* Bien, voyons voir ce que ça donne *

Timidement, Mélissandre apportait l'instrument au bord de ses lèvres. Elle soufflait dans le plus grand tube, le son n'était pas parfait. Voir même très laid, elle n'avait probablement pas eût le souffle assez puissant pour créer une note correct. Elle inspirait de nouveau, soufflant à nouveau, plus fort et longuement. Elle tentait plusieurs fois avant de réussir à sortir une note plus agréable à l'oreille. Elle était contente de son choix d'instruments, elle trouvait que le son faisait écho avec ce qu'elle était. Maintenant qu'elle savait à peu près comment souffler. Elle essayait chacune des notes possibles, afin de découvrir son instrument, plus en détails.

Sans s'en rendre compte, la fillette inspirait, puis expirait dans son instrument ! Un petit exercice de respiration, accompagnée par des notes relaxantes. Mélissandre s'installait en tailleur, fermant les yeux, profitant simplement de ce moment.

Elle soufflait dans un tube, toujours aussi longuement. Puis, portait ses lèvres sur un autre, le temps de reprendre sa respiration et recommençait. Les notes étaient mélangés, il n'y avait pas vraiment de mélodie, ni même d'harmonie. Elle se contentait de pousser une note ; puis l'autre.

À côté d'elle un triangle tintait également sans but, sans que cela ne crée une union quelconque.

Mélissandre était dans sa bulle de méditation, gardant tout de même une oreille vers les autres.

Alors que les autres élèves commençaient à expérimenter leur instrument, Ellana resta debout, le violon dans les bras. Elle observait d'un œil affûté tout ce qui se passait autour d'elle. La psychomage s'était approchée du jeune homme de Serdaigle qui faisait tinter son triangle. Ellana se demandait bien comment l'on pouvait vraiment s'exprimer par le biais de cet instrument... Mais peut-être le découvrirait-elle au cours de la séance ? Melissandre, quant à elle, s'essayait à... *Ne serait-ce pas une flûte de pan ?*
Visiblement, la fillette de première année n'avait jamais utilisé cet instrument, mais elle ne semblait pas rencontrer beaucoup de difficultés.

Ellana, pour sa part, connaissait bien l'instrument qu'elle avait choisi. Toutefois, elle se retrouvait désormais face à plusieurs difficultés. Premièrement, elle devait jouer sur un violon qui n'était pas le sien ; et n'importe quel musicien sait combien il peut être déstabilisant – la première fois – de jouer un autre instrument que le sien lorsque l'on n'y est pas préparé. Ensuite, cela faisait si longtemps qu'Ellana ne s'était pas entraînée qu'elle se demandait à présent si elle serait capable de faire sortir un son de l'objet qu'elle tenait entre les mains... Et enfin, ce qui la dérangeait par dessus tout était de se retrouver en public. Depuis sa première année, Ellana n'avait jamais joué de la musique devant une audience à Poudlard, aussi restreinte fût-elle. Pourtant, chez elle, ce n'était pas un problème. Mais ici, à Poudlard... Ce n'était pas la même limonade. Et justement, Ellana voualit changer cela ; c'était entre autres pour cette raison qu'elle avait décidé de participer à cette séance de musicothérapie. Jouer du violon lui manquait trop : elle voulait apprendre à se libérer et se faire de nouveau confiance.

L'Irlandaise jeta un dernier coup d'œil à ses camarades avant de prendre une grande inspiration. Il fallait rapidement trouver quelque chose à jouer avant de n'être rejointe par le chef de chœur ou la psychomage. Ellana savait qu'ils étaient là pour les aider, elle et les autres élèves, mais elle redoutait de les décevoir, de ne pas faire ce qu'il fallait. La jeune fille ne pouvait pas rester sans bouger jusqu'à la fin de la séance. Alors Ellana cala le violon grâce à la mentonnière, serrant le manche très fort entre ses doigts à cause de sa nervosité, puis elle commença à frotter l'archet contre les cordes. Pourquoi ne pas commencer par un petit exercice pour s'échauffer ?
D'abord, la Poufsouffle eut un peu de mal à suivre un rythme régulier et ses doigts qui bloquaient les cordes lui paraissaient douloureux, mais plus elle jouait, plus cela devenait fluide.
D'habitude, Ellana n'aimait pas beaucoup répéter ces enchaînements, mais elle savait que c'était important et à ce moment là, ils lui permettaient de retrouver un peu confiance ; comme si elle révisait chez elle, sans personne pour la juger.

