Contexte actuel :

❝ Dimanche 21 avril 2047, le Poudlard Express est pris en otage par les Lignées. Enfermés dans les compartiments, les élèves sont nombreux à paniquer. Mais les renforts arrivent. Apparemment envoyée par la sous-directrice, une certains Sybille poursuit le déverrouillage des compartiments. La plus grande discrétion est de rigueur car nul ne veut se faire attraper par les grands méchants mages noirs et la menace de voir le pont s'écrouler plane toujours !
Certains d'entre vous pourraient s'interroger sur la présence d'un pic de glace au niveau du compartiment 7...❞

Attention :

• Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
• Des posts d'évolution du contexte seront postés régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos actions en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
• Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires !
• Ce sujet d'adresse aux personnes dans les compartiments qui ont été déverrouillés.
• Pensez bien à ne pas mentionner votre âge ou votre année si vous n'êtes pas inscrits dans la chronologie.

Megan Arrington n'était définitivement pas convaincue par ses preuves "irréfutables"... L'était-il lui-même ? Toujours près la porte coulissante du compartiment et sur ses gardes face à Oxy Wright qu'il soupçonnait de malversations, Elian sentit soudain un changement d'atmosphère derrière son dos et celui d'Herminie Peers qu'il protégeait comme un bouclier humain. Hein ? Il se retourna et eut le temps de constater que la porte s'était ouverte sur eux, tandis qu'il surprenait des paroles assez perturbantes. Qui donc ne devait pas les remarquer au risque de les pousser dans le ravin ? Le dragon ? Mais l'utilisation du pluriel... Il y avait plusieurs dragons à l'extérieur du train ?! Et d'abord, qui était cette merveilleuse sorcière qui s'adressait ainsi à ces camarades ?! Son cerveau fondait complètement. Elian se tourna vers Megan, puis vers Oxy et enfin vers Herminie comme pour essayer de comprendre quelque chose sur leurs visages. Se retournant de nouveau sur ses camarades qui se trouvaient dans le couloir, il observa une élève de Gryffondor faire un signe pour se taire. Bien reçu ! Furtivité, discrétion et agilité ne devaient faire plus qu'un avec eux pour s'extirper d'ici ! Il attrapa Solal depuis son terrarium - hors de question de laisser Bébé dans un coin - et attendit un peu dans le compartiment en vue de laisser passer les sorcières avant lui. Parmi les étudiants qu'il pouvait apercevoir dans le couloir, Elian reconnaissait certaines têtes. Tout comme la Gryffondor, le jeune sorcier posa un doigt sur sa bouche pour inciter sa crapaude au silence, ce qu'elle semblait déjà avoir compris d'elle-même.

Elian est très surpris mais comprend qu'il faut évacuer les lieux. Il patiente un peu avec sa crapaude contre lui dans le compartiment pour ne pas encombrer le couloir, comptant suivre le groupe.

Elena s'approcha du huitième compartiment et, pour vérifier que Noémie était avec elle, elle lui serra la main quelques secondes comme pour la rassurer (ou pour se rassurer elle-même). Elle aurait bien souhaité lui en demander davantage sur son escapade en dehors du train mais ce n'était pas le moment. Lorsque Sybille déverrouilla la porte du wagon voisin de celui de ses camarades Gryffons, Elena se permit de l'ouvrir avec précaution. La rouquine put ainsi apercevoir des visages qui lui étaient - hormis celui de sa préfète - inconnues. L'angoisse d'Elena s'atténua peu à peu à la vue de ses camarades.

« Il va falloir faire le moins de bruit possible.» susurra-t-elle en continuant de poser son index sur ses lèvres.

Cette affirmation était très peu convaincante, d'autant plus qu'ils ne devaient pas être très alertés sur la situation. Depuis combien de temps étaient-ils enfermés dans ce train ? De longues minutes ? Plusieurs heures ? Elena l'ignorait. L'écossaise décida d'être plus explicite. Elle prit donc un air bien plus sérieux.

« Je sais bien que c'est pas facile mais il va falloir prendre sur nous. C'est bientôt fini. » rassura la Gryffone en faisant preuve d'une inhabituelle raison. Elle tenta de se redonner confiance par la même occasion.

De sa main légèrement tremblotante, Elena fit signe à ses camarades de sortir du compartiment pour se rendre dans le couloir. La Gryffondor n'osa pas imaginer ce qu'il adviendrait s'ils se faisaient repérer, ils étaient si prêts du but...

Elena transmet les directives de Sybille et tente de rassurer ses camarades du mieux qu'elle peut en les invitant à sortir du compartiment.

