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24 avr. 2022, 15:28
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
Wagon 3 - Compartiment 7

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Occupants :
  • @Bad Eaven
  • @Elowen Livingtone
  • @Aelle Bristyle
  • @Orphéa Cooper
Contexte actuel :
Nous sommes le dimanche 21 avril 2047 dans l'après-midi. Le Poudlard Express devant ramener les élèves ayant passés leurs vacances hors des murs de l'école file vers sa destination. Mais au beau milieu des banalités échangées par les élèves, sa course est brusquement stoppée, secouant quelque peu les occupants du compartiment. Si vous tentez d'ouvrir la porte de votre compartiment, vous constaterez qu'elle résiste et demeure close.
Attention :
  • Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
  • Des posts d'évolution du contexte seront posté régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos action en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
  • Ce qu'il se passe dans un compartiment peut avoir une influence sur ses compartiments voisins.
  • Rappelez-vous que vos baguettes sont aux mains des agents du Conseil qui vous attendent à la gare de Pré-au-Lard !!

“Il n'est pas prudent d'écarter de ses calculs un dragon vivant, quand on est près de lui.”
J.R.R. Tolkien ~ Bilbo le Hobbit
IRP: Dragonologiste à la réserve des Hébrides
25 avr. 2022, 14:52
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
Plan fait à la va-vite histoire de se repérer :


Le trajet s'est déroulé tel que je l'imaginais, mais pas tel que je l'espérais. Pendant plusieurs heures j'ai fait mes habituelles pitreries, j'ai plaisanté, j'ai raconté mes vacances à ma copine, mon meilleur ami et mon amoureuse, j'ai fait une sieste bien baveuse contre la vitre...

Au début, j'essayais de parler avec Aelle mais elle était obsédée par ses bouquins et me répondait à demi-mots. Autant vous dire que ce n'était ni passionnant, ni épanouissant. Du coup j'ai laissé tomber et je me suis rabattue sur mes deux autres acolytes sans lui accorder trop d'attention. Je respecte sa volonté, elle veut être seule alors je lui fiche la paix et fais ma vie.

Avec Orphéa, on a parlé des ragots autour des professeurs, il paraît qu'on a une professeure de runes remplaçante, je suis un peu déçue. D'après les rumeurs, Miss Tataille a embrassé la femme de la directrice et c'est pour ça qu'elle a été virée. Elle m'a aussi raconté en long en large et en travers la vie de sa plante, elle a l'air super intéressante et cultivée, enfin, c'est Orphéa qui m'a dit qu'elle était cultivée. J'aimerais beaucoup avoir une converstion avec elle, la plante intelligente.

Avec Bad, on a parlé des cours et de la prochaine bêtise qu'on prépare. On a fait discuter nos animaux entre eux et puis on a acheté ensemble des bonbons pour tout le compartiment. Je lui ai aussi fait un spectacle de marionnettes avec mes chaussettes et j'ai déposé mes chaussures en cachette dans le sac d'Aelle et une autre dans le sac d'Orphéa.

Le voyage est trop rigolo même si très long. Je sors un petit calepin violet et entreprend de dessiner des poulpes.

« Ce sera le logo de Ventoulpe, regardez, en avant première ! Dites, vous pouvez me signer cette feuille s'il-vous-plaît ? Je vais refaire ma pétition et cette fois-ci elle va passer ! Il me faut plein de signatures. »

Peu de temps après, le train s'arrête d'un coup sec et Orphéa fait un vol plané dans les bras de mon amoureuse. J'éclate de rire. Chaussette, énergisé, saute de son panier, s'étire, et se prépare à descendre.

« Debout debout debout, on est arrivés !!! »

Évidemment, à aucun moment je ne pense à jeter un coup d'œil par la fenêtre. Il ne vaut mieux pas d'ailleurs, j'ai le vertige !
Dernière modification par Elowen Livingstone le 28 avr. 2022, 23:33, modifié 1 fois.

