Un jour mon tour viendra
DIMANCHE 14 AVRIL 2047 - KOPPARBERG
La veille, en descendant du Poudlard Express, pour la première fois depuis... depuis la première rentrée de Diarmuid, c'était Briac O'Belt qui avait accueilli un de ses enfant a la descente du célèbre train rouge. Il n'était pas seul, Domhall était également présent. S'étaient-ils ou non concertés, Ennis n'en savait rien. Mais les deux hommes arboraient un visage détendu et discutaient, mains dans les poches de son pantalon pour le fils, ce qui était bon signe d'après l'adolescente qui savait qu'elle allait rejoindre la Suède dans très peu de temps. La réponse quand à ce voyage vint rapidement, son frère aîné était présent pour récupérer les affaires qu'elle n'emmenait pas et c'était leur père qui allait l'emmener en Scandinavie pour regarder la course mythique du lendemain.
Père et fille transplanèrent jusqu'à la capitale, laissant l'étudiant repartir à Dublin, pour prendre un portoloin direction Kopparberg. Une nuit à l'hôtel avait été réservée, le repas avait été un moment d'échange comme les deux O'Belt n'en avait pas eu depuis très longtemps. Briac suivait la ligne directrice qui avait promis de tenir auprès de ses enfants et s'intéressait vraiment à sa fille. Il ne put s'empêcher de glisser dans la conversation des rappels quand à leur statut de Sang-Pur, de la délicatesse dans laquelle cela le mettait qu'elle ait un petit-ami Sang-mêlé. Le couple de Dom était en sous-entendu et la châtain se doutait que si la rumeur montait jusqu'aux patriarches et matriarches, le briseur de sort auraient des mots particulièrement durs.
Mais en cet instant précis, alors que onze heures approchait et après avoir pu faire un premier tour de tout ce qui était proposé en marge de la course, Ennis et Briac se dirigeait vers l'un des postes d'observation qui permettait d'avoir une vue imprenable sur le départ. Multiplettes autour du cou, l'adolescente répondait à une question de son père concernant les balais de course. La Gryffondor fut particulièrement prolixe, détaillant les atouts des balais les plus plébiscités et surtout, disponibles à la vente parmi les stands de concepteurs présents ce jour là.
Une fois en haut de la structure, par un miracle que la jeune fille de seize ans ne comprit pas vraiment, l'ancien étudiant de Serdaigle lui permit de se trouver contre la rambarde. La vue était parfaite, jumelles magiques sur les yeux elle observait la foule de coureurs venus des quatre coins de l'Europe. Du monde même. Des sportifs tous majeurs mais de tous les âges, aux niveaux variés. Ennis aurait bien participé mais ses dix-sept ans elle ne les fêterait que dans sept mois et surtout, elle avait bien conscience qu'elle n'avait pas encore fait suffisamment ses armes. D'après les professeurs Mason et Priddy elle avait les ressources pour concourir dans des courses bleues. Celle-ci, c'était un niveau noir, noir de jais sans espoir d'apercevoir la moindre lueur. Elle ôta les multiplettes de ses yeux et son regard dériva vers une zone où l'on apercevait un obstacle de course, Ennis fronça les sourcils, c'était vraiment des fils à linge avec des draps?
- "Je sais que vous auriez aimé concourir mais les inscriptions se clôturaient la veille du jour où j'ai reçu votre courrier." Prononça très simplement son père. Ce n'était pas un ton d'excuse, un simple constat. Ennis acquiesça, si elle avait su plus tôt, elle ne l'aurait pas demandé aussi tardivement. Elle allait d'ailleurs l'exprimer quand Briac reprit la parole. "En revanche, il était encore possible de vous inscrire à la course organisée par le comté de Galway dans le Moycullen Bogs. Vous aviez parlé du niveau bleu n'est-ce pas?"
- "Oui, c'est exact." La châtain avait du mal à en croire ses oreilles. "Vous m'avez vraiment inscrite? Pour la course du 18 avril?" C'était dans quatre jours et son père venait de lui dire que la journée du lendemain serait consacrée à la visite de la réserve de dragon de Suède. "Mon balai et mes protections sont restées à Poudlard!" S'exclama-t-elle, elle allait en avoir besoin.
- "Ne vous en faites pas pour ça, j'ai chargé Diarmuid de les récupérer. Il a une lettre de ma part expliquant pourquoi vous n'avez pas pu les prendre vous même. Votre directeur de maison ou la direction devraient pouvoir faire en sorte que vous aillez tout votre matériel en temps et en heure." Continua d'expliquer le briseur de sort sans avoir lâché la ligne de départ des yeux. "Je serais vous, je reporterai mon attention sur la ligne de départ, on dirait bien qu'ils vont partir." L'adolescente, qui avait bien du mal à réaliser, suivi toutefois les conseils paternels et braqua yeux et multiplettes sur la ligne de départ. Des étincelles rouges et une marée de balais animèrent le ciel qui s'étendait au dessus des plaines gelées de la ville.
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Un jour mon tour viendra
Très vite, plusieurs groupes de partants s'étaient créés. Une tête de course avec certainement les coureurs les plus aguerris, pas vraiment professionnels puisqu'il n'en existaient pas, puis un peloton qui s'étirait sur des centaines de mètres. La masse de coureur prenait une forme de sablier perpétuel avec des renflements et des amincissements nombreux qui, avec le temps de séparèrent doucement pour former plusieurs masse plus ou moins compactes. Et en toute fin, la queue de course. Ennis observa le balai aérien jusqu'à ce que plus un seul sportif ne soit visible. Ils étaient sortis de la ville et survolaient des plaines glacées comme le stipulait le plan dont elle s'était munie en arrivant. Maintenant ils allaient avoir un peu de temps devant eux. Il existait des postes d'observation à chaque point de contrôle de la course, il n'était clairement pas nécessaire de rejoindre le premier avant une petite heure.
La châtain ôta ses jumelles magique de ses yeux, qu'elle laissa un instant braqués sur le point de sortie de la course. La main de son père vint se poser sur son épaule, lui faisant tourner la tête. "Nous avons une heure devant nous n'est-ce pas? Je crois que la course bleue va débuter. Je suppose que vous préférez aller la voir que de déambuler parmi les différents stands?" L'adolescente ne put retenir son sourire. Oui, elle voulait aller voir cette course. Les vendeurs en tout genre pouvaient bien attendre. Et surtout, elle savait, vu le programme, qu'elle ne pourrait voir que celle-ci, peut être un bout de la rouge, et la noire qui avait lieu l'après midi, pendant que les concurrents de la course mythique se trouveraient - vraisemblablement - au beau milieu de la forêt noire, l'endroit du parcours le plus long qui donc, laissait le plus de temps pour organiser le niveau le plus difficile. "Alors allons-y, il serait dommage de ne pas avoir une bonne place n'est-ce pas?" Ponctua Briac à l'affirmation silencieuse avant d'entraîner sa benjamine dans la direction souhaitée.
