TW : Mort d'un animal, enterrement (ouais c'est plutôt lugubre, la faute à Jae Dawson ! )

Comme après chaque dissection, j'ai récupéré la dépouille de la pauvre bête massacrée. Il n'est pas rare qu'il soit demandé de découper des animaux en Soin aux créatures magiques et si je conçois l'utilité de connaître l'anatomie des animaux étudiés -jusque-là c'est plutôt logique, je ne saisis pas toujours pourquoi de simples schémas ne suffisent pas et qu'il faille aller jusqu'à une exploration dans les organes d'une bestiole morte pour notre simple apprentissage. C'est cruel mais malgré toute ma réticence à participer à ce genre d'actes, ne souhaitant pas plomber mon bulletin de Troll résultant d'un défaut de participation, j'ai appris avec les années à faire la part des choses et répondre aux consignes demandées. Un peu comme en Potions -mais en Potions au moins, je vois l'utilité directe de découper un animal : ce sont des ingrédients, ils sont utiles pour la potion, ils ne meurent pas en vain. Et souvent, les animaux sont déjà présentés dans un format qui fait oublier leur nature vivante ; directement séchés ou dans des bocaux, ça ressemble simplement à de la cuisine en moins ragoûtant. En soin aux créatures magiques, on parle d'animaux frais, et tués simplement pour de la découpe. Cruel.

Et évidemment, il a fallu que je tombe sur cet exercice pour l'examen de fin d'année... Bon sang, heureusement que je me suis plutôt bien débrouillé pour la partie théorique, ça va être nécessaire pour rattraper ma note finale. Tout en rendant hommage au Verlieu pendant ma dissection, je lui ai trouvé un petit nom : Vero. Certains trouveraient mon acte puéril, et dénué d'intérêt : pour moi il s'agit simplement d'une façon supplémentaire de lui témoigner du respect et le remercier pour son sacrifice. C'est pour cette même raison que j'ai embarqué avec moi le petit corps, enroulé dans un chiffon que je tiens dans ma main.

Me voilà, je suis arrivé. Mon cimetière. C'est ici que sont enterrées les bestioles que le professeur Dawson et ses prédécesseurs m'ont obligé à découper, quand j'ai été autorisé à récupérer les corps. L'endroit est discret ; loin d'être dans le passage, je doute que beaucoup d'élèves soient déjà tombés dessus. Et c'est tout près des diverses salles de soins aux créatures magiques, ce qui facilite la tâche entre les cours et enterrements. Chaque bestiole a une très discrète sépulture, et un caillou plat planté à la verticale où est gravé le nom et la date du cours. Tout en prenant place par terre, je sors ma baguette magique pour la première étape : creuser un petit trou pour enterrer Vero. Un coup de baguette magique plus tard et grâce à un sortilège appris en Botanique, un trou -pas bien grand, après tout les Verlieux sont de petites créatures, est creusé à côté des autres tombes miniatures.

Bien qu'ayant déjà rendu un premier hommage au Verlieu pendant l'examen, un second n'est jamais de trop :
« Cher Verlieu. Cher Vero. Encore une fois je te remercie pour ton sacrifice. Je sais que je t'avais promis que ta mort ne serait pas vaine, et je suis désolé de ne pas avoir eu le temps d'extraire l'intégralité de ton venin pendant l'épreuve... »

Une épreuve de passée, en voilà une bonne chose de faite. J'espère que je l’ai réussie, mais je ne veux plus penser à cela. Mon seul objectif est de m’aérer un peu avant la suite de cette stressante période d’examen. Sachant à quelle point une pause est primordiale après quelques heures d’intense concentration, je m’autorise cette parenthèse entre mes dernières révisions.
Mes pas se dirigent naturellement vers la zone de SACM, mais je préfère regarder ailleurs, car ce lieu de cours ne fait que me rappeler ce qui m’attend prochainement.

