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24 mai 2022, 19:58
 RPG +   Libre  Le chant de la pluie
À lire avant de répondre :

Reducio
Pour ce RP, bien qu'il soit libre, je voudrais fixer quelques caractéristiques avant que vous ne répondiez dans le sujet, merci de bien vouloir me hibouter !
Critères :
Maison : Pas de préférence
Sexe : Pas de préférence
Âge : Pas de préférence mais de mon coté je n'évoquerai pas l'âge de Kyle dans le RP puisque je ne suis pas sûre de l'année RP dans laquelle je veux l'inscrire. Par conséquent, si vous voulez faire connaissance en présentant votre personnage, si on pouvait éviter de poser trop de questions ça m'arrangerait :sweatingbullets: Par conséquent si votre personnage est timide et ne parlerait jamais à une année supérieure, mieux vaut éviter pour la cohérence
Particularités : Aucune recherchée (musicien ou pas peu importe)


L'enfant avait longuement erré dans les couloirs, écoutant le bruit de la pluie qui tambourinait au dehors. Bien que les murs de pierre du château atténuent en grande partie la douce mélodie créée par les grosses gouttes de pluie qui s'abattaient sur toute l'Angleterre, ils avaient le don de faire ressortir cette odeur si particulière qui empreignait l'atmosphère. À chaque bouffée d'air qu'il inspirait, Kyle respirait avec plaisir cette douce odeur indescriptible.
C'est une question qui avait longtemps passionné le jeune homme. Comment décrire une odeur ?
Il huma l'air de nouveau pour tenter d'y déceler des flaveurs descriptibles. C'était lourd... Il était tenté d'y associer le gris, mais il savait que c'était une association de facilité provoquée par le lien direct entre la pluie et les nuages.
Il respira plus profondément fermant un peu les yeux comme les oenologues prestigieux devant un grand cru.
Finalement la couleur qu'il associerait à ce qu'il percevait serait un bleu lourd à la limite du gris avec parfois une pointe de vert. L'odeur de la pluie faisait ressortir celle du sol et de l'herbe grasse qui entourait le château.

Kyle fut tiré de sa rêverie en trébuchant sur une pavé mal agencé dans les couloirs. Il se rattrapa de justesse, habitué à ce genre de mésaventures qui arrivaient souvent au jeune garçon distrait par un rien. Il continua alors son chemin, à nouveau plongé dans ses pensées comme si l'interruption n'avait jamais eu lieu. Petit à petit, il rendit compte que ses pas le guidaient irrémédiablement vers la salle de répétition, un endroit qu'il affectionnait particulièrement. Tout du moins lorsque la salle était vide, ce qui était assez fréquemment le cas. Il y avait bien une chorale à Poudlard mais bien entendu, cela restant un loisir elle n'occupait la pièce qu'à des heures précises. Heures que Kyle connaissait sommairement afin d'éviter de s'y retrouver. Non seulement il chantait comme un pied, mais en plus de cela, la multitude de voix l'empêchait de se concentrer ce qui n'arrangeait en rien ses performances. C'était pour la même raison que le garçon n'avait jamais pu intégrer un orchestre à la grande déception de ses professeurs. Seul, il se débrouillait assez bien mais dès qu'il se retrouvait en groupe, il ne jouait que des fausses notes.

Il poussa les portes de la vaste salle, vérifiant rapidement qu'elle était vide et se dirigea comme vers la scène où trônait un magnifique piano à queue mis en valeur pas l'étrange luminosité de la pièce. Kyle n'ayant pas prévu de se retrouver ici alla chercher quelques partitions dans les casiers près du bureau du professeur. Il en prit une au hasard et s'installa sur le piano.
Il s'immobilisa un instant pour écouter le bruit de la pluie et posa doucement ses mains sur le clavier en les laissant glisser aussi voluptueusement que les gouttes tombaient sur le sol.