Les deux O'Belt n'étaient pas les seuls à avoir eu cette idée de rejoindre les abords de la course qui allait débutée. Toutefois, ils purent trouver une place avec une vue dégagée, juste à côté d'un obstacle que l'irlandaise connaissait sans jamais avoir pu le tester; la montagne. Cet obstacle était le troisième, juste avant il y avait un passage plus classique de boules de neige en lévitation. Tôt après le départ, on trouvait des tonneaux mais aussi, la cinquième année l'avait vite repéré, un raccourci. La conclusion de la course était somme-toute originale avec un obstacle fixe qu'elle n'avait jamais vu ni testé, passer dans le trou conséquent - un géant pourrait s'y glisser sans mal - formé au beau milieu du tronc d'un sequoia dont l'âge devait être canonique. L'essence de l'arbre était tout sauf locale et des sortilèges de botanique pour lui permettre de survivre étaient clairement à l’œuvre. "Ils vont partir." Précisa la jeune fille à son père alors que les concurrents prenaient place sur la ligne de départ.
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La châtain ôta ses jumelles magique de ses yeux, qu'elle laissa un instant braqués sur le point de sortie de la course. La main de son père vint se poser sur son épaule, lui faisant tourner la tête. "Nous avons une heure devant nous n'est-ce pas? Je crois que la course bleue va débuter. Je suppose que vous préférez aller la voir que de déambuler parmi les différents stands?" L'adolescente ne put retenir son sourire. Oui, elle voulait aller voir cette course. Les vendeurs en tout genre pouvaient bien attendre. Et surtout, elle savait, vu le programme, qu'elle ne pourrait voir que celle-ci, peut être un bout de la rouge, et la noire qui avait lieu l'après midi, pendant que les concurrents de la course mythique se trouveraient - vraisemblablement - au beau milieu de la forêt noire, l'endroit du parcours le plus long qui donc, laissait le plus de temps pour organiser le niveau le plus difficile. "Alors allons-y, il serait dommage de ne pas avoir une bonne place n'est-ce pas?" Ponctua Briac à l'affirmation silencieuse avant d'entraîner sa benjamine dans la direction souhaitée.
Les deux O'Belt n'étaient pas les seuls à avoir eu cette idée de rejoindre les abords de la course qui allait débutée. Toutefois, ils purent trouver une place avec une vue dégagée, juste à côté d'un obstacle que l'irlandaise connaissait sans jamais avoir pu le tester; la montagne. Cet obstacle était le troisième, juste avant il y avait un passage plus classique de boules de neige en lévitation. Tôt après le départ, on trouvait des tonneaux mais aussi, la cinquième année l'avait vite repéré, un raccourci. La conclusion de la course était somme-toute originale avec un obstacle fixe qu'elle n'avait jamais vu ni testé, passer dans le trou conséquent - un géant pourrait s'y glisser sans mal - formé au beau milieu du tronc d'un sequoia dont l'âge devait être canonique. L'essence de l'arbre était tout sauf locale et des sortilèges de botanique pour lui permettre de survivre étaient clairement à l’œuvre. "Ils vont partir." Précisa la jeune fille à son père alors que les concurrents prenaient place sur la ligne de départ.
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Un jour mon tour viendra
A son commentaire, Briac O'Belt n'avait pas répondu. Sa fille ne l'avait d'ailleurs pas senti croiser ses bras sur son torse en regardant distraitement les concurrents s'élancer sur le parcours. Il n'était pas très friand de ce sport contrairement à sa fille. Ennis par contre, suivait avec attention chacun des coureurs. Certains partaient plus vite que d'autres et arrivaient sur les obstacles à vive allure. Mais arriver aussi rapidement pouvait occasionner quelques dommages, s'y reprendre en plusieurs fois pour arriver de l'autre côté, voir manquer de tomber de son balai. Les tonneaux n'étaient pourtant pas l'obstacle le plus difficile, ça n'avait cependant pas empêcher certains de les passer avec peine. Mais elle observait une course de niveau bleu, les adversaires n'hésitaient généralement plus à feinter, jouer des coudes ou lancer des objets. L'avant-dernier venait de projeter quelque chose en direction du troisième... La chute n'était pas passée loin. Ça ne valait pas un cognard mais il fallait une sacrée adresse pour éviter un projectile qui arrivait par derrière. Allait-elle vraiment s'en sortir lors de la course qui aurait lieu dans quatre jour dans son pays natal? S'ils étaient tous ainsi, elle doutait de faire un résultat remarquable. La pensée s'envola toutefois rapidement, laissant la place à une concentration extrême. Les deux premiers étaient aux coudes à coudes, littéralement, mais bizarrement, l'irlandaise n'avait pas l'impression qu'ils soient en compétition. C'était étrange. La confirmation que quelque chose qu'elle ne connaissait pas se passait fut toutefois rapidement. Les deux leaders avaient été rattraper et l'un des deux feinta, prenant un peu de retard. Et juste après, ce fut l'autre qui sortait un objet de sa poche, permettant au feinteur de le rattraper, mais aussi de prendre de l'avance puisque le lanceur avait raté son coup et se trouvait déséquilibré. Les positions étaient rebattues.
Absorbées par les voltiges des sportifs, Ennis ne vit pas les trois quart d'heures passer. Son père l'avait laissé observer à sa guise la course, ne l'interrompant pas. Il avait cependant engagé la discussion avec quelqu'un. Un homme d'origine italienne, peut-être, elle n'avait pas fait attention. Toujours était-il que lorsque le dernier concurrents eut franchi la ligne, les deux adultes discutaient en anglais. La châtain patienta, hors de question de les couper, elle préférait tendre l'oreille. Régulièrement, une voix magiquement amplifiée donnait quelques nouvelles de la course. Apparemment, une partie du peloton avait atteint le premier point de contrôle et entrait dans la forêt gelée. Ennis savait qu'il y avait un post d'observation juste à l'entrée de cette dernière et elle aimerait bien y aller. Mais elle devait patienter, ce n'était pas spécialement évident. Mais heureusement, celui qui avait très certainement fait des études à Beauxbâtons avait entendu la même chose qu'elle et en fit la remarque. Le briseur de sort posa enfin les yeux sur sa fille, puis sa main sur son épaule, il était temps de transplaner à proximité de la structure.
