La petite blondinette n'avait pas eu réponse à ses questions mais au vu de la précipitation et de la gravité palpable de la situation, elle avait préféré ne pas trop insister. Elle tendait l'oreille par-ci et par-là pour obtenir quelques informations sans réel résultat. Elle avait juste compris que la situation était urgente et qu'il fallait évacuer au plus vite. La femme blonde qu'elle avait vu lors de l'ouverture de son compartiment partit pour libérer les élèves qui restaient dans un autre wagon. Les élèves dans le couloir, y comprit elle, se retrouvèrent au mains de d'autres adultes qui travaillaient avec elle. Pour évacuer, plusieurs solutions se proposaient à eux. Soit un tapis volant dirigé par un certain Alaa, soit grimper sur un balai avec un de ses camarades, soit descendre grâce à une plante géante en l'escaladant. Aucune de ces propositions ne l'enchantaient guère. Le balai était hors de question. Déjà qu'elle avait du mal pour tenir l'équilibre seule alors à deux, c'était le meilleur moyen pour elle de tomber. Et l'escalade... Bien qu'on leur avait dit que quelqu'un surveillerait leur descente, Jane n'avait vraiment pas confiance et avec son vertige, elle était certaine qu'elle resterait bloquée en plein milieu sans même pouvoir bouger.

C'est donc par élimination qu'elle opta pour le tapis volant. Il pouvait emporter jusqu'à 4 élèves mais comme elle se trouvait vers le fond, elle ne put monter dans les deux premiers voyages qu'il fit, bien que certains élèves plus âgés avaient demandé à faire grimper les plus jeunes d'abord. Quand le tapis vint pour la troisième fois, le pont se remit à monter ce qui décida la fillette à grimper pour ce voyage. Elle se sentirait beaucoup mieux une fois sur la terre ferme, sûre d'être à l'abri et non plus exposée au danger.

Jouant des coudes entre les différents élèves, elle arriva rapidement au près du tapis. Deux autres élèves était en train de monter eux aussi, l'un d'entre eux portant la cage de sa chouette. Une fois qu'il fut installé, Jane décida que son tour était venue. Elle grimpa prudemment sur le tapis et une fois dessus, agrippa fermement le tissu tout en fermant les yeux, espérant secrètement que le trajet passe aussi vite que possible. Elle avait beau eu regarder attentivement les personnes qui l'entouraient tout à l'heure, elle n'avait trouvé aucun visage familier qui pourrait la rassurer un temps soit peu ou même la distraire de la folie qui l'entourait. Sentant le stress monter de plus en plus jusqu'à former une boule dans sa gorge, elle respira profondément. Inhalation et expiration, on recommence encore une fois. Ses mains tremblaient de plus en plus ce qui la fit lâcher le tissu du tapis. Elle rêvait de voir son frère là, juste derrière les autres. S'il pouvait être là et la serrer dans ses bras. Ils n'avaient toujours pas démarré ?! C'est dingue ce qu'elle trouvait le temps affreusement long ! Pitié, il fallait que ça aille plus vite ! Il le fallait AB-SO-LU-MENT !

Jane monte sur le tapis à la suite d'Orphéa et de Bad. Elle se sent seule et commence vraiment à paniquer.

Un tapis volant ! Elle était sur un tapis volant ! Trop fort ! Bon, la situation n'était pas censée être à la réjouissance mais quand même. Elle tourna la tête vers Megan et aux étoiles dans ses yeux elle se dit qu'elle devait penser la même chose.

Elle regarde les plus jeunes qui les accompagne et leur fait un clin d’œil. C'était quand même une drôle d'aventure non ? En tous cas, Happy n'allait jamais la croire. Elle en parlerait même à Darcia !

Un mouvement sous son pull la rassura, Odin était toujours dans sa poche spéciale et semblait sage. Il ne manquerait plus que son esprit d'aventure tout neuf ne se réveille maintenant, ils auraient l'air bête !

