En cette journée ensoleillée de début aout, il régnait une certaine agitation dans l'appartement de la famille Fergusson, situé au dessus de leur boutique d'apothicaire (enfin, herboristerie pour les Moldus).

- " Eriiiiin !!! ", hurla une voie féminine. " Ton père nous attend. "
- " J'arrive maman... ", répondit Erin, la petite dernière de la famille, en arrivant, un sac en bandoulière contenant une petite bourse remplit de quelques gallions, mornilles et noises.
- " Tu as bien ta liste ? ", demanda la mère de famille Kiara.
- " Oui. ", répondit la petite sorcière aux cheveux roux, en agitant sa liste de fourniture d'une main.
- " Et ta bourse ? "
- " Oui. ", répondit-elle en tapotant de l'autre main son sac.
Et elles rejoignirent le père de famille qui les attendait dans le salon, à côté de la cheminée.

- " Vous êtes prêtes, mes chéries ? ", interrogea Archibald, le père. " Dans ce cas, direction le Chemin de Traverse !! ", poursuivit-il en les voyant hocher la tête et prenant une poignée de poudre de cheminette.

- " Chemin de Traverse !!! ", cria-t-il en jetant la poudre dans la cheminée, suivi de sa femme et sa fille.




- " Mes chéries, je dois absolument passer chez Dogweed & Deathcap. Et cela risque de durer un moment. ", averti le père de famille.
- " On se retrouve dans deux heures chez Fortarôme ? ", questionna la mère.
- " Je vais faire mon possible. "
Pendant la discussion des adultes, Erin était en train de relire la liste de fournitures. Puis voyant son père s'éloigner, elle demanda, avec impatience :
- " On commence ? "
- " Oui, ma chérie. ", répondit la mère, en souriant à sa fille. - " Direction Ollivander pour ta baguette "
- " Rhaaa, non ! ", râla Erin, " Je veux aller directement acheter mes livres... "
Voyant le peu d'affluence à l'intérieur de Fleury et Bott, la mère céda, un large sourire aux lèvres.
- " D'accord, mon petit rat de bibliothèque. "
Et Erin entra dans le paradis des livres en sautillant, toute joyeuse.

Regardant autour d'elle toutes ses étagères chargées d'ouvrages, Erin sortit sa liste et commença à parcourir les différents rayons.
- " Alors, il me faut... "

Le Grand livre des potions d’Arsenius Beaulitron
Le livre des Sorts de Miranda Fauconnette
Les grandes découvertes magiques d’Adalbert Lasornette
Sorts et contresorts de Quentin Jentremble
L’Histoire de Poudlard de Garius Tomkink
Histoire de la Magie moderne de Bathilda Tourdesac
Vie et habitat des animaux fantastiques de Norbert Dragonneau

Chaque fois qu'elle prenait un livre d'une étagère, elle le feuilletait rapidement avant de le donner à sa mère qui l'a suivait avec bienveillance à l'intérieur de la boutique. Une fois tous les ouvrages sélectionnés, elles se dirigèrent vers le comptoir pour régler leur achat.
Erin ouvrit sa bourse et tendit les pièces demandées par la vendeuse.

- " J'ai hâte d'être rentrée à la maison pour commencer à les lire. ", affirma Erin avec envie.
Kiara leva les yeux au ciel. Comme s'il pouvait en être autrement..., pensa-t-elle, connaissant la curiosité de sa fille.
Récupérant les ouvrages achetés, la mère les rangea dans un sac sans fond.

Puis elles se tournèrent vers la sortie, au moment où une autre famille était sur le point d'entrer dans la boutique.

Sortant de chez Fleury et Bott avec ses nouveaux livres, Erin failli percuter une jeune fille aux cheveux brun habillée à la mode moldue.

- " Tu ne t'es pas fait mal ? ", s'adressa-t-elle à l'autre fille, en lui tendant la main dans le but de l'aider à se relever.

Erin regarda attentivement la rue passante, à la recherche des parents de la jeune sorcière.
Ne voyant aucun adulte s'inquiétant de la chute de la jeune fille, et repensant à sa tenue vestimentaire, elle du en déduire que la brune était une née-moldue et non une sang mêlée.

Erin n'a aucun apriori sur les moldus, elle a fréquenté l'école primaire proche de chez elle, à Inverness. De plus, la boutique de ces parents, située au rez-de-chaussée de leur appartement, accueille des clients moldus. Quand elle accompagne son père dans les serres où la famille cultive leurs plantes, elle a le droit de se balader dans celles où sont les plantes moldues.
Lors de sa première visite, son père lui avait dit : " Ici, les plantes ne présentent aucun danger pour toi. Tu peux les toucher sans crainte, aucune ne risque de te mordre ou de t'asperger de liquide à l'odeur nauséabonde. Enfin, fait quand même attention aux orties et aux cactus: ça pique !!", finit-il en éclatant de rire.
Depuis, dès qu'elle en avait la possibilité, les week-end et lors des vacances scolaires, elle accompagné son père ou ses frères, et elle passait de longs moments à observer les plantes, à les dessiner et, avec l'âge, à s'en occuper.