Une silhouette que je connais bien attire mon regard : évidemment, Lest vient de passer sa partie pratique.
Je m’approche à grandes enjambées, voulant m'enquérir de son état d’esprit. Même si ce garçon est abonné aux O comme je le suis à la gazette, de temps en temps les hiboux n’arrivent pas.

Je m'arrête à quelques pas de lui, en entendant sa complainte.
Lest fait partie des personnes les plus étranges et sensibles que je connaisse. D'après ce que j’ai entendu, il est tombé sur une dissection. Je n’imagine pas le moins du monde le Serdaigle découper au scalpel un animal mort, et visiblement lui non plus n’est pas très à l’aise avec l’idée.
Mon regard se pose sur les petites pierres tombales, et j’esquisse un sourire peiné. Évidemment, il s’agit d’un petit cimetière, dédié à toutes les créatures étant passées dans les mains de mon ami. Ceci dit en passant, pour un élève aussi à cheval sur le règlement, je ne suis pas sure que nous ayons le droit d'enterrer des animaux où bon nous semble. Peut être a t’il eu une autorisation spéciale de M. Dawson ?
En tout cas, son geste me fait culpabiliser, moi qui suis trop lâche et dégoûtée pour m’occuper des dépouilles de mes disséqués, sans parler du petit discours d’excuse aux funérailles.

Il me tourne le dos, et semble absorbé par la tache à accomplir. Je décide de le rejoindre, d’une allure ... respectueuse.

Je me garde bien d'établir le moindre contact physique, cependant je prend la parole.

- Pauvre Verlieu. Je suis désolée, Lest. Comment vas tu ?

Peut être que j’en fait un peu trop, mais je vois mal comment le sixième année pourrait me le reprocher.

J’ai vu de la lumière, je suis entrée (il y a marqué libre, scrogneugneu ) Dis moi si ça te dérange !

« [...] je te souhaite, Vero, de reposer en paix aujourd'hui et ce jusqu'à la fin des temps. Puisses-tu redevenir poussière, et renaître peut-être dans un monde meilleur. »
Et si dans une prochaine vie tu dois te venger de moi, alors j'accepterai ma punition comme il se doit. Pris dans mon discours et mes pensées qui fourmillent encore d'images de scalpels et de sang de Verlieu, je prête peu attention à mon entourage si bien que je n'entends pas l'arrivée de Sybil, dont la voix me fait sursauter. Malgré le contexte, je ne suis pas dérangé par cette visite : la Serpentard est mon amie, elle comprend certainement l'importance de ce moment pour moi -et quelque part, c'est plutôt plaisant d'avoir une compagnie amicale quand on a le cœur déchiré par un examen pratique particulièrement ardu.

Je l'accueille donc avec un discret sourire, et l'invite à prendre place à côté de moi pour le reste des funérailles.
« Attention où tu mets les pieds, Sybil Donevant. La tombe du Murlap est juste-là -imagine s'il revient d'entre les morts et te grignote les orteils. »
Irréaliste oui, mais je me plais à imaginer cette image parfois : après tout cette créature est connue pour son goût facile de la vengeance si un pied maladroit vient la heurter. Même si je sais que Murry est morte et décomposée depuis longtemps, j'aime penser qu'elle entretient toujours ce genre de comportement dans la mort. C'est réconfortant, surtout en cette semaine chargée d'examens et tout aussi lourde en stress.

D'un coup de baguette magique et un « Wingardium Leviosa » le petit corps enveloppé dans un tissu s'élève doucement dans les airs et vient reposer au fond de son nid préalablement creusé. Je me penche légèrement au-dessus de la petite tombe pour vérifier que tout est bien en place, et que le tissu n'a pas glissé dans la manœuvre. Bien, tout est parfait.
« As-tu quelques mots à dire à Vero, avant que je ne remette la terre sur elle ? » demandé-je avec gravité à mon amie.