Arrivant aux pied du pont, Oxy suivit Megan et fit un mouvement de tête pour remercier le fameux Alala. Elle regarda un peu autour d'elle et sursauta au bruit de tremblement.

*Oh oh...

Megan lui affirma que ce n'était pas des dragons. Elle ne voyait pas trop ce qui pouvait lui faire affirmer ce genre de choses. A part des dragons fâchés, qu'est-ce qui aurait bien pu immobiliser le Poudlard Express, et faire se déplacer tant de monde ?

Mais avant qu'elle ne puisse lui répondre autrement que par son regard surpris, elles furent interrompues par des bruits de transplanage. La jeune préfète des rouge et or sourit alors, pleinement rassurée. Miss Montmort était là, tout irait bien !

Elle suivit son amie, en quête d'informations auprès de Kelly et d'Argentella.

Oxy profite joyeusement de son trajet en tapis volant et se demande pourquoi Megan se permet d'affirmer qu'il ne s'agit pas de dragon. Rassurée en voyant Miss Montmort apparaître, elle suit son amie pour écouter les réponses des deux élèves qui viennent d'arriver.

Deux premiers voyages avec le tapis volant se succèdent et doucement, je relâche la pression sur la main de Sybil. Mon amie est encore toute tremblante et n'a vraiment pas bonne mine. Quand elle ira mieux et surtout quand nous serons en sécurité, il faudra vraiment qu'elle m'explique ce qu'elle foutait dans ce placard. Traînait-elle dans les couloirs au moment de l'arrêt du train, l'amenant à se réfugier dans un tel endroit pour sa potentielle sécurité ? C'est tout de même un curieux choix, surtout pour quelqu'un supposément présent à Poudlard.

Alors que le tapis se remplit doucement pour un troisième voyage, j'exerce une légère pression sur le bras de mon amie en désignant l'outil de transport d'un mouvement de menton.
« Monte, Sybil. Tu fais vraiment peur avec ta mauvaise mise, tu seras mieux en bas. » lui chuchoté-je en tentant doucement de l'attirer vers le rebord pour la faire monter. Mais l'adolescente ne bouge pas d'un iota, marquant un net refus : je ne tarde pas à comprendre qu'il y a peut-être déjà trop de monde à son goût sur le tapis pour deux personnes supplémentaires et qu'elle ne souhaite aucunement partir sans moi.
« Tu es vraiment têtue. » Pourtant, je devine à son air effrayé et le regard insistant sur le tapis qu'elle souhaite quitter le train au plus vite. « On descend au prochain voyage alors. Je reste avec toi, c'est promis. »

Mais moi aussi, j'ai hâte de sortir de là. Je regrette de ne pas avoir passé mon permis de transplanage cette année ; la situation aurait été vite réglée et j'aurais pu aussi participer à évacuer plus rapidement les élèves. A condition d'avoir ma baguette aussi, ça fait beaucoup de si .Pensant à ma petite-sœur qui a fait le choix de rester à Poudlard pendant ces vacances, j'espère qu'il n'y a pas pareille agitation à l'école. Une bouffée d'inquiétude m'envahit alors que je presse un peu plus la main de Sybil dans la mienne.
*Actions vues avec la joueuse.

Lest veut faire monter Sybil seule sur le tapis. Elle refuse. Ils décident tous les deux d'emprunter le tapis au voyage suivant.

Contexte actuel :

❝ A la sortie du quatrième wagon, l'évacuation se poursuit fiévreusement. Le tapis volant a le temps de faire deux aller-retour de plus. Alaa revient une nouvelle fois au niveau du pont, pressant les élèves restants alors que la zone encore intacte du pont commence à se fissurer. Des blocs de pierre se décrochent pour s'écraser des dizaines de mètres plus bas. Derrière les élèves, la carcasse du Poudlard Express se met à grincer et geindre. Lahela garde un oeil attentif sur ceux qui progressent le long du haricot magique.