TW:évocation de la Shoah - Je mets en revelio le passage concerné, afin que vous puissiez le passer si vous le souhaitez tout en sachant ce que je fais

Max observa chacun des élèves utiliser les instruments, souvent de manière assez créative. Ils n'avaient pas la technique et n'avait pas étudié l'instrument, mais finalement, quelle importance? On revenait ici à l'essence même de la musique, un enchainement de bruits pouvant exprimer des émotions. Et c'était la base, le plus important. Sans ça, la beauté ne rimait à rien, semblait vide et sans intérêt. Cette idée de l'expression des sentiments, ou d'une idée, lui rappelait une oeuvre qu'il avait autrefois étudiée, le Quatuor pour la fin du Temps. Une oeuvre qui l'avait profondément marquée, qui avait comme particularité d'avoir été composée dans un camp de concentration nazi. C'était affreusement laid, et Max n'écoutait évidemment pas ça tous les jours. Mais c'était justement cette laideur oppressante, qui, réellement, reproduisait le sentiment de mort inexorable ressenti par ces condamnés à la mort lente. On pouvait aussi transmettre une certaine laideur à travers la musique.
Enfin, il n'était pas temps pour ce genre de réflexions, le chef de choeur avait des élèves devant lui. Chacun était plus ou moins à l'aise, mais tous préféraient rester dans leur zone de confort. Il vit une élève qu'il avait dans un de ses cours de musique, notamment.

-Miss Collins, et si vous essayez un nouvel instrument? Je suis certain que vous en trouverez un autre à votre goût. N'hésitez pas à vous libérer. Il n'y a pas ici de tempo, de mesure et de notes. Jouez comme vous le souhaitez, ne vous inquiétez pas.

Après mon inutile tirade dénuée de sens même pour moi et probablement plus encore pour mon interlocutrice, je retourne à ma mélodie sans fin, qui s'enchaîne sans le moindre changement. Les tintements du triangle suivent encore les battements de mon cœur sans la moindre fantaisie ou renouveau. Pas de nouveauté, je tiens juste le rythme trouvé et le maintiens. C'est ainsi que je me sens le mieux : j'aime la routine, les choses qui se répètent, les lendemains identiques aux jours d'avant. Comme les tintements de ce triangle, qui sonnent tous de l'exacte même façon.

Sauf que Poudlard n'est pas une école qui se prête aux routines. Il y a toujours quelque chose, un imprévu, un événement qui ne se passe pas de la bonne façon. Quand on pense enfin que plus rien ne viendra perturber notre quotidien, votre professeur préféré quitte l'école et est remplacé par un autre au cours de l'année. Une attaque survient à Poudlard. Ou des élèves qui se retrouvent embarqués dans un combat qui ne leur appartient pas et perdent la vie. J'aimerais vivre dans une cabane au fond des bois, là où les tintements de mon triangle pourraient résonner de l'exacte même façon chaque jour qui passe, invariable et inlassable. Mais ce n'est pas possible, ou du moins pas actuellement. Je suis coincé à Poudlard. Poudlard et son rythme changeant, auquel je ne suis toujours pas habitué après six ans d'étude.

Lest déprime en jouant toujours du triangle de la même façon.

Mélissandre continuait de souffler dans les couloirs de son instrument. Toujours aussi détendue, un tintement de triangle, un air de violon ...

