Enfin elle sortait prendre l'air. Enfin elle pouvait sentir la brise caresser son visage. La petite soupira de bien être et fit quelques pas dans la cour. Après cette journée, elle avait eu besoin de souffler un peu. Commencer la semaine avec un cours de potion n'en était en rien agréable mais au moins il y avait le cours de vol après le déjeuner et elle finissait à 15h. Pourtant en ce jour de farce, l'aiglonne avait préféré commencer son devoir de potion. Préféré n'était pas le mot approprié mais elle s'était obligé à travailler dessus. Cela avait été terriblement long, la fillette s'était posé dans la salle commune mais avait passé son temps à regarder les autres aiglons passer dans la pièce. Tantôt son regard se posait sur la fenêtre, tantôt elle observait Pinky faire des cabrioles sur la table. Mais à force d'entêtement elle était arrivé au bout de son devoir. Elle ne savait pas s'il valait un O mais elle était déjà fière de son après-midi. Elle ne s'était guère laisser entrainé dans le parc ou dans quelques endroits distrayant et Zoey se sentait fière d'elle même. Peut-être qu'elle l'écrirait dans une de ses lettres à destination de ses parents. Sa mère allait être contente et arrêterait peut-être de parler des excellentes notes d'Heather.

Le repas approchait et la blonde en avait hâte. Son estomac criait famine mais pour le moment elle s'installa au bord de la fontaine. Elle était un peu déçue puisque le premier avril était jour de farce et elle n'avait rien fait. Pas une farce ! Il fallait résoudre ce problème qui la rendait si morose. Elle ne pouvait pas laisser passer ce jour sans avoir fait au moins une farce ! C'était contre sa nature. Réfléchissant tandis que sa main allait cueillir une goutte d'eau, une idée franchit le seuil de son esprit. Et si elle faisait cela ? Bon il fallait tomber sur quelqu'un de pas très anxieux. Où elle finirait en 30 secondes à l'infirmerie. Il ne fallait pas tomber sur un adulte non plus. L'aiglonne se leva et observa les environs, il n'y avait pas foule à cette heure et tout le monde devait attendre le repas. Mais elle n'avait aucune autre idée et il semblait trop tard pour décider autre chose.

Alors prenant sa décision, la Née-Moldue se laissa tomber au sol en prenant soin de n'être pas droite sinon on aurait pu croire qu'elle avait contrôler sa chute puis elle ferma les yeux. Heureusement que son boursouflet n'était pas avec elle sinon le pauvre n'aurait pas compris. Maintenant il fallait attendre que quelqu'un passe par là. Cela lui rappela brièvement la farce qu'elle avait faite au professeur de botanique mais elle écarta cette pensée alors qu'elle ne voulait pour rien au monde se rappeler son immobilité. Au moins, sur le sol elle était plus confortablement installé. Mais elle n'avait pas le droit de bouger et encore moins de rire. Finalement cela risquait d'être un exercice compliqué.


@Leo Ginger en espérant que ça te conviennes
@Aisya Lyyan je vous mentionne comme c'est le rp pour le Kelpy d'avril

On est lundi soir. Normalement, après le cours de Sortilèges, je serais rapidement montée poser mon sac au dortoir avant de redescendre direction la grande salle pour le souper, certainement accompagnée par d'autres Gryffons, ou les retrouvant au plus tard une fois installée à la table rouge. Aujourd'hui, je fais le détour par le parc. Pas tant pour prendre un peu l'air, mais surtout pour récupérer un pull que j'ai oubliée aux vestiaires après l'entraînement de hier. Les quelques degrés gagnés en journée sous un timide soleil d'avril disparaissent avec l'astre et le parc me semble bien calme : les rares élèves que je croise remontent le sentier dans le sens inverse, direction château et plus précisément direction le repas. Pourtant, je ne suis pas pressée et je continue tranquillement mon chemin.

Ledit pull à présent noué autour de mes épaules - non, j'ai beau n'être qu'en chemise, je n'ai pas froid - je décide de tout de même profiter de mon excursion pour faire le plein d'air frais en imbriquant dans ce qui est déjà un détour encore un second détour. Pendant que j'y suis, autant passer par le pont couvert puis la cour de l'horloge, plutôt que de remonter tout droit au château par la porte principale.

