Le 14 février ? Et donc ?
◊◊◊
Je sens le temps s'arrêter. Assis sur ma branche, je panique encore à l'idée d'avoir manqué de faire tomber Anna. Ça n'est pas arrivé, encore heureux, mais je m'en serais tellement voulu si mon coup avait mal tourné...
Mais à peine ai-je le temps de réaliser mon soulagement, que je ne sens plus son dos sous ma main : la voilà tournée vers moi, et c'est à ce moment que je ressens un fort pincement dans le bras, comme si d'un coup, des aiguilles venaient me transpercer la peau. Erreur, ce n'est pas des aiguilles : c'est ces ongles. Je serre mon bras contre moi et affiche un grimace de douleur; c'est qu'elle m'a pas loupé..!
En un éclair, la voilà en bas de l'arbre, prête à fuir. Et d'ailleurs, c'est ce qu'elle fait, en se servant de son blouson comme distraction. Distraction qui, bien sûr, consiste à me lancer son blouson dans la face. Je crois que je suis une victime.
Je crois que j'ai vraiment deux de tension à ce moment là. Je retire machinalement le blouson de ma tête avec mon bras valide, me permettant de recouvrer ma vue. Puis je regarde mon bras, sur lequel quelques traces sont apparues : les ongles de mon amie. C'est allé bien profond, et j'ai un flashback d'une dispute avec mon frère durant laquelle il m'avait fait le même coup. J'ai détesté ça, et je déteste toujours ce coup déloyal.
Mais quelque chose d'autre me fait tourner la tête : le parfum de la veste. Tout le monde a une odeur, Anna et moi y compris. Évidemment, j'ai jamais pu déterminer la mienne. Mais j'aime bien celle d'Anna, elle me rappelle les fleurs. Bien sûr, hors de question que je lui dise. C'est trop bizarre à annoncer.
Ça tombe bien, je commence à avoir froid. C'est donc sans attendre que j'enfile sa veste, un peu petite pour moi, mais assez chaude. Descendant de l'arbre puis marchant dans l'herbe douce, j'essaye de déterminer où se cache celle qui m'a gentiment donné son blouson, afin que j'aille la remercier. Et me venger, bien sûr.
Je cherche donc, aucune trace d'elle, jusqu'à ce que je vois des reflets flamboyants dépasser des feuilles, m'indiquant la position de cette petite joueuse. Je me faufile donc jusqu'à sa cachette, en essayant d'être le plus discret possible, même si un de mes bras tiens moins bien que l'autre.
Et c'est sans grande originalité que je finis par me ramasser devant elle, foirant majestueusement mon coup, comme d'habitude en fait. J'ai l'air vraiment stupide, mais elle est assez proche de moi pour que j'arrive à me relever à moitié et à lui décoiffer les cheveux. Bien sûr, j'essaie de la pousser en arrière dans un dernier espoir, et je m'affale là où je suis tombé, ne prenant même pas la peine de vérifier si mon coup à marché.
Je ferme les yeux. Il faut que je trouve un plan pour me venger de mon bras. Mais le blouson, je le garde. Il est joli et il sent bon.
Mais à peine ai-je le temps de réaliser mon soulagement, que je ne sens plus son dos sous ma main : la voilà tournée vers moi, et c'est à ce moment que je ressens un fort pincement dans le bras, comme si d'un coup, des aiguilles venaient me transpercer la peau. Erreur, ce n'est pas des aiguilles : c'est ces ongles. Je serre mon bras contre moi et affiche un grimace de douleur; c'est qu'elle m'a pas loupé..!
En un éclair, la voilà en bas de l'arbre, prête à fuir. Et d'ailleurs, c'est ce qu'elle fait, en se servant de son blouson comme distraction. Distraction qui, bien sûr, consiste à me lancer son blouson dans la face. Je crois que je suis une victime.
Je crois que j'ai vraiment deux de tension à ce moment là. Je retire machinalement le blouson de ma tête avec mon bras valide, me permettant de recouvrer ma vue. Puis je regarde mon bras, sur lequel quelques traces sont apparues : les ongles de mon amie. C'est allé bien profond, et j'ai un flashback d'une dispute avec mon frère durant laquelle il m'avait fait le même coup. J'ai détesté ça, et je déteste toujours ce coup déloyal.
Mais quelque chose d'autre me fait tourner la tête : le parfum de la veste. Tout le monde a une odeur, Anna et moi y compris. Évidemment, j'ai jamais pu déterminer la mienne. Mais j'aime bien celle d'Anna, elle me rappelle les fleurs. Bien sûr, hors de question que je lui dise. C'est trop bizarre à annoncer.