Mélissandre ouvrait les yeux, cessant d'insuffler des notes à sa flûte. Elle était si paisible, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressentie cette plénitude. Elle observait ses camarades, un léger sourire sur le visage. Elle était contente d'être venue, pour savourer ce moment. Les portes étaient closes, derrière elle, le chaos ! L'agitation, les autres, Mélissandre redoutait la fin de la séance. Comment ferait elle pour retrouver cette bulle de sérénité ?

Elle avait besoin d'une pause, mettre entre parenthèse ses émotions envahissantes, la multitudes de pensées parasites qui joncher sa vie. Elle voulait vivre sa vie d'enfant, elle avait toujours été une enfant avant poudlard. Elle ne voulait plus être confronté au décision des adultes, le dominion l'année d'avant. Ni être une adolescente et subir tout ce que cela implique, l'amour, la puberté, les trahisons ! Elle n'était pas prête...

Sa flûte ne sifflait plus, le violon cessait lui aussi à la demande du chef d'orchestre.

Seul le triangle persistait.
Dong, dong , petit à petit le cœur de la fillette tapait contre sa poitrine.
Il avait dépassé le rythme du triangle, il fallait qu'elle retourne à sa médiation. Elle n'en faisait rien, restant immobile, spectatrice et silencieuse.

Coelestin m'indiqua qu'au contraire s'était mieux si il continuait de répéter sans cesse le même son. Il me fit part de ses pensées anxieuses, je ne pouvais que le comprendre ayant eu les mêmes inquiétudes à son âge. Visiblement l'écoute active n'était pas du tout adapté à lui. Par contre j'éprouvais quand même une certaine inquiétude à son égard. Beaucoup d'étudiants sont sujets à la pression des devoirs et des bons résultats mais là ça me semblait presque maladif. Si l'écoute passive ne lui convient pas non plus je n'hésiterais pas à essayer de lui parler à la fin de la séance.
"Je comprends, je ne te dérange pas plus pour le moment dans ce cas."

J'observais les autres élèves. Max s'était adressé à Ellana à qui il avait conseillé de changer d'instrument vu qu'elle maitrisait déjà le violon. Quelle petite maline ! Heureusement que Max le savait car je n'aurais jamais capté et qu'elle serait passée totalement à côté de l'exercice. Je vais les laisser gérer ça entre eux vu que je n'y connais strictement rien.

En revanche Mélissandre jouait de la flûte de pan et semblait détendue et zen. J'étais très heureuse d'observer ce résultat. Sur les trois candidats de l'expérience d'écoute active, pour le moment, on a un résultat positif. En tout cas je suis super contente pour elle, au moins grâce à ça je sais qu'elle a un moyen de décompression en cas de stress. Cela me donne même une idée tiens, je dois avoir quelque chose pour elle dans mon bureau. Je n'ai pas osé la déranger, ne voulant pas casser sa bulle de zénitude mais je lui ai adressé un sourire. Pourtant elle stoppa net de jouer. Finalement je suis allée vers elle.
"Quelque chose ne va pas ?"

Je voulais attendre de voir si Ellana allait prendre un nouvel instrument et si elle allait arriver à faire l'exercice avant de passer à la seconde partie de l'expérience.

Alors qu'Ellana commençait à jouer avec le violon qu'elle avait emprunté, Max Graham s'approcha d'elle. Il lui proposa d'utiliser un autre instrument ; Ellana en déduisit que le musicien avait certainement compris qu'elle savait déjà jouer du violon. Le chef de chœur essayait de la rassurer, lui expliquant qu'il ne lui imposerait aucune contrainte musicale, mais Ellana restait intimidée à l'idée de jouer de la musique avec un instrument qu'elle ne connaissait pas. Comment pourrait-elle faire autrement ? Les autres élèves semblaient s'en sortir sans jamais avoir pratiqué les instruments qu'ils avaient choisis... Elle devrait y arriver aussi. Elle n'en avait pas le choix, de toute façon.

— Euh... oui, bonne idée ! balbutia-t-elle avec hésitation tout en essayant de rester enthousiaste.