Sortant de ses souvenirs, la rousse reporta son regard sur la brune.
- " Moi, c'est Erin. Erin Fergusson. ", dit-elle en souriant. " Et voici ma mère, Kiara Fergusson. ", continua-t-elle en montrant la femme rousse qui était derrière elle. " Je suppose que tu es d'origine moldue. ", dit-elle toujours en souriant, voulant la rassurer. " Je rentre aussi en première année à Poudlard. Je viens d'acheter mes livres. ", montrant la boutique " Si tu veux, tu peux nous accompagner pour les achats. Tu dois être un peu perdue. "

Puis, se retournant vers sa mère :
- " Maman, on peut retourner dans la librairie, n'est-ce pas ? ", demanda-t-elle avec espoir.
- " Oui, ma chérie. Nous n'allons pas laisser cette jeune sorcière toute seule. ", répondit Kiara, un petit sourire aux lèvres.
Et elle se tourna vers l'entrée de la librairie.


@Constance Nelson

La fillette rousse debout devant elle lui tend alors la main :
- Tu ne t'es pas fait mal ?

Constance, gênée au plus au point, une partie d'elle souhaitait que le sol l'aspire, rit nerveusement. Petite vérification interne : non, ça allait, le postérieur un peu endolori mais c'était plutôt son égo qui avait pris un coup. « Quelle maladroite ! Incapable de tenir sur mes pieds ! Au moins, elle se souviendra de moi... » pense-t-elle en acceptant la main tendue.
Passant une main sur son pantalon par réflexe, elle le frotte négligemment pour enlever les saletés éventuelles.

- Moi, c'est Erin. Erin Fergusson. Et voici ma mère, Kiara Fergusson.
- Enchantée ! Désolée, je ne vous avais pas vu... Je m'appelle Constance. Bonjour Madame !
- Je suppose que tu es d'origine moldue. Je rentre aussi en première année à Poudlard. Je viens d'acheter mes livres.
Constance tâche de ne pas montrer sa surprise teinté de vexation, il faut l'avouer : comment a-t-elle devinée qu'elle était moldue ? Ça se voyait tant que ça ? La rousse était toutefois souriante et avenante ! Elle paraissait du même âge qu'elle et une certaine énergie se dégageait d'elle. Constance essaie intérieurement de se détendre : sûrement que la fillette lui faisant face était très perspicace et en l'observant … ah mais oui ! Ses parents ne sont pas là, cela a dû la mettre sur la voie. Sa mère qui se tenait derrière elle devait forcément être une sorcière pour pouvoir être ici, sur le Chemin de Traverse.
Un peu timidée, en même temps elle ne les connaissait pas, Constance acquiesce.

- Oui, mes parents n'ont pas pu m'accompagner, du coup... Ah toi aussi ? Moi, comme tu le vois, j'allais le faire...
- Si tu veux, tu peux nous accompagner pour les achats. Tu dois être un peu perdue.

La jeune fille regarde Erin accompagnée de sa mère. C'est vrai, elle se sentait seule... Et ça serait tellement plus sympa de passer la journée avec une future camarade. En plus, c'est elle qui proposait ! C'est vraiment gentil de sa part d'ailleurs...
Avant qu'elle n'ai le temps de balbutier quoique ce soit, la rousse se tourne vers sa mère, enthousiaste et lui demande son approbation ! Celle-ci acceptée, Constance sent une vague de gratitude, mêlée à de l'embarras.

- Oh c'est vraiment gentil de proposer, je ne voudrait surtout pas déranger ! Après, c'est vrai que cette liste est plutôt longue, Contance jeta un œil au parchemin, et je ne connais pas du tout le coin. Alors, je veux bien de votre aide, merci !!

Constance fait alors un pas vers elles, le parchemin en main.

@Erin Fergusson

Erin regarda la fillette brune. Ainsi elle s'appelait Constance. Et elle avait deviné juste à propos de ses origines. Elle était bien contente de pouvoir compter sur sa mère pour l'accompagner. Elle aurait été complétement perdue si elle avait du venir faire ses achats de rentrée toute seule, comme c'était le cas de sa nouvelle amie.

L'apprentie sorcière rousse se tourna vers la boutique aux murs bleu-violet et franchi la porte verte, accompagnée de sa mère et de Constance.
Décidément, l'organisation de cette échoppe était vraiment particulière. Heureusement que maman m'a aidé tout à l'heure à m'orienter dans ce dédale d'étagères , pensa-t-elle.

- " Suis-moi, Constance. C'est un vrai labyrinthe ici. ", dit-elle en faisant un petit signe de main à sa camarade.

