Dimanche 25 novembre 2046
Grande salle
6^ème année


Elle est seule à table ; c'est l'occasion que j'attendais sans le savoir : en l'observant, je me dis que c'est le moment, que j'ai trop laissé trainé. C'était facile d'oublier notre dernière confrontation, bien trop facile de ne pas se souvenir de cette tempête d'émotions qu'elle a réveillée en moi ce jour-là. Je crois que depuis, je lui en veux encore. C'est latent mais c'est bien là. J'ai toujours cette colère froide dans le corps, liée à la fois à ma fierté blessée et au souvenir du moment où elle s'est servie de ma baguette comme si c'était la sienne. Et les mots qu'elle m'a dit... Je ne sais pas pourquoi je me souviens tout le temps de ses paroles.

Pour améliorer mes capacités, je suis prête à mettre ma fierté de côté. C'est pour cela que je m'approche d'elle, le ventre noué par l'excitation et aussi l'appréhension. Être si proche d'elle, ça me donne envie de l'agacer jusqu'à ce qu'elle crie de frustration. Elle me fait ça, Alienor Delphillia, elle met à mal le contrôle que j'ai sur moi-même.

Je m'assieds sur le banc face à elle, pose les deux coudes sur la table et croise les mains devant ma bouche. Je soutiens son regard double.

« Apprends-moi à donner de la force à mes poings. »

Pour mieux te les envoyer dans la figure la prochaine fois que tu me manques de respect.

« Et toi ? soufflé-je à mi-voix. Je t'apprends quoi en retour ? »

Mon regard se fait dur, la ligne de ma mâchoire s'accentue alors que je me force à soutenir son regard et à tenir loin de moi toutes les paroles venimeuses et pleine de colère qui me viennent à l'esprit.

Plume d'@Alienor Delphillia, voyons voir ce qu'elles nous font, ce coup-ci !

La grande Salle avait toujours été un lieu apprécié de la jeune fille. Il y avait toujours du monde, certains y partageaient un repas, des parties d’échecs ou de cartes ou simplement des discussions. C’était chaleureux et agréable en somme, pas de silence froid, pas de ronchonnements, on pouvait éclater de rire ça ne gênait personne. Mais Aliénor aimait y rester en ce moment pour étudier les allés et venu des profs et on en apprenait des choses ! Certaines avaient une routine bien ficelée, réglés comme des montres à goussets. D’autres flânaient parfois dans la salle observant les élèves, on pourrait presque voir leurs souvenirs danser devant leurs yeux. Et il y avait ceux qui ne venaient que pour manger et rien d’autre, assis, repas, debout, au revoir, de véritables robots qui ne souhaitaient pas visiblement perdre leur temps ici.

La jeune fille s’adonnait à une simple passion, le dessin, se perfectionnant pour pouvoir offrir le meilleur d’elle-même lors des cours qu’elle organisait maintenant avec certains élèves de l’école. Son carnet devant elle, un crayon en main, sa baguette retenant ces cheveux en un chignon désorganisé, un verre d’eau à ces côtés et une belle pomme bien verte devant elle, elle était plongée dans son monde quand quelqu’un l’en sortit. Elle releva la tête alors que la voix de la fille lui parvenait déjà. Bristyle… avant elle aurait lâché un profond soupire en levant les yeux au ciel. Mais cette fois c’était différent, il y avait une chose en suspend entre les deux filles, un entrainement, un partage qui pourrait apporter autant de bien que de mal les connaissant.

Bien évidement la sixième année ne parlait pas pour rien dire, elle allait directement au front et annonçait le sujet de manière… Autoritaire. Aliénor se redressa et ferma doucement son carnet.

-Bonjour Aelle, ça va super bien merci de t’en inquiéter. Est-ce que tu me déranges ? Non voyons que pourrais-je faire de plus intéressant que de communiquer avec toi ?