Mes pas résonnent sur les pavés et bientôt, je peux entendre le clapotis joyeux de la fontaine de la cour. Je la contourne, prête à rentrer au château, lorsque... "Merlin c'est quoi ça encore," je marmonne pour moi-même. Je n'ai pas froid mais j'avoue qu'il ne me viendrait pas pour autant à l'idée de m'allonger sur le sol de pierre que je suppose être quand même plutôt frais. Etrange. Sourcils froncés j'allonge la foulée et m'approche de la silhouette étendue parterre.

M'accroupissant à ses côtés, j’identifie la jeune fille. Dire que sur le chemin du retour, j’avais justement pensé à elle - ou du moins à l’équipe des Ailes d’Airain que la mienne va affronter dans un mois et demi, équipe qui l’inclut… "Hé Redfly, tout va bien ?" Je fais claquer mes doigts devant son visage, espérant obtenir une quelconque réaction, histoire de pouvoir aviser ensuite parce que là comme ça j’avoue ne pas trop savoir quoi faire.

Elle était donc là, étendue sur le sol froid de la cour. Tantôt elle se demandait pourquoi elle faisait ça et son cerveau la renvoyait à cette fameuse date. Le 1er Avril. La fillette avait une irrépressible envie de rire ainsi que d'ouvrir les yeux. Elle ne voyait rien et ne savait rien quant à ce qu'il se passait autour. De plus, rester immobile laissait tout le loisir au froid de se glisser sur sa peau et elle commençait à frissonner. "Pourvue que quelqu'un vienne" s'entendait-elle penser en boucle et ses bras avaient très envie de venir se croiser sur sa poitrine. Or elle ne pouvait bouger et cela la démangeait. Un muscle, un doigt ou même un morceau de peau qui ne demandait qu'à bouger. Mais tout son corps était concentré pour ne pas faire le moindre mouvement. Si elle ne bougeait qu'un orteil alors son corps entier réclamerait le même traitement et elle pouvait se le permettre. Son raisonnement n'en était pas aberrant puisque des bruits de pas s'étaient fait entendre. Enfin quelqu'un approchait et l'heure fatidique approchait. Comment allait réagir la personne ? il ne restait que quelques secondes pour le savoir.
Zoey s'était concentré afin de ne pas tressaillir et ce fut bien plus dur qu'elle ne l'avait prévue. A chaque pas de la personne inconnue, les coins de sa bouche menaçaient de se relever en un grand sourire et elle devait se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas pouffer. Ses yeux avaient très envie d'observer le visage de l'inconnu qui la découvrirait ainsi mais il lui était impossible de juste cligner des yeux ou sa blague finirait à l'eau.

Maintenant la personne était très proche d'elle et l'appelait. Si celle-ci connaissait son nom, elle ne pouvait en dire de même. Ses oreilles ne reconnaissaient pas la voix qui lui parlait mais qu'importait. Seul la blague était important. Qu'est-ce qu'allait faire cette fille ? L'aiglonne espérait bien qu'elle ne finisse pas à l'infirmerie ou entre les mains d'un adulte. Et puis qu'est-ce qu'elle attendait de cette blague au final ? Elle ne savait rien. Elle s'était juste laisser entrainer par son impulsivité comme d'habitude et à présent elle se demandais ce qu'il se passerait si l'inconnue à ses côtés se mettait à paniquer. Mais la blonde prit le partie de continuer. Elle n'avait pas fait ça juste pour rester immobile 30 secondes. Non, la bleu et bronze continuerait de simuler l'évanouissement. Elle continuerait de rester aussi immobile que possible en évitant de rire. Jusqu'à ce que...jusqu'à ce qu'il soit tant d'arrêter.

Aucune réaction. Est-ce qu'elle est évanouie ? Suuuuuper. Et je fais quoi moi, maintenant ? Je ne suis en tout cas pas prête de retrouver ma table et mon repas. Je ne sais pas si j'ai bien fait de le faire, ce détour, finalement. Mon estomac aurait certainement dit que non, même si en réalité je sais que s'il s'avère que la Serdaigle a effectivement quelque chose, c'est un grand coup de bol que je sois passée par ici. Avec le couvre-feu et la nuit tombante, elle aurait tout au plus pu être repérée par une chauve-souris ou une chouette. Ou par un préfet lors de sa ronde, avec un peu de chance.

