- Allez, direction Ollivander !

Sortant de la boutique, Erin remonta la rue principale du Chemin de Traverse, repensant au début de cette journée : la pile de manuels qu'elle avait hâte de commencer à lire, la rencontre de Constance, l'achat de l'uniforme pour l'école et du matériel de Potions... Le plus gros des articles notés sur la liste de fournitures avait déjà été trouvé. Il restait le Rapeltout et surtout, la baguette !!!
Après tout, ce n'est pas l'habit qui fait le sorcier, mais sa baguette.

Passant devant la boutique "Keddle & Leather", elle jeta un coup d'œil à la vitrine où étaient exposés différents articles liés au Quidditch : balais à la mode, malle de Quidditch contenant les différentes balles, équipements de protection pour les joueurs, écharpes et chapeaux au couleur des équipes du monde entier.
Erin connaissait ce jeu, ces frères y jouaient ensemble pendant les vacances, soit en se faisant des duels d'attrapeurs, soit en étant à tour de rôle poursuiveur/gardien. Bien sûr, ils n'utilisaient pas un vrai terrain de Quidditch, mais il y avait une clairière au sein de la forêt qui était à proximité des serres familiales. C'était suffisant pour eux, pour s'y amuser... Erin n'était pas pressée de s'y essayer... Elle préférait avoir les deux pieds au sol...

Sortant de ses pensées, elle passa à la prochaine boutique, la "Ménagerie Magique". *Ah, ça, c'est intéressant*, pensa-t-elle. A travers la vitrine, on pouvait y voir quelques chouettes et hiboux installées dans des cages suspendus. C'était des animaux très pratiques puisqu'ils permettaient de transporter le courrier. D'étranges petites boules à l'aspect duveteuse très colorées étaient aussi visibles dans une cage : des Boursouflets. *Youah, ils sont trop mignons...ça donne envie de les caresser.* On pouvait apercevoir l'intérieur de la boutique où des cages contenant chats, chient et rats. Il devrait aussi y avoir des vivariums pour les araignées et autres reptiles, mais elle ne les voyait pas depuis l'extérieur.

Elle avait passé un peu trop de temps à observer les animaux, aussi du-t-elle courir pour rattraper sa mère et Constance. Elle passa devant "Apothic'Herbes", la boutique d'ingrédients. De chaque côté de la porte, des affiches annonçaient les promotions du moment. En vitrine, des bouquets de plantes étaient suspendus et on pouvait voir des bocaux de toute taille remplis d'ingrédients à l'aspect visqueux ou autre... *J'ai vraiment pas envie de les toucher, ceux-là*

Enfin, elle arriva à destination, surement l'une des plus anciennes boutiques du Chemin de Traverse, comme l'indiquait la gravure présente sur la devanture :

Ollivander - Fabricants de baguettes magiques depuis 382 avant J.-C.

Erin entra dans la boutique, la tête toujours remplit de sa découverte du Chemin de Traverse. Aussi sursauta-t-elle lorsque la voix du gérant les accueillit :
- Mesdemoiselles, bonjour... Vous venez pour une première baguette je présume ?
Cette fois, c'est elle qui observait Constance pendant la recherche de sa baguette. Après quelques essais, ce fut chose faite.

- En attendant, nous allons passer à votre jeune amie... Mademoiselle Fergusson, je présume ?
- Euh... Oui, c'est moi. Erin Fergusson. Bonjour Mr Ollivander.

Recommençant les mêmes gestes que pour Constance, et après quelques essais, elle trouva enfin la baguette qui lui convenait, au vue de la sensation de douce chaleur qui s'établit lors de la prise en main.
- 26,0 cm en bois de tremble et crin de licorne. Une baguette assez flexible, très équilibrée, qui excelle autant dans les sorts de guérisons que dans les maléfices, annonça Mr Ollivander.
- Merci monsieur, dit-elle en payant sa baguette.