Avec un peu plus d'assurance que lors de sa première visite quelques minutes plutôt, Erin parcouru les différents rayonnages chargés d'ouvrages aux tranches colorées. Elle sélectionna les 7 ouvrages nécessaires aux élèves de première année et les tendit au fur et à mesure à Constance.

- " Suis-je bête ! Tu as bien de l'argent sorcier ? J'aurais du te poser la question avant d'entrer dans la boutique... " , s'interrogea-t-elle en prenant la direction de la caisse.

En sortant de Fleury et Bott, Mme Fergusson proposa :
- " Venez les filles, allons chercher vos uniformes. La boutique de Madame Guipure est en face. " , montrant d'un geste la devanture d'une boutique dont la large vitrine laissée apercevoir la silhouette de robes sorcières.
- " Oh, la boutique pour les cours de potion est juste à côté. On pourra y aller après. " , commenta Erin en montrant l'échoppe située à gauche de celle de Madame Guipure, où une enseigne indiquait Au bon Chaudron.

Et elle partit en sautillant, contente de poursuivre ses achats avec son amie.


@Constance Nelson

- Suis-moi, Constance. C'est un vrai labyrinthe ici, l'invita la rousse enthousiaste.

Constance regarda autour d'elle. Un certain désordre régnait dans la boutique et des piles de livres s’amoncelaient dans les coins. Aussi, elles n'étaient apparemment pas les seules à venir faire leurs achats de rentrée : en plus de la famille qu'elle avait suivi de la rue, Constance remarque plusieurs jeunes de leur âge entre les rayonnages.

Semblant savoir où elle allait, en tout cas elle se souvenait où elle avait prit ses livres lors de son passage précédent, Erin parcouru les différents rayonnages chargés. La jeune fille la suivit, récupérant au fur et à mesure dans ses bras les 7 ouvrages notés sur la liste.
Maintenant, direction le comptoir pour régler les achats. Constance aurait bien aimé rester quelques instants supplémentaires pour feuilleter des ouvrages aux titres prometteurs, mais elle suivit néanmoins sa compagne. Elle savait qu'elles avaient plus d'une boutique à parcourir. Et puis... Constance repensa brutalement à ses parents. Depuis combien de temps était-elle arrivé sur le Chemin de Traverse ? Ils lui avaient promis qu'ils l'attendraient au pub où ils s'étaient quittés.

- Suis-je bête ! Tu as bien de l'argent sorcier ? J'aurais du te poser la question avant d'entrer dans la boutique... l'interroge Erin.
- Oui ! Constance sourit. C'est la première chose que j'ai fait en arrivant. Je suis passée à la grande banque pour changer les pièces. Mes parents m'ont prévenu que les boutiques magiques ne prendraient sûrement pas d'argent, tu sais... de non-sorciers.
Elle posa la pile de livres avec reconnaissance sur le comptoir. Ils pesaient quand même leur poids. Elle sentaient ses bras tout légers d'un coup. Quelle agréable sensation ! Elle aurait dû penser à prendre un sac. Machinalement, elle jette un coup d'œil sur le mur derrière la caisse. Pas de sacs. Mince, il fallait qu'elle en demande un à la sorcière devant elle, en espérant qu'ils en vendent ou donnent. Ça se trouve, les sorciers sont aussi dans la même démarche écologique que les non-sorciers... En même temps, s'ils en vendaient, ils le proposeraient directement non ?
Embarrassée, la jeune fille tends les pièces demandées à la sorcière, mais celle-ci ne lui propose pas de sac. Se sentant rougir, Constance prend aussi rapidement qu'elle le peut ses livres et, les bras chargés, suit sa compagne rousse, toujours aussi enthousiaste - elle n'a pas l'air d'avoir pressenti son dilemme - hors de la boutique. « En même temps, être sorcier ne prédispose pas forcément à être télépathe, se réprimande-t-elle intérieurement, c'était à elle d'oser demander franchement de l'aide, ou bien même un sac à la vendeuse ! »

En sortant de Fleury et Bott, Mrs Fergusson proposa de poursuivre par la boutique de Madame Guipure située juste en face. La boutique qu'elle leur indique a une coquette façade de bois rose. L'effigie d'une paire de ciseaux dorée donnant une indication sur ce qu'il se trouve à l'intérieur.
- Oh, la boutique pour les cours de potion est juste à côté. On pourra y aller après, commente Erin en montrant l'échoppe où une enseigne indiquait Au bon Chaudron.
Constance acquiesce du menton. Toujours concentrée sur ses bras chargés, elle note alors en observant les mains de ses compagnes que celles-ci ont les mains libres ! Exception faite du petit sac à main de Mrs Fergusson.
Alors que Erin commence à s'éloigner joyeusement - elle sautillait ! En d'autres circonstances, cela aurait fait sourire Constance – la jeune fille se tourne vers Mrs Fergusson.
- Mrs Fergusson, je suis désolée mais j'ai une question avant qu'on rentre dans le prochain magasin... voilà je me demandais où est-ce que vous aviez mis les livres d'Erin ? Parce que, voyez-vous, je me demande où je pourrais mettre les miens. J'ai complètement oublié de prendre un sac avec moi et en général, les magasins...euh...des non-sorciers proposent des sacs quand on oublie le sien chez soi.
Constance ayant fini sa longue tirade, elle se pince les lèvres, ses yeux fixés au visage de Mrs Fergusson, priant intérieurement que celle-ci lui apporte la réponse à son dilemme : mais où ranger tous ces livres ?