Wagon 2 :
Persuadé d'avoir bien visualisé l'intérieur du wagon, @Rafael Mason est surpris de se retrouver devant la porte extérieure avec @Sarah Priddy . Les protections du wagon semblent toujours actives. Ils n'ont cependant pas le temps de s'interroger que la porte du wagon s'ouvre sur une sorcière blonde de l'âge de la sous-directrice. Mais il ne s'agit pas de la sous-directrice. Pourtant, les traits de son visage vous paraissent familiers. Ils ne sont sans vous rappeler ceux de la compagne de Kristen Loewy. Elle vous fixe un instant, mais semble ne pas vous considérer comme une menace et baisse sa baguette avant de s'effacer pour faire sortir les élèves du wagon : " Ne trainez pas. Sortez vite ! "
Le pont continue de trembler de plus en plus violemment alors que des fissures commencent à apparaitre par endroit. Le train malmené proteste en grinçant. Pendant ce temps, un autre sorcier arrive en vol. Voyant que Sybille ne semble pas s'inquiéter de la présence de Sarah et Rafael, le sorcier aux cheveux châtains et au visage balafré ne s'en préoccupe pas non plus. Au lieu de cela, il jette un coup d'oeil inquiet en direction de l'avant du train et des nuages sombres qui le surplombent.

Lorsque la jeune sorcière réapparait sont ton est pressé : " Prenez des élèves avec vous avant de transplaner. Vous devriez être en sécurité dans cette zone. " S'approchant de la balustrade, elle vous désigne une zone au bas du pont où vous remarquez déjà une certaine agitation. Avisant les balais, elle se tourne vers les élèves avant d'ajouter : " Ce qui le peuvent vont devoir prendre les balais. Vos camarades sont déjà là-bas. Il n'y a pas de temps à perdre. "
En réponse, le sorcier qui l'accompagne dépose son balai contre la paroi du wagon et présente ses bras pour inciter deux des élèves à s'y accrocher avant de transplaner. Sybille fait de même alors que les tremblements s'intensifient encore. ❞

L'attention d'Elian, focalisée sur la performance du Serpentard, fut perturbée par les paroles d'une petite Serdaigle. Comme elle, il reporta son attention sur la plante grimpante tandis qu'elle tentait visiblement de le rassurer : elle avait sûrement dû lire son inquiétude sur son visage. Pas dangereux, pas dangereux... Cela dépendait pour qui. Elle s'élança ensuite sur le haricot sans faire de détails, avec une facilité déconcertante. Qu'avait-elle rangé dans sa poche ? Non, il avait dû rêver.
« Sois prudente ! » répéta-t-il une nouvelle fois avant qu'elle ne disparaisse. Son regard se posa en contrebas sur une sorcière qui surveillait le gigantesque plant. Les paroles de l'étudiante l'avaient quelque peu rassuré, mine de rien...

Elian posa une main sur sa bouche d'un air circonspect tandis que le sorcier au tapis volant réalisait son premier passage. « Minie... » lâcha-t-il, comme rassuré de la voir approcher. Devant la détermination de son amie à se tirer de cette situation, il n'était plus possible pour lui de se débiner : ils allaient faire cette descente de haricot et être accueillis comme des héros en bas ! « Eben et Lianz sont en sécurité alors », résuma-t-il plus pour lui même, son regard se perdant brièvement dans l'attroupement plus loin devant eux avant de finalement se fixer sur sa crapaude : il n'y avait plus une minute à perdre ! « L'agent Solal est de la partie aussi ! » Comme pour souligner son propos, il dissimula la crapaude sous son pull qu'il rentra dans son pantalon. Elle en avait vu d'autres, bien plus que lui.

Il amorça un pas, s'éleva sur la rambarde et lança à son amie : « Regarde je suis un super agent ! » Son pied manqua de le faire tomber à la renverse en fricotant avec le vide mais il se rattrapa de ses deux bras sur la tige. Au-dessous, la distance creusée avec la sorcière de Serdaigle lui permettait de descendre tranquillement sans marquer d'arrêt. « Soyez prudente agent Peers ! » C'était la poêle qui se moquait du chaudron. Elian n'avait presque plus de visibilité sur la surface du pont quand de nouveaux bruits extrêmement désagréables et inquiétants retentirent... Le garçon s'arrêta un instant comme s'il s'attendait à entendre également des cris dragoniques ou quelque chose de ce type-là avant de reprendre la descente de plus belle, évitant heureusement de surprendre la vision inquiétante d'un bloc entier du pont s'écrasant au sol, bien que le bruit suffit à l'alarmer.