Ça tombe bien, je commence à avoir froid. C'est donc sans attendre que j'enfile sa veste, un peu petite pour moi, mais assez chaude. Descendant de l'arbre puis marchant dans l'herbe douce, j'essaye de déterminer où se cache celle qui m'a gentiment donné son blouson, afin que j'aille la remercier. Et me venger, bien sûr.
Je cherche donc, aucune trace d'elle, jusqu'à ce que je vois des reflets flamboyants dépasser des feuilles, m'indiquant la position de cette petite joueuse. Je me faufile donc jusqu'à sa cachette, en essayant d'être le plus discret possible, même si un de mes bras tiens moins bien que l'autre.
Et c'est sans grande originalité que je finis par me ramasser devant elle, foirant majestueusement mon coup, comme d'habitude en fait. J'ai l'air vraiment stupide, mais elle est assez proche de moi pour que j'arrive à me relever à moitié et à lui décoiffer les cheveux. Bien sûr, j'essaie de la pousser en arrière dans un dernier espoir, et je m'affale là où je suis tombé, ne prenant même pas la peine de vérifier si mon coup à marché.
Je ferme les yeux. Il faut que je trouve un plan pour me venger de mon bras. Mais le blouson, je le garde. Il est joli et il sent bon.
@Anna Delore Toujours je foire mes tentatives de vengeance..
Le 14 février ? Et donc ?
Intriguée, je regarde Anselme à travers les feuilles du buisson. Dans un premier temps il reste immobile, comme dépassé de la situation dans laquelle il s'est mis, mais aussi dans laquelle je l'ai mis. Puis il regarde son bras... Zut !! Une grimace ? Oui d'accord, je lui ai serré le bras avant de m'échapper une fois de plus, mais je ne pensais pas l'avoir serré si fort qu'il en aurait mal !! Après c'était possible que, pressée de partir et les ongles pas franchement courts, je lui ai fait vraiment mal. Bon, il arrête de regarder son bras, faudra p't'etre que je pense à m'excuser, quand on aura fini tout ça...
Tout ça.... J'essaye un instant de réfléchir à tout ça, justement. Je me demande si Anselme et moi, on est un cas à part où si en fait, tous les "enfants" de 11 ans ont ce genre de crises de folie, surtout entre fille et garçon... En regardant un peu les couples marchant dans le parc, je doute franchement de la "normalité" de notre comportement. Bon après j'avoue, je vois pas énormément de 1ere années, même pas du tout, c'est déjà un progrès. Je sais en revanche que sans Anselme et notre folie respective, je serai en ce moment-même encore en train de m'ennuyer, allongée seule sur l'herbe, ce n'était donc pas plus mal ! Je me promets cependant dans ma tête d'acquérir un comportement plus normal dans le futur... sans y croire réellement.
Mais qui est le plus chelou de nous deux ? C'est plongée dans mes réflexions que je vois soudain mon ami s'éclater majestueusement devant moi, il s'étale de tout son long, sans oublier par contre de me decoiffer et de me pousser en arrière entre temps, avant de rouler au sol. Je suis tellement surprise de son attaque improvisée que je ne pense même pas à riposter, du moins pour l'instant. Bien sûr, je lance tout de même un cri strident et involontaire quand il tire légèrement sur mes cheveux, et remarqué qu'il a enfilé MA veste... Non mais là c'est même plus possible, en plus le gars a l'air mort.
- Non mais ça va pas ou quoi ?? Un peu de délicatesse avec les filles !!! Et je crois qu'on avait déjà vu ensemble que les cheveux d'une fille, c'est sacré, n'est-ce pas Anselme ?
Flemme d'arranger mes cheveux, de toute façon ils sont toujours emmêlés, et en bataille. Je préfère manger le chocolat qui est resté serré dans ma main, puis me redresser et redresser Anselme. Je suis donc assise en face de lui, en tailleur, et repris un peu de sérieux.
- Ça suffit là ! Faut qu'on parle sérieusement. Déjà y a pas à piquer ma veste comme ça... bon garde-la si tu veux j'ai pas froid... Mais surtout faut que tu m'explique ce qu'on est en train de faire, là, le 14 février ! T'imagines si quelqu'un nous aperçoit ?