Comme pour sa camarade, Erin du la laisser ici... *Vivement la rentrée que je puisse la récupérer*, soupira-t-elle. C'était bizarre, elle venait juste de la trouver qu'elle lui manquait déjà...

- Au revoir, Mr Ollivander, salua la mère de famille. Les filles, il ne reste plus que la boutique Weasley à faire et cette journée shopping sera finie, annonça-t-elle en ouvrant la porte de la boutique pour sortir.

@Constance Nelson

- En attendant, nous allons passer à votre jeune amie... Mademoiselle Fergusson, je présume ?indiqua Mr Ollivander.

Constance observa la réaction de son amie : sur le moment, elle semblait à la fois surprise et intimidée. La châtaine comprit pourquoi : comment Mr Ollivander pouvait connaître son nom ? Il est vrai qu'il avait saluer de suite Mrs Fergusson... « peut être sont-ils amis ? » se demanda Constance. En même temps, si tel était le cas, pourquoi autant de surprise chez Erin ? « peut être est-il télépathe » songea alors la jeune fille.
Regardant avec curiosité l'essayage de baguette d'Erin – après tout, elle était déjà sorcière et connaissait la magie, c'était par conséquent une situation différente – Constance se recula un peu. Après quelques essais, la jeune rousse trouva sa baguette. Ou bien la baguette trouva Erin. Cette notion était assez abstraite pour Constance : comment des baguettes pouvaient-elles avoir une volonté ? Les deux filles réglèrent alors leurs achats et laissant ceux-ci au bon soin du vendeur, sortirent de la boutique.

- Les filles, il ne reste plus que la boutique Weasley à faire et cette journée shopping sera finie, annonce alors Mrs Fergusson.
Constance pensa alors à ses parents. C'est vrai que cela faisait un moment qu'ils l'attendaient au Chaudron Baveur... Elle espérait de tout cœur qu'ils ne s'inquiétaient pas trop. Après tout, grâce à Erin et sa mère, elle passait non seulement un après-midi agréable mais surtout un après-midi dans des conditions plus sereines que lorsqu'elle avait franchit seule le mur magique. Elle sourit alors à ses compagnes.
- Je tiens à vous remercier de m'avoir proposé de faire ces achats ensemble et de m'avoir en quelque sorte, elle commença à sentir le rouge lui monter aux joues, pris sous votre aile. L'après-midi ne se serait pas passée aussi bien si je ne vous avais pas rencontré ! Elle regardait ses pieds maintenant. Malheureusement, mes parents ne pouvaient pas m'accompagner mais je sais qu'ils vous seront très reconnaissants de m'avoir ainsi aidé. En fait, elle releva la tête, l'idée affleurant son cerveau en même temps qu'elle parlait, regardant tour à tour ses compagnes, j'aimerais vraiment vous les présenter quand on aura tout fini !

@Erin Fergusson

- Je tiens à vous remercier de m'avoir proposé de faire ces achats ensemble et de m'avoir en quelque sorte pris sous votre aile. L'après-midi ne se serait pas passée aussi bien si je ne vous avais pas rencontré ! Malheureusement, mes parents ne pouvaient pas m'accompagner mais je sais qu'ils vous seront très reconnaissants de m'avoir ainsi aidé. En fait, j'aimerais vraiment vous les présenter quand on aura tout fini !

- Tu n'as pas te sentir gênée, Constance, répondit la mère de famille en souriant. Je comprends que ta situation. Et si j'avais du être à ta place, j'aurais apprécié trouver quelqu'un pour m'aider. Je sais que certains sorciers n'apprécient pas les né-moldus, mais ce n'est pas notre cas. Et, mon mari et moi seront ravis de faire la connaissance de tes parents. , poursuivit-elle.
- Allez, on se dépêche !!! , enchaina Erin en partant en direction de la boutique Weasley. Plus vite on finit nos achats, plus vite on récupérera papa et on pourra raccompagner Constance jusqu'au Chaudron Baveur.
- Elle est infatigable par moment..., se lamenta Mme Fergusson, en soupirant.

