Wagon 3 - Compartiment 9

Occupants :

• @Cheryl Styles
• @Stacy Judois
• @Faustine Ruewen
• @Yesenia Cooper

Contexte actuel :

❝ Nous sommes le dimanche 21 avril 2047 dans l'après-midi. Le Poudlard Express devant ramener les élèves ayant passés leurs vacances hors des murs de l'école file vers sa destination. Mais au beau milieu des banalités échangées par les élèves, sa course est brusquement stoppée, secouant quelque peu les occupants du compartiment. Si vous tentez d'ouvrir la porte de votre compartiment, vous constaterez qu'elle résiste et demeure close. ❞

Attention :

• Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
• Des posts d'évolution du contexte seront posté régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos action en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
• Ce qu'il se passe dans un compartiment peut avoir une influence sur ses compartiments voisins.
• Rappelez-vous que vos baguettes sont aux mains des agents du Conseil qui vous attendent à la gare de Pré-au-Lard !!

C'était avec chance que Cheryl se trouvait dans le même compartiment que Stacy et Faustine pour le chemin du retour. En effet, les deux filles étaient également dans le même compartiment que la rouquine pour l'aller. Une autre élève était avec elles : une élève que Cheryl connaissait plus ou moins puisque c'était la préfète de Serpentard. Cette dernière semblait légèrement plus âgée que les trois jeunes filles et cela était cohérent : elle était en deuxième année.

Alors que le voyage était bien entamé, cela faisait déjà pas mal de temps que les jeunes filles discutaient. Soudain, le train s'arrêta brusquement. C'était pas un arrêt normal ou prévu. On aurait plus dit un arrêt d'ugence.

Cheryl s'agrippa au siège avant de souffler. Ses cheveux suivirent le mouvement du frein. La rouquine n'avait pas regardé ses camarades mais elle avait sûrement effectué les mêmes gestes à ce moment-là, tout comme les autres élèves présents dans le train.

- C'était quoi, ça ? demanda Cheryl en replaçant rapidement ses cheveux en place.

Étant installée près de la fenêtre, elle y jeta un coup d’œil. Pas d'anomalie de ce côté-là. La jeune fille aurait bien voulu ouvrir la porte et voir ce qu'il se passe mais elle préféra ne pas se lever, de peur que le train se remette en marche soudainement et qu'elle tombe.

❅Cheryl questionne ses camarades
❅Elle jette un coup d’œil à la fenêtre et reste assise

Stacy était assez contente de retourner à Poudlard après avoir passée de terribles vacances. Dans son compartiment, il y avait Cheryl une fille de la même année que Stacy, Faustine, Stacy l'aimait bien mais pas sa maison. Il y avait aussi Yesenia, Stacy la connaissait parce qu'elle entendait son prénom un peu partout. Stacy s'était bien installée et était prête à retourner à l'école.

Le trajet se passait assez bien jusqu'à l'arrêt brusque du train. Stacy pensait qu'ils étaient déjà arrivés à Poudlard mais non. Elle ne stressait pas mais se demandait ce qu'il se passait. Peut-être un arrêt d'urgence.

Stacy restait assise normalement sur son siège. Elle ne s'inquiétait pas plus que ça mais quand elle avait vu Cheryl avoir peur elle riait un peu. Cela n'était pas drôle mais l'inquiétude se lisait sur son visage. Stacy se levait vers la porte tout en répondant à Cheryl.

- Rien de grave enfin j'espère. Je vais essayer d'aller voir les autres.

Stacy voulait ouvrir la porte mais celle-ci restait close. Elle se posait plein de questions et commençait à avoir peur. Elle essayait d'ouvrir la porte en vain.

- On est enfermées. La porte ne veut pas s'ouvrir.

Stacy regardait ses camarades tout en essayant d'ouvrir la porte. Tant pis si elle tombait si le train avancerait mais son inquiétude avait pris le dessus. Elle restait debout en essayant de réfléchir à une solution.

* Stacy essaye d'ouvrir la porte mais celle-ci reste fermée
* Stacy réfléchit à une solution

Alors que Cheryl était restée assise, Stacy quant à elle, se leva pour essayer d'ouvrir la porte mais cette dernière ne bougea pas d'un poil. Ok, c'était vraiment bizarre maintenant. La Serpentard pensait à une blague mais vu le visage de sa camarade, cela n'en avait pas l'air.

- Comment ça ?