A vrai dire, ça m'arrangerait bien si quelqu'un pouvait passer. Je n'ai jamais fait de cours de premier secours, pour être honnête, alors ce serait cool pour moi mais surtout pour Zoey, allongée sur le sol froid et de tout évidence inconsciente. Je ne vais quand même pas la transporter tout le chemin jusqu'à l'infirmerie au troisième étage. Oui, mes bras sont musclés mais déplacer une masse inconsciente... non, vaut mieux pas, je n'ai pas de bracelets de force comme Jacob. Et puis je ne sais pas si elle est blessée, ou quoi que ce soit. Alors je ferais mieux d’aller chercher l'infirmier. Mais j’imagine qu'à l'heure où je réfléchis, il doit se trouver quelque part entre l'infirmerie et la grande salle pour le repas. Je risque de mettre du temps avant de le trouver, et je ne sais pas si je peux laisser la jeune fille seule. Si seulement j'avais un téléphone portable pour appeler quelqu'un ! Parfois, les sorciers sont vraiment pas pratiques !

Merlin, est-ce qu'elle est vraiment inconsciente ? Je soupire et pose un genoux au sol pour avoir un meilleur appui. Est-ce qu'elle respire, au moins ? Je crois voir sa poitrine s'élever et s'abaisser, mais je ne suis pas cent pour cent certaine que ce ne soit pas juste ce que je souhaiterais voir. Alors j'approche doucement ma main de son cou en espérant sentir son pouls. Sa peau est chaude, contrairement à mes doigts, mais surtout : ouf, elle respire. Mais faudrait tout de même éviter qu'elle n'attrape froid, le temps que je décide de quoi faire ensuite. Alors je défais le noeud des deux manches de mon pull qui le maintiennent autour de mes épaules pour couvrir la blonde avec.

"Zoey, tu m'entends ?"

Hum, ça m'étonnerait qu'elle m'entende tout à coup...

Oh ! Mais oui ! J'ai une idée. Rapidement, je sors la baguette que j'ai toujours sur moi.

"Hmm, c'est déjà comment ?"

Je n'attends pas de réponse bien sûr, mais penser à voix haute me rassure et m'aide à réfléchir. Le sortilège pour déplacer des corps... on l'a vu en Sortilèges l'année passée. Je risque de ne pas avoir la puissance magique pour effectuer tout le trajet entier, mais c'est un début.

"Mobilicorpus, ça doit être ça. Avec la ligne, et tout... oui c'est bon je m'en souviens"

Rapidement, je me lève et m'éloigne d'un pas. Je pointe l'extrémité de ma baguette sur l'aiglonne allongée et ferme les yeux pour visualiser son corps s'élever puis se déplacer, guidé par ma baguette. Ok, je crois que je peux y aller...

Toujours posé sur le sol, elle ne savait pas quoi faire. Elle ne savait pas ce que l’inconnu allait faire d’elle. Sa voix se demandait si elle l’entendait et seul le silence lui répondit. Non, la blonde n’allait pas lui dire un mot. Sa blague continuait même si elle ne savait pourquoi. Soudainement quelque chose de froid se posa sur son cou et elle se sentit tressaillir. Ce qu’il faisait froid ! Et le sol au dessous de son corps ne l’aidait pas. L’aiglonne avait toujours envie de bouger. L’envie de se dégourdir les membres ne la quittait pas et cela devenait un supplice. Alors qu’en prime on la touchait avec des doigts glacés, elle avait faillit se lever pour émettre un son. Quel qui soit. Mais bien malgré elle, son esprit s’était rappelé à sa farce et elle n’avait pu faire autre chose que de rester allongée sans un mot. Ce qu’elle n’aimait guère faire à l’accoutumée. Sa farce commençait à prendre des dimensions disproportionnées. Mais alors que le froid continuait son affaire, quelque chose de chaud s’était posé sur elle. Comme un pull, oui ça devait être cela. La fillette ne savait toujours pas qui était la victime de sa blague mais elle devait être bien sympathique pour la border comme elle l’avait fait.