Une dispute était en train d'éclater dans le compartiment de Faustine ce qui ne fut qu'accroître sa panique. À cause du stress, elle avait envenimé la dispute avec Stacy au lieu de calmer les choses. En y réfléchissant après, c'était totalement stupide de s'être énervée comme ça. Elle aurait mieux fait de trouver une solution pour sortir de cette prison plutôt... Faustine détestait être enfermée et ne pas avoir le contrôle de la situation. Pour se donner un semblant de "contrôle" elle essaya de réfléchir à ce qu'elle pouvait bien encore tenter.

Pendant qu'elle réfléchissait, Cheryl jusqu'alors silencieuse prit la défense de la jeune Poufsouffle pour clouer le bec à Stacy. Faustine lui adressa un sourire, contente de voir que les Serpentard n'étaient pas tous comme Stacy. Le calme revint dans le compartiment, du moins pour l'instant, car Stacy allait sans doute répliquer. La jeune fille se remit à réfléchir cherchant désespérément un moyen de sortir. Leur situation paraissait trop louche...
Qu'était-il arrivé au train ? Pourquoi les professeurs n'avaient même pas pris la peine de venir les rassurer ? Il pouvait transplanter eux même si les portes demeuraient closes. Et justement pourquoi était-elle fermée ? Et qu'était-ce ce bruit d'éboulement qui avait résonné dans le petit compartiment tout à l'heure ? Le pont sur lequel ils étaient n'était quand même pas en train de s'écrouler ?!
Trop de questions auxquelles la jeune rouquine n'avait pas la réponse... C'était si frustrant...

Elle tenta de ne plus y penser et de chasser ses angoisses en respirant profondément pour se calmer. La petite regarda néanmoins la porte avec envie et décida de s'en approcher, faute de ne pas avoir pas trouvé quoi faire pour s' extirper de là. Elle s'avança et faillit défaillir quand elle entendit quelque chose tourner dans la serrure. Une présence ! Elle ferma les yeux un instant pour être sûr de ne pas avoir rêvé et en les réouvrant elle constata que la porte été ouverte ! Enfiiiiin !
C'était une jeune femme qui leur avait ouvert la porte et qui avant de partir leur ordonna de ne pas faire de bruit. Donc quelque chose de louche se passait bien dans le train ! Mais quoi, ça, c'était un vrai mystère...

Faustine se retint de pousser une exclamation de joie et fit un grand sourire à leur libératrice. C'est bon la porte été ouverte, mais bizarrement elle n'osait pas sortir. Et si c'était un piège ? Par prudence, ne fallait-il pas qu'elle reste dans le compartiment ? Elle s'immobilisa un instant et décida, au bout d'un moment de réflexion ce dit qu'il valait mieux d'attendre qu'une autre personne sorte de son compartiment. En attendant, elle remarqua qu'un silence oppressant régner à présent dans le wagon.

Tant, tant et tant de choses veulent se passer dans la tête de la jeune fille. Un petit mouvement de tête, comme pour mettre tout ça au second plan. Kelly, Argentella, la femme qui la poursuivait, le pont qui commençait à s'effondrer. Rien ne devait entacher sa mission. Sa seule issue là tout de suite, c'est de se concentrer sur sa tache. Une priorité. Aider à l'évacuation. Elle rend doucement le serrage de main d'Elena. En y repensant, l'aiglonne se rend compte qu'elle n'est même pas sûre de son prénom. Avant aujourd'hui, ce n'était qu'un visage familier de Poudlard, mais là, c'est son ancrage.

La deuxième année suit la griffonne, mais s'arrête au compartiment à côté du dernier. Elle jette un coup d'oeil aux occupants, reconnaissant la préfète des verts, celle qui posait aussi des affiches. Elle y voit une Poufsouffle qui n'ose pas sortir. Noémie se décide à passer la tête et chuchote:

"Il va falloir sortir, mais discrètement.", accessoirisant sa phrase d'un coup de tête vers le couloir.

Une partie de sa mission était accomplie. Leur dire qu'il fallait faire le moins de bruits possibles. Maintenant, il fallait les rassurer. En voilà une chose plus compliqué. Elle écoutait les paroles d'Elena, prenant exemple sur elle, devant mettre son pragmatisme de côté et apprendre à réconforter.

"Je sais que tout ça est un peu étrange, mais on s'en sortira. Il faut juste qu'on garde tous notre calme ok?" Je suppose que c'est le mieux que je puisse faire.

Noémie s'approche du compartiment 9, et donne les directives de Sybille à ses occupants, essayant de son mieux de les rassurer.