7e année RP - #8C6A8E
JE NE SUIS PAS UN HIBOU UNE PLUME
25 avr. 2022, 16:41
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
La jeune fille jouait avec ses cheveux qu’elle coupait habituellement à chaque vacance pour garder un carré propre, chose qu’elle n’avait pas fait cette fois. Ils étaient donc un plus long que d’habitudes et arrivait au niveau de sa poitrine menue. Après avoir discuté de tout et de rien, de Yuca son Voltiflor, de rumeurs à propos de Miss Taylor, et assister de loin au spectacle de chaussettes de la Serdaigle, elle avait fini par s'affaler sur la banquette dans une position que sa grand-mère aurait certainement qualifiée de « peu respectable ». Légèrement de travers, adossé à moitié à la banquette, à moitié à la vitre, orientée vers ses camarades, les jambes repliées sur le siège. Orphéa n’avait pas encore pris la peine de mettre sa robe de sorcière, et portait un simple jean accompagné d'un pull à carreaux enfilé sur une chemise blanche. Elle avait même enlevé ses chaussures pour être plus à l’aise, et mâchouillait des friandises achetées un peu plus tôt par ses amis, tout en écoutant Elowen parler encore une fois de Ventoulpe.

Alors qu’elle échangeait un regard avec Bad, tentant de deviner s’il allait finir par craquer et signer sa feuille, elle se sentit basculer violemment, et se retrouva projetée par terre. Dans un geste désespéré, elle battit des bras pour tenter de garder un semblant d’équilibre, mais le résultat ne fut pas celui qu’elle espérait. Une de ses mains se retrouva dans le nez d’Aelle qui se trouvait en face d’elle, et son front termina sa course sur le genou de la Poufsouffle. Les fesses par terre, et la main sur l’œuf qui se formait sur le devant de son crâne, la jeune fille entendait parfaitement la voie de sa grand-mère qui résonnait dans sa tête. C’est ce qui arrive quand on ne se tient pas droit. Gnagnagna. À moitié sonnée, elle se contenta de redresser la tête pour pester, alors qu’Elowen était déjà prête à descendre du train.

« C’est quoi ce bazar ? J’ai même pas eu le temps de mettre ma robe ! Et puis il conduit comme un boudin l’autre ! s’exclama-t-elle d’un air ronchon avant de se tourner vers Aelle. Désolé, j’ai pas fait exprès »

Orphéa écoute Elowen parler de Ventoulpe. Etant mal assise, elle se retrouve projeté contre Aelle quand elle train freine. Elle s’excuse à demi-mot et peste surtout contre le conducteur lorsqu’elle se relève.

Cinquième année RP, filière Sciences • Fiche PR - Fiche personage
L’influenceuse qui lance des modes cheloues / Elue Star des cachots et Romantique 2047
25 avr. 2022, 19:22
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
21 avril 2047
Poudlard Express
6ème année



Lorsque le train quitte Londres, je passe une heure à réfléchir à une solution pour sortir du compartiment et m'en trouver un autre.

Si rester plusieurs heures en compagnie d'Elowen me réjouit, l'idée de partager ce moment avec ses amis me déplaît au plus haut point. Dans le lot, il y a Eaven. Et moi Eaven, je n'aime pas sa tête. Les regards qu'il me lance me déplaisent. Son comportement avec Elowen me déplaît ; il est tout le temps avec elle, elle parle toujours de lui, comme s'ils étaient inséparables. Je n'aime pas du tout ce garçon, je sens qu'il n'a pas une bonne influence sur Elowen. Ils devraient passer moins de temps ensemble. J'aimerais qu'Elowen cesse de me dire qu'elle va le rejoindre avec un grand sourire — si à la place elle pouvait me dire qu'elle reste avec moi, avec un sourire aussi grand, cela me conviendrait davantage.

Après une heure de trajet à m'abreuver aux regards d'Elowen, à l'écouter babiller des choses sans grand intérêt, et après l'avoir rabroué deux trois fois parce qu'elle me dérangeait au beau milieu de ma lecture, je décide que je peux finalement rester dans ce compartiment jusqu'à Poudlard, même si cela me force à supporter le Serdaigle. J'aime garder un œil sur Elowen. Lorsque je lève la tête de mon livre et que mon regard tombe sur elle, mon cœur bat plus sereinement. Je ne veux pas me priver de cela à cause d'un idiot.