On ne pouvait pas apparaître directement en haut des tours, des tribunes semblables à celle qui existait à Poudlard. Il fallait d'abord se rendre sur une aire de transplanage à quelques mettre puis monter par les escaliers de bois. L'adolescente passa devant sur l'invitation paternelle, bienséance comme protection pour l'avoir toujours en vue. Elle avait l'habitude de ces codes et se glissa dans les marches, laissant parfois passer des perosnnes qui descendaient, jusqu'à atteindre la plate-forme permettant d'avoir une vue assez dégagée sur la jonction entre les palines galbées et la forêt gelée. Les conxurrent filaient à vive allure. Ennis s'approcha du parapet et pointa ses multiplettes sur les plaines.
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Absorbées par les voltiges des sportifs, Ennis ne vit pas les trois quart d'heures passer. Son père l'avait laissé observer à sa guise la course, ne l'interrompant pas. Il avait cependant engagé la discussion avec quelqu'un. Un homme d'origine italienne, peut-être, elle n'avait pas fait attention. Toujours était-il que lorsque le dernier concurrents eut franchi la ligne, les deux adultes discutaient en anglais. La châtain patienta, hors de question de les couper, elle préférait tendre l'oreille. Régulièrement, une voix magiquement amplifiée donnait quelques nouvelles de la course. Apparemment, une partie du peloton avait atteint le premier point de contrôle et entrait dans la forêt gelée. Ennis savait qu'il y avait un post d'observation juste à l'entrée de cette dernière et elle aimerait bien y aller. Mais elle devait patienter, ce n'était pas spécialement évident. Mais heureusement, celui qui avait très certainement fait des études à Beauxbâtons avait entendu la même chose qu'elle et en fit la remarque. Le briseur de sort posa enfin les yeux sur sa fille, puis sa main sur son épaule, il était temps de transplaner à proximité de la structure.
On ne pouvait pas apparaître directement en haut des tours, des tribunes semblables à celle qui existait à Poudlard. Il fallait d'abord se rendre sur une aire de transplanage à quelques mettre puis monter par les escaliers de bois. L'adolescente passa devant sur l'invitation paternelle, bienséance comme protection pour l'avoir toujours en vue. Elle avait l'habitude de ces codes et se glissa dans les marches, laissant parfois passer des perosnnes qui descendaient, jusqu'à atteindre la plate-forme permettant d'avoir une vue assez dégagée sur la jonction entre les palines galbées et la forêt gelée. Les conxurrent filaient à vive allure. Ennis s'approcha du parapet et pointa ses multiplettes sur les plaines.
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Un jour mon tour viendra
Jumelles magiques sur les yeux l'irlandaise vit arriver un nombre assez impressionnant de coureurs qui filaient à toute vitesse vers le point d'entrée de la forêt. D'après les informations qu'elle avait déjà pu avoir, une bonne moitié étaient déjà passé. Ceux qui arrivaient constituaient donc la queue de course. Ce qui ne signifiait en rien qu'ils ne pourraient pas faire de résultat honorable. Les premiers n'étaient pas encore entrés dans la première réserve de dragons et s'il y avait bien un tronçon pour chambouler le classement et parfois éliminer des favoris, c'était bien la rencontre avec le suédois à museau court ou les norvégiens à crête. Quoique les longs passages en plaine dans un vent glacial ou encore les grottes ne devaient pas être une partie de plaisir non plus.
Depuis une enceinte magique, elle pouvait entendre les commentateurs de la course qui - actuellement - s'exprimaient en espagnol. Une langue qui lui était complètement inconnue. Elle ne s'attarda donc pas à comprendre et se focalisa plutôt sur un petit peloton d'une vingtaine de participants. Jusque là, les groupes avaient été plutôt restreints et les sportifs étaient passés à intervalles réguliers. Voir une telle grappe était inédit. D'ailleurs, l'adolescente de seize ans se demandait bien comment il allaient négocier le passage en arrivant ainsi en masse? La réponse ne tarda pas. C'est que tout ce petit monde n'était pas ensemble. Il y avait en réalité eu fusion de plusieurs groupes qui prenaient la tête de leur grappe à tour de rôle. Mais là, certains commençaient à se dire que se séparer seraient de bonne augure. Des sorts fusèrent et des écarts de trajectoires furent obligatoires. Les concernés perdaient un temps précieux alors que les assaillants se faufilaient au travers des premiers arbres avec aisance.
- "A y regarder, je me demande finalement si ce n'est pas plus dangereux que le Quidditch." Commenta son père, la forçant à retirer les multiplettes de ses yeux et à se tourner pour le regarder pour lui répondre. "Les difficultés et les dangers ne sont pas les mêmes." Formula la fille volontairement vague. Lui dire que les blessures en courses étaient moins fréquentes mais généralement plus grave n'était pas l'idée de la décennie. Quoique, il y avait des protections adaptées et généralement, les arbitres ou organisateurs mettaient en place de quoi secourir les participants. Elle vit d'ailleurs sur le visage de Briac qu'il n'était pas dupe de sa manœuvre, mais il s'abstint de tout commentaire. De toute façon, l'enceinte laissait maintenant passer une voix qui s'exprimait en anglais afin de donner des informations sur ce qui pouvait se passer dans la forêt. Deux anciens vainqueurs de la course semblait se disputer la tête, aidés de quelques coéquipiers, et soumis aux créatures qui habitaient dans les arbres ou à leurs pieds. Difficile de capter tous les détails au milieux des exclamations en finnois de l'homme qui donnait les infirmations. Mais Ennis en comprenait l'essentiel. C'était une sacrée bataille qui se livrait au bout des cent cinquante kilomètres boisés. Et, à en croire l'homme, elle avait fait rage non loin du post de contrôle qui précédait l'entrée dans la réserve norvégienne.
La châtain demanda alors à son père de rejoindre le poste d'observation suivant. Certes, elle ne verrait pas les meilleurs de la crème des participants, mais peut lui importait. Le spectacle et la magie de cette course résidait surtout dans la manière dont les sportifs professionnels ou amateurs gérait les centaines de kilomètres à parcourir ainsi que la manière dont ils abordaient le passage de la réserve de dragons. Et cette année, le spectacle était double puisqu'ils passeraient dans celles de deux pays. Elle ne voulait pas passer à côté. Les deux O'Belt descendirent donc par l’escalier ou quelques badauds montaient encore et rejoignirent l'aire de transplanage. L'homme plaça de nouveau sa main sur l'épaule de sa benjamine et les fit apparaître au pied d'une nouvelle structure, en tout point semblable à la précédente. A ceci près que le froid se fit d'un coup particulièrement mordant. Le froid qui émanait du lac semblait venir s'infiltrer dans les vêtements. Ennis ne put retenir un frisson.