Il était impossible de ne pas voir la boutique Weasley, avec ses façades colorées et le gigantesque automate soulevant son chapeau. Il faudrait vraiment être aveugle pour l'ignorer. A l'intérieur, sur plusieurs étages, on pouvait y trouver aussi bien des bonbons "à la Weasley" comme les crèmes canaris, que des jeux sorciers, comme les échecs version sorcier, les cartes explosives ou encore les bavboules. On y trouver des objets plus insolites, comme les Oreilles à rallonge, les frisbee à dents de serpent ou des reproductions de la Carte des Maraudeurs.
Erin regardait certains articles avec envie...
- Oh, maman, tu as vu ce jeu d'échecs ! Il est trop beau, commenta-t-elle. Hé, regarde, c'est la Carte du Maraudeur. Il parait qu'on peut savoir où se trouve chaque personne dans Poudlard. Alors, les Rapeltouts, où sont-ils ?, regardant autour d'elle Ah, ils sont là-bas !, informât-elle en désignant un grand panier où était entassé des sphères en verre.
- C'est un objet qui contient une fumée spéciale. Elle devient rouge lorsqu'on a oublié quelque chose, expliqua l'adulte à Constance.

Une fois le dernier achat de la longue liste de fournitures effectuait, la petite troupe pris la direction du glacier situé juste à côté.
Un homme roux, la quarantaine, attendait assis à une des tables situées en terrasse. Il se leva et fit un signe en direction de sa femme et sa fille, qui arrivaient accompagnée d'une autre jeune fille.
- Coucou papa, J'espère que tu n'attends pas depuis trop longtemps. On a fait au plus vite, mais il y a trop de choses à voir, tu sais. C'était génial !!!, commença à expliquer la jeune rousse. Oh, c'que j'peux être bête. Voici Constance, en la montrant de la main On l'a croisé en sortant de la librairie. Elle était toute seule. Alors, je suis ai proposé de nous accompagner pour faire les boutiques., puis se tournant vers Constance C'est ma première amie pour Poudlard !, finit-elle en lui souriant.
- Hé bien, je vois que tu as eu une journée bien remplie., commença à répondre le père de famille. Bonjour Constance, je suis enchanté de faire ta connaissance. Je m'appelle Archibald Fergusson. Vous voulez une glace, les filles ? , demanda-t-il.
- Je pense que Constance a hâte de rejoindre ses parents au Chaudron Baveur., informa-t-elle. Qu'est-ce que tu veux faire ? On peut prendre une glace à emporter, si tu préfères, demanda la rousse.