Lest ne semble pas m'en vouloir d'être un peu mélodramatique, et ne répond pas à ma question. Vu son petit discours, la mort de l'animal lui tient beaucoup à cœur.
Le sourire avec lequel il m’accueille me rassure un peu, au moins m'accepte t'il dans son cimetière.
Je ne peux m’empêcher de me décaler vers la droite dès que j'entends parler du Murlap. Bien sûr, il doit être mort depuis longtemps, mais j'ai encore besoin de mes pieds cette semaine, et le risque zéro n'existe pas. Discrètement, comme le veut l'ambiance, je me place à coté de Lest, et je suis donc aux premières loges pour voir le verlieu prendre place dans sa dernière demeure. C'est plus triste que je ne le pensais.

Je me demande ou sont allés les animaux que j'ai étudié. Existe t'il un cimetière dans le même genre dans le parc ? Pourquoi pas après tout. Mais cela fait beaucoup d'animaux à enterrer après chaque cours, ils ne doivent donc pas recevoir autant d'attention. Dans son malheur, Vero le verlieu (il me semble impossible de détacher l'épithète au nom) a eu la chance d'être récupéré par le Serdaigle.

Vient le moment de l'éloge funèbre. Je suis sûre que si je prenais un peu de recul j'en rirais, mais je doute fortement que Lest apprécie. Tant qu'a faire du drama, autant y aller à fond. Et puis après tout, je le pense vraiment.

- Cher Vero le verlieu. J'espère que tu n'a pas souffert lorsque l'on t'a tué, et que tu es mort pour une noble cause. Puisses-tu être heureux là ou tu es désormais, mais saches que tu ne seras pas oublié.

Comme je m'y attendais, Sybil se montre compréhensive et offre au Verlieu un hommage que je trouve particulièrement touchant. Noble cause, je n'aurais cependant pas dit les choses ainsi : la créature est littéralement décédée uniquement pour que je bénéficie d'une note supplémentaire sur mon bulletin scolaire. Pour sûr, son venin est aussi utile pour certaines potions, mais le professeur Dawson ne m'a pas laissé de temps supplémentaire pour terminer l'extraction -même au détriment de ma note. Mon cœur est actuellement autant rempli de tristesse pour cette pauvre créature que de ressentiment envers le professeur insensible qui m'a fait la torturer même dans sa mort.

« Merci, Sybil. » lui dis-je avant de retourner toute mon attention au Verlieu. « Il est temps pour toi de reposer en paix. Adieu, Vero. »

Je lève ma baguette magique en direction du trou, à côté duquel se trouve toujours le petit monticule de terre. Tout en esquissant un large mouvement de cloche, j'incante « Adimpletinum » En exécutant la manœuvre avec précision, je réalise que j'ai plus souvent utilisé ce sort appris en Botanique pour enterrer les animaux assassinés que pour rempoter des plantes. Poudlard nous offre un drôle d'apprentissage. J'ai hâte de quitter cette école aux pratiques étranges.

Il ne me prend que quelques secondes pour reboucher intégralement la petite tombe de façon propre et précise.
« Sybil Donevant, pendant que je réfléchis à l'épitaphe, trouve-moi un large caillou entièrement plat s'il te plaît.» demandé-je à mon acolyte du jour et peut-être plus proche amie.

Un large cailloux entièrement plat. Oh, fabuleux, c’est à moi de trouver la pierre tombale. Je n’aime pas que l’on me dirige, et pourtant j’obtempère, il a de la chance qu’il soit mon ami. Je me lève, mais je n’ai pas à chercher bien loin : presque à nos pieds se trouvent non pas un, mais trois cailloux, légèrement blanchâtres d’avoir été foulés et de tailles convenables. Parfait, je n’ai pas eu besoin de trop me dépenser. Je préfère de loin réfléchir à une jolie épitaphe, dans le style de cet enterrement.