@Erin Fergusson

Erin partit en sautillant en direction de la boutique de Madame Guipure lorsqu'elle entendit la voix de Constante

- Mrs Fergusson, je suis désolée mais j'ai une question avant qu'on rentre dans le prochain magasin... voilà je me demandais où est-ce que vous aviez mis les livres d'Erin ? Parce que, voyez-vous, je me demande où je pourrais mettre les miens. J'ai complètement oublié de prendre un sac avec moi et en général, les magasins...euh...des non-sorciers proposent des sacs quand on oublie le sien chez soi.

Entendant ces mots, elle s'arrêta nette dans son élan, et se frappa le front avec son poing droit " Mais qu'est-ce que je peux être bête parfois ", pensa-t-elle.

- Maman, tu pourrai mettre les affaires de Constance dans ton sac, s'il te plait , questionna-t-elle sa mère en la regardant avec espoir.
- J'aurais du y penser moi-même , répondit la mère, en ouvrant son sac en direction de la filette brune. Constance, met tous tes livres à l'intérieur. Tu découvriras que la magie peut être bien pratique pour certaines choses.
- C'est un sac sans fond. Un sortilège d'extension permet d'augmenter la taille intérieure du sac et d'alléger son contenu, expliqua Erin à l'intention de Constance.

Une fois les lourds et volumineux manuels "disparus" dans le sac, Kiara Fergusson repris la direction de la boutique de vêtements sorciers. Entrant et se dirigeant vers la partie gauche de l'échoppe, elle décida de prendre un peu les choses en main.

- Bonjour, nous désirons acheter pour chacune de ces deux jeunes filles, indiquant d'un geste de la main Erin et Constance, trois robes noires de travail, un chapeau pointu, une cape d’hiver et une paire de gants protecteurs.

Erin pris la direction du tabouret, monta dessus et se laissa mesurer dans tous les sens. Puis elle passa dans la cabine d'essayage pour enfiler la robe noire que la gérante lui avait tendue. Une fois habillée, elle retourna sur le tabouret pour vérifier si le vêtement nécessitait des retouches ou pas. Mme Guipure posa ensuite un chapeau pointu à sa taille et recouvrit ses épaules d'une lourde et chaude *trop chaude pour la saison* cape d'hiver.
Ainsi vêtue, elle se tourna vers sa mère, qui hocha la tête en souriant.
Une fois toutes les vérifications faites, Erin retourna dans la cabine d'essayage pour repasser ses vêtements d'été *oufff, elle commençait à transpirer avec cette cape*

- A ton tour !, dit-elle joyeusement à Constance, en se dirigeant vers le présentoir où était placé les gants de protections.
Les gants en cuir de dragon étaient vraiment les plus efficaces, mais bien trop chers pour le moment *peut être dans quelques années* espéra-t-elle. Elle dévia son regard avec les gants protecteurs *plus classiques* et trouva finalement une paire à sa taille.
Puis, elle se dirigea vers le comptoir pour payer ses achats.

Pendant les essayages de Constance, la mère demanda à la gérante :
Est-il possible de rajouter des étiquettes nominatives sur les vêtements ? Pour la première série de vêtements, au nom de Erin Fergusson. E-R-I-N F-E-R-G-U-S-S-O-N, épela-t-elle et pour la deuxième série, au nom de Constance..., elle s'arrêta pour s'adressait à la jeune fille en question Je n'ai pas retenu ton nom de famille, dit-elle d'un air désolée.
- Nous pouvons repasser plus tard pour récupérer l'ensemble, informa-t-elle la gérante.


@Constance Nelson

Elle qui ne voulait pas embarrasser sa nouvelle amie, Constance rougit en voyant Erin revenir sur ses pas. La rousse demanda à sa mère de la débarrasser de ses livres pour les mettre dans... quoi ? Son sac ? Son sac-à-main ?!
- J'aurais du y penser moi-même , répondit Mrs Fergusson, en lui ouvrant son sac. Constance, met tous tes livres à l'intérieur. Tu découvriras que la magie peut être bien pratique pour certaines choses.

Constance regarda la sorcière, son sac, son visage... Elle était sérieuse ! Interloquée, la jeune fille reste bouche-bée. Quoi, ce sac magique faisait disparaître ses livres ? Où atterrissaient-ils ? Comment allait-elle pouvoir les récupérer ensuite ?

- C'est un sac sans fond. Un sortilège d'extension permet d'augmenter la taille intérieure du sac et d'alléger son contenu, expliqua alors Erin.