Sa voix se faisait entendre et semblait se demander quoi faire. Si cela n’avait pas été une farce du premier avril, Zoey se serait sans doute relever mais voila elle ne voulait pas abdiquer. Ses lèvres faillirent se relever en un sourire alors qu’elle entendait la question. Oui elle l’entendait. Bien sûr qu’elle entendait mais elle n’allait pas lui répondre puisqu’elle faisait semblant d’être inconsciente. Elle était très curieuse de la suite et attendait de savoir ce qui allait se passer ensuite. Privée de son sens de la vue, la blondinette se raccrochait à son ouïe, à son odorat ou encore au toucher. Ses oreilles entendaient la voix de l’inconnu et elle ne comprenait pas ce qu’elle racontait. Qu’est-ce ce qui était comment ? Allait-elle lui jeter un sort ? Et puis soudain la jeune sorcière sentit son corps être soulevé de terre. C’était étrange, elle consciente, ne plus sentir la pierre froide sur son dos. Mais elle continuait de jouer le jeu. Elle était inconsciente, elle se devait d’être comme inconsciente. Alors même si elle voulait demander ce que la fille faisait, elle ne le pouvait pas. Sa seule inquiétude demeurait dans la question suivante : où allait-elle l’emmener ? Si elle se faisait soulever, c’était sûrement pour la bouger. Et alors que son esprit se demandait si sa blague ne partait pas trop loin, son corps, lui, ne bougeait toujours pas. Sa curiosité était telle qu’elle ne voulait toujours rien faire. Sans doute voulait-elle savoir jusqu’où elle pouvait aller.

J'ouvre à nouveau les yeux et trace du bout de ma baguette une ligne imaginaire reliant la tête aux pieds de l'aiglonne.

"Mobilicorpus !"

Le sort semble fonctionner puisque le corps de la Serdaigle se met à flotter. Je veille à ne pas trop la soulever, par précaution, tout juste suffisamment pour que ses cheveux ne traînent plus par terre - je doute que Zoey soit ravie d'avoir balayé le sol avec sa chevelure et qu'elle se retrouve avec des brindilles et de la poussière ou Merlin sait quoi entre ses mèches blondes. Le regard rivé sur la jeune fille, baguette pointée sur elle également, je fais quelques premiers pas, faisant flotter son corps devant moi. Ça marche étonnement bien et je progresse lentement mais sûrement.

Dans un premier temps en tout cas, puisqu'après une dizaine de mètres, pile lorsque je commence à me sentir suffisamment assurée pour avancer un peu plus rapidement, je me retrouve devant une porte qu'il me faut franchir. Porte fermée, bien évidemment. Ok. Sans quitter Zoey du regard ni de la baguette, je contourne la bleue que j'ai immobilisée dans l'air et avance jusqu'à la porte. Je tends la main gauche derrière moi et recule jusqu'à ce que mes doigts rencontrent la porte, puis cherche à tâtons la poignée que j'abaisse. M'aidant du poids de mon corps, j'ouvre la porte et la maintiens ouverte, dos appuyée contre le panneau de bois. D'un geste petit geste de la baguette, je fais à nouveau avancer le corps inconscient de la jeune fille... jusqu'à ce que je me rende compte que : oh-oh ! J'ai une meilleure maîtrise en faisant progresser le corps en le voyant dans sa largeur, mais ce n'est certainement pas comme ça que je vais le faire passer la porte. Je vais devoir tourner la Serdaigle. Ma baguette trace une sorte de cercle et effectivement, le corps pivote. Ouf. Je peux continuer.

Trèèèès lentement, je la fais avancer. Sa tête passe la porte, puis les épaules, le buste, les jambes et finalement les pieds. Ouf 2.0, obstacle passé sans encombres. Soulagée, je me décale de la porte pour qu'elle puisse se fermer derrière nous, toujours focalisée sur le corps que je fais flotter, prête à m'engouffrer dans le couloir où la progression devrait être plus simple.

"Merde !" Le juron m'a échappé et une grimace barre mon visage : de toute évidence je n'ai pas fait suffisamment avancer la Serdaigle puisque la porte, en se fermant, vient de toucher l'extrémité des chaussures de Zoey. Dans un mélange de réflexe et d'adrénaline, je parviens à décaler le corps de quelques centimètres et de le reposer au sol pour limiter les dégâts, mettant fin au sortilège, le tout plus ou moins délicatement.

