Un baume de chiendent étoilé. D'accord. NICKEL. Elle ne pouvait pas choisir une potion qu'on fait un peu plus au quotidien, non. Genre le remède anti-furoncle que je pourrais faire les yeux fermés tellement je l'ai fait. Pfft...

Bon. On fait avec ce qu'on a. C'est-à-dire un baume de chiendent étoilé. Je vois quel aspect il est censé avoir à la fin et les ingrédients requis pour sa préparation mais, pour les doses, c'est vraiment flou. Trop de nombres à retenir. J'ai beau avoir fait un mémo-technique pour toutes les potions, je ne suis pas à l'abri de les confondre.

Bon, voyons... Les huiles essentielles de bois de rose et de cyprès bleu, c'était cinq. J'en suis persuadé. C'est un chiffre tout beau tout rond, c'est cinq. Le pus de bubobulb... Cinq fois cinq, vingt-cinq centilitres. Et les quantités en gramme, eeuh... Cinquante est au milieu. Je pense que c'était un truc du genre plus dix et moins dix. Les pousses de chiendent étoilé au maximum puisque la potion s'appelle "chiendent étoilé", soit à soixante grammes. Après viens le H dans "chiendent étoilé" donc cinquante gramme d'huile de coco et enfin quarante grammes de beurre de karité. Je pense que c'était ça, oui. Ça me semble cohérent.

Je me saisis des flacons d'huiles essentielles de bois de rose et de cyprès bleu et les dispose sur la table dans cet ordre-là. Je me bouche le nez puis je remplis un "truc pour mesurer les centilitres", je sais pas comment ça s'appelle et je le saurai jamais, de pus de bubobulb jusqu'à vingt-cinq centilitres. Ça pue. Je vais mettre une petite assiette au-dessus du conteneur sinon je vais vomir. Et enfin, j'utilise la balance pour mesurer respectivement les pousses tendres de chiendent étoilé, l'huile de coco et le beurre de karité : soixante, cinquante et quarante grammes. Parfait !

Bon. Maintenant que tous les ingrédients sont rassemblés, on va essayer de se rappeler de ce qu'il fallait faire. Eeuh...

— Incendio.

Voilà. Déjà, ce sera un bon début d'allumer le feu. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle voulait comme feu donc je me suis contenté du feu le plus neutre possible. Comme ça, je suis sûr de ne pas me tromper.

Mes yeux se tournent très brièvement en direction de la paillasse de ma voisine qui n'est autre qu'Oxy. L'huile de coco. Oui, l'huile de coco, voilà ! Et après c'est les gouttes et après c'est le beurre et après c'est encore les gouttes. Oui, c'est bon, je me rappelle, maintenant.

Je glisse mes cinquante grammes d'huile de coco dans le chaudron et... J'attends tout simplement que ces derniers ne fondent. En attendant, je vais m'emparer d'une cuillère en bois. On a toujours besoin d'une cuillère en bois en potions, c'est une règle d'or.

En attendant que l'huile fonde, je me permets de me refaire toute la recette : gouttes, beurre, gouttes, et après, hmm... Il fallait mélanger le pus et les pousses ensemble. Berk, je vais devoir soulever l'assiette que j'ai posée sur le conteneur pour empêcher que ça pue. Et mélanger tout ça avec les pousses. Ô joie.

Je sors finalement de ma transe pour ajouter les gouttes d'huile essentielle. Le premier plus de fois que le deuxième et c'est l'inverse derrière. Et on est à cinq gouttes donc si on divise cinq par deux, on obtient soit trois soit deux. Du coup, le premier flacon est... Le bois de rose. L'arbre le plus stylé vient en premier, bien évidemment. Hop, trois gouttes de rose et deux gouttes de cyprès. Et ça va être l'inverse après.

Mais avant, je m'empare de ma fameuse cuillère en bois et je mélange tout ça histoire que la texture soit bien homogène parce que ça me stresse. Je ne sais pas si c'était nécessaire dans la recette mais on n'est jamais trop prudents.

Vooilà. Maintenant, on ajoute le beurre et... Je vais bien en profiter pour m'occuper de ces pousses et de ce pus.

Je m'empare donc ensuite d'un bol dans lequel je verse l'intégralité des vingt-cinq litres de pus de bubobulb. Qu'est-ce que ça pue... Je vais prendre des gants en bonus, cet odeur est vraiment insupportable. Qu'elle colle aux gants, pas à mes doigts. Et je vais faire en sorte de retenir ma respiration comme je peux.

Puis je me saisis d'une pousse de chiendent étoilé que j'écrase dans ce pus. Puis une seconde. Puis une troisième. Et ce jusqu'à ce que les soixante grammes de chiendent étoilé soient dans cette étrange bouillie. Je trouvais plus simple de les écraser une par une plutôt que d'y aller comme un bourrin en les mettant toutes d'un coup. Je ne sais pas si c'est comme ça qu'il fallait faire mais c'est la méthode que je préférais. Nah.

Je retire ensuite mes gants : le beurre est fondu. C'est le moment de mettre les gouttes inversées. Donc... Deux de bois de rose et trois de cyprès bleu. Et on mélaange pour que ça ne me stresse paas !

Une fois mon mélange terminé, je... Qu'est-ce que je dois faire, maintenant, déjà ? Si ce n'est ajouter le bol de bouillie... Je ne vois pas vraiment. C'est donc ce que je vais faire : ajouter la bouillie à la potion. Voilà ! Et je mélange de nouveau. Oh, j'ai un éclair de génie : il faut mélanger une fois dans chaque sens à tour de rôle à ce moment. Oui, c'est ça. Et elle devient ainsi bien plus vite homogène. C'est parfait.