Les jambes sagement croisées sous ma robe d'école, un livre posé sur les genoux, Zikomo qui dort sur le siège à mes côtés, Elowen non loin... Le moment aurait pu être parfait. Il l'aurait été s'il n'y avait pas eu Eaven et... J'ai oublié le nom de l'autre fille, une Serpentard il me semble. Le problème, c'est qu'Elowen passe son temps à leur parler, à les toucher. Elle leur accorde toute son attention et il ne reste plus rien pour moi. Pourquoi ne me regarde-t-elle pas ? Pourquoi ne me parle-t-elle pas ? Elle le faisait au début du trajet mais déjà je semble l'avoir lassée. Je lui lance régulièrement des regards en biais, quand je ne suis pas occupée à râler intérieurement contre ce Serdaigle qu'elle appelle "meilleur ami". Pourquoi ne s'assied-elle pas près de moi, hein ? Zikomo n'était pas installé contre ma cuisse au début. Il était sur mon épaule. Elle aurait pu rester près de moi mais non, elle est partie avec Eaven et l'autre, alors Zikomo a pris sa place. Si je demande au Mngwi de se déplacer, comprendra-t-elle que je veux qu'elle me rejoigne ? J'en doute.

Quand elle parle de sa maison imaginaire, je coule un regard en direction de son carnet et lève les yeux au ciel : si elle me demande encore une fois de signer sa fichue pétition, je me jure que je lui ferai bou...

Le train freine brutalement. Je n'ai pas le temps de m'en étonner, un poids lourd me tombe dessus et m'écrase. Mon nez hurle de douleur. J'en lâche mon livre qui s'ouvre pages contre le sol. Je reconnais vaguement la forme d'un corps. Je ne suis pas assez idiote pour le confondre avec celui d'Elowen : il s'agit de son amie-dont-j'ai-oublié-le-nom.

L'agacement grandit dans mon corps. Elle n'aurait pas pu faire attention !? « 't'ain ! » m'exclamé-je en me levant. Je baisse mon regard noir sur elle ; elle me balance des excuses inutiles au visage. J'ouvre la bouche pour l'engueuler, parce que mon nez me fait mal, et parce que je n'aime vraiment pas les personnes qui ne font pas attention, comme elle. J'allais le lui dire mais la situation m'apparaît enfin clairement. Mes yeux passent d'Elowen à la fille-sans-nom et de la fille-sans-nom à la fenêtre. Je me penche pour observer l'extérieur.

« On est pas arrivé, » soupiré-je à Elowen.

Je me contorsionne pour vérifier que Zikomo n'a pas souffert de l'impact. Tout va bien. Il redresse le museau et m'offre un regard interrogatif.

« On est arrêté sur un pont. »

Six ans que je prends ce train plusieurs fois par an. Avant ça, mes frères l'ont tous pris sans qu'il n'arrive quoi que ce soit, ou presque.

« C'pas normal, » conclus-je.

J'observe le paysage qui se dessine derrière la vitre tout en écoutant les coups effrénés que donne mon coeur contre ma cage thoracique.

Aelle veut gronder Orphéa qui lui est tombée dessus mais elle prend conscience que le train n'est pas arrêté en gare mais au beau milieu de nul part, ce qui est plutôt anormal. Elle fait part de son analyse à ses camarades.
25 avr. 2022, 22:09
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
La dernière ligne droite vers les BUSE approchait. À son prochain retour auprès de sa mère, Bad aurait terminé ses examens si importants et qui lui trottaient dans la tête depuis quelques années déjà. Mais aujourd’hui, il souhaitait faire fi des cahiers, des manuels et des locutions latines. Pour le moment, une seule chose lui importait : profiter de ses amis.

C’était donc en compagnie d’Elowen et d’Orphéa que le Serdaigle vivait agréablement son voyage en Poudlard Express. Aelle était là elle aussi. Bien moins haute dans l’estime de Bad que les deux précédentes, le garçon savait néanmoins l’importance qu’elle revêtait dans la vie de sa meilleure amie. Alors même si l’attitude ambivalente de la Poufsouffle à l’encontre d’Elowen agaçait régulièrement l’ancien préfet, ce dernier se gardait de tout commentaire ou attitude déplacés. Quelques mots polis, des regards réguliers mais surtout une bonne dose d’ignorance.

En dehors de l'attitude d'Aelle, le trajet s’était déroulé dans une légèreté, une sérénité et une fraîcheur palpables. Discussions sérieuses ou bien plus futiles, rumeurs et rires avaient ponctué leur chemin vers Poudlard. Le spectacle de mariaussettes d’Elowen fut l’un des moments préférés de Bad qui en avait eu les larmes aux yeux et qui avait manqué de s’étouffer avec sa Gomme de Limaces.

