. "Mais si tu veux être sûr... Je ne vais pas aller embêter le professeur Mason avec ça. Il a déjà fait beaucoup pour moi. Je ne voudrais pas..." Elle haussa les épaules comme souvent quand elle n'osait pas aller au bout d'une idée. "Et puis ça va t'angoisser de ne pas savoir." Sauf si entre soignants ils décrétaient que sa vie en dépendait, mais elle n'en était pas là quand même? C'était juste l'activité sportive qui accélérait son métabolisme déjà plutôt rapide. Et que son frère l'avait revu en décembre après deux mois d'arrêt strict et qu'aujourd'hui ça faisait deux mois qu'elle avait repris en augmentant la fréquence et l'intensité de ses séances. Fréquence et intensité qui ne bougeraient plus pour la bonne et simple raison que dans son emploi du temps, ça ne rentrerait pas.
- "Et toi? Qu'est ce que tu veux bien me dire?" Elle s'était redressée et avait basculé ses jambes dans le vide. Positionnée ainsi elle aurait pu se blottir dans les bras fraternels, mais elle n'en fit rien. A la place, ses yeux se posèrent sur son tatouage, puis sa main. Son index effleura les signes les représentant tous les quatre, y compris cette sœur inconnue. Ces signes là elle pensait les comprendre. C'était les autres qui l’intriguaient et qui pour elle étaient la représentation de ce qui avait torturé son aîné. "Qu'est ce qui s'est passé Dia? Qu'est ce qui t'a rendu aussi mal?" Fut sa question chuchotée avec une voix qu'elle ne chercha pas à modérer. Elle laissa s'exprimer sa peur de l'avoir vu s'enfoncer. Elle n'aurait peut-être pas dû puisque des larmes perlèrent dans ses yeux. Et l'une d'entre elle s'extirpa du refuge de ses paupières pour aller s'écraser sur le bras de l'infirmier. Sa main quitta le bras du jeune adulte pour empêcher les autres de faire de même avant de revenir se poser avec sa jumelle sur ses cuisses. Elle tourna son visage vers celui semblable du médicomage, attendant une réponse, même partielle.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
La vraie raison
Forcément, elle le prenait mal, et pas qu'un peu. Mais il fallait avouer que perdre plusieurs kilos en l'espace de quelques semaines avait de quoi inquiéter n'importe quel soignant, d'autant plus quand le dit-soignant était avant tout le grand-frère. Alors il l'écouta lui expliquer - encore une fois il se devait de le reconnaître - comment elle mangeait. A l'entendre, les quantités suffisaient et elle prenait même de quoi compléter au cas où. Mais Ennis choisissait-elle les bons aliments, des aliments qui lui fournissaient de l'énergie et pas juste des légumes. Il avait moultes questions mais il risquait de la froisser et comme elle acceptait de voir ça avec lui. "D'accord. On reverra ça tous les deux dans quelques jours. Tu prendras ton planning d'entraînement et tu noteras ce que tu manges. De mon côté je vois aux normes pour ton gabarit." Fut la proposition de Diarmuid pour ne pas s'enliser sur un sujet sensibles entre eux... Quoique cela signifiait de devoir aborder un autre sujet tout aussi sensible. Il avait promis de lui donner des réponses.
Sa cadette s'était d'ailleurs redressée pour en parler, observant avec attention et touchant du bout de ses doigts les symboles les représentant. Il baissa les yeux pour la regarder faire. Bien sûr, elle ne parlait pas de ça quand elle chuchotait sa question. Elle parlait des autres, ceux qui se trouvait à l'exact opposé du bracelet d'encre. La peur qu'il entendit comprima sa poitrine d'aîné. Il regrettait de l'avoir ainsi bouleversée. Et s'il en doutait, la larme qui s'écrasa sur son avant-bras fut un révélateur franc, de même que le regard humide qui vint croiser le sien. Il inspira profondément et commença par prendre sa baguette pour la pointer vers les deux portes, sortilège de verrouillage et d'assourdissement en place, c'était plus sûr, à tout point de vue. Son catalyseur rangé il vint poser sa main gauche sur celles de sa sœur, se retenant de la prendre dans ses bras. Ce genre d'étreinte devait venir d'elle, la Gryffondor ne supportait pas les contacts imposés, même de ses frères. Même avec les protections magiques, il parla à voix basse: "En rentrant de France, je me suis engagé dans un réseau de résistance au Conseil des Sorciers. Le Réveil. En tant que médicomage. Je n'avais pas le diplôme mais l'expérience à joué et puis je continuais à apprendre."