Sautant sur une proéminence perpendiculaire à la tige, Elian en profita pour reprendre un peu son souffle, ivre des sensations fortes qu'ils étaient en train de vivre. Il ne restait plus grand chose à parcourir pour retourner sur la terre ferme et l'hypothétique réaction de son père face à toutes ces péripéties paraissait bien loin, pour le moment. « Agent Peers, tout va bien ? » cria-t-il en porte-voix pour se faire entendre à travers le vacarme des tremblements. Des tremblements ?! La sensation était plutôt légère à leur niveau, mais visibles à d'autres endroits bien plus fragiles du pont. C'était comme si... Elian enlaça de nouveau le haricot, le cerveau anéanti par le feu de l'action. C'était comme s'ils échappaient à une mort certaine. Solal profita de cet instant pour pointer le bout de son museau de crapaude. Elle grimpait elle aussi mais dans l'autre sens, pour finir par s'accrocher à ses cheveux, trônant au centre de son crâne. Visiblement, elle aussi avait besoin d'air. « D'accord mais tiens-toi bien Solal ! » lui ordonna son sorcier. Il n'était pas certain que sa crapaude était dotée d'un quelconque instinct de survie. Elle avait déjà manqué de tomber à travers la grille d'une bouche d'égout dans les souterrains de Poudlard, alors seulement retenue par sa langue grâce à son envie de gober le Boursouflet de Solenn Cooper.

Sous l'impulsion de @Lili Turner et @Herminie Peers, Elian s'élance sur la plante tandis que tout va à vau-l'eau sur le pont. Il souffle un peu à mi-chemin et reprend la descente quand les tremblements s'intensifient, sa crapeaude sur la tête.

Si le pont n'avait pas été sur le point de s'effondrer, j'aurais pris le temps de prendre des notes sur les différentes manifestations de magie auxquelles j'assiste. J'aurais posé des questions à la jeune femme blonde et à son compagnon à la chevelure sombre ; son tapis et son accoutrement m'indiquent clairement qu'il a fait ses classes à Albaldah – je me demande si Elowen reviendra accompagnée d'un tapis volant après son séjour là-bas, l'an prochain. Ce serait affligeant venant d'une personne aussi maladroite.

Puisque le pont ne tardera pas à s'effondrer, je garde mes questions pour moi, j'enferme à double tour ma curiosité et pousse Elowen dans le dos pour la diriger vers l'engin volant.

« Monte sur le tapis, Elo, » lui soufflé-je.

Je fais un pas en arrière pour la laisser s'avancer et me concentre sur les gens qui m'entourent. Je me recule au plus proche du train, inquiète à l'idée de tomber dans le vide à cause des tremblements qui secouent le pont. J'ai beau présenter une face sereine et concentrée, je n'en éprouve pas moins la peur de me faire brusquement attaquer. Je surveille mes arrières autant que les allers-retours du tapis mais ne vois rien d'autre dans mon dos que les autres élèves et notre étrange sauveteuse. Celle-ci attire souvent mon regard. Sa blondeur, la couleur de ses yeux, ses traits... Elle m'est familière mais impossible de mettre le doigt sur son identité.

Ce n'est de toute façon pas le moment de le faire, pas plus que celui de me questionner à propos de la venue et du départ aussi soudain de la sous-directrice. La voir me fait songer à sa supérieure. Que fait Loewy ? Où est-elle ? Joue-t-elle à l'héroïne, elle aussi, prête à tout pour sauver ses élèves dont elle a la responsabilité ? Ce rôle lui va très mal. M'est avis qu'elle tente plutôt de gérer la situation et qu'elle laisse à ses connaissances, comme cette Sibylle, le soin de s'occuper des marmots. Grand bien lui fasse. Moi, j'ai bien l'intention de quitter cet endroit au plus vite.