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Depuis une enceinte magique, elle pouvait entendre les commentateurs de la course qui - actuellement - s'exprimaient en espagnol. Une langue qui lui était complètement inconnue. Elle ne s'attarda donc pas à comprendre et se focalisa plutôt sur un petit peloton d'une vingtaine de participants. Jusque là, les groupes avaient été plutôt restreints et les sportifs étaient passés à intervalles réguliers. Voir une telle grappe était inédit. D'ailleurs, l'adolescente de seize ans se demandait bien comment il allaient négocier le passage en arrivant ainsi en masse? La réponse ne tarda pas. C'est que tout ce petit monde n'était pas ensemble. Il y avait en réalité eu fusion de plusieurs groupes qui prenaient la tête de leur grappe à tour de rôle. Mais là, certains commençaient à se dire que se séparer seraient de bonne augure. Des sorts fusèrent et des écarts de trajectoires furent obligatoires. Les concernés perdaient un temps précieux alors que les assaillants se faufilaient au travers des premiers arbres avec aisance.
- "A y regarder, je me demande finalement si ce n'est pas plus dangereux que le Quidditch." Commenta son père, la forçant à retirer les multiplettes de ses yeux et à se tourner pour le regarder pour lui répondre. "Les difficultés et les dangers ne sont pas les mêmes." Formula la fille volontairement vague. Lui dire que les blessures en courses étaient moins fréquentes mais généralement plus grave n'était pas l'idée de la décennie. Quoique, il y avait des protections adaptées et généralement, les arbitres ou organisateurs mettaient en place de quoi secourir les participants. Elle vit d'ailleurs sur le visage de Briac qu'il n'était pas dupe de sa manœuvre, mais il s'abstint de tout commentaire. De toute façon, l'enceinte laissait maintenant passer une voix qui s'exprimait en anglais afin de donner des informations sur ce qui pouvait se passer dans la forêt. Deux anciens vainqueurs de la course semblait se disputer la tête, aidés de quelques coéquipiers, et soumis aux créatures qui habitaient dans les arbres ou à leurs pieds. Difficile de capter tous les détails au milieux des exclamations en finnois de l'homme qui donnait les infirmations. Mais Ennis en comprenait l'essentiel. C'était une sacrée bataille qui se livrait au bout des cent cinquante kilomètres boisés. Et, à en croire l'homme, elle avait fait rage non loin du post de contrôle qui précédait l'entrée dans la réserve norvégienne.
La châtain demanda alors à son père de rejoindre le poste d'observation suivant. Certes, elle ne verrait pas les meilleurs de la crème des participants, mais peut lui importait. Le spectacle et la magie de cette course résidait surtout dans la manière dont les sportifs professionnels ou amateurs gérait les centaines de kilomètres à parcourir ainsi que la manière dont ils abordaient le passage de la réserve de dragons. Et cette année, le spectacle était double puisqu'ils passeraient dans celles de deux pays. Elle ne voulait pas passer à côté. Les deux O'Belt descendirent donc par l’escalier ou quelques badauds montaient encore et rejoignirent l'aire de transplanage. L'homme plaça de nouveau sa main sur l'épaule de sa benjamine et les fit apparaître au pied d'une nouvelle structure, en tout point semblable à la précédente. A ceci près que le froid se fit d'un coup particulièrement mordant. Le froid qui émanait du lac semblait venir s'infiltrer dans les vêtements. Ennis ne put retenir un frisson.
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Un jour mon tour viendra
L'air froid s'infiltrait dans ses vêtements pourtant adapté à la région du monde où ils étaient venus, donc des vêtements qui retenaient la chaleur corporelle. Mais face aux soufflés glacés en provenance de la réserve de Norvégiens à Crête, toutes ces épaisseurs de tissus techniques semblaient dérisoires. Ennis ne se fit donc pas prier pour entrer en mouvement afin de quitter l'aire de transplanage et rejoindre l'entrée de la tribune d'observation. Comme à toutes les autres, l'accès aux escaliers était densément peuplé, autant par ceux qui la quittaient car suivait avidement la tête de course que par ceux, qui, comme elle, préféraient profiter de l'ensemble du spectacle. Même si, elle devait bien l'avouer, pouvoir voir l'arrivée de celui ou celle qui remporterait cette épreuve à mi-chemin entre endurance et vitesse lui faisait grandement envie. C'était pour cela qu'elle avait étudié les temps habituels des favoris mais aussi les programmation des quatre courses annexes pour avoir une idée de quand demandé quoi à son père. Elle avait conscience qu'il faisait un effort, par surhumain mais au moins important, pour faire ce qu'il aurait dû faire depuis toujours, prendre le temps de s'intéresser à elle. Elle espérait qu'il faisait de même pour ses deux aînés. Donc elle faisait en sorte de savoir ce qu'elle souhaitait faire pour limiter les temps de latence et possibles allers et retours inutiles.
L'accès aux escaliers s'était finalement suffisamment libéré et père comme fille en avait profité pour s'engouffrer dans les marches. Une fois à l'intérieur, l'absence de vent rendit le froid bien plus supportable. Et arrivée dans l'espace d'observation, Ennis fronça les sourcils... Pas la moindre race de vent alors que tout un pan de la tribune était grand ouvert en direction de la réserve de dragons et donc du lac gelé d'où provenait les courants venteux particulièrement froids. Intriguée et ne trouvant pas de réponse par elle même, la châtain se tourna vers le briseur de sorts dont elle avait hérité de nombreux traits physiques comme caractériels pour lui poser la question. "Par quel moyen ont-ils protégé la tribune du vent?" Demanda-t-elle en accédant enfin à un endroit où elle avait une vue imprenable sur les participants. Mais elle n'allait pas mettre ses multiplettes sur son nez tant que Briac ne s'était pas exprimé. "Je pense à un enchevêtrement de sorts. Ils n'ont pas besoin que cela dure très longtemps. Avec le temps la course s'étire mais pas besoin que cela dure plus d'une poignée d'heure."
L'adolescente remercia le patriarche, comprenant dans sa réponse qu'il avait exclue les runes qui permettait de faire tenir la magie dans le temps. Elle put alors se tourner vers le spectacle, posant ses jumelles magiques sur son nez, totalement inconsciente du fait que deux de ses professeurs venaient de passer et de s'aventurer dans le territoire des dragons. Elle avait plutôt le nez pointé vers ceux qui sortaient de la forêt. Seuls, souvent par petits groupes. Il y avait parfois des affrontements, mais plutôt des coudoyages ou des coups de pieds que de la magie. Car tous savaient qu'un point de contrôle arrivait, il fallait donc lancer le bon sort dans la cible. Si jamais ils visaient mal et la touchait par inadvertance d'un autre acte magique... Ça risquait de leur compliquer la course. Les O'Belt restèrent un moment, tant que les sorties de la forêt furent régulières. Puis, quand le flux s'estompa, Briac fit une proposition. "Que diriez-vous de profitez du temps que nous avons pour parcourir les boutiques. Si vous souhaitez voir la course noire, c'est le moment idéal."
