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Juin 2046,
RP avec @Diane Ashwood

Ce jour-là, Cilblanc avait décidé de faire une petite farce. Rien de bien méchant, rien de bien mauvais, même si ce qu'elle préparait était moins sympathique que d'habitude...cette fois-là, elle ferait une farce à un élève. Une farce de son invention. Elle avait ramené du matériel, plusieurs ingrédients à mélanger, de quoi faire une petite potion rapide pour plaisanter un peu.

Elle s'éloigna de la foule d'élèves qui envahissaient le parc pour se trouver un coin tranquille. Elle était presque prête. Presque. Il lui manquait une dernière chose : un, ou une partenaire. Elle avait besoin de quelqu'un pour faire sa farce. Et elle ne savait vraiment pas qui. Cilblanc avait l'habitude de prendre les gens au hasard, sa raison aucune, et de les entrainer dans ses farces sans qu'ils n'aient rien demandé. Et c'est ce qu'avait prévu de faire Cilblanc ce jour-là. Elle constata qu'une fille d'à peu près son âge, aux jolis et longs cheveux noirs et aux yeux bleu-gris clair.

Elle décida que cette fille serait parfaite comme partenaire, pour la bonne raison qu'elle semblait gentille, mais rusée. Cilblanc remarqua l'écusson des Serpentard sur l'uniforme de la sorcière. C'était parfait ! Et d'ailleurs, peut-être qu'elle aussi cherchait à faire une blague à quelqu'un. Elle se dirigea à grands pas vers la Serpentard et commença :

- Salut ! Je m'appelle Cilblanc. Tu veux bien être ma partenaire pour une petite blague ?

Dit comme ça, cela ne faisait pas forcément très envie...

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Mmm. Mauvais pioche peut-être, car la Serpentard lui répondit :

- euh...je m'appelle Diane, t'entend quoi par "une petite blague" ? Je ne veux pas faire de mal à quelqu'un...

Elle semblait à deux doigts de l'envoyer patiner. Qu'allait-elle lui dire ? "Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises." "Euh, non ! Mes intentions sont excellentes ! Approuvées par le règlement, le Ministère de la Magie" Elle ne voulait pas faire quelque chose de méchant, c'était sur. Pas quelque chose d'humiliant, non. Quelque chose qui pouvait faire rire la victime et les deux fille, plutôt. Et Cilblanc avait amené du matériel.

La jeune fille remarqua que Diane tenait un livre intitulé Le Château de Hurle. Bien sûr ! Elle connaissait. Elle ne l'avait pas lu, mais savait que Hayao Miyazaki s'en était inspiré pour faire son animé Le Château Ambulant, qu'elle avait adoré. Elle trouvait d'ailleurs que le prénom du magicien, Hauru, ressemblait un peu à Hurle. Mais tout ça en japonais, ça ne rendait pas pareil. Elle adorait Le Château dans le Ciel (encore une affaire de châteaux !), Le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoke qui s'appelait aussi La légende d'Ashitaka. Elle aimait aussi Mon Voisin Totoro, Arrietty, le petit monde des Chapardeurs et tant d'autres qu'elle avait visionné chez elle. Mais il fallait revenir à cette affaire de blague. Au lieu de cela, elle dit :

- C'est bien le Château de Hurle ? Moi j'adore le Château Ambulant. Enfin...bref, je te parlais d'une blague gentille, pas d'un truc pour se moquer des élèves.

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Diane semblait avoir les même goûts que Cilblanc côté Miyazaki, car elle dit à la jeune Serdaigle :

- J'aime aussi beaucoup le Château Ambulant mais je préfère le Voyage de Chihiro.

La jeune sorcière aimait énormément le Château Ambulant, et encore plus Voyage de Chihiro, exactement comme Diane ! C'était une grosse coïncidence. La rouquine aimait beaucoup aussi Nausicäa et la vallée du vent, et beaucoup d'autres. Elle aimait tous les Miyazaki, en fait. Ce qu'elle trouvait curieux, c'était qu'elle connaissait les Miyazaki alors qu'elle venait d'une famille sorcière. Mais en réfléchissant, ce n'était pas si étrange que ça : sa préceptrice était née-moldue, et disait qu'il fallait connaître un peu de tout pour avoir du recul. Le sujet Miyazaki fut mis de côté lorsque Diane voulut en savoir plus sur cette plaisanterie.

- D'accord je veux bien t'aider mais promet moi, que tu ne me mens pas, que la blague est vraiment gentille. Je ne veux vraiment, mais vraiment pas nuire à autrui.