- Ci git Vero le Verlieu, né à une date incertaine et mort peu avant les examens de 2047, pour toujours dans nos coeurs, ça t’es conviendrait ? Remarque, je suis sûre que tu peux faire mieux
Je suis plutôt fière de ce que j’ai trouvé, mais je sais que cette version ne sera pas retenue : c’est la vérité, Lest est beaucoup plus poète que moi, je suis sure qu’il va trouver une élégante tournure de phrase tout à fait dans son style.
Les trois cailloux que j’ai trouvé conviennent, mais je trouve que pour ce verlieu, nous pourrions faire bien mieux.
Comme je ne vois pas pourquoi Lest pourrait rester oisif pendant que je cherche, je tente de l’associer à ma quête. Non, ce n’est pas de la flemmardise, mais bien une question d’égalité
- J’ai trouvé trois pierres, mais j’ai la certitude que l’on puisse trouver un meilleur cailloux. Tu pourrais chercher à droite de la tombe, et moi à gauche ?

Nous devons former un bien curieux tableau, mais j’ai l’impression que nous ne serons plus seuls très longtemps.

Aujourd’hui, je voulais simplement me promener hors du château, où tout le monde semble si stresser. Je m’approche alors à grande enjambées du parc que je pensais désert et devinez donc ma surprise quand je vis deux silhouettes au loin. Non embêtées par un peu de compagnie, je m’approche d’eux et au bout de quelques pas supplémentaires, j’arrive à deviner la silhouette de
Lest et d’une fille de Serpentard. Ils étaient dans se qui ressemblait à un cimetière… et ils étaient penchés sur une tombe. Bon, quand faut y aller, faut y aller, je me lance .

- Salut ! J’espère que je ne vous dérange pas, je sais à quel point c’est douloureux de perdre une personne, ou dans votre cas, un animal. Enfin, plusieurs animaux… Comment sont-ils morts ?

J’espère ne pas les déranger dans leur enterrement… et surtout, comment sont morts tous ces animaux ? Ah non, c’est bon, je le sais, j’en est souvent entendu parler, des fameux cours de SACM

- C’est en Soins Aux Créatures Magiques ? On devrait plutôt renommer ça en Assasinat De Créatures Magiques ou plus simplement ADC… Cet vraiment nul de la part du prof !
J’essayais de détendre l’atmosphère après ce travail funèbre. Et puis, quand j’ai enterré mon hamster, ma famille est venue me lire toutes les blagues que j’avais soigneusement écrites dans un cahier… franchement !

Voilà, j’espère que ne vous dérange pas

Plongé dans mes pensées, c'est à peine si j'écoute la Serpentard. Je suis encore un peu secoué par cet examen et maintenant que le choc de la dissection est passé, je réalise doucement que je n'aurai pas une aussi bonne note qu'habituellement. Pour un examen de dernière année, c'est plutôt problématique. Au moins ce n'était pas les BUSEs ou ASPICs : la situation aurait pu être pire.

« Tes trouvailles sont probablement parfaites Sybil, je te fais confiance. Tu peux me montrer ce que tu as déniché, s'il te plaît ? »

Tout en relevant la tête pour apercevoir ce qu'a mon amie dans les mains, je distingue une petite silhouette qui se rapproche de nous. Bientôt, elle se trouve à notre niveau et commente la situation avec une justesse étonnante, bien que son avis n'ait pas été sollicitée. Est-ce la proximité avec l'espace des soins aux créatures magiques qui lui a permis de comprendre le lien entre les tombes et le contenu de ces cours ?

« Tu me déranges. » dis-je avec toute mon honnêteté habituelle, avant d'ajouter avec plus de modération : « Mais si tu es disposée à rendre un hommage à Vero, alors tu es bienvenue, fillette de Serdaigle dont j'ai oublié le nom. »

Après tout, de là où il est désormais peut-être que ma victime apprécierait une attention supplémentaire.