@Elena Corbeau, @Cheryl Styles, @Stacy Judois, @Faustine Ruewen, @Yesenia Cooper

Alors que l'ambiance dans la cabine était de plus en plus lourde, contre toute-attente, la serrure de la porte fit du bruit. Etait-ce quelqu'un qui déverouillait la porte ? Si c'était un meurtrier, elles étaient toutes finies. Cheryl s'éloigna le plus possible de la porte, qui s'était ouverte bien trop... bizarrement. Visiblement, Faustine semblait également méfiante puisqu'elle n'osait pas sortir. La Serpentard ne cessait de se dire que si seulement elle avait sa baguette, elle serait bien moins vulnérable qu'elle ne l'était à ce moment précis.

Soudain, une élève s'approcha des occupantes du compartiment 9 et leur parla calmement les invitant à sortir discrètement. La rouquine la dévisagea quelques instants avant de s'avancer vers la porte pour sortir. Je vais pas rester dans cette cabine toute ma vie. Pourquoi leur avait-elle demandé d'être discrètes ?

- En fait, qu'est-ce qui se passe ? demanda Cheryl à la jeune brune qui avait tenté de les rassurer tantôt. Y'a des mages noirs ou un truc du genre ?

Cette dernière semblait au courant de quelque chose et la première année voulait savoir ce qu'il se passait. Pourquoi le train s'était arrêté, pourquoi le train s'était mis à trembler et pourquoi, maintenant, elle devait sortir du compartiment discrètement. Une chose était sûre, elle n'était certainement pas en sécurité ici, dans ce train. Personne ne l'était sans doute.

On y était, Elian avait complètement lâché le mode réel pour se retranché dans un univers dont elle ne comprenait rien. Qu'est-ce qui avait bien pu se court-circuiter dans sa tête pour qu'il la montre du doigt comme ça, l'accusant de tous les maux. Elle était sagement le nez collé à la fenêtre pour apercevoir le dragon quand il s'était mis dans tous ses états.

*Hein ?

Elle le regardait, gobant les billywigs, exprimer un argumentaire incompréhensible.

*Je quoi ?

Heureusement, Megan prit sa défense, lui évitant e sortir une ineptie qui aurait agacé le garçon plus qu'elle ne l'aurait aider. Jusqu'à ce qu'elle se tourne vers elle..

"... Mais... Je ... non ? Enfin je comprends rien. J'en sais pas plus que vous. Je t'aurais dit si j'avais vu un dra..."

Oxy s'arrêta de parler alors qu'un bruit de serrure se faisait entendre. La porte s'ouvrit sur d'autres élèves... et une voix qui exprimait un danger qu'elle était loin de ressentir.

Il y avait plusieurs dragons ? Ouah ! Enfin, non pas ouah... Mais quand même ! Elle s'apprêtait à retourner coller son nez à le fenêtre quand les paroles d'Elena la poussèrent à suivre le mouvement.

Elle s'arrêta à côté de Megan, l'incitant, d'un mouvement de tête à passer elle aussi. Elle ne voulait pas la laisser derrière. Si les dragons étaient vraiment fâchés, mieux valait sortir de la boite de conserve géante pour aller euh... Où allaient-ils aller ? Est-ce qu'ils n'étaient pas mieux cachés que sur la voie ?

Bon si une adulte les incitait à sortir c'était qu'elle avait une bonne raison. Elle attrapa donc la manche de son amie pour suivre le mouvement général. Elle se sentait bien nue sans baguette.

Oxy ne comprend rien aux accusation d'Elian mais n'a pas le temps de s'en défendre que la porte s'ouvre. sans un bruit, elle sort, incitant Megan à ne pas la lâcher d'une semelle.

« … combat … les Sepulveda… lieu sûr… ce train finira dans le ravin en un claquement de… »

La conversation s’ancre dans mon esprit, certains mots plus durement que les autres. Je ne peux pas lutter plus longtemps : mon coeur déjà bien affolé s’emballe encore plus fort lorsque je prends conscience du danger qui court et de la situation catastrophique dans laquelle nous sommes. Les Lignées sont donc bien responsables de ce tout cela, il n’y a pas d’accident, aucune chance pour que le train redémarre et moins encore pour que l’on sorte indemnes de ce drame. Mon regard se tourne une nouvelle fois vers Elowen avant de repartir vers la porte ; j’ai cette inquiétude qui sourde dans mon corps, cette inquiétude de ne pas pouvoir la protéger. Mais très rapidement, cette crainte disparaît au profit d’une assurance bien plus affirmée : je suis une sorcière douée, je connais un nombre incroyable de sortilèges et j’en maîtrise même certains qui sont au-dessus de mon niveau. Quoi qu’il se passe, il ne lui arrivera rien. Je m’en persuade, je m’en persuade tellement fort que je parviens à y croire dur comme fer.

