Aujourd’hui, en ce jour assez proche de la rentrée, Alice retrouvait petit à petit les habitudes de Poudlard. La Gryffonne n'avait pas dormi de la nuit tellement elle pensait au fait de revoir son cousin. La jeune fille espérait de tout cœur que sa rentrée, c’était déroulé à merveille.

Il faisait assez beau pour un mois de Septembre, un radieux soleil qui avait tout pour plaire. Lors de leurs dernière rencontre, ils avaient tant parler de Nikwisha qu’elle avait finalement décider d’amener la boule de poils.

Descendant les marches de Poudlard sa petite bête dans les bras, l’Anglaise est toute joyeuse, elle se promène le sourire aux lèvres. Dès qu’elle arrive en plein air, elle relâche son chat, continuant de marcher, quand soudain, Nikwisha s’assoie sur le pied-droit d’Alice, comme à son habitude.

Le problème, c’est que la lionne doit traîner son pied-droit en forçant sur son pied gauche, ce qui n’est vraiment pas pratique ! “Eh oh !” Quelques secondes, plus tard, un beau papillon virevolte, passant assez proche de Nikwisha. La chatte donc distraite, part du pied d’Alice pour marcher un peu dans l’herbe.

Voyant une silhouette poireauter un peu plus loin, elle reconnaît là son cousin. Soudain, pris d’un élan de folie, elle se met à courir droit sur lui, criant son prénom dans tout le parc. Son chat, un peu surpris de la disparition soudaine de sa maîtresse, lui court après.

Tout en continuant de courir droit sur son cousin, il se met à faire de même. Alice essaye de ralentir un peu, mais sa joie n'est visiblement pas d'accord pour faire obéir son corps. Le choc arriva en un câlin, c'était douloureux et agréable en même temps.

La jeune fille laisse passer les minutes, profitant de la longue étreinte, puis, se relève, tout sourire aux lèvres et tends la main à son cousin pour l'aider à se lever à son tour. Inclinant joyeusement la tête sur le côté, elle dit "alors cette rentrée à Poudlard petit Serdaigle ?". Ses yeux brillaient de joie, et de grandes fossettes étaient visible sur ses joues. Qu'elle était joyeuse à l'idée de le revoir !

La fin de ses vacances scolaires ne s'était pas avéré très sympathique, donc se changer les idées lui faisait un bien fou ! Pendant les jours restant avant la rentrée, ça n'avait été que querelles familiales, ses parents, pour une fois que son père était là, ne faisait que de se crier dessus, tellement que ça devenait invivable.

Vivre parmi ça lui était tellement dure qu'elle est allé chez des amis, de la familles ou se promener dès que possible, même pas besoin d'y réfléchir à deux fois ! Des informations avaient fui, comme quoi elle n'avait aucun lien de sang avec sa mère, comme quoi son père la trompait, c'était à ne plus rien y comprendre. Avant son départ à Poudlard, la Gryffonne avait voulu une réponse claire, nette et précise, ce qu'elle regretta bien vite, être ignorante lui allait mieux.

Son cousin lui sort quelques noms de ses rencontres, la Gryffonne en connaissait un ou deux. Il s'enquiert alors de la mienne. À vrai dire, elle était contente de pas devoir subir ses parents, et aussi de revoir ses amis, également Poudlard bien sûr, mais la joie était moins présente en ce moment.

Néanmoins, elle ne préfère pas gâcher ce moment de joie et dit “Wuiiii ! Mais la meilleure reste tout de même la première !” Un grand sourire arbore son visage. Quand il regarde autour, se penche vers elle et chuchote, la jeune fille s’attend à un grand secret. Mais Aaron lui demande simplement si elle a un amoureux, elle prouve alors sa déception avec une mine déconfite.

Alors elle répond “Non, j’suis très bien seule ! Et je sais me débrouiller moi, je suis très grande !”, à ces mots, elle se met sur la pointe des pieds pour le dépasser. Avant de reprendre par un discours sur les femmes libres très heureuses en rigolant, juste pour taquiner son cousin. Puis, piquée par la curiosité, elle repose vite les yeux sur le jeune garçon et commence à parler “et toi donc mon cher ?”. Elle ne put s’empêcher de rire de son appellation.

Regardant son chat, elle s’abaisse à sa hauteur et glisse sa main droite dans ses poils. Nikwisha était toujours aussi douce, la jeune chatte s’allonge alors un peu dans l’herbe, se prélassant sous les caresses d’Alice.

Son cousin lui révèle par la suite être amoureux, devant sa gêne, Alice a envie de rigoler, elle se retient tout de même et fait semblant de ne rien avoir entendu pour lui ressortir plus tard. La petite fille continue de caresser son chat qui se prélasse, ronronnant.

Soudain, elle sentit un poids en moins dans sa manche, puis plus rien même, pas besoin d'y réfléchir à deux fois, elle savait ce que c'était. La rouge se lève alors d'un bon et lui court après dans le parc. Les gens devaient regarder de tels gamins bizarrement, mais elle s'en fichait du regard des autres. Alors, comme s'ils ne faisaient pas assez de bruit, elle se mit à crier "Aaron Smith, rend moi ça immédiatement nan, mais oh !" La lionne était amusée de courir dans le parc, un vrai bonheur !

Il essaya alors un sortilège de première année, assez facile, dans les premiers qu'on apprend. Mais seulement une gerbe d'étincelles se produisit à sa plus grande déception, la Gryffonne s'arrête alors en face de lui, prends un air de vieux sage et se met à réciter sur le bout des doigts "31,2 centimètres en bois de cenellier et crin de licorne. Une baguette plutôt flexible, entêtée comme son propriétaire et très fidèle à celui-ci, elle ne fonctionnera que très faiblement avec un autre sorcier", un grand sourire illuminait le visage de l'Anglaise.

Aaron cherche visiblement à provoquer Alice. Et dire que d’habitude, c’est lui qui fait le premier de la classe ! Elle esquisse une grimace pour le taquiner de plus belle et prouver son désaccord, sans oublier le fait d’avoir le dernier mot. Son art, de provoquer était visiblement grandiose.

Il lui renvoie donc sa baguette, saisit la sienne et retente sa chance. Ça allait marcher ? Ou pas ? Elle sent soudainement une texture bizarre sous ses pieds, ça avait marché. Notre petite protégée lui jette alors un regard désespéré. Attrapant sa baguette au vol, elle fait rapidement le contre sort.

Elle jette un bref coup d’œil à son chat pour le surveiller, l’Anglaise le vit toujours au point de rencontre, deux mètres plus loin. Nikwisha jouait visiblement avec une petite fleur rose, Alice la laisse donc en paix.

La lionne ne peut s’empêcher de jeter un regard vainqueur à son cousin, rangeant discrètement sa baguette dans sa manche droite. “Tu sais Aaron, je ne suis pas du touuut curieuse...” la jeune fille lève les yeux au plafond “...mais un veritasserum pour savoir de qui tu es amoureux peut être une vengeance, non ?”, elle explose de rire par la suite.

Bien sûr, toute personne connaissant bien Alice savait qu’elle le disait en blaguant, jamais au grand jamais elle ne l’aurait fait. À voir à quel point, son cousin la connaissait. Marcherait-il ou pas ?