@Constance Nelson

La boutique Weasley était à coup sûre la plus colorée, avec un effet "neuf", de l'allée. Elle détonnait non seulement par sa façade mais également avec le grand automate magique à l'effigie d'un jeune homme roux soulevant son chapeau. Mais Constance n'était pas encore arrivée au bout de ses surprises : en rentrant dans la boutique, qui paraît plus grande encore de l'intérieur, elle fait face à une vitrine qui monte jusqu'au plafond, où se trouve une cape brillante qui semble flotter d'elle-même... Lisant le petit écriteau, elle lit, fascinée, « Cape d'Invisibilité ». « Whaaaaou, sérieusement ? C'est un truc de fou ! » s'émerveille-t-elle silencieusement. Levant les yeux et parcourant la pièce, elle aperçoit des escaliers encadrant la pièce qui mène aux étages supérieurs. Constance lève les yeux, sa bouche s’entrouvrant légèrement. Il y a avait pas mal de monde dans la boutique, se frayant passage entre les rayonnages, piles d'objets, petites vitrines et présentoirs... Un léger brouhaha emplissait l'espace. « C'est fou ! C'est dingue même ! » pense-t-elle, en dévorant des yeux ce qui l'entoure. Autour d'elle, des petites vitrines présentaient des friandises de toutes formes et de toutes couleurs. S'approchant d'un petit présentoir proposant des boîtes rayées sous forme de petits chapiteaux, avec une micro vitre laissant apercevoir des sortes de haricots colorés, elle lit sur l'une d'entre elle l'inscription « Dragées surprises de Bertie Crochue ». N'ayant pas le temps de s'interroger sur les goûts contenus dedans, elle leva les yeux vers ses compagnes pour se rendre compte que celles-ci se dirigeaient déjà vers l'un des escaliers. Pressant le pas, pour ne pas les perdre, elle monte les escaliers à leur suite.
Au premier étage, c'était apparemment les jeux qui étaient entreposés. Erin pointa d'ailleurs à sa mère un jeu d'échec. Constance connaissait vaguement les règles, elle préférait jouer aux dames, mais elle avait déjà observé son père y jouer avec son grand-père paternel.
Sortant de ses souvenirs, elle emboîta le pas à Erin qui marchait d'un pas vif, sautillant, direction le deuxième étage...
Là d'autres objets hétéroclites étaient présentés sur des étagères, petits présentoirs, dans de petites vitrines ou bien dans des paniers.
-Alors, les Rapeltouts, où sont-ils ? se demanda Erin en tournant sur elle-même. Ah, ils sont là-bas ! s'exclama-t-elle en désignant un grand panier où était entassé des sphères en verre.
Constance s'approcha et saisit une des sphères dans sa main. Légère, en verre, elle semblait fragile et résistante à la fois. « Etrange... » pensa Constance en l'observant rapidement mais ne voyant rien de particulier. « Est ce que, comme une boule de cristal, je dois voir quelque chose en particulier ? » se demande-t-elle intérieurement.
-C'est un objet qui contient une fumée spéciale. Elle devient rouge lorsqu'on a oublié quelque chose, expliqua alors Mrs Fergusson à Constance.
« Pour l'instant, pas de fumée, donc tant mieux n'est-ce pas ? » pensa la châtaine. Elle sourit à la mère d'Erin et tendit le Rapeltout à Erin, s'en prenant un autre pour elle.
C'était le dernier achat de leur liste, elles se dirigent donc vers le comptoir pour payer, situé au rez de chaussée.


En sortant de la boutique, après avoir tendu son Rapeltout à Mrs Fergusson pour qu'elle le range dans son sac sans fond, Constance se dirigea vers sa droite avec Erin. Là, adossée contre la boutique Weasley, le glacier de l'allée était installé. « Florian Fortârome » était écrit en grand sur le haut de la devanture colorée, encadrée de grandes maquettes de glaces. Un petite terrasse avec des parasols avait été prise d’assaut par les passants et notamment des élèves, au vu de leurs tenues et jeune âge.
Un homme roux, la quarantaine, était assis seul à l'une des tables, comme attendant quelqu'un. Les voyant approcher, il leur fit un petit signe de la main. Constance comprit alors que c'était à coup sûr Mr Fergusson.
- Coucou papa, J'espère que tu n'attends pas depuis trop longtemps. On a fait au plus vite, mais il y a trop de choses à voir, tu sais. C'était génial !!!, commença à expliquer la jeune rousse. Oh, c'que j'peux être bête. Voici Constance, en la montrant de la main. On l'a croisé en sortant de la librairie. Elle était toute seule. Alors, je lui ai proposé de nous accompagner pour faire les boutiques, puis se tournant vers Constance. C'est ma première amie pour Poudlard ! finit-elle en lui souriant.
- Hé bien, je vois que tu as eu une journée bien remplie, commença à répondre le sorcier. Bonjour Constance, je suis enchanté de faire ta connaissance. Je m'appelle Archibald Fergusson. Vous voulez une glace, les filles ? demanda-t-il.
-Bonjour Monsieur, sourit Constance.