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Le p'tit beignet au chocolat fondant de sa super marraine !
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24 mai 2022, 20:47
 RPG +   Libre  Le chant de la pluie
Image
Je m'y suis trop accrochée

Date inconnue


Tu appelles ça de la musique, j'appelle ça de la thérapie


Pluie.
Pluie coulante des cieux, les nuages regroupés en troupeaux de moutons cherchant déserspérément leur berger, faisant couler les larmes de leur solitude. La pluie dehors s'abat tel un grondement maudit qui frappe le toit dans un bruit des plus insuportables, il vous glace le sang, ce rugissement du vent qui trône dehors et dont l'existance humaine ne peut supporter, il fait saigner des oreilles, l'eau coule de partout, si bien que si quelqu'un ô ! Tente de mettre ne serait-ce que dis-je, un pied dehors, il peut être sûr que devant sa violence il ne s'en sortira pas indeme. Puis le tempo recule, laissant derrière lui, le déluge nous laissant un sol si imbibé que même les plantes le rejette, mais la pluie qui hurlait crie, et chaque goutelette osant tomber se voit attribuer une flaque dans laquelle son onde se sectionne et s'éloigne, ne reste que l'épais brouillard et l'odeur humide glacée, disparaissant petit à petit. Elle vient pour partir, déversant sa colère, elle nous embrasse de sa haine et nous laisse ainsi. Elle me fait penser à La chevauchée des Walkyries de Wagner., elle court au loin et on ne peut plus l'arrêter quand elle passe. Mais tandis que la cavalerie passe son chemin, je m'en allait retrouver celui qui pouvait faire oublier les milles cents étalons frappant de tonnerre la toiture du chateau. Un souffle de surprise tandis que ma tête passait par l'embrassure de la porte, un garçon avait pris cette place que j'affectionnait tant, et mon visage aussi enfantin et curieux que soit-il, ne voulait peut-être pas éclater la bulle de cet enfant, j'avance, la respiration coupée, pour me faire des plus discrète, que se passerait-il ? La curiosité l'emportait oui, mais je restait calme, sans broncher, et je vois ses doigts caresser les touches d'une sensibilité affolante, je ne veux pas lui faire peur, mais je ne voulais pas rester là sans rien faire, alors j'avance toujours dans la salle aux milles et uns instruments, sans prêter tant attention aux cordes, cuivres ou autre ornant la salle. Etait-ce un pianiste ? Il semblait, sa posture semblait correcte, ses doigts embrassaient avec un soupson de vivacité les blanches et les noirs, il semblait savoir lire une partition, mais je reste perplexe, il ne me semblait jamais avoir prêté attention à lui, il parait frêle et fragile, mes yeux se posent sur le-dit précieux et j'imagine déjà une mélodie s'élever, plus j'avance, plus je réfléchie, jusqu'arriver à son niveau. Je le regarde alors, lui avait cet air fragile. Quelques mots franchirent la barrière de mes lèvres :

'Qui es-tu ? Pourquoi je ne t'ai jamais vu ici avant ?


Et mon regard se pose sur le morceau de papier posé là, lui, il savait jouer.

@Kyle Wagner, qu'elle ironie, tu portes le nom d'un compositeur !

YOU ARE KENOUGH
Vive la KH's Family ! Reine de la république, Featherstone Jr, Commères des rumeurs member, Call me KIM, Magic award du Serial Floodeur de 2023, absence totale

24 mai 2022, 21:56
 RPG +   Libre  Le chant de la pluie
Kyle adorait cette sensation où son esprit, entièrement accaparé par la musique ne pensait à rien d'autre qu'aux notes, aux sonorités. C'était comme si sa conscience s'envolait tout en restant plus que jamais ancrée au sol. Chaque son résonnait en lui tel un éclat de lumière dans l'obscurité. Les notes qui s'échappaient du piano chassaient ses idées noires quelles qu'elles soient et ce, indépendamment du moment. Ses doigts, plus que jamais siens et en même temps si distants, ne lui répondaient plus. Ils étaient animés d'une sorte de "volonté divine" que Kyle le pragmatique aurait certainement nommée "instinct" ou "passion". Le bout de ses phalanges, telle une caresse, effleuraient à peine une touche puis virevoltaient déjà vers une autre laissant s'évanouir la note telle l'onde que forme la goutte d'eau en tombant dans une flaque.
Il revoyait encore son père, lui expliquant comment lire une partition, positionner ses mains, s'asseoir, presser les touches sans les marteler ni sans les frôler seulement. Puis, vint ce triste jour où l'élève dépassa le maître. À partir de là, pour continuer à progresser, il devint nécessaire d'employer des précepteurs. Kyle appréciait toujours de continuer à s'améliorer, bien sûr, mais souvent il était nostalgique des leçons de son père qui faisaient partie de ses meilleurs souvenirs. Rien ne valait le sourire d'un père qui transmet sa passion. C'est avec ce sourire en tête que Kyle jouait. Son père lui manquait.
Cette évidence le frappa de plein fouet. Le lien qui l'avait uni avec son père s'était amincit depuis sa découverte de la magie*, comme s'ils ne partageaient plus exactement la même vision des choses. Mais la musique les reliait toujours autant. Kyle en était sûr. À moins que les sorciers n'aient des oreilles différentes des moldus ?
Il chassa cette idée tordue de son esprit rapidement. Ce genre de questions étaient aussi fréquentes que les mauvaises herbes dans l'esprit de l'enfant. Il savait à présent faire la part des choses et ne se perdait plus dans des idées saugrenues, puits d'interrogations sans fond.