Le regard de la jeune fille se posa enfin sur le visage de sa camarade de Poufousffle, oui ça allait l’énerver, mais étrangement la jeune Delphillia était d’humeur joueuse et assez agréable.

-Je peux t’apprendre oui. Et ce que je veux ? Que tu m’apprennes à ressentir ce lien que t’as avec ta baguette.

Conditions posées, à voir ce que la grande en disait.

Un sourcil se dresse sur mon front lorsque les paroles me percutent. Malgré mes mâchoires crispées, la colère fait vibrer mon visage avant que je ne parvienne à la calmer à coup de pensées rationnelles : je ne suis pas là pour perdre mon temps et si elle m'agace trop, je me vengerai si elle lors de l'entraînement. Mais tout de même, cette fille est incroyable. Jusqu'au bout elle se foutra de ma gueule. Elle le fait simplement, sans artifice. C'est peut-être cela qui m'insupporte autant. Je lui aurais bien fracassé la tête contre son carnet pour lui apprendre à mieux me parler.

Cet événement me gâche le plaisir de la voir accepter mes conditions. Et puis comment veut-elle que je lui apprenne à ressentir sa propre baguette ? Ce lien, ce n'est pas les autres qui nous l'apprennent, on le ressent, c'est tout.

Faisant fi de sa dernière phrase, je préfère plutôt répondre à ses paroles insolentes.

« Si on était ici pour discuter, Delphillia, on le saurait, fis-je sur un ton cassant. Alors non je te demande pas comment tu vas et tu me le demandes pas non plus : on s'en fiche. »

Et c'est vrai, je n'en ai rien à faire de savoir comment elle se sent aujourd'hui.

« Ce lien que j'ai avec ma baguette, tu le ressentiras jamais. Chaque lien est unique, comme chaque relation l'est. Par contre, je peux p't-être t'aider à ressentir ta baguette, déjà. Ce serait un bon commencement. Et à la comprendre. Tu peux pas créer un lien avec elle si tu la considères comme un simple objet. »

Ce n'est qu'à ce moment que mon regard froid glisse et tombe sur un morceau de bois planté dans le chignon de la fille. Ne me dites pas que...

Certes elles n’étaient pas là pour discuter, mais elles pouvaient se montrer polies non ? Enfin c’est pas comme si elles s’y étaient déjà inquiété l’une comme l’autre. Elles ne communiquaient pas de la même façon qu’avec d’autres personnes mais déjà elles communiquaient ! Dans tous les cas, au combien Aelle semblait agacée, elle acceptait. Cela pouvait paraitre étrange, Aliénor travaillait déjà le lien avec sa baguette avec Miss Priddy mais… La réaction d’Aelle avait touché la jeune fille, elle avait besoin de comprendre pourquoi elle était si fortement attachée à l’objet magique ou du moins essayer de comprendre. Après, elle pourrait passer à un entrainement plus simple des sorts d’attaque et de défense.

-Tant que je peux au moins essayer de comprendre ton point de vue sur ça, ça me va, après m’entrainer sur les sorts de défense et d’attaque est toujours dans mes plans. Mais… Ce lien me turlupine plus.

Pour elle ce n’était vraiment qu’un objet pratique sans plus, autant de valeur qu’un sac ou qu’un parapluie. En parlant de baguette, elle nota le regard de sa vis-à-vis sur son chignon. Elle attrapa sa baguette et la tira ce qui défit lentement le chignon de fortune de la batteuse.

-Ouais je sais, on en est loin. Tu veux commencer quand ?

Elle plaça sa baguette sur la table, la posant à côté de ses crayons, le regard à la recherche de celui de sa camarade dans l’attente de son avis. Après tout elle avait bien précisé que c’était elle qui reviendrait vers Aliénor. C’était chose faite, maintenant elles pouvaient s’organiser. Comme elle l’avait s bien dit, elles n’étaient pas là pour discuter.