- "J'allais vous le demander. Normalement, nous aurons le temps de passer par le poste d'observation qui se trouve entre la réserve et la forêt noire." Accepta la préfète avec un sourire. Elle n'allait pas masquer sa satisfaction ou son entrain à être venue. Elle quitta donc sa position pour rejoindre la sortie et, sur le chemin menant à l'endroit désigné pour les transplanages, demanda. "Vous pensez que je peux simplement faire le tour de toutes les boutiques éphémère afin de faire des choix et revenir acheter un peu plus tard. Il y a de nombreux kiosques et... Si je peux choisir en sachant ce que chacun propose..." L'homme acquiesça sobrement, la rouge et or le remercia. Elle l'avait exposé de manière à ce que les chances d'obtenir une réponse affirmative soit grande, mais elle pensait qu'elle devrait argumenter.
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L'accès aux escaliers s'était finalement suffisamment libéré et père comme fille en avait profité pour s'engouffrer dans les marches. Une fois à l'intérieur, l'absence de vent rendit le froid bien plus supportable. Et arrivée dans l'espace d'observation, Ennis fronça les sourcils... Pas la moindre race de vent alors que tout un pan de la tribune était grand ouvert en direction de la réserve de dragons et donc du lac gelé d'où provenait les courants venteux particulièrement froids. Intriguée et ne trouvant pas de réponse par elle même, la châtain se tourna vers le briseur de sorts dont elle avait hérité de nombreux traits physiques comme caractériels pour lui poser la question. "Par quel moyen ont-ils protégé la tribune du vent?" Demanda-t-elle en accédant enfin à un endroit où elle avait une vue imprenable sur les participants. Mais elle n'allait pas mettre ses multiplettes sur son nez tant que Briac ne s'était pas exprimé. "Je pense à un enchevêtrement de sorts. Ils n'ont pas besoin que cela dure très longtemps. Avec le temps la course s'étire mais pas besoin que cela dure plus d'une poignée d'heure."
L'adolescente remercia le patriarche, comprenant dans sa réponse qu'il avait exclue les runes qui permettait de faire tenir la magie dans le temps. Elle put alors se tourner vers le spectacle, posant ses jumelles magiques sur son nez, totalement inconsciente du fait que deux de ses professeurs venaient de passer et de s'aventurer dans le territoire des dragons. Elle avait plutôt le nez pointé vers ceux qui sortaient de la forêt. Seuls, souvent par petits groupes. Il y avait parfois des affrontements, mais plutôt des coudoyages ou des coups de pieds que de la magie. Car tous savaient qu'un point de contrôle arrivait, il fallait donc lancer le bon sort dans la cible. Si jamais ils visaient mal et la touchait par inadvertance d'un autre acte magique... Ça risquait de leur compliquer la course. Les O'Belt restèrent un moment, tant que les sorties de la forêt furent régulières. Puis, quand le flux s'estompa, Briac fit une proposition. "Que diriez-vous de profitez du temps que nous avons pour parcourir les boutiques. Si vous souhaitez voir la course noire, c'est le moment idéal."
- "J'allais vous le demander. Normalement, nous aurons le temps de passer par le poste d'observation qui se trouve entre la réserve et la forêt noire." Accepta la préfète avec un sourire. Elle n'allait pas masquer sa satisfaction ou son entrain à être venue. Elle quitta donc sa position pour rejoindre la sortie et, sur le chemin menant à l'endroit désigné pour les transplanages, demanda. "Vous pensez que je peux simplement faire le tour de toutes les boutiques éphémère afin de faire des choix et revenir acheter un peu plus tard. Il y a de nombreux kiosques et... Si je peux choisir en sachant ce que chacun propose..." L'homme acquiesça sobrement, la rouge et or le remercia. Elle l'avait exposé de manière à ce que les chances d'obtenir une réponse affirmative soit grande, mais elle pensait qu'elle devrait argumenter.
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Un jour mon tour viendra
Les deux O'Belt - le plus vieux et la plus jeune - avait donc quitté le poste d'observation pour retourner au point de départ de la course où il régnait toujours une agitation fiévreuse malgré la luminosité naturelle qui avait bien baissé. Les kiosques de marchandises étaient pris d'assauts et l'heure de manger pour des irlandais comme eu approchant, Briac commença par inciter sa fille à se restaurer. Il lui concéda toutefois de ne pas prendre la direction de la petite auberge et accepta de prendre quelque chose qui pouvait se manger sur une des tables extérieures mises à disposition des spectateurs de la course. Un compromis qu'il aurait été inconvenant de refuser. Ce fut donc avec un plat chaud à base de saumon et un dessert à la cannelle typiquement suédois qu'ils découvraient tous les deux qu'il se sustentèrent avant de prendre directement le chemin de la tribune permettant d'observer la course noire afin de se trouver une place correcte. S'y étant pris en avance, ils durent patienter une vingtaine de minutes mais cela permis à l'adolescente d'étudier le parcours, commentant parfois une difficulté qu'elle parvenait à anticiper. Mais ça, c'était sans compter les obstacles surprises qui avait surgit au dernier moment littéralement devant le nez de certains participants. Plusieurs fois, elle avait eut un léger sifflement d'admiration devant la dextérité des coureurs. Elle était loin, très loin de ce niveau là mais encore plus elle voulait pouvoir l'atteindre. Pouvoir voler ainsi, négocier des épingles, jouer avec le vent, se faufiler au travers de ce qui se dressait sur sa route. Et puis après, il y aurait la grande course, celle qu'elle était venue voir en priorité. Un rêve qui paraissait moins inaccessible depuis le mois de novembre, même si elle avait cru devoir tirer un coup de baguette dessus après sa blessure à l'épaule. Blessure dont le briseur de sort n'était pas au courant grâce au concours de son professeur, de son frère et du meilleur ami de ce dernier. Elle avait eu beaucoup, beaucoup de chance.