La rouquine se leva et tenta à son tour d'ouvrir la porte, espérant que Stacy avait juste manqué de force pour l'ouvrir. Mais non, elle était bien bloquée. Elle essaya une deuxième fois, en tirant la porte de toute ses forces mais elle ne bougea pas.

- Je savais même pas qu'on pouvait fermer ces portes à clé.

La Serpentard essaya tout de même d'apercevoir les couloirs du train en approchant son visage de la fente de la porte. Il y avait bien au moins une personne qui était dans les couloirs à ce moment-là. Ou alors, vu le freinage violent, cette personne était sûrement à terre en ce moment. Cette pensée lui glaça le sang et elle secoua frénétiquement la tête.

Cheryl se rassit alors, affichant une moue agacée. Il ne restait plus qu'à attendre à vrai dire. Peut-être était-ce uniquement un problème technique. M'enfin, il n'y avait eu aucune annonce du conducteur ou d'autres adultes. Cette situation lui semblait bien étrange, trop étrange pour être normale.

❅Cheryl tente d'ouvrir la porte mais elle est bien bloquée
❅Elle se rassoit

Yesenia était d’une humeur particulièrement maussade. Ses vacances s’était pourtant très bien déroulées. Dormir dans ses draps qui sentaient l’eucalyptus, se réveiller grâce aux rayons de soleil qui transperçaient les voiles de sa fenêtre ronde, manger un bol de céréales en entendant son père fredonner un air inconnu, aider maman à re-peindre la cuisine. En bref, l’adolescente avait pu s’octroyer une pause bien méritée dans ses études.

Sa mauvaise humeur était arrivée ce matin à peine, à vrai dire. Seth, son frère, et elle, avaient tous les deux embrassés leurs parents avant de grimper dans le Poudlard Express. Yesenia s’était tout naturellement assise dans le même compartiment que son frère mais s’était faite repoussée par celui-ci comme une malpropre. « Je vais pas me coltiner la préfète Yesenia pendant tout le trajet ! » avait-il maugréé. La troisième année, furieuse, avait récupéré valise et lézard en quête d’un autre lieu où se réfugier.

Wagon trois, compartiment neuf. Quelques filles l’occupaient déjà. Elle s’installa dans un coin, tout en continuant à ronchonner sur son « débile de frère », livre de botanique à la main et lézard endormi sur l’épaule droite. Elle terminait à peine le chapitre huit - Pavot somnifère, adieu les cauchemars ! - que le train s’arrêta brusquement. Elle leva le nez de sa lecture intéressante, d’un air interrogateur, vers les filles de son wagon.

L’une des Serpentard se dirigea naturellement vers la porte. Bloquée. Enfermée. Oula, Yesenia n’aimait pas ça du tout.

Elle se leva nonchalamment vers la porte et la secoua à son tour. Bah oui, mieux vaut essayer une fois de plus, au cas où. Visiblement, rien.

- Bon. La fenêtre. Dit-elle simplement.

Mieux valait garder son calme. C'était elle, la plus vieille, la préfète, la voix de la raison. Il ne fallait pas céder à la panique. Ce n'était rien de grave. Surement un troupeau de je-ne-sais-quoi qui se promène sur les rails, n'est-ce pas ?

Si la porte ne daignait pas s’ouvrir, peut-être aurait-elle plus de chance avec la fenêtre du compartiment. Elle s’approcha et tenta de l’ouvrir. Si celle-ci s’ouvrait, elle y passerait la tête pour voir ce qui bloquait le train. Encore fallait-il qu’elle s’ouvre…

Yesenia re-tente d'ouvrir la porte, puis se dirige vers la fenêtre pour voir si celle-ci peut s'ouvrir.

Faustine était assise dans le Poudlard Express, pour retourner au château, en compagnie de Stacy et Cheryl, deux Serpentard avec qui elle avait fait le dernier trajet. Pour compléter le compartiment, une troisième Serpentard était assise avec elle. Faustine ne la connaissait pas plus que ça, mais savait que c'était la Préfète des Serpentard. La jeune Poufsouffle se retrouvait décidément toujours entourée de Serpentard !