Ça me va, dit-elle comme si elle pouvait se contenter de ces quelques miettes de compréhension sans chercher à en savoir davantage, sans exiger que je lui donne les moyens de se rapprocher de sa baguette. C'est bien une fille de moldus, ça, qui ne comprend vraiment pas à quel point ce morceau de bois est important dans notre monde. Sans doute doit-elle croire qu'il ne s'agit que d'une aide, un moyen de réaliser de jolis sortilèges et de belles étincelles. La seule qualité que je lui trouve, c'est bien d'être turlupiné par cette histoire. Il ne manquerait plus qu'elle n'en ait rien à faire.

Mes yeux se baissent sur sa baguette qu'elle a enfin libérée de son chignon. Non mais quelle idée de s'en servir d'objet de coiffure ? C'est hallucinant, je n'arrive toujours pas à m'en remettre.

« Maintenant, répondis-je d'une voix dure. Déjà, commence par ne plus jamais foutre ta baguette dans des endroits où elle est pas censée être, c'est à dire dans tes cheveux, dans les poches de tes pantalons ou abandonnée à plus d'un mètre de toi. »

Et si mon ton parait condescendant, c'est certainement parce qu'il l'est.

« La plupart des sorciers ont besoin d'une baguette pour accéder à leur magie. Sans elle, ils sont aussi perdus que les Moldus. Dis-moi, Delphillia ? T'es une sorcière ou une moldue ? »

Je me penche en avant pour donner du poids à mes mots intentionnellement insolents.

« C'est une question sérieuse : qu'est-ce qui fait d'toi une sorcière ? »

Je n'avais pas prévu de lui donner une leçon aujourd'hui, pourtant c'est la meilleure chose à faire. J'ai envie qu'elle prenne conscience qu'en maltraitant sa baguette, elle maltraite sa propre condition de sorcière.

Ah ouais… Elle pensait pourtant que c’était inoubliable mais là elle avait l’impression d’avoir oublié à quel point Aelle Bristyle pouvait être agaçante surtout quand elle avait l’impression d’avoir raison sur tout. « Maintenant » et elle commençait un cours magistral sur où placer sa baguette. Aliénor releva un sourcil durant son discours puis avec le temps un rictus malsain, ressemblant plus à une grimace se dessina sur son visage. Elle posa son coude sur la table afin de poser son menton dans sa main hochant la tête à la fin de la déclaration de la fille.

-Ok.

Elle n’ajouta rien, mais le ton laissait clairement entendre qu’il y avait une suite. Elle savait juste que cette réponse aussi courte et sans sens agacerait la sixième année. Elle commençait à la connaitre quand même.

-Je suis une sorcière, a moins d’être une moldue qui a berné toute cette école. Mais je reste une sorcière quand je suis loin de ma baguette Bristyle.

Elle voulait se la jouer hautaine, Aliénor jouerait dans le même jeu. D’humeur plutôt taquine, elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait comme ça mais elle y allait comme un bélier, fonçant tout droit sans prendre en considération les obstacles.

-Et toi du coup l’été ou pendant les vacances, quand on te retire ta baguette tu deviens une moldue ?

Son menton se retira de sa main et elle se laissa aller un peu plus en arrière, fière de son effet, détaillant la réaction de sa camarade. Oui elle voulait comprendre, elle était curieuse, mais si Aelle voulait être agaçante Aliénor pouvait l’être également. Qu’elle cesse donc de la prendre pour une débile.

Alienor Delphillia est insupportable. Ses paroles et son comportement sont insolents. C'est sa marque de fabrique. Et elle est incapable de répondre simplement à une question, il faut toujours qu'elle pointe du doigt ce qui ne va pas sans se formaliser de ce qui est vraiment important.

Cela fait plus de trois ans que je côtoie cette fille. Je la croise quasiment tous les jours dans la Salle Commune, les dortoirs ou la Grande Salle. Nous avons à notre actif un certain nombre de discussions houleuses. Je la connais comme on peut connaître une adversaire : à force de nous confronter, on abandonne à l'autre des petits morceaux de nous-même. Malgré cela, je peine encore à comprendre comment elle fonctionne.