Émerveillée et d’autant plus déterminée à progresser dans cette discipline, Ennis ne manqua pas une miette de la course. Elle applaudit les coureurs qui l'avaient tous terminée, sans exception puis attendit que le passage ne se libère pour quitter l'endroit avec son père pour prendre la direction des kiosques qui proposaient littéralement de tout. Il était impossible de tout lister. Il y avait des représentant de nombreuses marques de balais venus du monde entier et Ennis ne put s'empêcher de s'arrêter auprès de chacun d'eux pour apprécier les modèles derniers cris, si ce n'était des prototypes des prochaines sorties. C'était sacrément quelque chose de voir autant de balais aussi sophistiqués, qu'ils soient conçus pour les courses, les sports d'équipe ou les trajets familiaux. Il n'était malheureusement pas possible de faire des tests malgré la demande... Ceci étant dit c'était parfaitement compréhensible, une autorisation à une seule personne et c'était le mouvement de foule assuré. Ils avaient donc continué leur chemin et l'adolescente avait pu admirer quelques autres prouesses de technologie sorcière en matière de vêtements de sports, d'accessoire indispensables pour voler au milieu des dragons - repérant même des lunettes pour son petit-ami. Mais elle n'en fit pas l'acquisition tout de suite, des fois qu'il y ait autre chose.
Un peu plus loin elle repéra de quoi acheter des spécialités locales ou encore des objets scandinaves sorciers de tout bois; jeux de runes, talismans... c'était pour le moins varié. Et puis, au détour d'une tente, son père lui demanda de le suivre. Elle ne savait pas pourquoi mais s'aperçut bien vite qu'il la faisait passé par derrière les petits chalets pour rejoindre celui d'un constructeur de balais asiatique. Et pas des moindres, l'une des maisons les plus réputées. Trop absorbée par la contemplation des balais, elle n'avait pas vu le patriarche O'Belt discuter avec l'un des commerciaux, un anglais... qui n'était en fait pas un commercial du tout, mais bien l'époux d'une femme qui travaillait pour la marque. Briseur de sorts de son état il n'était autre qu'un ancien collègue de son père et l'occasion lui était offerte de faire un essai sur l'un des balais du constructeur. Pas le dernier à être sorti, ni même l'avant-dernier. Mais un moyen de gamme déjà dans le haut du panier. Si son père essayait de se racheter pour des années d'absence, il sortait le grand jeu.
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Émerveillée et d’autant plus déterminée à progresser dans cette discipline, Ennis ne manqua pas une miette de la course. Elle applaudit les coureurs qui l'avaient tous terminée, sans exception puis attendit que le passage ne se libère pour quitter l'endroit avec son père pour prendre la direction des kiosques qui proposaient littéralement de tout. Il était impossible de tout lister. Il y avait des représentant de nombreuses marques de balais venus du monde entier et Ennis ne put s'empêcher de s'arrêter auprès de chacun d'eux pour apprécier les modèles derniers cris, si ce n'était des prototypes des prochaines sorties. C'était sacrément quelque chose de voir autant de balais aussi sophistiqués, qu'ils soient conçus pour les courses, les sports d'équipe ou les trajets familiaux. Il n'était malheureusement pas possible de faire des tests malgré la demande... Ceci étant dit c'était parfaitement compréhensible, une autorisation à une seule personne et c'était le mouvement de foule assuré. Ils avaient donc continué leur chemin et l'adolescente avait pu admirer quelques autres prouesses de technologie sorcière en matière de vêtements de sports, d'accessoire indispensables pour voler au milieu des dragons - repérant même des lunettes pour son petit-ami. Mais elle n'en fit pas l'acquisition tout de suite, des fois qu'il y ait autre chose.
Un peu plus loin elle repéra de quoi acheter des spécialités locales ou encore des objets scandinaves sorciers de tout bois; jeux de runes, talismans... c'était pour le moins varié. Et puis, au détour d'une tente, son père lui demanda de le suivre. Elle ne savait pas pourquoi mais s'aperçut bien vite qu'il la faisait passé par derrière les petits chalets pour rejoindre celui d'un constructeur de balais asiatique. Et pas des moindres, l'une des maisons les plus réputées. Trop absorbée par la contemplation des balais, elle n'avait pas vu le patriarche O'Belt discuter avec l'un des commerciaux, un anglais... qui n'était en fait pas un commercial du tout, mais bien l'époux d'une femme qui travaillait pour la marque. Briseur de sorts de son état il n'était autre qu'un ancien collègue de son père et l'occasion lui était offerte de faire un essai sur l'un des balais du constructeur. Pas le dernier à être sorti, ni même l'avant-dernier. Mais un moyen de gamme déjà dans le haut du panier. Si son père essayait de se racheter pour des années d'absence, il sortait le grand jeu.
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Un jour mon tour viendra
L'homme les avait conduit un peu plus loin, en retrait des différents kiosque pour qu'elle puisse procéder à un essai en toute quiétude. Bien sûre, elle avait été remarquée, mais le représentant de la compagnie de balai avait su - comment, elle n'en savait rien puisqu'elle était en plein vol - éloigner les badauds et surtout, leur éventuelle envie de pouvoir accéder à la même possibilité qu'elle. S'essayant à plusieurs manœuvres, l'irlandaise n'en gardait pas moins un œil en direction de la terre ferme pour guetter tout signe lui intimant de redescendre. Mais elle n'en vit pas et joua avec les capacités du balais avant de venir poser pied à terre. "Merci." Dit-elle au représentant avec un signe de tête en lui rendant le balai. Elle avait le souffle un peu court et préférait d'abord retrouver une respiration posée avant de dire quoique ce soit de plus. De toute façon, l'homme était en train de lui poser une question qui amena quelques éclats pétillants dans les yeux noisettes de la jeune fille qui dû réfréner son excitation à parler balais. "Mon professeur de vol à Poudlard m'a laissée essayer son Varapidos. C'était une expérience... que j'aimerais retenter. Peut-être en avoir un plus tard... Ou bien le balai concurrent de chez Ohno, le Typhon 4 ou le 5." Des balais reconnus pour leur nervosité, ils étaient deux à le savoir. L'ancien collègue de son père inclina la tête mais ne dit rien de plus à son intention à elle, il préféra s'adresser au briseur de sort pour commenter que sa fille semblait savoir ce qu'elle voulait, tout comme lui. Ils discutèrent encore un peu puis, les deux O'Belt prirent congés.
Ils étaient maintenant dans un nouveau poste d'observation, une structure en bois où la jeune fille avait pu de faufiler contre la rambarde, l'adulte l'attendant légèrement en retrait. De là où elle était, multiplettes sur les yeux, elle avait une vue imprenable sur la sortie de la forêt noire. Les coureurs semblaient pressés de la quitter. Et pour cause, qui savait quelles créatures les avaient attendu par là et leur demandait donc de lancer les sorts dont elle percevait l'éclat? Elle savait où était le point de contrôle, et tous fusaient vers ce dernier pour y lancer un sort avant de pénétrer dans la deuxième réserve de dragons, celle des suédois à museau court. Tout se passait très vite pour autant, grâce au zoom magique de ses jumelles, elle aperçut... Non! Elle ôta les multiplettes de ses yeux et les programma pour faire un retour en arrière avec ralenti. La châtain les vissa à nouveau à son visage, les replaçant en direction de l'endroit où elle pensait avoir vu... Non! Maintenant elle ne pensait plus. Malgré les vêtements qui le recouvrait et les lunettes, elle était quasi sûre d'elle. Et il était accompagnée de quelqu'un de plus petite stature dont l'identité lui semblait évidente Un seul moyen d'être certaine, trouver un accès à la liste des participants.