Soudain, il sentit quelque chose d'étrange. Ses doigts avaient-ils échappé à son contrôle et glissé sur une mauvaise touche ? Non. La mélodie harmonieuse avait été brisée. Kyle se stoppa net violemment arraché de son voyage dans les douces contrées de la musique. Il chercha la cause de la dissonance, en vain. Après une ou deux secondes nécessaires à l'atterrissage, l'enfant avait de nouveau les pieds sur terre, quittant définitivement cet endroit où il flottait entre le conscient et l'inconscient. Il tourna alors la tête et identifia sans trop de mal la cause de l'interruption.
Vaguement irrité d'avoir ainsi été arraché à sa musique, il détailla du regard la fille qui venait de pénétrer dans la salle. Assez grande, surtout ses jambes, de véritables échasses, mais de belles échasses, pas comme les siennes. À son expression figée il eût l'idée que la fille avait parlé et attendait une réponse de sa part. Il allait paraître stupide à dire qu'il n'avait pas entendu... Le piano n'était assourdissant au point d'empêcher une voix de s'élever au dessus de sa musique.

- Heu... Bonjour...

Qu'avait-elle pu dire ?

- T'es là pour la chorale ?

Il savait pertinemment que ce n'était pas l'heure des répétitions mais n'avait rien trouvé d'autre à dire. Il fixa ses yeux dans ceux bleus profonds de la fille avant d'ajouter.

- Je... Je peux te laisser le piano si tu veux. fit-il accompagnant le tout d'une tentative de sourire.

*Précision pouvant être utile à la compréhension, le père de Kyle est un moldu.

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Le p'tit beignet au chocolat fondant de sa super marraine !
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25 mai 2022, 23:45
 RPG +   Libre  Le chant de la pluie
Il pleuvait. De ces pluies dont les londoniens ont l'habitude, de ces pluies que beaucoup d'élèves rejetaient, de ces pluies que Joy affectionnait tant. Quand beaucoup fuyaient l'eau tombant du ciel, elle cherchait à aller à sa rencontre. Bien que déçue de devoir interrompre son programme qui consistait généralement à un petit temps de lecture dans le parc, elle était joyeuse de voir les gouttes s'écouler, de les sentir couler le long de ses joues. La pluie apportait avec elle son lot de souvenirs que la Serdaigle aimait se rappeler. Les moments ou son père, lorsqu'elle était petite et triste lui disait que même les nuages pouvaient verser des larmes, que la pluie en était la preuve. Les fois ou, alors plus âgée, elle se retrouvait à camper sous la pluie à cause d'une météo imprévu. Généralement de simples fines gouttelettes, qui finissaient par laisser leur place au puissant soleil. Des souvenirs qu'elle acceptait autant qu'elle les rejetait en fonction de son humeur. Ils lui faisaient du bien et lui permettaient de se rappeler de bons moments mais appartenaient à une époque révolue, qui s'était effondré lors de sa dispute avec ses parents lors des vacances d'été.

En cette journée de pluie, l'Aiglonne avait passé une partie de la matinée en salle commune et dans son dortoir, puis devant les portes du château hésitant à sortir. Elle avait pris l'air quelques minutes, mais s’était décidé à rentrer avant d’attraper froid. La pluie glissant sur ses vêtements pour venir s’égoutter au sol, elle était montée dans la Tour Ouest chercher des vêtements secs. Les cheveux toujours humides tressés en une unique natte pendant dans son dos, elle cherchait maintenant à rejoindre la bibliothèque pour trouver un nouveau livre à lire, livre qui vu le temps serait certainement terminé avant le lendemain soir.

La sorcière descendait les étages tranquillement, traversait les couloirs en prenant son temps, saluait quelques tableaux par-ci par-là, jusqu'à ce qu’en passant devant une salle elle entende une douce mélopée, peut-être du piano. A vrai dire reconnaître des instruments n’était pas son fort, comme à peu près tout ce qui touchait à la musique. Elle chantait rarement et pas très juste, n’avait pas du tout une oreille musicale. Le seule chant qu’elle était capable de reconnaître était celui de la nature, avec le doux sifflement des oiseaux, le bruit du ruisseau qui coule comme emplit de vie et celui du feuillage s’agitant sous la force du vent.