Mon coeur sursaute si fort dans ma poitrine que j'en ai les jambes tremblantes. Je m'avance lentement vers le vide lorsque je peux le faire pour marquer mon envie d'enfin retrouver la terre ferme. Le pont tremble de plus en plus, si bien que des morceaux se détachent et tombent dans le vide. Le grincement qu'émet le Poudlard Express me donne un coup de fouet. *J'vais crever là !*. J'étouffe la pensée et m'élance en avant, la main solidement accrochée à ma baguette magique.

« On prend le haricot, Zik ! glissé-je à mon petit compagnon bleu. Accroche-toi ou descends par tes propres moyens.
— Fais attention, Aelle, » répond Zikomo avant de sauter d'un bon sur une immense feuille qui tangue sous son poids.

Le Mngwi entame sa descente beaucoup plus sûrement que moi mais je le suis sans hésiter. Je m'accroche à la plante verte sans lâcher mon arme. Concentrée sur l'escalade et malgré mon coeur affolé, je surveille Zikomo. Je crains à tout moment le voir dégringoler. J'ai en tête un sort ou deux que je pourrais lancer pour le rattraper si cela arrive.

Je ne pensais pas éprouver tant de difficulté pourtant les faits sont là : escalader un haricot géant est une épreuve à la fois exaltante et glaçante. Je ne suis pas particulièrement effrayée par le vide mais être dans cette position alors qu'un pont est en train de s'effondrer au-dessus de ma tête, manquant à tout instant de faire s'écraser sur mon crâne un train lourd de plusieurs tonnes, me laisse une impression de fragilité comme je n'en ai que peu ressenti dans ma vie. Alors je descends, je descends et plus d'une fois mon pied glisse sur la surface d'une feuille. Je ne dois ma survie qu'à ma poigne solide qui me permet de me retenir.

« On y est presque, Aelle. »

Zikomo lève le museau vers moi. Je hoche la tête en croisant son regard inquiet et je l'enjoins d'un geste du menton à poursuivre sa descente. Un peu plus bas sur la tige du haricot, je reconnais la chevelure blonde de Peers et il me semble même apercevoir le nez dressé vers le ciel de Kernac'h. Je ne peux m'empêcher de me demander ce qui arriverait si je tombais là, maintenant ; les entraînerais-je tous deux dans ma chute ?

Aelle pousse @Elowen Livingstone (qu'elle appelle Elo sans en avoir conscience, soit dit en passant ; une première) à monter sur le tapis volant. Elle-même choisit de prendre le haricot géant, accompagné de Zikomo qui entame sa descente beaucoup plus sûrement qu'elle. Aelle a sorti sa baguette sans s'en apercevoir alors qu'elle était encore sur le pont ; la peur la pousse à ne surtout pas lâcher son arme.

Le pont tremble une nouvelle fois et Elena attrape machinalement la main de Noémie. Il faut qu'elles se dépêchent. Elena entrevoit ce qui ressemble à des tapis volants. Quelques élèves sont déjà en train de faire le voyage jusqu'à la terre ferme. Mais Elena est tétanisée par la peur ; le pont s'écroule et elle n'est pas encore en sécurité ! Ni elle, ni Noémie.

« Noémie, il faut qu'on descende maintenant ! » affirme-t-elle.

Kelly et Argentella ne sont toujours pas là mais Elena est presque certaine que Sybille est partie les chercher. Certains élèves ne trouvent pas la pas la patience d'attendre et descendent directement par les feuilles magiques. Tout ceci est complètement dingue. songe Elena durant un bref instant. La Gryffone regarde Noémie droit dans les yeux.

« On va rester ensemble et les suivre, d'accord ? » annonce t-elle à la Serdaigle en désignant les élèves courageux qui descendent le long de la tige de haricot.