« Une glace ? Ohlala, ce serait chouette... mais … je me demande quelle heure il est, peut être pourrait-on la manger en chemin... j'espère que mes parents ne s'inquiètent pas trop... » réfléchis la châtaine.
- Je pense que Constance a hâte de rejoindre ses parents au Chaudron Baveur, répondit alors Erin comme si elle lisait dans les pensées de son amie, ou presque, Constance avait quand même bien envie d'une glace... serait-ce possible à emporter ?
-Qu'est-ce que tu veux faire ? On peut prendre une glace à emporter, si tu préfères, demanda la rousse.
Constance ne pu s'empêcher de sourire joyeusement.
-Avec plaisir ! C'était justement ce à quoi je pensais ! Ses yeux pétillaient. Une glace à emporter permet de déguster et de rejoindre mes parents rapidement. En fait, j'ai passé un bon après-midi avec Erin et votre femme, Monsieur, s'expliqua Constance en se tournant vers l'homme roux, mais effectivement mes parents sont restés au Chaudron Baveur depuis le début d'après-midi. Ils ne pouvaient pas m'accompagner car ils sont... ils sont... ils sont non-sorciers vous voyez. Elle ne put s'empêcher de sourire un peu gênée.

Elle savait qu'elle n'avait pas de quoi être embarrassée, il n'y avait aucune honte à ne pas avoir de pouvoirs magiques, et cela elle le savait. Toutefois, elle n'étais pas encore habituée à ce mot, « moldu ».
-Donc si on peut prendre à emporter, c'est parfait ! J'espère qu'ils ne s'inquiètent pas trop, ce n'est pas dans nos habitudes que j'aille faire des courses seules. A vrai dire, à part aller chercher le pain à la boulangerie en bas de la rue... Voyant leurs sourires compréhensifs, elle se tut, se mordant la lèvre. Vous me conseillez quoi comme parfum ? Se reprit-elle, enthousiaste. J'aime beaucoup la framboise ou le chocolat mais... J'imagine qu'il y a des parfums qui sortent de l'ordinaire ici, non ?


Sortant de la boutique à l'odeur sucrée, leurs glaces à la main, les deux jeunes filles accompagnées de Mrs et Mr Fergusson, remontèrent l'allée du Chemin de Traverse. Direction le Chaudron Baveur !
Arrivés devant l'entrée du pub, tout en suivant la famille Fergusson qui y rentrait, Constance songea soudain à tout ce qu'il y avait dans le sac sans fond de Mrs Fergusson... ses parents avaient-ils assez de sacs pour tout transporter ? Pensant au chaudron, l'idée lui vint de l'utiliser éventuellement comme contenant. Ses pensées s'arrêtèrent net lorsqu'une voix familière l'interpella.
-Constance ! Constance ! Par ici, ma puce.
Sa mère s'avançait déjà vers elle, un bras accueillant tendu vers elle tandis que son père s'était levé à sa vue. Un livre, un ordinateur portable et des dossiers étaient là sur la table, avec deux tasses vides. La jeune fille sourit immédiatement en les voyant. Elle avait tant de choses à leur raconter !
-Maman ! Papa ! Hey !
Sa mère l'enserra dans ses bras ; Constance put respirer son parfum, un mélange de jasmin et d'un je-ne-sais-quoi, une odeur rassurante qu'elle connaissait depuis des années. La jeune fille se décolla de sa mère, et souriant vers la famille Fergusson, elle commença les présentations.
-Tu vois, je suis revenue en un seul morceau ! Elle lui fit un clin d'oeil. Maman, Papa, son père s'était rapproché de la petite tribu qui s'était elle aussi avancé timidement près de la table, je vous présente Erin et sa famille, Mr et Mrs Fergusson. Je les ai rencontré sur le Chemin de Traverse en début d'après-midi, juste après mon passage à la banque en fait ! Ohlala j'ai tellement de choses à vous raconter et à vous montrer !
Elle parlait vite et avec enthousiasme, les yeux brillants.
- En fait, j'allais commencer par la librairie quand j'ai rencontré Erin et sa mère. Voyant que j'étais toute seule, elles m'ont proposé de faire nos achats ensemble. Franchement, c'était trop bien ! J'ai eu de la chance de tomber sur elles ! Et puis Mr Fergusson, on la retrouvé chez le glacier. Bon je suis désolée, j'en ai pas pris pour vous, parce que avec cette chaleur...