Ah. Donc les livres restent à l'intérieur du sac. La jeune fille se dit, qu'en effet, la magie peut être bien pratique ; c'est le mot juste. « J'aimerais bien savoir jeter ce sort, ce serait tellement confortable dans la vie de tous les jours : faire les courses, partir en voyage, ranger ma chambre... » pensa-t-elle.
Acceptant de bonne grâce la proposition, la châtaine donne ses livres un par un à la sorcière, qui enfouissant sa main, son poignet et son avant-bras – Constance écarquilla les yeux les premières fois – fit « disparaître » les livres dans le petit sac-à-main.

Après avoir jeté un œil à la vitrine où étaient exposées des robes de sorcière, les filles rentrèrent à la suite de Mrs Fergusson, des étoiles pleins les yeux. Changement d'atmosphère. L'odeur du tissu ainsi que la moquette qui étouffe les bruits, des vêtements, étoffes, chapeaux forment un joyeux mélange qu'on a envie de toucher, palper, essayer. Bien plus ordonnée que la librairie, la boutique se scindait en deux côtés. De suite, pour ne pas les laisser papillonner à travers le magasin, après tout elles avaient un programme à tenir, Mrs Fergusson dirigea les jeunes filles vers la partie gauche destinée aux élèves.
Devant elles, une dame élégamment vêtue tenant à la main un calepin et vérifiant un portant, les observait depuis leur entrée. Souriante, les traits marqués par le temps, et pourtant c'était comme si on ne pouvait lui donner d'âge.

- Bonjour, nous désirons acheter pour chacune de ces deux jeunes filles, indiquant d'un geste de la main Erin et Constance, trois robes noires de travail, un chapeau pointu, une cape d’hiver et une paire de gants protecteurs, énuméra avec un sourire entendu Mrs Fergusson.

Sous la direction de la couturière, Erin pris la direction du tabouret, monta dessus et se laissa mesurer dans tous les sens. Constance observait, droite comme un i, les faits et gestes de la dame. Après, ce serait à son tour.
La jeune fille n'était pas habituée à ce genre de cérémonial, lorsqu'elle allait faire les magasins avec sa mère, elles n'avaient pas de liste, elles savaient à peu près ce qu'il fallait acheter. Dans ces magasins de grande distribution, les allées étaient larges, il y avait une musique de fond et les quelques vendeuses qui passaient par là vérifiaient, en coup de vent, que « tout va bien ? » et s'esquivent tout aussi rapidement. Elle s'était d'ailleurs souvent fait la remarque que ces vendeuses marchaient relativement vite. Toujours pressées d'aller accueillir le client qui franchissait le seuil. Sa mère et elle, regardaient les vêtements et espéraient, comme tout non-sorcier faisant les magasins, qu'il y aurait la taille voulue. Une vendeuse attendait en général à l'entrée des cabines, souvent quand c'était les soldes, sinon elles pouvaient choisir la grande cabine du fond et prendre autant de vêtements à essayer qu'elles voulaient. Constance aimait plutôt bien ces moments mère-fille. En fait, davantage pour les quelques instants de complicité que cela lui apportait plutôt que le fait d'acheter des vêtements. Par contre, ce qu'elle appréciait grandement, c'était le passage à la caisse, car il y avait toujours un présentoir qui tourne sur lui-même où étaient accrochés des accessoires, des bijoux, barrettes et boucles d'oreilles.
Dans ses pensées, le regard un peu vague, Constance ne se rend pas compte que son amie s'est dirigée vers la cabine d'essayage. A ce moment, il n'y a pas beaucoup de monde dans la petite boutique. Traversant l'échoppe, elle retrouve Mrs Fergusson et la couturière qui attendent patiemment que Erin ressorte, habillée d'une robe de sorcière.
Quand celle-ci sortit, Constance ne put s'empêcher de sourire. Non pas pour se moquer, mais car voir sa nouvelle amie habillée ainsi lui faisait pleinement prendre conscience qu'elle aussi allait revêtir l'uniforme de l'école de magie. Elle se rapprochait du moment où elle rentrait là bas. C'était assez excitant comme sensation. Lorsque Mme Guipure enfila la cape d'hiver à Erin, la fillette remarqua les accroches d'argent. « Quelle élégance »pense-t-elle.
Les vérifications de Mme Guipure ne prenant pas trop longtemps, c'est au tour de Constance de se transformer en apprenti-sorcière.
Loin du costume d'Halloween qu'elle a put revêtir une fois quand elle avait 6 ou 7 ans, l'habit lui paraissait d'une bien meilleure qualité. De la cabine d'essayage, Constance entend Mrs Fergusson parler, à travers le tissu épais occultant.
Elle était en train de demander à Mme Guipure de coudre des étiquettes nominatives sur les vêtements quand elle demanda, sur un ton d'excuse, à la châtaine son nom de famille.
- Nelson ! S'exclama Constance, N-E-L-S-O-N, épela-t-elle. Merci ! Rajoute-t-elle.
Nous pouvons repasser plus tard pour récupérer l'ensemble, informa-t-elle la gérante.
Elle sort de la cabine, et à l'instar de la jeune rousse, se dirige vers le tabouret. Il fait quand même un peu chaud pour être habillée ainsi, vite qu'on en finisse !
Une fois sur le tabouret, Constance se sent intimidée. Avoir cette dame élégamment vêtue, à ses pieds, bon d'accord, à ses genoux, qui vérifie d'un air concentré, lui demandant de lever les bras, se mettre sur la pointe des pieds, se baisser… « heureusement, le tabouret est bien fixe » pense-t-elle. Au final, elle eut la permission de retourner à la cabine et elle ne demanda pas son reste.