Elena s'avance et amène Noémie avec elle, légèrement déséquilibrée par les tremblements incessants du pont. La rouquine ne compte pas rester ici plus longtemps et tient à retrouver Kelly et Argentella. Elena repense aux choix qu'elle a fait. Peut-être que si elle avait été plus brave, elle aurait pu accompagner ses camarades à l'extérieur du train mais elle avait été totalement impuissante lorsque le cri de Kelly avait retenti.

« Prête ? » s'assure-t-elle avant de s'élancer sur un chemin dangereux.

Elena essaye de convaincre @Noémie Claire-Cornwell qu'il faut qu'elles rejoignent les autres au plus vite. Elle décide de suivre ses camarades qui descendent le long de la tige tout en tenant fermement la main de la Serdaigle.

Aliosus s'était senti passablement ridicule lorsqu'il avait entendu la clé ouvrir son compartiment alors qu'il se tenait debout, le bras douloureux de sa première tentative de briser la vitre, le chaudron de poche de sa camarade à la main. Il ne réfléchit cependant pas très longtemps avant d'encourager les filles à sortir de là, la méfiance envers la sorcière curieusement familière étant contrebalancée par la vision de ses camarades.

Une fois dehors, ce fut la cohue, il ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait mais fini par saisir qu'il s'agissait d'une évacuation du train à marche forcée. Cela lui allait très bien, il ne voulait pas rester une seconde de plus que nécessaire dans cette situation, se sentir piégé dans son compartiment lui avait amplement suffit, il ne cherchait à présent qu'à arriver en sécurité. Il doutait être utile à qui que ce soit dans la situation actuelle et il n'avait plus le courage de s'en apitoyer.

Qui étaient les mystérieux sauveurs de ce bazar ? Et d'ailleurs que se passait-il tout court ? Il ne savait toujours pas les raisons de l'arrêt du train, ni du verrouillage des issues, ni des tremblements qui reprirent de plus belle en faisans sinistrement grincer la vieille dame de fer qu'était le Poudlard Express. Visiblement, le pont sur lequel ils reposaient tous était en train de s'effondrer et ils n'avaient que peu de temps avant une chute aussi spectaculaire que fatale.

Formidable.

Aliosus essaye péniblement de comprendre ce qu'il se passe.

Aliosus est libre pour toute interaction.

Réprimant un petit cri quand elle sent le pont trembler, Noémie accueille chaleureusement la main d'Elena. Elle suit la gryffone, une fois au bord, elle observe l'haricot. Ne regarde pas en bas, pas en bas... Sa main se serre dans celle d'Elena. Il fallait qu'elle mette son vertige de côté. Ce n'est pas le moment.

Incapable de parler, peur que sa frayeur des hauteurs se trahissent, sa fierté ne l'accepterait pas, elle ne fait qu'hocher la tête. Un pas après l'autre, une feuille à la fois. Elle suit de près sa camarade, s'accrochant à ce qu'elle peut, jusqu'à s'en faire blanchir ses jointures, ses muscles commencent à lui faire mal de crispation. Cet état ralentir probablement sa descente, mais son vertige rend le bon sens et la raison sourde. Son visage est concentrée sur Elena, pour s'empêcher de regarder le bas, le vide, ne pas penser à la possibilité de tomber. Son coeur bat dans tout les sens. Ses yeux ravalent des larmes. Pas à pas elle continue la descente, doucement. Cette descente et puis tout est fini. La deuxième année commençait à sentir la fatigue, l'envie, le besoin d'être en sécurité.

"Parles moi, s'il te plait Elena. De n''importe quoi. S'il te plait. Juste rien qui évoque les hauteurs ou le vide..." implore-t-elle finalement, de manière haché. Son orgueil partit à la trappe. L'aiglonne veut juste oublier la situation qui se produit devant elle. Cette peur stupide, elle ne l'avait évoqué qu'avec Linda, et la voilà l'admettant à demi-mot à une fille qui jusque là lui était inconnue.

Noémie commence la descente du haricot avec @Elena Corbeau, tout en réfrénant son vertige

Décision de commencer la descente dans le rp vu avec la joueuse d'Elena