Zikomo est installé dans le creux de mon épaule, ses oreilles frémissantes me chatouillent la mâchoires. Sans un mot, je me faufile entre mes camarades de compartiment pour m’approcher de la porte ouverte. Sur le passage, je glisse un regard sérieux et qui se veut confiant à Elowen : « Laisse-moi gérer », veut-il dire.

Des élèves grouillent dans le couloir. Elles sont jeunes mais elles ont l’air d’en savoir plus que moi sur la situation. Je fais un pas dans le couloir, la main toujours fourrée dans ma poche et désespéramment accrochée à ma baguette. Je cherche la Voix, celle qui s’est exprimée tout à l’heure, celle qui semble avoir la situation bien en main.

Je l’aperçois soudainement. Elle n’est pas bien difficile à reconnaître, elle est la seule à être bien plus âgée que les autres. Sa blondeur me surprend mais toujours moins que les traits de son visage. Ils me sont étrangement familiers, pourtant je n’arrive pas à la remettre. Peut-être est-ce une ancienne élève ?

Qu’importe.
Je m’approche d’elle d’un pas confiant en évitant les élèves sur mon chemin. Si c’est elle qui gère l’évacuation, si je puis appeler ainsi ce qui est en train de se passer, je dois absolument lui parler.

En passant devant le compartiment accolé au notre, je glisse un regard à l’intérieur. Je me souviens des coups donnés contre la paroi, je me demande qui essayait de communiquer avec nous. Je reconnais Arrington près de laquelle je passe et à l’intérieur de l’habitacle je retrouve trois autres visages familiers. J’offre un hochement de tête très sérieux à Peers et mon regard s’arrête un peu plus longtemps sur un Kernac’h a l’air effrayé encore assis sur la banquette ; il serre un animal contre lui — j’espère qu’il ne va pas trop paniquer, entre lui et Elowen nous ne sommes décidément pas gâté.

Je poursuis mon chemin, toujours décidée à m’approcher de l’inconnue, lorsqu’une voix m’interrompt. La question que pose la gamine rousse à l’une de ses camarades, toutes les deux bien trop jeunes, me surprend et j’accorde également mon attention à la brune : pourquoi pourrait-elle répondre à ces questions ?

Aelle sort dans le couloir et traverse le wagon dans l'idée d'aller parler à Sybille. Sur le chemin, elle s'arrête devant le compartiment 8, hoche la tête pour saluer @Herminie Peers et observe @Elian Kernac'h. Puis elle repart mais est interrompue par la question @Cheryl Styles. Elle attend aussi la réponse de @Noémie Claire-Cornwell.

—Les filles ne semblaient plus trop vouloir sortir... Aucune réaction, aucun mouvement de leurs parts... rien. Et ce foutu couteau ne voulait toujours pas cette porte. Je plissai les yeux quand des étincelles jaillirent de la serrure.
—— C'est comme ça qu'elle est censée s'ouvrir... ? chuchotai-je pour moi-même.
—Mouais... non. Toujours rien, en fin de compte. La porte était fermée par un sortilège trop puissant pour cet outil... Mais elle finirait par résister. Non mais. Je n'allais pas me laisser faire.
—Je tournai et retournai avec un peu moins de force le couteau dans la serrure. Inspiration, expiration.
—Clic !
—— J'AI RÉUSSI ! Mais-..., chuchotai-je, surprise. C'est qui ça ?
—Je remarquai avec déception que ce n'était pas moi qui avait réussi à ouvrir.
—— Madame Blonde ! appelai-je à voix basse.
—Bref... Mon attention fut captée par des paroles de... Noémie ! Oh, Merlin soit loué ! Elle était au courant de ce qui ce passait. Garder son calme... Ok.
—Le Poudlard Express était attaqué. La question d'une Serpentard atteint mes oreilles. Des mages noirs ?
—Un énorme bloc de glace encombrait le couloirs... Il sortait d'où, ce truc ? Oublions, information de la moindre importance... La panique ce faisait sentir. Ceux qui avaient pris d'assaut le train y étaient encore. Et c'était sûrement les mêmes qui avait produit cet étrange tremblement de terre.
—Je reconnus de nombreux visages plus ou moins familiers dans ma quête de rester calme. J'avais besoin d'explications de Miss Blonde. En attendant, la seule qui me paraissait relativement sage, c'était la grande Poufsouffle.

Lily perd son sang froid et s'agace de la passivité de ses compagnes de compartiment. Elle est super-contente d'avoir réussi à ouvrir la porte avant de comprendre que c'est Miss Blonde (Sybille, donc) qui l'a fait. Elle cherche à l'appeler mais capte les paroles de @Noémie Claire-Cornwell qui les incite à se calmer. Elle essaye de résonner par rapport à la question de @Charles Style Elle sort de son compartiment et se place à proximité d'@Aelle Bristyle, cherchant toujours Madame Blonde des yeux.