C'est cela qui me dérange chez elle.
Je suis incapable de prédire ses réactions.

À ses paroles, un sourire moqueur me déforme le visage. Moi, durant les vacances, je me suis débrouillée pour garder une baguette magique avec moi.

« Tu serais surprise de savoir de quoi je suis capable, soufflé-je en me redressant et en croisant les bras sur ma poitrine. Mais c'est pas en répondant à mes questions par des questions qu'on avancera. »

J'aurais dû me douter que ça se passerait ainsi.

« J'ai pas dit que pas avoir ta baguette faisait de toi une moldue. Mais une sorcière digne de ce nom est une sorcière qui considère la seule chose sur Terre capable de lui donner accès à sa magie. Tu comptes répondre à ma question ou ça s'passe comment ? Qu'est-ce qui fait de toi une sorcière ? »

Ce n'est qu'une déception de plus que d'avoir cru qu'elle comprendrait instantanément où je souhaitais l'emmener avec ma question.

Ah ben forcément, à ce petit jeu elles étaient toutes deux face à un mur. Plus butée l’une que l’autre Aelle essayant d’obtenir les mots voulus par Aliénor et celle-ci bien résolue à ne pas faire ce qu’on attendait d’elle. Mais comment pouvaient-elle se comprendre l’une et l’autre si aucune ne faisait de pas en avant ? Et bien elles patinaient, comme leur relation depuis maintenant quelques années. Mais la question de la sixième année toucha plus la batteuse que ce qu’elle aurait pu penser. Ce qui faisait d’elle une sorcière. Son sang. C’était tout, ce n’était ni une volonté de sa part, ni de celle de qui que ce soit. Elle n’avait pas eu le choix et ces parents ne pouvait décider de lui transmettre ou non leurs gènes sorcières. Aliénor est bien plus à l’aise comme moldue finalement, sportive, pas de problèmes avec la technologie et bien plus passionnée par cette fameuse technologie que par la magie. Sauf dans certains cas, comme avec Colby et ce château si mystérieux.

-Je suis née sorcière, comme toi. Ce qui fait de moi une sorcière c’est mon sang et ma baguette est soi-disant là pour m’aider à la maitriser et la canaliser.

C’est tout. Pour la jeune Poufsouffle la baguette était un objet utile. Pourquoi diable une baguette aurait besoin d’être si spéciale de choisir son sorcier où elle ne savait quoi d’autre. Si sa baguette l’avait choisi elle avait clairement vu faux et c’était trompé royalement sur leur lien. La jeune fille laissa tomber son regard sur sa baguette, ce morceau de bois. Le seul moment où elles se comprenaient c’était quand Aliénor suivait son instinct, sans aucune réflexion, qu’elle laissait libre court à ses réflexes. Mais elle ne pouvait pas toujours agir de la sorte, elle était humaine et les humains étaient dotés de réflexion.

Aliénor soupira doucement avant de commencer à ranger ses affaires. Elle savait qu’elle devait changer sa façon de penser, mais ce n’était pas si simple, elle avait l’impression de n’appartenir ni à un monde ni à l’autre, d’être dans une espèce d’entre-deux étrange et rien ne semblait pouvoir la sortir de cette position. Elle se leva, observant sa camarade.

-Je veux apprendre, vraiment, trouver ce lien avec ma baguette et apprendre à m’en servir correctement. Ca à l’air si naturel pour toi…

Aliénor inspira profondément.

-Si tu veux bien, on a qu’à dire demain soir à 18h devant la salle sur demande ?

Un funambule sur un fil, c’était ce qu’elle ressentait actuellement, elle ne savait plus qui elle était et Aelle l’avait faite redescendre avec une seule question. Décidément, Aliénor était plus fragile que ce qu’elle ne pensait.