-Constance ! Constance ! Ralentis, lui conseilla sa mère en levant sa main d'un geste d'apaisement. Respire ! Tu ne vas quand même pas tout nous raconter maintenant ! Elle rit. Se tournant alors vers le trio de sorciers, elle leur sourit avec reconnaissance. Mrs et Mr Fergusson, ravie de faire votre connaissance ! Vraiment ! C'était très gentil à vous d'avoir proposer et de l'avoir pris sous votre aile. Malheureusement, nous, elle tourna la tête vers son mari, nous ne pouvions pas accompagné Constance – j'imagine que vous savez pourquoi – et, vraiment, ce ne fut pas facile pour nous de la laisser aller seule faire tous ces achats... alors savoir qu'elle était accompagnée et entre de bonnes mains est vraiment rassurant.

-Oui, merci beaucoup, nous sommes reconnaissant ! Appuya Mr Nelson en tendant la main vers les parents Fergusson. Si vous n'êtes pas pressés, peut être pourrions prendre un café ? Les invitant à s'asseoir.

-Constance, ma puce, intervint Mrs Nelson, fronçant les sourcils, tu as bien dit que vous aviez fait des achats cet après-midi ? Je ne vois pas... où sont-ils ?
Devant le regard interloqué de sa mère, Constance sourit amusée et fit un clin d'oeil à Erin.
-Oh... Maman... tu ne vas pas en croire tes yeux... Rassure-moi, tu as bien des sacs dans la voiture ?
-Oui - j'ai zappé de te les passer quand tu es partie - mais... qu'est ce que tu veux dire par là ?


@Erin Fergusson tu vois, comme je t'ai prévenu, c'est une partie assez looongue, mais je pense que c'est la dernière de mon côté ravie d'avoir partagé ce RP avec toi

- Avec plaisir ! C'était justement ce à quoi je pensais ! Ses yeux pétillaient. Une glace à emporter permet de déguster et de rejoindre mes parents rapidement. [...] Vous me conseillez quoi comme parfum ? Se reprit-elle, enthousiaste. J'aime beaucoup la framboise ou le chocolat mais... J'imagine qu'il y a des parfums qui sortent de l'ordinaire ici, non ?

Amusée par le débit de parole de son amie, Erin pensa qu'elles avaient la même habitude par moment puis elle regarda la pancarte de présentation de la boutique.
- Alors, il y a des glaces à l'italienne, parfum praliné ou framboise. Sinon, pour les cornets de glace, tu choisis le nombre de boules que tu veux et pour les parfums, il y a vanille, fraise, "chocogrenouille", "bulle baveuse" et "crapaud à la menthe". Chocogrenouille, à l'origine, c'est une friandise en forme de grenouille en chocolat. Il y a un enchantement sur la grenouille qui lui permet de sauter. Et dans la boite, il y a une carte sur un sorcier ou une sorcière célèbres. Je suis sûre qu'on aurait la possibilité de gagner des cartes à l'Ecole. Mes frères m'ont dit qu'il y avait même un club de Chocobataille. Il faut que je leur repose la question..., expliqua-t-elle.
- Alors les filles ? Vous avez trouvé votre bonheur glacé ? questionna le père de famille.
- On va prendre deux glaces italienne à la framboise !, répondit la rousse, en regardant Constance pour vérifier si sa proposition lui convenait.




Arrivant au bout de la rue principale du Chemin de Traverse, Mr Fergusson sortit sa baguette pour ouvrir le passage vers le Chaudron Baveur. Une fois arrivée dans la salle principale de la taverne, ils entendirent :
- Constance ! Constance ! Par ici, ma puce.
Et la famille Fergusson virent une femme se lever et faire un signe de la main
- Maman ! Papa ! Hey !