Sa réponse n'avait rien d'hypocrite, au contraire ! L'idée du chef de chœur lui plaisait. Ellana aimait profondément la musique et avait déjà eu l'occasion d'être confrontée à des instruments qu'elle n'avait pas pour habitude de côtoyer. Mais là-bas, à Poudlard, en présence de plusieurs personnes dont certaines lui étaient étrangères ; c'était différent ! Bien souvent, Ellana avait l'impression de jouer mal lorsqu'elle jouait du violon, un instrument qu'elle ne maniait pas parfaitement bien sûr mais qu'elle avait appris à pratiquer ; alors comment pourrait-elle se débrouiller avec un instrument qui lui était étranger ?
Elle ne comprenait pas pourquoi utiliser un instrument qui lui était familier était problématique. Mais il y avait certainement un bonne raison et elle sentait le regard pesant du musicien et de la psychomage, alors elle abandonna le violon en bois dans sa housse de rangement, y déposa l'archet également, le cœur lourd de regret.

Ellana scrutait désormais la vaste pièce, en quête d'un nouvel instrument de musique. Ses yeux s'arrêtaient à chaque fois sur le grand piano à queue dans le centre de la salle, ce qui lui faisait penser à sa sœur. Lorsque tout à coup, Ellana remarqua que plusieurs objets étaient posés sur une table. Elle s'approcha doucement pour les observer. Peut-être qu'avec un peu chance, l'un d'entre eux lui conviendrait ! Il y avait un harmonica, un tambourin et même des maracas... Cependant, le dernier instrument ne lui rappelait rien. Curieuse, Ellana le saisit de ses deux mains. Il était composé d'une petite caisse de raisonnance en bois à laquelle étaient fixées de petites lames métalliques de longueurs différentes. Visiblement, il suffisait de presser ces dernières à l'aide des pouces pour faire sortir un son. Les pouces d'Ellana s'enfonçaient brièvement sur les touches, comme elle l'aurait fait sur le clavier d'un piano. Désormais, une ribambelle de notes, toutes plus aiguës les unes que les autres, défilait et s'échappait furtivement du petit objet mystérieux. La jeune sorcière pouvait presque voir le filet de notes s'envoler. L'oreille attentive d'Ellana commençait à percevoir une douce mélodie qui la projetait dans une bulle réconfortante. Ses doutes et sa peur s'évanouissaient petit à petit pour laisser place à de la concentration et un état d'apaisement naissant. Les pouces d'Ellana qui se bousculaient avec un mélange paradoxal de curiosité et de retenue sur les touches n'étaient pas encore tout à fait à l'aise, mais l'aisance s'installerait peut-etre avec la pratique...
Cet air qui résonnait était doux et agréable, magique même : c'était comme si cet instrument avait été destiné à toujours sonner juste... Ou presque... En tout cas, plutôt agréable à l'écoute. L'idée qu'il pût être ensorcelé traversa d'ailleurs l'esprit d'Ellana.

— Hum, Excusez-moi... Quel est le nom de cet instrument, s'il vous plaît ? demanda-t-elle à l'adresse du chef de chœur.




@Max Graham, Ellana a emprunté une kalimba.


Désolée pour mon retard !

C'est à peine si je remarque le retrait de la psychomage qui après une courte interaction me laisse seul avec mon triangle. Je commence à m'y faire, à cet instrument. Il devient douloureux dans mes doigts et le poignet gauche occupé à effectuer toujours le même mouvement, mais c'est une douleur qui m'est si habituelle qu'elle en est réconfortante. Elle me rappelle que j'ai un corps, et c'est une information qui trouve une certaine importance lorsque l'on est un adolescent constamment perdu au milieu de mille et une (pré)occupations. Elle me rappelle que j'existe, comme la douleur qui survient après une écriture intensive durant un cours ou pour la rédaction d'un devoir. Mais j'aimerais bien exister autrement. D'une façon plus douce, tout aussi routinière mais moins marquée par le rythme intensif imposé par les études à Poudlard.