« Tu as visé juste, élève de première ou deuxième année. Cet assassinat a été commandité par le professeur Dawson, qui se plaît à nous observer fouiller dans le sang et organes de créatures innocentes -sous couvert d'apprentissage mais je soupçonne une part de sadisme de sa part. » Une note d'amertume et de rancune se ressent probablement dans ma voix, dont les propos sont beaucoup moins modérés qu'à l'accoutumée, mais j'en veux encore au professeur d'avoir refusé de me laisser terminer l'extraction de venin.

Je le sentais, je le sentais. On ne peut pas être tranquille cinq minutes ici. C’est stupéfiant, tout de même. Et ce qui l’est encore plus, c’est le débit de parole et le manque de tact de cette Serdaigle. Comment sont t’ils mort ? Mais oui, bonne idée, demandons à un enterrement le récit de la mort du défunt aux gens en deuil. Non mais franchement, il suffirait qu’elle regarde autour d’elle.
Je suis à deux doigts de la foudroyer du regard, avant d’enchainer sur une réplique acerbe, mais plus j’y réfléchis, plus je me dis que je vais laisser Lest prendre l’initiative de lui répondre : quand il le veut, il peut être beaucoup plus cassant que moi.

Ah, voilà., je savais que je pouvait compter sur lui Tu me dérange : j’ai comme une impression de déjà vu, mais passons. J’attends la suite, celle où il l’invite à passer son chemin.

Hum. J’aurais dû prévoir qu’il est trop gentil pour ce genre d’acte. Ça va donc être à moi de signifier à Moulin à paroles qu’elle tombe fort mal.

Et les deux se mettent à critiquer monsieur dawson. Certes, je désapprouve son sujet d’examen. Mais le traiter de meurtrier et insulter sa matière à quelque pas de son lieu de cours, cela ne me semble pas très intelligent. Avec une enfant, en plus, et chacun sait que les enfants racontent tout.
Quel manque de prudence ... cela ne me dérangerait pas de médire sur l’a professeur de SACM avec Lest à l’abri dans le château, mais pas ici.
La véhémence de mon ami m'étonne, il a vraiment du être blessé par cette activité.

- Devoir disséquer des animaux est révoltant, mais il ne me semble pas très prudent de le faire ici.

Très bien, si je les dérange, mais après, ce n’est pas ma faute, si je suis curieuse, après tout, je ne vais pas me laisser démontée et je reste sur place, sans bouger et puis je me dit que je suis vraiment bête, c’est comme si à l’enterrement de ma grand-mère, des inconnus viennent et me demande comment elle est morte, je me serai jeté sur eux… j’aurais vraiment voulu partir, mais je ne pouvais pas, j’avais peur de leur faire croire que j’étais intimidée, même pas !

- hum… désolé de vous déranger, je ne savais pas que je n’étais pas la bienvenue, il fallait planter un panneau «  ne pas déranger »

Dans cette phrase, j’avais utilisé le tons le plus innocent possible, c’est vrai que j’étais un peu méchante dans cette phrase, mais c’était sorti tout seul. Là c’est sûr que j’avais empiré les choses et qu’ils allaient me demander de déguerpir mais je ne pouvais pas partir sur cette phrase pendant un enterrement, se serait trop méchant.

- pardonnez-moi, je suis désolé, j’aurais pas dû dire ça…

C’était vrai, je le pensais vraiment !

- Cher créature, je rend un dernier hommage à ton âme, que de là où tu est, pardonne-moi d’avoir profané ta tombe avec ma parole désobligeante. J’espère que tu pourra commencer une vie meilleure, sans humain pour t’embêter. Paix à ton âme.

Voilà, c’est fait, mais pourtant, quelqu’un chose m’empêchait de partir, et je regarda la fille, qui semblait très en colère contre moi, normal. Puis je leur dit

- Je suis en première année, je ne pouvais pas savoir que je vous dérangeait, et puis, j’avais le droit de poser la question, même si elle elle vous dérangeait. Chers gens que je dérange, je vous pris de m’excuser, mais je compte rester encore un peu.

Voilà, y a plus qu’à attendre leur réponse après toutes ces paroles.