Parce que ça l'est, répliqué-je intérieurement. Mon lien avec ma baguette, avec ma magie m'est aussi naturel que respirer. Je n'ai pas besoin de fournir le moindre effort pour le ressentir et le vivre au quotidien. Je ne comprends même pas comment ça peut être autrement. J'inspire profondément pour ne pas répliquer méchamment à Delphillia qu'elle n'a absolument pas compris ce qui fait d'elle une sorcière. Cela ne servirait à rien, je le sais. Et à la voir ranger ses affaires, il est évident qu'elle a autre chose à faire, aucune envie de réfléchir à ça maintenant. Dommage. Je crois que j'aurais aimé avoir une conversation longue et intéressante avec elle, même si j'aurais certainement fini par lui exploser le crâne sur la table pour lui faire ravaler son impertinence et l'insolence qui la caractérise.

J'éloigne le banc de la table et me lève à mon tour pour soutenir le regard de la Poufsouffle sans avoir à lever les yeux vers elle. Je m'étonne de la formule de politesse qu'elle a utilisée ; à sa place, je lui aurais ordonné de me rejoindre, tout simplement.

« Je finis à 19 heures. Alors plutôt 19 heures 30. Débrouille-toi pour diner avant. »

Je soutiens son regard en me demandant s'il est réellement nécessaire que j'insiste aujourd'hui. Mais je n'ai pas envie qu'elle passe la nuit en étant persuadée de m'avoir donné une bonne réponse, alors...

« Tu as tort, ajouté-je après un instant de silence. Être sorcière, c'est pas ça. Tu as jusqu'à demain soir pour trouver une réponse plus convenable. »

Je fais mine de m'en aller mais me retourne au dernier moment pour l'observer fixement.

« Et me dis pas que t'en as aucune idée... »

Ce serait décevant.

« Je te croirai pas. »

Et je me détourne une dernière fois dans un bruissement de cape.

Si Ali n'ajoute rien de plus, comme un « va te faire cuire un oeuf de Doxy, Aelle ! », je pense que nous pouvons continuer dans la Salle sur demande.

Et elle se leva dans la foulée, imitant le geste de la plus jeune avant elle. Aliénor laissa son regard trainer sur Aelle alors qu’elle répondait à sa demande. 19h30 soit. Cette fille aimait vraiment avoir le mot de la fin ! La batteuse hocha simplement de la tête pour accepter ce rendez-vous et la sixième année s’éloignait déjà de ce banc.

Mais comme à son habitude, elle n’avait pas fini, elle devait en rajouter, étaler une nouvelle fois ce qu’elle pensait. Aliénor soupira en l’écoutant gnagnagna la réponse ne me conviens pas trouve mieux Delphillia. Elle le savait avant même de lui demander de l’aide en début d’année que cette fille était agaçante et d’un autre monde bien loin de celui de la jeune fille. Mais c’était aussi l’une des meilleures sorcières qu’elle connaisse malgré que cela lui arrache la trachée rien qu’à y penser. Ses affaires rangées dans son sac, elle ne rajouta rien qu’un regard las auquel Aelle ne répondit pas. Au moins dans sa tête elle aurait raison. La Poufsouffle l’observa simplement partir, quelque peu sidérée par ce manque de considération de l’opinion de la joueuse de quidditch. Elle ne remettait pas une seule seconde en question ce qu’elle croyait savoir. Et pourtant la définition d’Aliénor était réelle et factuelle. Elles étaient sorcières parce que c’était leur nature.

La jeune fille soupira une nouvelle fois, regarda la table, attrapa le crayon qu’elle avait faillit oublier avant de partir en direction des dortoirs pour ranger ces affaires. Et dire que toutes les deux étaient dans la même maison, maison qui prônait la tolérance, l’acceptation et l’humilité… Au moins sur ça elles s’accordaient, elles n’étaient pas les meilleurs représentations de Poufsouffle dans le château.

Pour bien finir le RP !
Merci pour cet échange et... A tout de suite