J'éclate soudain de rire, le fait est que je m'en fous pas mal de l'opinion des autres, pour l'instant je vois seulement la tête hilarante de mon ami qui comme d'habitude, se laisse plutôt faire. A mon avis, il a perdu la bataille.
@Anselme Beyer, on passe aux choses sérieuses
Bon, j'avoue, aux fous rires aussi...
3ème année rp - #800040 - 13 Yo
Sa spécialité : tomber sur les autres ! Fiche PRs
#PouffyFamily - Le gang des potatoes est dans la place (^-^)
Tout ça.... J'essaye un instant de réfléchir à tout ça, justement. Je me demande si Anselme et moi, on est un cas à part où si en fait, tous les "enfants" de 11 ans ont ce genre de crises de folie, surtout entre fille et garçon... En regardant un peu les couples marchant dans le parc, je doute franchement de la "normalité" de notre comportement. Bon après j'avoue, je vois pas énormément de 1ere années, même pas du tout, c'est déjà un progrès. Je sais en revanche que sans Anselme et notre folie respective, je serai en ce moment-même encore en train de m'ennuyer, allongée seule sur l'herbe, ce n'était donc pas plus mal ! Je me promets cependant dans ma tête d'acquérir un comportement plus normal dans le futur... sans y croire réellement.
Mais qui est le plus chelou de nous deux ? C'est plongée dans mes réflexions que je vois soudain mon ami s'éclater majestueusement devant moi, il s'étale de tout son long, sans oublier par contre de me decoiffer et de me pousser en arrière entre temps, avant de rouler au sol. Je suis tellement surprise de son attaque improvisée que je ne pense même pas à riposter, du moins pour l'instant. Bien sûr, je lance tout de même un cri strident et involontaire quand il tire légèrement sur mes cheveux, et remarqué qu'il a enfilé MA veste... Non mais là c'est même plus possible, en plus le gars a l'air mort.
- Non mais ça va pas ou quoi ?? Un peu de délicatesse avec les filles !!! Et je crois qu'on avait déjà vu ensemble que les cheveux d'une fille, c'est sacré, n'est-ce pas Anselme ?
Flemme d'arranger mes cheveux, de toute façon ils sont toujours emmêlés, et en bataille. Je préfère manger le chocolat qui est resté serré dans ma main, puis me redresser et redresser Anselme. Je suis donc assise en face de lui, en tailleur, et repris un peu de sérieux.
- Ça suffit là ! Faut qu'on parle sérieusement. Déjà y a pas à piquer ma veste comme ça... bon garde-la si tu veux j'ai pas froid... Mais surtout faut que tu m'explique ce qu'on est en train de faire, là, le 14 février ! T'imagines si quelqu'un nous aperçoit ?
J'éclate soudain de rire, le fait est que je m'en fous pas mal de l'opinion des autres, pour l'instant je vois seulement la tête hilarante de mon ami qui comme d'habitude, se laisse plutôt faire. A mon avis, il a perdu la bataille.
@Anselme Beyer, on passe aux choses sérieuses
Bon, j'avoue, aux fous rires aussi...
3ème année rp - #800040 - 13 Yo
Sa spécialité : tomber sur les autres ! Fiche PRs
#PouffyFamily - Le gang des potatoes est dans la place (^-^)
Le 14 février ? Et donc ?
◊◊
Encore à terre. Ça devient une habitude ces temps-ci. Je trouve toujours un moyen de m'étaler aléatoirement, et aujourd'hui, c'est maintenant que c'est arrivé.
J'espère juste que la veste d'Anna n'est pas abimée, ou je m'en voudrais terriblement. Elle a beau être confortable et douce, elle a l'air fragile. Et la déchirer ou la salir n'est pas pardonnable.
Je me relève donc avec l'aide d'Anna en dépoussiérant rapidement mes jambes et la veste, quand je la remarque, le visage sérieux, grave, assise en tailleur dans l'herbe. Elle me lâche pas du regard, c'est perturbant, et même si le chocolat qu'elle vient de gober la décrédibilise un peu elle n'en reste pas moins terrifiante.
Je m'assois lentement, décontenancé. Ça y est? Elle va me crier dessus pour lui avoir tiré les cheveux ne serait-ce que par inadvertance? Pfff les filles, toujours à faire des histoires avec leurs cheveux...
Je ne la lâche pas du regard non plus, et m'assois devant elle. le silence est pesant et l'ambiance a changé. Et là, elle me reproche mon indélicatesse par rapport aux filles, et confirme le rapport sacré filles/cheveux. Je lève les yeux au ciel. C'est pas comme ça que ça marche! Puis voilà qu'elle me reproche aussi de lui avoir piqué sa veste.. Fallait pas me la lancer dans la figure. Et enfin, notre comportement un jour de saint-Valentin. Je comprends pas.