Mais ce fut un autre épisode qui restera gravé dans la mémoire de l’ancien préfet. Un instant qui pouvait, de premier abord, paraître anodin. Celui où ses yeux étaient fixés sur le présumé logo de Ventoulpe, la maison longuement fantasmée de sa meilleure amie, avant de se tourner vers Orphéa pour lui signifier d’un regard bienveillant C’est comme cela qu’on l’aime. Puis, un crissement puissant de métal forcé, le sentiment des fesses qui se décollent de la banquette, le cœur qui manque un battement et le bras de l’adolescent vers la cage d’Obaia pour tenter désespérément de l’empêcher de s’écraser sur le mur en face. Comme au ralenti, cet instant presque intemporel marquait le début d’un événement inattendu.

* Bim *

Câlin forcé entre Orphéa et Aelle. Bad jeta un coup d'œil rapide à Elowen et se retint d’accompagner son rire. Seuls un pouffement mal étouffé par ses mains et une remontée de morve entre ses doigts d’adolescents accueillirent le garçon. Serpentard et Poufsouffle ne semblaient, elles, pas apprécier cette intimité imposée.

Arrivés ? Déjà ? Tout en essuyant ses mains sales sur son pantalon, Bad jeta un regard sceptique vers la fenêtre menant vers l’extérieur en laissant au second plan la remarque d’Orphéa sur la conduite médiocre du chauffeur de train. Le garçon retint cependant celle d’Aelle et, davantage pour souligner sa surprise que pour confirmer les propos de l’amoureuse d’Elowen, il ne put s’empêcher d’ajouter.

« Non, on n'est pas arrivé … »

De sa place, Bad ne voyait rien de ce qui se tramait en dehors du Poudlard Express. Il était uniquement certain de ne pas reconnaître la gare d'arrivée. Seules les informations de ses camarades l’éclairaient sur cette situation anormale. Un pont ?

« Vous voyez quelque chose dehors ?, questionna Bad en fronçant les sourcils sans masquer son étonnement. Je vais voir dans le couloir si quelqu’un peut nous dire ce qu’il se passe. »

"Ce n'est pas normal". Cette remarque d’Aelle tournait en boucle dans la tête de Bad. Tous le savait. Emprunt d'une légère inquiétude, le Serdaigle poussa la cage d’Obaia dans le coin le plus proche de la banquette pour lui éviter une possible chute et se leva pour poser sa main sur la porte afin de quitter le compartiment. Impossible. Nouvel essai. Impossible. Le cœur de Bad s’accéléra soudainement et son visage prit une teinte blanchâtre.

« Heu … Je crois qu’on est bloqués … »
Bad profite de ses amis Orphéa et Elowen durant ce voyage vers Poudlard tout en gardant un œil sur les réactions d’Aelle. Il est surpris et inquiet de l’arrêt brutal et demande à ses camarades des informations sur ce qu’il se passe à l’extérieur avant de tenter sans succès d’ouvrir la porte menant au couloir du wagon.

6° année RP • Ex-préfet inRP (du 1/9/45 au 16/1/46)
Fiche - Réputation
28 avr. 2022, 23:59
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
Quand Aelle, toujours aussi impassible, rétablit la vérité, je la regarde avec de grands yeux. Comment ça on n'est pas arrivés ? Mais alors on est où ? Est-ce que le Poudlard Express a été la victime d'un maléfice et nous a conduits à Azkaban ?

« Miséricorde ! »

Je me précipite vers la fenêtre pour tenter d'apercevoir les hauts murs de la prison triangulaire, mais devant moi, le vide. A perte de vue. Et de l'eau aussi. Mon cerveau tourne à plein régime, il se demande si l'on est en panne, si un élève a décidé de sauter pour faire un plongeon incroyable, si les détraqueurs d'Azkaban vont venir aspirer notre âme, si Chaussette va avoir assez de croquettes pour tenir le reste du trajet si l'on reste arrêtés comme ça longtemps... toutes ces questions ont une importance capitale, et personne n'est en mesure de me fournir de réponse ! Je les garde donc dans ma tête et concentre mon attention sur Bad. Il ne parvient pas à ouvrir la porte de notre compartiment.

« Hey, c'est pas drôle, la personne qui bloque la porte, pars ! »

Mais Bad a beau forcer, les battants restent bloqués. Il ne semble y avoir personne derrière la porte. Je ne me sais pas claustrophobe et pourtant un sentiment d'enfermement et un besoin d'air et de liberté m'envahit. Je cours comme une dingue dans l'espace clos, prenant de grandes inspirations. Une idée lumineuse jaillit de ma tête. Je m'approche du compartiment numéro 8 et frappe contre le mur.