Les présentations furent faites entre les deux familles.

- Constance, ma puce, intervint Mrs Nelson, fronçant les sourcils, tu as bien dit que vous aviez fait des achats cet après-midi ? Je ne vois pas... où sont-ils ?
Devant le regard interloqué de sa mère, Constance sourit amusée et fit un clin d'œil à Erin.
- Oh... Maman... tu ne vas pas en croire tes yeux... Rassure-moi, tu as bien des sacs dans la voiture ?

A ces mots, Mme Fergusson tendit son sac à sa fille qui le tient ouvert. La mère de famille plongea la moitié de son avant-bras à l'intérieur du sac et en sorti, au fur et à mesure les différents articles qui avaient été acheté au cours de l'après-midi, et les posa sur la table. Une petite sphère en verre, un chaudron dans lequel était entreposé une balance et un lot de fioles, une boite en carton portant le logo de la boutique de Mme Guipure et enfin, un lot de livres volumineux.
- Je pense que tout y est. Tu peux vérifier avec ta liste.

- Constance, on peut se retrouver à la Gare de King's Cross, le 1er septembre, si tu veux, demanda Erin. On pourra faire le trajet jusqu'à Poudlard ensemble !!! Et peut-être faire connaissance avec d'autres élèves., s'enthousiasma la jeune écossaise, qui recommençait à s'agiter en tapant dans ses mains.
- C'est une bonne idée, ma chérie, confirma sa mère. Je suis sûre que vous aurez beaucoup de choses à vous racontez pendant le voyage. Donnons-nous rendez-vous à la gare vers 10h30., finit-elle en s'adressant aux parents de Constance.

- Si tout le monde est d'accord, faisons cela, confirma Mr Fergusson. Ce fut un plaisir de faire votre connaissance, à l'adresse de la famille Nelson, mais nous devons rentrer à présent.
Après un signe de la main en guise d'au revoir, les parents d'Erin se dirigèrent vers la cheminée du Chaudron Baveur.
Erin dit aussi au revoir et souhaita de bonnes fin de vacances à sa nouvelle amie, et lui fait la bise en partant rattraper ses parents qui l'attendraient devant la cheminée.
Jetant une poignée de poudre verte dans le foyer, elle annonça :
[color=0000ff]- Résidence Fergusson, Inverness, Ecosse[/color]
Et elle disparu au milieu des flammes vertes...

@Constance Nelson, je veux voir la réaction des parents !!!