Puis soudain, elle éclate de rire. Comme ça. Je sais pas comment je dois le prendre. Ce discours m'a refroidi, et pour être honnête, j'ai plus trop envie de rire. On m'a toujours dit que j'étais susceptible. Bah voilà. Ça se confirme.
J'aurais voulu rire en retour, mais l'ambiance est plutôt dérangeante maintenant. Un peu malaisante. Je sais pas ce que je dois faire, rire, rester sérieux? Et puis zut. Elle a voulu se la jouer sérieuse, on va continuer.
-Déjà, la délicatesse c'est mutuel. Toi aussi tu m'a fais mal. Et puis ta veste, fallait pas la lancer, donc je la garde.
Je culpabilise un peu. Peut-être que finalement, je devrais pas être aussi aigri.
-Mais qu'est ce qu'on s'en fiche de notre comportement! La saint-Valentin c'est pour les amoureux, pas pour les autres! On est pas amoureux que je sache? Alors on fait ce qu'on veut! On a rien a fêter, donc on s'amuse, c'est tout.
Je culpabilise. J'ai peut-être été un peu fort. Mais bon, elle aussi elle a haussé le ton d'un coup. Mais après elle a éclaté de rire. Pas moi. Pour rattraper, je lui lance quand même un sourire, en me surprenant à éplucher une marguerite dans mes mains. J'espère qu'elle l'a pas mal pris. Ma susceptibilité, j'aurais dû la laisser au placard.
J'espère juste que la veste d'Anna n'est pas abimée, ou je m'en voudrais terriblement. Elle a beau être confortable et douce, elle a l'air fragile. Et la déchirer ou la salir n'est pas pardonnable.
Je me relève donc avec l'aide d'Anna en dépoussiérant rapidement mes jambes et la veste, quand je la remarque, le visage sérieux, grave, assise en tailleur dans l'herbe. Elle me lâche pas du regard, c'est perturbant, et même si le chocolat qu'elle vient de gober la décrédibilise un peu elle n'en reste pas moins terrifiante.
Je m'assois lentement, décontenancé. Ça y est? Elle va me crier dessus pour lui avoir tiré les cheveux ne serait-ce que par inadvertance? Pfff les filles, toujours à faire des histoires avec leurs cheveux...
Je ne la lâche pas du regard non plus, et m'assois devant elle. le silence est pesant et l'ambiance a changé. Et là, elle me reproche mon indélicatesse par rapport aux filles, et confirme le rapport sacré filles/cheveux. Je lève les yeux au ciel. C'est pas comme ça que ça marche! Puis voilà qu'elle me reproche aussi de lui avoir piqué sa veste.. Fallait pas me la lancer dans la figure. Et enfin, notre comportement un jour de saint-Valentin. Je comprends pas.
Puis soudain, elle éclate de rire. Comme ça. Je sais pas comment je dois le prendre. Ce discours m'a refroidi, et pour être honnête, j'ai plus trop envie de rire. On m'a toujours dit que j'étais susceptible. Bah voilà. Ça se confirme.
J'aurais voulu rire en retour, mais l'ambiance est plutôt dérangeante maintenant. Un peu malaisante. Je sais pas ce que je dois faire, rire, rester sérieux? Et puis zut. Elle a voulu se la jouer sérieuse, on va continuer.
-Déjà, la délicatesse c'est mutuel. Toi aussi tu m'a fais mal. Et puis ta veste, fallait pas la lancer, donc je la garde.
Je culpabilise un peu. Peut-être que finalement, je devrais pas être aussi aigri.
-Mais qu'est ce qu'on s'en fiche de notre comportement! La saint-Valentin c'est pour les amoureux, pas pour les autres! On est pas amoureux que je sache? Alors on fait ce qu'on veut! On a rien a fêter, donc on s'amuse, c'est tout.
Je culpabilise. J'ai peut-être été un peu fort. Mais bon, elle aussi elle a haussé le ton d'un coup. Mais après elle a éclaté de rire. Pas moi. Pour rattraper, je lui lance quand même un sourire, en me surprenant à éplucher une marguerite dans mes mains. J'espère qu'elle l'a pas mal pris. Ma susceptibilité, j'aurais dû la laisser au placard.
@Anna Delore oupsi il l'a mal pris