« Il y a quelqu'un ? Vous m'entendez ? Notre porte est coincée, vous pouvez venir nous aider à sortir s'il vous plaît ? Vous aussi vous êtes sur un pont au dessus de l'eau très haut dans le ciel ? Ah non pardon je suis con, j'ai rien dit. Mais venez nous aider à sortir s'il vous plaît ! »

J'espère de tout mon cœur que l'autre côté du mur m'entendra et répondra à notre appel. Alarmée, je fixe mon amoureuse.

« Je le sens pas... J'ai un petit peu peur... »

Je me pose dans un coin de la pièce, Chaussette sur les genoux, je tiens mon stylet runique dans une main pour me défendre en cas de besoin et une croquette dans l'autre. Par réflexe et de stress, je mange la croquette et la recrache par terre.

« Pardon Chaussette, j'ai paniqué et j'ai mangé ta croquette ! Erk, c'est vraiment immonde. Tiens, en voici une nouvelle. »

Elo voit la position du train et panique. Elle demande à la personne qui bloque la porte de partir puis comprend qu'il n'y a personne. Elle tambourine contre la paroi du compartiment 8 et appelle les autres à l'aide. Finalement, elle se roule en boule, de peur, et croque dans une croquette.

7e année RP - #8C6A8E
JE NE SUIS PAS UN HIBOU UNE PLUME
29 avr. 2022, 09:22
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
La réaction d’Aelle à son égard lui arracha un mou désagréable et un regard noir. Comme si c’était de sa faute. En plus, ce n’est pas comme si elle avait fait beaucoup d’efforts pour se montrer avenante. Depuis le début du trajet, elle se contentait de les ignorer, râlant occasionnellement sur Elowen pour diverses raisons. De tous les choix étranges que faisait la Serdaigle, celui de sortir avec Aelle était de loin celui qui questionnait le plus la petite brune. Elles semblaient diamétralement opposées. Orphéa ronchonna davantage en voyant que personne ne semblait s’inquiéter pour elle, ou ne faisait mine de l’aider à se relever.

« Merci, je vais bien, lâcha-t-elle en marmonnant, toujours en frottant son crâne endolori. Ne vous inquiétez surtout pas pour moi »

Elowen était trop occupée à rire, et Bad après avoir retenu un pouffement, essayait déjà d’ouvrir la porte du compartiment qui était malheureusement fermée. Puis soudain, son amie sembla réaliser ce qui se passait et commença à paniquer, courant dans le compartiment, frappant les murs pour essayer de communiquer avec les autres élèves, et mangeant même une croquette. La Serpentard se contenta de l’observer avec un air perplexe, avant de lancer un regard noir à Aelle. Elle allait bien réagir et aller rassurer sa copine quand même ? Ce n’était certainement pas la petite brune qui allait gérer sa crise d’angoisse, elle n’était vraiment pas douée pour ce genre de chose. Elle décida quand même d’essayer de se montrer rassurante, pour éviter qu’Elowen ne panique encore plus.

« T’inquiètes pas, dit-elle calmement avec un petit sourire. Je suis sûre que c’est pas grand-chose. »

Orphéa regarda par la fenêtre, mais la vitre l’empêchait de se pencher pour distinguer quelque chose. Peut-être qu’en ouvrant la fenêtre et en se penchant légèrement elle pourrait apercevoir l’avant du train. Elle commença à chercher le loquet pour ouvrir la dite fenêtre. L’idée d’être sur un pont ne l’effrayait pas plus que ça, mais elle n’était pas non plus totalement rassurée. Alors si elle pouvait savoir rapidement ce qui se passait, c’était mieux. La jeune fille pourrait éventuellement apercevoir ce qui bloquait l’avancée du train, ou bien essayer d’en savoir plus avec d’autres élèves. Si tous les compartiments étaient fermés, elle ne serait peut-être pas la seule à avoir cette idée.

Orphéa ronchonne après s’être fait mal, regarde Elowen paniquer, et tente vaguement de la rassurer. Puis elle essaye d’ouvrir la fenêtre. Si elle y arrive, elle se penche légèrement pour observer les alentours.