Le trajet se passait relativement bien, Stacy et Faustine toujours en train de débattre sur quel était la meilleure maison. À travers les vitres du compartiment, les étendues vertes défilaient à toute vitesse sous un doux soleil. L'atmosphère y était paisible et calme, jusqu'au moment où dans une violente secousse, le train s'arrêta brutalement. Faustine, étonnée, jeta un regard à travers la fenêtre pour vérifier s'ils étaient arrivés. Mais aucune trace du château aux alentours : ils étaient toujours au fin fond de la campagne. Elle regarda les trois autres, qui paraissaient également déconcertées. Ce devait être une pane quelconque, le train allait sans doute redémarrer d'ici deux trois minutes. Mais les minutes passèrent et toujours rien. Stacy se leva, en se dirigeant vers la porte pour l'ouvrir, puis dit :

- On est enfermées. La porte ne veut pas s'ouvrir.

C'est là que Faustine commença réellement à paniquer. Elle détestait être enfermée, et la situation dans laquelle elles étaient était du moins stressante. Les trois Serpentard du compartiment n'avaient pas tant l'air de paniquer et avaient plutôt l'air de chercher une raison à cet arrêt si brutale et si soudain. Faustine, d'une voix qui trahissait la panique, ne put s'empêcher de dire :

- Ok donc là, on est littéralement enfermé dans le wagon d'un train perdu en plein milieu de la campagne et on a même pas nos baguettes ! On fait comment ?!

L'angoisse montait chez Faustine, qui s'imaginait une multitude de scénarios dans sa tête, tous plus horribles les uns que les autres. Si seulement la porte avait été ouvertes, ils auraient pu aller voir dans les autres compartiments... Mais sans baguette, impossible d'ouvrir la porte. À moins de s'en remettre aux vieilles techniques Moldus ! Tout en fouillant dans sa malle pour ouvrir sa trousse, Faustine toute excitée, énonça son idée :

- Je vais essayer d'ouvrir la porte avec un trombone, qui sait ça pourrait marcher !

La jeune fille se dirigea vers la porte avec son trombone, déjà moins angoissée à l'idée de pouvoir tenter quelque chose pour sortir d'ici.

~ Faustine jeta un coup d'oeil par la fenêtre.
~ Faustine tente d'ouvrir la porte en la forçant avec un trombone.

Contexte actuel :

❝ Malgré plusieurs tentatives, la porte demeure close. Yesenia tente d'ouvrir la fenêtre, mais n'a pas davantage de chance. Elle non plus elle ne bouge pas d'un centimètre. Un regard par la fenêtre ne pourra que vous apprendre que le train se tient au milieu d'un pont. Agenouillée devant la serrure, Faustine joue du trombone en espérant entendre un déclic qui se fait attendre. ❞

La jeune fille vit que Yesenia essayait d'ouvrir la fenêtre sans succès. De l'autre côté, Faustine était toujours avec son trombone, devant la porte. Si seulement ils nous avait pas confisqué nos baguettes, pensa Cheryl. C'est vrai, si elles avaient gardé leur baguette, un simple Alohomora aurait tout de suite arrangé l'affaire. La rouquine commença à réfléchir. Quelque chose pour nous sortir de là... Son regard se posa alors sur Faustine, elle se souvint de quelques scènes de film où le protagoniste utilisait une épingle à cheveux pour ouvrir les portes.

- Peut-être qu'avec une épingle à cheveux ça marchera. Dans les séries ils utilisent ça.

Juste après avoir énoncé son idée, Cheryl saisit avec précipitation son sac rouge posé en hauteur et l'ouvrit rapidement. Elle se dépêcha alors de fouiller dedans ; on y trouvait des produits de soin, des vêtements, des accessoires pour cheveux. Elle sortait toutes ses affaires et les posa sur le siège à côté pour trouver cette épingle. Il y avait tellement de choses que ce n'est qu'après plusieurs minutes de fouille qu'elle trouva enfin son épingle à cheveux noir.

- Trouvé !

Alors, elle fit face à la porte et, à la manière de sa camarade, elle tenta d'ouvrir la porte à l'aide de l'épingle. Allez, ouvre-toi saleté de porte, se dit-elle intérieurement.

- Cheryl utilise une épingle à cheveux pour essayer d'ouvrir la porte

Contexte actuel :

❝ Cheryl prends le relais avec une épingle à cheveux en espérant avoir plus de succès que Faustine. Mais là encore, le déclic ne vient pas... A quand les formations crochetage de serrures à Poudlard ? ❞

Contexte actuel :

❝ Un bruit sourd résonne près de votre compartiment. Comme si quelqu'un avait donné un coup de pied à une porte. ❞