Après avoir régler ses achats, elles viendraient les récupérer en fin de journée, Constance ouvrit la porte d'entrée et sortit à l'air libre.
Constance sort sur le pavé et regarde machinalement de droite à gauche, toujours autant de gens. Certains poussent des sortes de caddies avec des cages. Dorées ou couleur cuivre, elles renfermaient des hiboux ou des chouettes. Son regard suit les passants en pleine discussion. Elle sent alors Erin près d'elle. Ah oui ! Maintenant, la boutique d'à côté : spécialisée dans l'attirail pour la confection de potions, pour ceux qui ne l'avait pas compris grâce à son nom, des chaudrons rutilants faisaient office de présentation sur le pavé devant la porte d'entrée.
Curieuse, la jeune fille s'approche de l'un deux. Elle repense aux histoires, qu'on raconte aux enfants, de sorciers et sorcières, aux nez crochus avec une ou deux verrues en prime et des poils au menton, qui touillent, touillent des mixtures peu ragoutantes. C'est vrai que le chaudron est associé à la sorcellerie au même titre que le balai. Se retournant vers sa compagne et sa mère, elle sourit :
- On y va ?
Puis, elle rentra dans la petite boutique.
Entassés les uns dans les autres, comme des poupées russes, des chaudrons noirs comme du charbon attendaient sagement au fond de la boutique.
Autour d'elle, des étagères accrochées aux murs, montant jusqu'au plafond et remplies de fioles de tailles différentes remplies de liquides aux nuances ambrées, ocres, émeraudes, bleutées...
Au milieu de la boutique, un vieux chaudron posé sur trois hauts pieds est rempli de mouchoirs. S'approchant, elle peut lire sur une pancarte : "Merci d'effacer vos traces de doigts après avoir touché les chaudrons".
Levant un sourcil, Constance parcourt la boutique du regard. Pas de gérant dans les parages, sûrement dans la ''réserve''.
Se tournant vers son amie, elle ressort le parchemin, répertoriant les fournitures à acheter, qu'elle avait plié et calé au fond d'une de ses poches.
- Alors... Une baguette magique, non...un rapeltout... – Ah voilà!- un chaudron (modèle standard en étain, taille 2), une boîte de fioles en verre ou cristal et une balance en cuivre, énumère-t-elle attentivement.
Elle relève son regard vers ses compagnes.
- Par quoi commence-t-on ? On peut se servir comme ça ?

@Erin Fergusson

Erin venait d'entrer Au Bon Chaudron, à la suite de Constance pour continuer les achats pour Poudlard.
La boutique était assez sombre, des piles de chaudrons s'entassaient par endroits. Ca doit tenir en équilibre grâce à la magie, pensa-t-elle.
Il y avait vraiment du choix : des chaudrons en cuivre ou en étain ; des petits chaudrons de taille 1, pour les petites quantités, jusqu'aux gros chaudrons taille 5.

La future apprenti sorcière sorti de son petit sac la précieuse liste de fournitures et relut le passage qui l'intéressait.

Un chaudron (modèle standard en étain, taille 2) ;
Une boîte de fioles en verre ou cristal ;
Une balance en cuivre.

- Par quoi commence-t-on ? On peut se servir comme ça ?
- On a la liste, on sait quoi acheter. On a qu'à regarder les différentes étiquettes à côté des articles pour trouver ce qu'il nous faut., répondit la rousse, en regardant à tour de rôle Constance et sa mère. Cette dernière acquiesçât de la tête à la proposition de sa fille.

Et d'un pas qu'elle voulu décidé, Erin s'avança dans la boutique à la recherche des articles demandés. Elle posa à nouveau ses yeux sur les différents modèles de chaudrons. Taille 2, ça sert à rien de regarder les gros chaudrons, pensa-t-elle. Se dirigeant vers les piles de chaudrons de plus petite taille et lisant les étiquettes descriptives, elle finit par trouver.
- Voila ! Petit chaudron en étain avec revêtement noir antirouille et anse pour le transport., lu-t-elle. C'est celui-là qu'il nous faut. Elle pris un chaudron qu'elle tendit à sa camarade et un second pour elle-même.