Ce fut ainsi que quelques dizaines de minutes plus tard, elle se trouvait devant une liste pharaonique, mais quand on savait qui chercher, c'était plus simple. Aidée de l'ordre alphabétique, elle retrouva bien Rafael Mason et Sarah Priddy parmi les coureurs et avait pour intention de ne pas en informer son père. Mais l'irlandais n'était pas dupe, entre la demande et le fait qu'elle n'avait pas hésité sur l'endroit de la liste où elle chercha des noms, il avait pressenti que l'adolescente cherchait une vérification. "De qui s'agit-il?" Lui demanda-t-il en lui faisant comprendre d'un regard qu'elle ne pouvait se soustraire à la possibilité de réponse. "Les professeurs Mason et Priddy concourent. J'ai cru le reconnaître, je pense que c'était bien eux. Il faudrait que je les revois, mais entre la réserve et les grottes, ce ne sera pas avant les dernières tribunes à l'entrée des plaines nocturnes ou à l'arrivée." Avait-elle répondu en le suivant entre les kiosques. C'était le temps des achats. Elle trouva là quelque chose pour Jeffrey, deux autres pour son professeur et directeur de maison mais aussi plusieurs choses pour elle. Son père ne regarda pas spécialement à la dépense en ce qui la concernait elle, pour les cadeaux qu'elle achetait, la cinquième année eut à cœur d'utiliser l'argent qu'elle mettait de côté sur ce qu'il lui envoyait chaque mois.
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Ils étaient maintenant dans un nouveau poste d'observation, une structure en bois où la jeune fille avait pu de faufiler contre la rambarde, l'adulte l'attendant légèrement en retrait. De là où elle était, multiplettes sur les yeux, elle avait une vue imprenable sur la sortie de la forêt noire. Les coureurs semblaient pressés de la quitter. Et pour cause, qui savait quelles créatures les avaient attendu par là et leur demandait donc de lancer les sorts dont elle percevait l'éclat? Elle savait où était le point de contrôle, et tous fusaient vers ce dernier pour y lancer un sort avant de pénétrer dans la deuxième réserve de dragons, celle des suédois à museau court. Tout se passait très vite pour autant, grâce au zoom magique de ses jumelles, elle aperçut... Non! Elle ôta les multiplettes de ses yeux et les programma pour faire un retour en arrière avec ralenti. La châtain les vissa à nouveau à son visage, les replaçant en direction de l'endroit où elle pensait avoir vu... Non! Maintenant elle ne pensait plus. Malgré les vêtements qui le recouvrait et les lunettes, elle était quasi sûre d'elle. Et il était accompagnée de quelqu'un de plus petite stature dont l'identité lui semblait évidente Un seul moyen d'être certaine, trouver un accès à la liste des participants.
Ce fut ainsi que quelques dizaines de minutes plus tard, elle se trouvait devant une liste pharaonique, mais quand on savait qui chercher, c'était plus simple. Aidée de l'ordre alphabétique, elle retrouva bien Rafael Mason et Sarah Priddy parmi les coureurs et avait pour intention de ne pas en informer son père. Mais l'irlandais n'était pas dupe, entre la demande et le fait qu'elle n'avait pas hésité sur l'endroit de la liste où elle chercha des noms, il avait pressenti que l'adolescente cherchait une vérification. "De qui s'agit-il?" Lui demanda-t-il en lui faisant comprendre d'un regard qu'elle ne pouvait se soustraire à la possibilité de réponse. "Les professeurs Mason et Priddy concourent. J'ai cru le reconnaître, je pense que c'était bien eux. Il faudrait que je les revois, mais entre la réserve et les grottes, ce ne sera pas avant les dernières tribunes à l'entrée des plaines nocturnes ou à l'arrivée." Avait-elle répondu en le suivant entre les kiosques. C'était le temps des achats. Elle trouva là quelque chose pour Jeffrey, deux autres pour son professeur et directeur de maison mais aussi plusieurs choses pour elle. Son père ne regarda pas spécialement à la dépense en ce qui la concernait elle, pour les cadeaux qu'elle achetait, la cinquième année eut à cœur d'utiliser l'argent qu'elle mettait de côté sur ce qu'il lui envoyait chaque mois.
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Un jour mon tour viendra
Ses quelques emplettes terminées, son père ayant allègrement participé à l'achat d'une tenue de course et de vêtements portant le sigle de la course, comprenez qu'il devait en avoir payé la quasi totalité sans vraiment regarder à la dépense, père et fille avaient pris la direction de la dernière tribune. Implantée au beau milieu des plaines nocturnes, le spectacle était d'autant plus saisissant que les participants volaient en compagnie des aurores boréales. Difficile pour Ennis de rester concentrée sur les différents participants quand les lumières célestes rivalisaient avec eux. Beauté du sport et beauté atmosphérique cohabitaient capturant les yeux alternativement. Cependant, l'irlandaise restait concentrée sur l'heure. C'était une estimation du moment où elle pourrait espérer revoir ses deux professeurs mais la luminosité rendait la tâche particulièrement compliquée, sans compter que tous les coureurs portaient maintenant un tissu sur leurs visages, certainement pour se protéger du froid dont elle était actuellement isolée.
Concentrée sur son observations infructueuse, elle sursauta quand une main se posa sur son épaule avant de se rassurer. La manière dont le contact avait été établi tout comme la position de la personne derrière elle lui indiquait qu'il ne s'agissait du patriarche O'Belt. "Les commentateurs viennent d'annoncer l'arriver proche de la tête de course. Il semblerait que Mademoiselle Giraud soit en passe de réaliser quelque chose d'historique." A la voix de Briac, elle savait qu'il récitait ce qu'il venait d'apprendre. Quant à elle, elle fouillait sa mémoire pour tenter de retrouver en quoi cela serait historique. Elle suivit son père jusqu'au portoloin qui les mènerait à la ligne d'arrivée - Arjepolg. C'est en posant le doigt sur le vieux chapeau qu'elle dit. "Elle a remporté la course de 2041."