Joy n’avait qu’une idée vague de ce à quoi ressemblait la salle de répétition puisqu’elle n’y mettait les pieds que très rarement, si ce n’était jamais. Mais parfois elle aimait s’interrompre dans ses occupations pour écouter ce que jouaient certains élèves de Poudlard qui étaient talentueux. Loin d’analyser les notes ou d’essayer de reconnaître la mélodie, elle se laissait juste porter par la musique, sans vraiment penser à d’autres choses. Elle appréciait l’assemblage des notes quel qu’il soit, et savait pertinemment que ce ne serait pas demain la veille qu’elle jouerait aussi bien.

La porte de la salle était entrouverte, ce qui expliquait que la sorcière ait si bien entendu le son de ce qu’elle pensait être un piano. Mais aussitôt était-il apparut, il disparu. Passant le seuil de la porte, intriguée de connaître la raison de cette interruption, elle vit deux élèves qui semblaient être en train de parler. La petite Wakberg s’apprêtait à répartir pour laisser les adolescents tranquille -elle n’avait rien à faire là- mais elle fut pris d’un éternuement soudain. Gênée, elle prit la parole :

"Désolée, ne faites pas attention, je ne faisais que passer !"

4ème année RP • #004400 • Rédactrice HRP
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Uni ne Perdra

28 mai 2022, 20:08
 RPG +   Libre  Le chant de la pluie
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Je m'y suis trop accrochée

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Tu appelles ça de la musique, j'appelle ça de la thérapie


Le garçon n'avait pas semblé.. En tout cas ne semblait pas avoir entendu, j'avais du éclater sa bulle, je m'en voyait si désolée.. Les yeux plongés dans les siens, je le fixais, sans un mot, on aurait pu me prendre pour une folle, mais je m'étais perdue au plus profond de mon être, je cherchais dans ses yeux à lui sans trouver, une quête sans but, je pris du temps, du silence, avant d'articuler faiblement :

'Je te le laisse, tu étais là avant moi c'est tout normal'


Et avant de me tourner vers mon autre camarade de Serdaigle, qui s'était alors pointée ainsi, en s'excusant, je pris le temps de faire glisser délicatement mon doigt sur la note la plus grave, et seulement l'entendre raisonner me fit frissonner, puis mon regard se posa sur Joy Wakberg, je connaissais son nom oui, même promotion et même maison, ça peut aider. Physiquement on pouvait se ressembler mais nous n'étions pas encore pareilles, tout le monde est différent. Je lui adressa un sourire :

'Tu peux rester si tu le souhaite, en tout cas, tu ne me dérange pas, il faudra voir avec..


Un petit soupson d'hésitation me traversa la gorge je me tourna à nouveau vers le garçon.

'Quel est ton nom ?'


Cette fois ci je m'adressa aux deux Serdaigles de la pièce :

'Moi c'est Harlez, Kimberly Harlez, mais appellez moi simplement Kim'


Je posai mon regard sur l'instrument à corde posé là, duquel il y a quelques instants s'élevait une douce mélodie, et simplement en un regard les pensées me montèrent à la tête

Recommence

Encore


Je me demandais parfois comment m'étais-je tant attachée à cet instrument alors qu'il m'avait fait tant de mal.. Tant de cicatrices recouvraient encore mes doigts, ils étaient abimés alors que j'étais encore jeune, qu'il se devaient d'être d'une douceur incroyable, moi, j'avais mal quand j'écrivais, parce qu'il m'a fait du mal, mais j'y étais attachée comme un chien en laisse à son maître, mais le chien ne tirait pas pour s'échapper, non, le chien était à côté de son humain, marchant à sa gauche, bien élevé comme on lui avait appris. M'avait-on appris à aimer mon humain à moi ? Mon instrument ? Non.. Ce n'est pas forcer.. C'est tout autre chose.. Un lien peut être ? Car même si un cheval t'écrase tu remontera dessus non ? Et voilà.. Je ramène toujours tout à La Chevauchée de Walkyries de Wagner.. J'esquisse un sourire moqueur, je ne changerais donc pas d'ici là, puis je me demandai si la partition existait version piano.. Ca serait drôle non ? Moi j'aimerais bien..

En attendant nous étions trois aigles dans une salle de musique, trop peu pour faire un peleton de cavaliers armés.

@Kyle Wagner et @Joy Wakberg

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