Puis, elle reprit ses recherches se dirigeant cette fois vers des étagères. Elle observa dans des paniers différents instruments dont des pinces utilisées pour manier les ingrédients. Sur une autre, elle regarda divers pots de toutes formes et couleurs. Et enfin, elle trouva son bonheur : des fioles en verre qui étaient très joliment décorées. Elle en pris un lot pour Constance et un autre pour elle. Elle déposa délicatement les fioles dans son chaudron.
Il ne restait plus que la balance en cuivre à trouver. Celle-ci se trouvait près du comptoir.

Une fois tous ses achats récupérés et payés, elle les tendit à sa mère qui tenait déjà son sac sans fond ouvert, prête à recevoir les nouveaux articles des deux jeunes sorcières.

Sortant de la boutique, Erin repris sa liste de fournitures et regarda ce qu'il restait à acheter :
- Il nous manque plus que la baguette magique et le rapeltout à acheter., dit-elle
- Pour la baguette, il faut aller chez Ollivander. Et le rapeltout, vous devriez le trouver dans la boutique Weasley. Ces deux magasins se situent près de la Gringoots, au bout de la rue. Et elles sont juste à côte de Fortarôme, le glacier. Ton père devrait bientôt nous y attendre, Erin., dit Mme Fergusson.
- Super, une glace ! On en aura bien besoin après tous ses achats., répondit la jeune écossaise. Allez, direction Ollivander !

@Constance Nelson

- On a la liste, on sait quoi acheter. On a qu'à regarder les différentes étiquettes à côté des articles pour trouver ce qu'il nous faut, lui répondit Erin.

Acquiesçant intérieurement, Constance suivit la jeune rousse, qui d'un pas décidé se dirigeait déjà vers une pile de chaudron. Ayant trouvé ceux qu'ils leur fallait, les deux compagnes munies de leurs chaudrons comme de cabas, continuèrent leur exploration de la boutique à la recherche de fioles et d'une balance en cuivre. Cette-dernière se trouvant près du comptoir, les deux fillettes ne s'attardèrent pas davantage. Après avoir réglé leurs achats et rangé le tout dans le sac sans fond de Mrs Fergusson, elles sortirent du Au Bon Chaudron, l'esprit déjà occupé par la boutique suivante. Et pas n'importe quelle boutique ! '' Allez direction Ollivander ! '' s'enthousiasma Erin.
Constance souriante, mais commençant à sentir un petit coup de fatigue, lui emboîte le pas. Depuis le début de l'après-midi, la jeune fille avait découvert non seulement des boutiques mais un mode de vie bien différent... une nouvelle monnaie, une certaine façon de s'habiller, des objets hétéroclites qu'elle utilisera dans sa future école comme elle utilisait le planisphère en primaire... des objets du quotidien qui pouvait être emprunts de magie sans que cela ne choque personne. Et maintenant, s'ajoutait à cette liste, une baguette ! Une baguette magique, pour elle Constance ?
Marchant dans la rue, elle surprit son reflet dans une vitrine. Elle, une sorcière ? Alors qu'il y a à peine quelques semaines, elle avait découvert sa double-identité, une partie d'elle-même ne pouvait s'empêcher d'en douter... et si... et s'ils se trompaient ? Et si, dans la boutique, quand elle essaiera les baguettes, rien ne bouge, rien ne change ?
Chassant ces pensées noires d'un mouvement de tête, elle passe une mèche de cheveux derrière son oreille. Relevant les yeux vers les sorcières l'accompagnant, elle se rendit compte qu'elles sont arrivées devant la boutique. Elles ont de la chance, il n'y a pas de queue. Levant la tête et observant avec attention la devanture, la jeune fille s'étonna de la présence des tours vitrées qui encadrent la porte d'entrée.
Tournant la poignée, un peu fébrilement, elle pénètre dans la boutique. Une odeur un peu poussiéreuse lui chatouille les narines, elle parcourt alors la pièce du regard : des étagères à perte de vue, du sol au plafond, remplies de petites boîtes étroites cartonnées. Pas d'étiquettes, ni sur les boîtes, ni sur les étagères. Se demandant spontanément comment le gérant – le nom de la boutique laissait à penser que c'était un homme qui gérait l'échoppe – pouvait s'y retrouver... il devait y avoir des centaines, peut être mille baguettes entreposées là !!
La châtaine fit quelques pas dans l'étroit espace. Se retrouvant vite, au bord du comptoir, elle avisa une échelle en bois posée contre une des étagères. La boutique étant faiblement éclairée, elle n'arrivait pas à discerner qui que ce soit dans l'étroite allée menant sans doute à l'arrière-boutique...
Se retournant alors vers Erin, elle lui jeta un regard surpris et circonspect. Mais où était Mr Ollivander ?
- Mesdemoiselles, bonjour...
Constance sursauta alors. Se retournant brusquement, elle aperçut un vieil homme la regardant de ses yeux clairs et inquisiteurs. Debout, de l'autre côté du comptoir, ses cheveux blancs et gris en broussaille, ses traits marqués par les années et une barbe grisâtre, l'homme en face d'elle semblait la jauger.
La jeune fille avala sa salive, sourit poliment, un peu gênée. Il était apparu si soudainement, comme un chat dans son repère.
- Bonjour Monsieur, elle était comme figée sur place, ses yeux ne pouvant se détacher de ceux de son interlocuteur, comme si ce-dernier, de son regard étrangement pâle, arrivait à la lire comme un livre ouvert.
- Vous venez pour une première baguette je présume ? Venez, approchez vous que je vous observe mieux.
Obéissant, la fillette s'avança doucement jusqu'au comptoir. Se mordillant légèrement la lèvre, son cerveau moulinant à toute vitesse, elle se sentait comme un lapin en pleins phares.
Mr Ollivander fit le tour du comptoir et tout en s'approchant, attrapa hors de sa poche un mètre ruban. Il lui demanda son nom.
- Nelson. Je m'appelle Constance Nelson, Monsieur.
- Bien, bien Mademoiselle Nelson... je dois prendre quelques mesures avant de vous désigner une baguette. Levez le bras, droit devant vous... oui, comme cela... très bien...
Prenant toutes sortes de mesures, de son épaule à sa main, celle de ses doigts... et ce dans un silence pesant – ou d'or, selon les points de vue – la châtaine se sentait toute intimidée.
S'éloignant silencieusement, dans ses pensées, l'homme choisit avec soin un coffret dans l'une des étagères murales.
Il revint alors vers elle et, s'approchant, ouvrit la boîte, lui faisant apparaître la baguette en son sein.
- 31,7cm en bois de châtaignier et plume de phénix, une baguette souple doté d'un pouvoir protecteur...
L'incitant du regard à prendre la baguette, Constance avança sa main droite vers celle-ci, s'en empara et la tint droite, fermement. A peine quelques picotement dans ses doigts et paume de main. Mais sûrement son imagination...
Rien, absolument rien ne se produisit. Le sentiment d'imposteur lui revint en plein face. Elle se vit là, tenant une baguette en bois et alors qu'elle espérait que quelque chose, même infime, ne se produisit... rien. Rien du tout.
- Allons, faites quelque chose, un petit tour de poignet ou quelque chose comme cela !