Cinquième année RP, filière Sciences • Fiche PR - Fiche personage
L’influenceuse qui lance des modes cheloues / Elue Star des cachots et Romantique 2047
29 avr. 2022, 13:42
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
Mon regard las se fait soucieux lorsqu'Eaven ne parvient pas à ouvrir la porte du compartiment. Que le train soit arrêté en milieu de voie, c'est une chose, mais que les portes soient verrouillée c'en est une autre. Je me rapproche du garçon, non pas pour le soutenir ou quoi que ce soit d'autre, mais pour essayer à mon tour d'ouvrir la porte. On ne sait jamais, un brin d'idiotie n'est jamais à exclure avec lui.

C'est sans compter Elowen. Je suspends mon geste, ma main figée à mi-chemin de la porte du compartiment, pour l'observer. Toute mon attention est tournée vers elle et sa panique. Je ne sais pas laquelle des deux prends le plus de place. Sans doute la première, totalement envahie par la seconde. La Serdaigle parcourt l'étroit espace de droite à gauche, souffle, et surtout s'essouffle à courir sans raison. Au moment où elle tente de communiquer avec l'autre compartiment, je fais un pas dans sa direction. Je ne sais pas si je suis agacée qu'elle s'agite de la sorte ou si j'ai seulement envie de la rassurer ; sans doute un peu de des deux, de toute façon la rassurer la fera arrêter de courir alors je suis gagnante quoi qu'il arrive.

Mon regard est braqué sur elle. J'oublie pendant un instant la raison de sa panique. J'oublie le train qui est à l'arrêt, les portes qui nous enferment dans ce tout, tout petit espace à peine assez grand pour nous quatre — nous six, si l'on compte Zikomo et le chat d'Elowen. J'oublie toutes ces choses parce qu'une dizaine d'informations différentes et difficiles à traiter me viennent d'Elowen. Même quand elle s'assoie enfin, je ne parviens pas à réfléchir convenablement. Elle panique, parle vite et fort, elle agit étrangement, elle souffle, elle toque, elle pousse, elle court, elle m'exprime ses craintes, elle... Je crois qu'elle prend trop de place et moi, je suis incapable de détourner mon regard d'elle. J'aimerais avoir un moyen d'apaiser tout cela mais je n'en ai pas. Alors je me contente de regarder... De froncer le nez quand elle mange une croquette...

D'observer l'autre fille qui s'agite près de la fenêtre. Mes yeux se vrille sur son dos. Ses paroles résonnent dans ma tête. T'inquiète pas, a-t-elle dit, je suis sûre que c'est pas grand chose. Pourquoi ment-elle ? Cette fille n'est que ce qu'elle parait être : une élève lambda, une demi-sorcière puisqu'elle n'a même pas sa baguette et qu'elle est bien incapable de faire appel à sa magie sans celle-ci... Elle n'est pas en mesure de rassurer Elowen, pas en mesure de lui soutenir qu'elle n'a pas à s'inquiéter puisque s'il arrive quoi que ce soit, elle ne pourra pas la protéger. Je serre les mâchoires. Moi, je pourrais la protéger s'il arrive quelque chose.

Je fais un nouveau pas vers Elowen. De toute façon, il n'y a aucune inquiétude à avoir : il ne se passe rien, ce n'est qu'un train arrêté au milieu de la voie, qu'une porte verrouillée. Je plonge la main dans ma poche et en ressors un fondant du chaudron, sucrerie que j'ai mise de côté pour plus tard. Je la fourre dans les mains d'Elowen.

« Mange ça plutôt, » lui soufflé-je.

Cela devrait l'occuper quelques secondes, ce qui lui évitera de paniquer et de communiquer son stress au reste du compartiment. Je n'ai aucune envie de me retrouver avec trois idiots en crise de panique. Et puis Elowen, elle aime bien manger quand ses pensées tournent en boucle dans sa tête. Si je la laisse faire, elle finira par véritablement avaler l'une des croquettes de son chat. Mieux vaut qu'elle prenne ma sucrerie.

« Aucune raison de s'inquiéter, annoncé-je à voix haute. Dans tous les cas, on ne restera pas enfermés ici. »

Et moi, je ne profère aucun mensonge, contrairement à la fille-sans-nom — qui a l'air, ma foi, très décidée à s'échapper par la fenêtre. Si ma voix est si posée, mon ton si calme et mes paroles si confiantes, c'est parce que ce n'est pas une phrase en l'air, c'est une affirmation. Si l'enfermement et l'arrêt du train durent trop longtemps, je déverrouillerai les portes, prendrai Elowen, Zikomo et le chat avec moi et nous partirons d'ici. Paniquer est si vain quand on a toutes les cartes en main.