Sur place, il fallut se trouver un poste d'observation permettant de voir la française arriver sous les hurlements de bon nombre de spectateurs. Ennis, si elle se serait bien laissée emportée à la liesse, se contint mais ne put empêcher un sourire ni de frapper dans ses mains pour saluer le passage de la ligne octroyant à Margot Giraud de réaliser son doublé et de devenir la plus jeune vainqueur de la course à le faire - merci aux commentateurs. Mais si les vingt premiers eurent cet honneur d'être nommés, ce ne fut pas le cas des autres compétiteurs. Plus le temps allait, plus les informations se limitait au temps. Il était donné à intervalle régulier, permettant de situer les arrivants dont beaucoup titubaient de fatigue. Certains étaient même pris en charge par des médicomages.
Son père avait finit par sommer le départ, il était tard, vingt-trois heures sonnaient, ils étaient là depuis plus de douze heures et le lendemain était prévu la visite de la réserve suédoise. Ennis le suivit sans broncher, demandant toutefois à se munir du parchemin enchanté qui donneraient les résultats. Le lendemain, vingt-quatre heures après le départ, le nom de chacun des compétiteurs serait donné avec son temps ou l'indication de son abandon. Et, une fois dans leur hôtel de Stockholm où ils avaient une chambre, quoique non, une suite composée d'un petit salon, de deux chambres et une salle de bain, dans une zone sorcière, avant que l'adolescente ne parte se coucher, Briac lui demanda le plus sérieusement du monde: "Vous comptez toujours faire cette course un jour Ennis?" Elle avait répondit par l'affirmative d'un signe de tête, retenant qu'elle espérait - après des années de préparation - tenter de la gagner, parce qu'il n'y avait pas de petits objectifs n'est-ce-pas, surtout à seize ans.
Briac soutint le regard de sa fille un instant avant d'acquiescer en retour et de lui souhaiter une bonne nuit. Il observa un instant la porte qu'elle venait de refermer sur elle. Il venait d'une famille où les enfants, surtout les filles, faisaient ce qu'on leur disait de faire pour le bien de sa famille. Sa sœur aînée - qu'il avait toujours admirée - avait, de ce fait, claqué la porte de la maison familiale qu'ils occupaient désormais. Cela faisait trente-sept ans maintenant. Trente-sept ans qu'il n'avait plus eut de nouvelles d'Abiageal. Il refusait que cela advienne avec l'un de ses enfants, au point de s'opposer ouvertement à sa femme et à lui rappeler qui dirigeait les O'Belt - pas elle. Lui. Que ce soit Domhall pour ses choix de vie ou Ennis par ses projets, il comptait bien les laisser faire tant qu'ils respectaient un minimum de règles pour que leurs enjeux politiques puissent espérer se concrétiser. Pour sa benjamine, cela passerait par pouvoir lui assurer qu'elle finirait cette course, vivante et sans abandon. Et il avait dors et déjà sa petite idée, elle tenait en deux identité, resterait à savoir qui accepterait.
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Concentrée sur son observations infructueuse, elle sursauta quand une main se posa sur son épaule avant de se rassurer. La manière dont le contact avait été établi tout comme la position de la personne derrière elle lui indiquait qu'il ne s'agissait du patriarche O'Belt. "Les commentateurs viennent d'annoncer l'arriver proche de la tête de course. Il semblerait que Mademoiselle Giraud soit en passe de réaliser quelque chose d'historique." A la voix de Briac, elle savait qu'il récitait ce qu'il venait d'apprendre. Quant à elle, elle fouillait sa mémoire pour tenter de retrouver en quoi cela serait historique. Elle suivit son père jusqu'au portoloin qui les mènerait à la ligne d'arrivée - Arjepolg. C'est en posant le doigt sur le vieux chapeau qu'elle dit. "Elle a remporté la course de 2041."
Sur place, il fallut se trouver un poste d'observation permettant de voir la française arriver sous les hurlements de bon nombre de spectateurs. Ennis, si elle se serait bien laissée emportée à la liesse, se contint mais ne put empêcher un sourire ni de frapper dans ses mains pour saluer le passage de la ligne octroyant à Margot Giraud de réaliser son doublé et de devenir la plus jeune vainqueur de la course à le faire - merci aux commentateurs. Mais si les vingt premiers eurent cet honneur d'être nommés, ce ne fut pas le cas des autres compétiteurs. Plus le temps allait, plus les informations se limitait au temps. Il était donné à intervalle régulier, permettant de situer les arrivants dont beaucoup titubaient de fatigue. Certains étaient même pris en charge par des médicomages.
Son père avait finit par sommer le départ, il était tard, vingt-trois heures sonnaient, ils étaient là depuis plus de douze heures et le lendemain était prévu la visite de la réserve suédoise. Ennis le suivit sans broncher, demandant toutefois à se munir du parchemin enchanté qui donneraient les résultats. Le lendemain, vingt-quatre heures après le départ, le nom de chacun des compétiteurs serait donné avec son temps ou l'indication de son abandon. Et, une fois dans leur hôtel de Stockholm où ils avaient une chambre, quoique non, une suite composée d'un petit salon, de deux chambres et une salle de bain, dans une zone sorcière, avant que l'adolescente ne parte se coucher, Briac lui demanda le plus sérieusement du monde: "Vous comptez toujours faire cette course un jour Ennis?" Elle avait répondit par l'affirmative d'un signe de tête, retenant qu'elle espérait - après des années de préparation - tenter de la gagner, parce qu'il n'y avait pas de petits objectifs n'est-ce-pas, surtout à seize ans.
Briac soutint le regard de sa fille un instant avant d'acquiescer en retour et de lui souhaiter une bonne nuit. Il observa un instant la porte qu'elle venait de refermer sur elle. Il venait d'une famille où les enfants, surtout les filles, faisaient ce qu'on leur disait de faire pour le bien de sa famille. Sa sœur aînée - qu'il avait toujours admirée - avait, de ce fait, claqué la porte de la maison familiale qu'ils occupaient désormais. Cela faisait trente-sept ans maintenant. Trente-sept ans qu'il n'avait plus eut de nouvelles d'Abiageal. Il refusait que cela advienne avec l'un de ses enfants, au point de s'opposer ouvertement à sa femme et à lui rappeler qui dirigeait les O'Belt - pas elle. Lui. Que ce soit Domhall pour ses choix de vie ou Ennis par ses projets, il comptait bien les laisser faire tant qu'ils respectaient un minimum de règles pour que leurs enjeux politiques puissent espérer se concrétiser. Pour sa benjamine, cela passerait par pouvoir lui assurer qu'elle finirait cette course, vivante et sans abandon. Et il avait dors et déjà sa petite idée, elle tenait en deux identité, resterait à savoir qui accepterait.
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