J'ai beau m'être habitué au triangle, il ne me procure toutefois aucun soulagement. Je n'ai aucune idée de ce que je suis censé tirer de cet exercice et progressivement, le temps commence à se faire long tandis que mes oreilles souffrent de plus en plus du bruit ambiant pourtant quasiment uniquement provoqué par mon triangle. J'interromps la musique -si on peut appeler de la musique ce que je fais subir à ce pauvre instrument, curieux du silence qui pourrait prendre place. Ah, je n'avais pas réalisé à quel point le son que je produisais était profondément désagréable. Je crois que je me sens mieux maintenant que j'ai arrêté de me torturer tout seul.

Pas beaucoup de changement. Il joue de la musique de la même façon, puis s'arrête et est surpris de constater que ses oreilles se portent mieux ainsi.

Le triangle cessait lui aussi, laissant l'espace d'une seconde un vide. Un
sombral qui passe, puis, un nouvel instrument... Mélissandre aimait ce son, plus doux, plus clair que celui de sa flûte. Elle observait l'instrument dans ses mains, il n'était plus aussi réconfortant.

* Quelque chose ne va pas ? * demandait alors la psychomage, elle s'était glissée discrètement auprès de la fillette.

En voilà une bonne question, est ce que Mélissandre allait bien ? À l'instant ? Ou en général ? La réponse n'était pas bien différente, à moins que la psychomage fasse référence aux minutes que la serdaigle avait réussi à s'accorder avec sa flûte. Les précieuses minutes ou elle avait reussi à faire le vide.

- Tout va bien. Avait-elle répondu machinalement. Que pouvait-elle répondre de plus ? Elle posait la flûte près d'elle, relevant ses genoux sous son menton et entourant ses bras autour. Il n'était pas question de faire sortir quoi que ce soit aujourd'hui. Elle n'avait pas envie de parler de ces émotions, les évoquer c'était aussi les invoquer. Elle sentait l'ascenseur descendre, bientôt les portes s'ouvriront et elle sera forcé de monter à bord. Elle qui était venue * pour voir * allait être servie. Elle observait ses camarades, fuyant le regard de la psychomage. Il n'était pas facile d'admettre qu'on ne se sentait pas toujours très bien. Mélissandre essayait de se focaliser sur des souvenirs heureux, tout n'était pas toujours gris en y réfléchissant.

Max vit avec joie la Poufsouffle qu'il avait conseillée de saisir d'un kalimba. C'était un instrument méconnu du grand public, et souvent méprisé par bien des musiciens de par sa facilité d'apprentissage. Mais son timbre particulièrement apaisant, et le fait que, quoi qu'on joue, cela pouvait sonner bien, faisiat de cet instrument l'instrument parfait pour la musicothérapie. Miss Collins le remarqua d'ailleurs, lui demandant comment s'appelait l'instrument.

-C'est un kalimba, un instrument traditionnel africain. Son timbre est très agréable à l'oreille. Vous pouvez le garder, si vous le souhaitez. J'en ai d'autres.

Puis, Max se recentra dans la salle. Il échangea un instant un regard avec Angie, lui signifiant qu'il allait passer à la suite. Les résultats du petit groupe n'étaient pas si mitigés que cela. Seul le Serdaigle assez âgé semblait avoir eu quelques difficultés avec son triangle. Mais, désormais, il avait arrêté de jouer, et semblait bien plus apaisé. Peut-être que l'écoute passive lui irait bien.

-Merci à vous trois, je sens que vous commencez à trouver un équilibre. Nous allons avancer dans la séance, mais vous pourrez recommencer à jouer à la fin, si vous le souhaitez. En attendant, vous pouvez prendre une position confortable, et fermer les yeux. Mettez vous simplement à l'écoute.

Max se dirigea vers le piano, et s'assit tranquillement, le temps que tout le monde se calme. Il avait choisi un morceau relativement connu, joué par un moldu français. L'avantage de ce morceau était clairement les différentes émotions que traversaient ceux qui l'ecoutaient. Il permettait aussi à Max de le jouer seul, sans enregistrement. Touchant les premières notes, Max commença à jouer, silencieux.