C'était les informations les plus faciles à donner. Le plus dur venait, il serra doucement les mains de sa sœur dans la sienne ne se soustrayant pas à son regard, cherchant de quelle manière il allait bien pouvoir expliquer la chose. "Et puis un jour, le chef de l'organisation a disparu. On m'a demandé de faire avec quelqu'un d'autre une mission de repérage qui ne s'est pas tout à fait déroulée comme prévue." Et ce n'était pas peu de le dire ça avait tourné au cauchemar. "Ca s'est terminé en quelque chose que je regrette profondément. Ca va totalement à l'encontre de ce pourquoi je suis devenu médicomage." Il ne pouvait pas prononcer le mot, pas devant sa petite-sœur. "C'est ça qui fait que j'ai sombré complètement. Et c'est ça que j'ai voulu représenter par Gétal et Idhadh. Gétal pour... ce que j'ai fait et Idhadh pour l'ambiguïté autour de l'if." C'était dit, l'essentiel y était et Siofra était suffisamment intelligente pour avoir compris les non-dits.
Modérateur - Infirmier depuis le 11/02/2047 - color=#351C75
Sa cadette s'était d'ailleurs redressée pour en parler, observant avec attention et touchant du bout de ses doigts les symboles les représentant. Il baissa les yeux pour la regarder faire. Bien sûr, elle ne parlait pas de ça quand elle chuchotait sa question. Elle parlait des autres, ceux qui se trouvait à l'exact opposé du bracelet d'encre. La peur qu'il entendit comprima sa poitrine d'aîné. Il regrettait de l'avoir ainsi bouleversée. Et s'il en doutait, la larme qui s'écrasa sur son avant-bras fut un révélateur franc, de même que le regard humide qui vint croiser le sien. Il inspira profondément et commença par prendre sa baguette pour la pointer vers les deux portes, sortilège de verrouillage et d'assourdissement en place, c'était plus sûr, à tout point de vue. Son catalyseur rangé il vint poser sa main gauche sur celles de sa sœur, se retenant de la prendre dans ses bras. Ce genre d'étreinte devait venir d'elle, la Gryffondor ne supportait pas les contacts imposés, même de ses frères. Même avec les protections magiques, il parla à voix basse: "En rentrant de France, je me suis engagé dans un réseau de résistance au Conseil des Sorciers. Le Réveil. En tant que médicomage. Je n'avais pas le diplôme mais l'expérience à joué et puis je continuais à apprendre."
C'était les informations les plus faciles à donner. Le plus dur venait, il serra doucement les mains de sa sœur dans la sienne ne se soustrayant pas à son regard, cherchant de quelle manière il allait bien pouvoir expliquer la chose. "Et puis un jour, le chef de l'organisation a disparu. On m'a demandé de faire avec quelqu'un d'autre une mission de repérage qui ne s'est pas tout à fait déroulée comme prévue." Et ce n'était pas peu de le dire ça avait tourné au cauchemar. "Ca s'est terminé en quelque chose que je regrette profondément. Ca va totalement à l'encontre de ce pourquoi je suis devenu médicomage." Il ne pouvait pas prononcer le mot, pas devant sa petite-sœur. "C'est ça qui fait que j'ai sombré complètement. Et c'est ça que j'ai voulu représenter par Gétal et Idhadh. Gétal pour... ce que j'ai fait et Idhadh pour l'ambiguïté autour de l'if." C'était dit, l'essentiel y était et Siofra était suffisamment intelligente pour avoir compris les non-dits.
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