Constance s'exécuta honteuse. Mais rien d'extraordinaire ne se produisit. Elle croisa alors le regard de son interlocuteur. Celui-ci pensif, ne pipa mot. Reprenant soigneusement la baguette, il la rangea dans son étui, la remit à sa place dans l'étagère et, un doigt tapotant sur son menton, s'avança vers une autre...
Revenant avec un autre étui, il l'ouvrit, découvrant une baguette sombre, fine, au manche fuselé.
- 30, 4 cm en bois de peuplier et crin de licorne, une baguette équilibrée et flexible.

S'efforçant de respirer calmement, alors qu'intérieurement, elle avait cette sensation panique monter en elle, elle saisit la baguette. Une sensation de picotement aiguë lui parcourut alors les doigts et la paume de la main. Surprise, se demandant si elle rêvait de nouveau, elle abaissa et releva la baguette rapidement. Une rangée de tiroirs qu'elle n'avait pas remarqué plus tôt, s'ouvrit à la volée, des boîtes par dizaines en jaillissant comme des oiseaux. Quoi ?! C'était elle ? Elle, qui avait provoqué cela ?!
Incrédule, mais quand même soulagée au fond d'elle-même d'avoir cette pointe de magie au final, elle vit le sorcier repartir avec la baguette vers l'étagère. Apparemment, ce n'était pas la bonne... Il revint avec une troisième boîte.
- 32,8 cm en bois de cerisier et ventricule de dragon, une baguette élastique très efficace pour les sortilèges informulés, idéale pour les sorts de défense.
Un peu plus sûre d'elle, Constance s'empara de la baguette. Elle fut alors prise d'un sentiment bien différent de ce qu'elle ressentait jusqu'alors : un sentiment d'apaisement, la texture de la baguette contre sa peau était tiède, agréable, comme si la baguette épousait la paume de sa main. Elle leva alors les yeux vers le sorcier qui lui souriait.
- Mademoiselle Nelson, je crois bien que cette fois-ci, c'est la bonne ! Sachez que c'est la baguette qui choisi son sorcier. Or, celle-ci vous a choisi. J'espère que vous en ferez bon usage. En attendant votre rentrée, elle devra néanmoins rester au magasin. Mais ne vous en faites pas : vous la retrouverez le jour de votre rentrée. En attendant, il reprit la baguette et la renferma dans son étui, nous allons passer à votre jeune amie... Mademoiselle Fergusson, je présume ? Mrs Fergusson, salua-t-il de la tête, avec un sourire.

@Erin Fergusson et voilà Constance a été choisie ! à ton tour