« Il n'y a qu'à attendre que le train redémarre, » conclus-je en ramassant mon livre tombé lorsque l'autre m'a percuté.

Je me laisse tomber un siège et expire un long soupir. Je prends garde à m'installer non loin d'Elowen. Ainsi, ma jambe frôle la sienne et cela me plaît bien. Je pose mon livre fermé sur mes genoux, sachant d'avance que je serai incapable de me concentrer sur ma lecture tant que mes trois camarades ne se seront pas apaisés.
Aelle rassure (je crois ? enfin, c'est elle qui le croit, ça c'est sûr) Elowen, lui offre un fondant du chaudron et s'assied avec son livre ; elle espère pouvoir reprendre rapidement sa lecture.
02 mai 2022, 18:57
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
Contexte actuel :
Vous pouvez tous constater qu'Aelle dit vrai en ce qui concerne la position du train. La porte du couloir ne semble pas vouloir céder face aux tentatives de Bad. Orphéa tente d'ouvrir la fenêtre extérieure, mais, tout comme la porte, celle-ci résiste. Il semble que toutes les issues du compartiment sont closes.

24 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤..
02 mai 2022, 22:20
 21.04.2047  Wagon 3 - Compartiment 7
Un arrêt ferroviaire brutal et inattendu. Une porte étrangement bloquée. Il n’y avait pas besoin d’être détective comme Mr Dole pour comprendre qu'un spectacle anormal se déroulait sous leurs yeux naïfs d’adolescents.

Bad put percevoir la panique envahir Elowen qui se jetait contre la paroi pour communiquer avec le compartiment voisin. Ce n’était pas stupide comme idée. Peut-être que de l’extérieur leurs voisins seraient capables de les libérer. Cela sembla être un échec car elle abandonna bien rapidement. Zut ...

Tandis que sa meilleure amie était prostrée dans un coin du compartiment, Bad vit Orphéa s’approcher d’elle pour tenter de la rassurer. Dans la même optique, Aelle, d’un ton moins mielleux que la Serpentard, lui apporta paradoxalement une sucrerie. Le Serdaigle savait que le meilleur moyen d’apaiser Elowen était de réussir à ouvrir cette satanée porte menant au couloir. Si sa force d’adolescent peu sportif n’était pas suffisante, le cinquième année allait devoir utiliser la magie. Portant sa main droite à la poche de sa robe, Bad sentit un vide à sa place habituelle. Bande d'idiots du Conseil…, les fustigea-t-il intérieurement.

Se tournant vers le reste de l'habitacle, Bad aperçut Orphéa s’attaquer à la fenêtre. Dans cet ‘escape game’ improvisé qui n’avait de jeu que le nom, tout le monde semblait mettre la main à la pâte. Tous ? Non ! Une irréductible Poufsouffle résistait encore et toujours à l’envie d’aider ses camarades. Si ses mots se voulaient rassurants, sa passivité irritait Bad qui avait de plus en plus de difficultés à se contenir. Le climat qui commençait à être de plus en plus anxiogène venait à bout se sa patience. Attendre ? Elle n’a pas envie de comprendre ce qu’il se passe ? Le Serdaigle ne savait qu’en penser. Soit Aelle avait une maîtrise quasi-parfaite de ses émotions et une capacité remarquable à garder son calme soit elle était complètement perdue et masquait cela par une apathie agaçante. Si on ne repart pas, tu auras le temps de le lire et le relire dans tous les sens ton fichu bouquin …, s’irritait Bad. Cette situation inconfortable et qui n’évoluait pas commençait à faire monter lui un agacement facilement perceptible dans sa voix lorsqu’il ouvrit la bouche.

« Tu y arrives avec la fenêtre, Orphéa ? Glissant son regard vers la Poufsouffle, il poursuivit. Aelle, comme tu sembles t'ennuyer, tu ne voudrais pas m’aider à trouver un moyen d’ouvrir cette porte ? »
Bad cherche instinctivement sa baguette mais il ne l'a évidemment pas sur lui. Il laisse Orphéa et Aelle s'occuper d'Elowen mais la passivité de la Poufsouffle l'agace. Il questionne la Serpentard et la Poufsouffle.

6° année RP • Ex-préfet inRP (du 1/9/45 au 16/1/46)
Fiche - Réputation