Dans un fracas, la porte achève de se fermer. Mer-lin. Basculant la nuque en arrière, je prends une profonde inspiration. Merlin, ça promet. Est-ce que la laisse ici, à l'intérieur et pars chercher de l'aide ? Oh et puis bon, en réalité les couloirs sont dégagés, je n'aurai à priori plus de porte à passer. Les escaliers, c'est mort par contre. Je l'amènerait devant la grande salle et quelqu'un prendra le relais. Et avec un peu de chance, je croiserai quelqu'un en chemin qui pourra chercher l'infirmier ou m'aider. Oui, je vais faire ça. Je dois juste rester concentrée et ça ira. Allez, dix p'tites secondes de pause puis je lancerai à nouveau le sort et reprendrai mon chemin.

Comme il était encore plus étrange de ne plus sentir le sol dans son dos. Désormais plus aucune forme solide ne la retenait et elle flottait dans les airs ! Elle sentait son corps avancer dans les airs sans qu'elle ne contrôle rien et la blonde se sentait quelque peu gêné par cette situation. De une, elle ne pouvait toujours bouger aucun muscle et de deux, sentir qu'elle ne contrôlait rien ne la mettait pas en joie. Ses muscles commençaient à se crisper de douleur alors qu'elle aurait bien effectué quelques mouvements et elle se retenait de bouger ses paupières afin d'éviter le risque où sa camarade la verrait et se demanderait si elle n'avait pas repris conscience. Cette farce était décidément pénible.

Sa bouche manquait de s'étirer à chaque pas tellement la sensation de flottement l'amusait. Ses yeux avaient une envie folle de regarder le vide entre elle et son corps mais elle ne pouvait, hélas, pas bouger. Il fallait à tout prix trouver une technique pour se concentrer et rester neutre où l'autre fille se rendrait compte de sa supercherie et la ferait tomber au sol. D'ailleurs qui disait qu'au moindre mouvement elle n'allait pas tomber sur le sol froid et dur ? N'ayant pas la moindre envie de se fracasser le crâne sur la pierre, l'aiglonne se concentra donc sur les pas de l'inconnus. Pas qui s'arrêtèrent aussitôt. "Zut pourquoi elle s'arrête ?" bougonna la deuxième année. Son corps flottait toujours mais elle ne savait guère ce qu'il se passait. Quelques bruits étouffés parvenait à ses oreilles mais Zoey ne parvenait pas à comprendre ce qu'elle faisait et elle du à nouveau réfréner son envie d'entrouvrir les paupières. Soudain, son corps se mit à tourner légèrement et il reprit son parcours. Son esprit carburait à toute allure alors qu'il se demandait où est-ce qu'on l'emmenait. Elle avait de ces idées des fois !

Mais l'heure n'était plus à se fustiger. Et alors qu'elle avançait toujours dans les airs, elle sentit quelque chose de dur contre ses pieds. Un sursaut s'empara de ses muscles alors qu'elle ne s'était pas attendue à ce choc et elle avait sûrement dû faire une subtile grimace. Pourvue que l'autre ne s'en sois pas rendue compte ! Si elle voulait vraiment vérifier son état de conscience alors elle n'aurait sûrement pas longtemps à attendre que la Née-Moldue craque. Et en même temps, elle se demandait toujours pourquoi elle ne mettait pas fin à sa blague.

Son corps se posa enfin sur le sol et l'Anglaise sentit sa tête se cogner légèrement dessus. "Aie ! Fais attention !" râla intérieurement la fausse inconsciente. Si sa "sauveuse" pouvait être un peu plus précautionneuse, elle ne tenait pas à aller à l'infirmerie pour de bon ! Et le seul point positif était que cette fois, aucune grimace ou spasme avaient été effectués malgré elle. Son esprit était bien trop concentré à se demander jusqu'où irait sa farce. Elle était à terre, elle pouvait se relever maintenant ! Mais non, il lui semblait que ses muscles ne lui obéissait plus. Seul sa curiosité demeurait ; où allait-elle être emmené ? Il restait sûrement d'autres occasion durant lesquelles se relever n'est-ce pas ? Oui elle aurait le temps plus tard..Avant que tout ne dérape et qu'elle finisse devant un adulte devant lequel elle n'aurait plus d'excuse. A moins qu'elle fasse vraiment semblant de s'être évanoui puis éveillé ?