C'est avec un choc certain que Mrs Nelson vit la sorcière engouffrer son bras dans son petit sac-à-main. « Mais qu'est ce que... » Elle se sentit pâlir.
Sous le regard amusée de sa fille, Mrs Nelson était figée sur place. Lorsque Mrs Fergusson commença à vider progressivement son sac des fournitures de la châtaine, la mère de Constance ne savait plus quoi penser. Ce n'était pas possible. Ce n'était absolument pas possible !
-Tu vois Maman ? Tout est là! Merci Mrs Fergusson, sourit-elle en direction de la sorcière. Se retournant vers sa mère, Maman ? Est ce que ça va ? Maman ?
Mrs Nelson secoua la tête, ses yeux allaient et venaient du sac-à-main à la table. Son regard s'arrête alors sur la globalité des fournitures. Doucement, lentement, elle s'assit sur le tabouret situé derrière elle.
-Oui. Oui... oui ça va. Ça va... assura-t-elle à sa fille et Mrs Fergusson. Elle sourit faiblement. Pour moi, c'est encore tout nouveau. Enfin... j'avais une sœur sorcière... mais c'était il y a longtemps et elle ne performait pas de magie en face de nous...
-C'est assez surprenant, il faut l'avouer, appuya son mari, en choisissant ses mots. Surprenant. Remarquable même ! Il eut un petit rire. Au moins, c'est pratique pour les courses ! Haha ! Bon, par contre, le chaudron ne passera pas dans les sacs ! Mais bon, ça n'a pas l'air trop lourd !
Il regarda sa fille, qui avait toujours son petit sourire en coin, ravie de l'effet de sa surprise, la coquine...
-Constance, on peut se retrouver à la Gare de King's Cross, le 1er septembre, si tu veux, demanda Erin. On pourra faire le trajet jusqu'à Poudlard ensemble !!! Et peut-être faire connaissance avec d'autres élèves, s'enthousiasma la jeune écossaise, qui recommençait à s'agiter en tapant dans ses mains.
-Oh oui ! Ce serait trop cool ! S'enthousiasma Constance à son tour, le visage radieux.
-C'est une bonne idée, ma chérie, confirma Mrs Fergusson. Je suis sûre que vous aurez beaucoup de choses à vous racontez pendant le voyage. Donnons-nous rendez-vous à la gare vers 10h30, finit-elle en s'adressant aux parents de Constance.
Mr Nelson acquiesce, jetant un œil à sa femme qui regardait fixement les objets sur la table.
-Très bien, c'est noté ! Confirma Mr Nelson.
-Ce fut un plaisir de faire votre connaissance, dit alors Mr Fergusson, à l'adresse de la famille Nelson, mais nous devons rentrer à présent, refusant poliment l'invitation.
Mr Nelson inclina la tête, il regarda sa montre : le temps filait à une vitesse !
-Je comprends, nous vous disons à bientôt alors ! Au revoir !
Mrs Nelson, se reprenant, leva la tête vers la famille sorcière et leur sourit en les remerciant de nouveau.

Après un signe de la main en guise d'au revoir, les parents d'Erin se dirigèrent vers la cheminée du Chaudron Baveur.
Erin dit aussi au revoir et souhaita de bonnes fin de vacances à sa nouvelle amie, et lui fait la bise en partant rattraper ses parents qui l'attendraient devant la cheminée.
Constance les suivit du regard en agitant la main.
Se rapprochant de sa mère, elle posa sa main sur son épaule.
-Ca va Maman ? T'inquiète, moi aussi ça m'a fait tout drôle la première fois qu'elle m'a proposé de prendre mes livres à la sortie de la librairie tout à l'heure. Mais comme a dit Papa, c'est quand même chouette, tu ne trouves pas ?
Elle se tourna vers la sortie et fronça les sourcils : Erin avait rejoint ses parents mais le trio n'était pas près de la porte ou du mur par lequel ils étaient arrivés, mais près de la cheminée qui ornait le mur.
Chacun venait de saisir une poignée de poudre dans une urne située sur le manteau de la cheminée.
Alors qu'elle pensait que plus grand chose ne pourrait l'étonner ce jour-là, Constance vit Erin se placer dans le foyer. Leurs regards se croisèrent.
Jetant la poignée de poudre à ses pieds, la rousse annonça d'une voix forte :
- Résidence Fergusson, Inverness, Ecosse
Et elle disparu au milieu des flammes vertes...
Ouvrant la bouche d'incrédulité sur un cri muet, Constance fit mine de s'avancer. Elle était partie. Elle avait bel et bien disparu. Dans les flammes !!
Regardant à droite et à gauche, elle vit que personne parmi les quelques gens présents dans le pub ne semblait avoir broncher.
« Alors quoi... c'est normal ? » Elle vit alors les parents d'Erin, chacun leur tour, agir de même.
« Whaaaa ! Mais c'est... » Ne trouvant pas les mots, elle se tourna vivement vers ses parents.
Son père arborait la même tête qu'elle, la bouche entrouverte, les yeux écarquillés. Sa mère, pâle, semblait figée.
-Vous avez vu, vous aussi ? C'est fou ! Whaaa... Elle passa ses mains sur son visage, puis dans ses cheveux. C'est dingue ! Cette journée est dingue ! Papa, Maman, c'est sûr, je vais m'en souvenir de cette après-midi !
-Oh nous aussi, ma puce, nous aussi, murmura son père.