Non, bien sûr, Cilblanc ne mentait pas, elle détestait la méchanceté. Mais ça, Diane ne pouvait pas le savoir et la jeune sorcière comprenait parfaitement que sa camarade vert et argent se pose des questions. Elle s'empressa donc de la rassurer :

- Non bien sûr, je ne ferai rien de méchant, je n'aime pas blesser ou faire du mal aux autres. Ce serait juste une blague pour faire rire l'élève à qui on la fait.

Et c'était totalement vrai. Cilblanc hésitait encore : un bonbon lévitation ou un ruban de feu ? Elle avait prit les deux pour avoir plus de possibilités. Le bonbon en lévitation permettait de faire léviter à quelques centimètres du sol la personne qui l'avalait, ce qui n'était en aucun cas dangereux. Le ruban de feu, quant à lui, nécessitait deux personnes. Il faisait environ deux mètres de long, et lorsque les deux élèves qui le tenaient (un à chaque bout) tiraient dessus, il se détruisait en s'enflammant de flammes inoffensives...Si Diane et Cilblanc arrivaient à encadrer l'élève, il aurait une petite frayeur, mais rien de bien grave. Après l'expérience, on trouvait cela drôle en général, et certains trouvaient même la blague agréable ! La bleu et argent sortit les deux objets et les montra à Diane pour voir si elle devinerait ce que c'était.

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Diane avait fini par accepter, car elle répondit, sûrement à contrecœur :

- alors on fait quoi comme farce ? Je ne pense pas en avoir déjà fait

Jamais fait de farces ? Pour Cilblanc, ç'aurait été impossible. Elle avait passé pratiquement toute sa vie à faire des farces...sauf lorsqu'elle était en période de deuil. De peur que sa camarade change d'avis, la rouquine rangea le ruban de feu dans sa poche, pensant qu'une expérience de lévitation serait plus agréable qu'une frayeur due au feu. Elle expliqua à Diane le principe :

- Pour faire bref, si tu manges ce bonbon, tu vas te mettre à léviter de quelques centimètres de hauteur. Donc il vaudrait mieux éviter...au total, j'ai trois bonbons : deux qui sont parfaitement normaux et le bonbon de lévitation.

La jeune Serdaigle s'approcha de la vert et argent pour lui montrer une fine rayure violette qu'on ne voyait pas de loin, qui était sur chacun des bonbons sans effets magiques. Le bonbon à faire léviter, lui, avait la même apparence sans la fine rayure.

- Cette rayure te permettra de reconnaitre le bonbon que tu dois manger. En le prenant, tu convaincras l'élève de la fiabilité de l'aliment. Lui, il ne verra pas de différence parmi les trois bonbons.

Cilblanc espérait que ça fonctionnerait comme elle le souhaitait. Elle fit signe à Diane de la suivre, et se dirigea vers un élève seul adossé à un arbre. Elle s'approcha de lui en lui parlant :

- Salut ! On a un bonbon en plus, tu en veux ?

Pour lui faire croire qu'il n'y avait rien à craindre, elle lui montra les trois bonbons qui, sans y regarder de trop près, étaient exactement les mêmes. Elle en prit un qui avait une fine rayure violette, l'avala, et les tendit à Diane. Ne restait plus qu'à voir si l'élève allait prendre le dernier ou non.

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@Diane Ashwood, désolé pour ce temps

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Cilblanc sentit une légère angoisse s’emparer d’elle. Et si Diane mangeait le mauvais bonbon ? Si elle se mettait à léviter ? Le goût à la violette du bonbon lui laissa une impression amère. Mais bon, de toute façon, ce n'était qu’une blague. Rien de grave, de dangereux ou quoi que ce soit d’autre. Heureusement, la Serpentard choisit le bonbon à la rayure violette et dit :

- hum ! Trop bon !

Cilblanc espérait que le bonbon lui plaisait vraiment et qu’elle prendrait plaisir à le sucer. Après tout, c’était la jeune Serdaigle qui avait embarqué la vert et argent, et non le contraire. À présent, il s'agissait de faire avaler à l’élève le bonbon. Cilblanc tendit sa main en direction de l’élève pour le proposer une nouvelle fois le bonbon :

- Tiens ! C’est à la violette.

Peut être qu’il n’aimait pas les bonbons à la violette. Si c'était le cas, il devait être très poli car il finit par l’accepter, sans qu’on ne le voie légèrement méfiant malgré le fait qu’il ne connaissait ni Diane, ni Cilblanc. La bleu et argent lui sourit de son air le plus gentil et il finit par l’avaler en souriant à son tour. Une seconde plus tard, il lévitait à quelques centimètres du sol.

- Ça va, là haut ? fit Cilblanc en riant.

L’élève semblait apprécier car il rit en retour. Tant mieux. Ça ne semblait pas si désagréable...au contraire.

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@Diane Ashwood, tu fais encore un post ?