— Extinguo.

Hop, on laisse la préparation et on va aller chercher le récipient final pour la mettre d-...

Un Glacius me parvient aux oreilles. Je n'ai aucune idée de la personne qui l'a prononcé mais cette dernière vient de me sauver la vie : c'est vrai. C'est vrai qu'il fallait que le récipient final soit refroidi.

— Glacius.

Et voilà. Et maintenant je verse délicatement une partie de mon chaudron dans la fiole gelée et le tour est joué. J'ai réussi mon examen ! Je crois. Mais non. Je ne crois pas, j'en suis sûr. Je n'avais finalement pas de quoi m'en faire !

...

Je crois...

Edit professeur:
Note: 7 (Effort Exceptionnel)
Commentaire à venir.
PR: à venir

Cheryl entra dans la salle d'examen, confiante. Depuis le début de l'année, la fillette n'avait pas eu de grandes difficultés dans cette matière ; ce qui expliquait son assurance. Elle salua la professeure puis alla s'installer près de l'une des tables disposées.

La Serpentard regarda avec attention les outils et ingrédients posés sur la table. Ils devaient sûrement indiquer quelle allait être la potion qu'ils allaient devoir concocter. Avant même que la fillette ne puisse se remémorer rapidement les potions étudiées durant l'année, le nom de la potion fut prononcée. Une potion d'amnésie. Cheryl sourit discrètement ; c'était une potion qu'elle connaissait et dont elle se souvenait bien. Ça va le faire, pensa-t-elle.

Une fois le top départ donné, la rouquine ne perdit pas une seule seconde et prit le chaudron dans ses bras et se dirigea vers l'évier pour le remplir. Elle prit soin de le remplir à moitié. Étant donné qu'il pouvait contenir 12 litres, elle versa donc 6 litres d'eau. Une fois cela fait, elle regagna sa table et posa le chaudron sur le feu qu'elle alluma à l'aide d'une allumette. Bien qu'elle mourrait d'envie d'utiliser sa baguette, elle préféra éviter tout risque qui pouvait faire baisser sa note.

En attendant que l'eau bouille, Cheryl saisit trois brins de valériane qui était mis à disposition et les plaça dans un mortier. Puis, elle prit rapidement un pilon et écrasa les trois brins, tout en jetant des coups d'œils au chaudron.

Lorsqu'elle jugea que les brins de valériane étaient suffisamment en miettes, elle passa aux baies de houx. Elle prit alors les huit baies à disposition et les mis dans un bol avant de les écraser à l'aide d'une fourchette.
Les étapes s'enchaînaient dans sa tête, telles des paroles d'une musique qu'on ne connaîtrait parfaitement.

Cheryl mit toute sa force pour écraser ces baies. Pile au moment où cette étape était terminée, l'eau s'était mise à bouillir. Pile au bon moment.
Sans attendre une seule seconde, elle versa donc les huit baies de houx écrasées dans le chaudron.

Puis, la première année saisit la cuillère en bois et mélangea le tout, dans le sens horaire. Un tour, deux tours, trois tours, quatre tours, murmura-t-elle tout en mélangeant.
Il était maintenant temps de laisser mijoter durant dix minutes ; alors, la fillette se servit du sablier pour compter ces dix minutes.

Durant ce temps, elle regarda les autres ingrédients posés sur la table. Le compte était bon. La rouquine prépara en avance les 3 baies de gui qu'il fallait ajouter par la suite.
Puis, elle attendit, tout en surveillant le chaudron.

Ça y est, les dix minutes étaient passées. Sans attendre une seule seconde, Cheryl prit les trois baies de gui et les ajouta, sans les écraser ou les couper.
Elle saisit de nouveau sa cuillère en bois puis mélangea, cette fois-ci dans le sens anti-horaire. Encore quatre tours...

Les quatre tours effectués, elle saisit le sablier pour compter 15 minutes cette fois-ci.
En attendant, elle regardait les autres élèves concocter leur potion, en espérant que la professeure ne pense pas qu'elle triche sur les autres.

Par la suite, elle retira le chaudron du feu puis passa à la dernière étape. Cheryl ajouta huit gouttes du fleuve Lethé dans le tout. Ça y est, c'était terminé.
La Serpentard saisit une louche puis remplit une fiole étiquetée à son nom, sa potion. Elle était liquide, et de couleur rose. Si ses souvenirs étaient bons, c'étaient les bonnes indications qui prouvaient que sa potion était parfaite.

La fillette apporta sa fiole sur le bureau de la professeure puis quitta la pièce, fière d'elle.

Edit professeur:
Note: Optimal (9)
Votre professeur est contente de votre examen pratique, qu'elle sait conforme à vos capacités. Même si elle sait que vous trichez pas en regardant les autres élèves, elle aurait grandement préféré vous voir nettoyer votre paillasse...
PR: +2

L'épreuve de Potions est celle que j'attends comme je redoute le plus. S'agissant de ma matière préférée, j'attends toujours avec impatience chaque moment où je pourrais m'accorder le plaisir de concocter une potion mais en cette fin d'année où les notes importent plus qu'à l'accoutumée, l'angoisse de faire une erreur est d'autant plus importante. C'est donc d'une humeur mitigée que j'entre sur le lieu d'examen. Sur place, deux chaudrons et une multitude d'ingrédients. Il m'est demandé de préparer un Elixir d'Euphorie ; sitôt les consignes assimilées l'ensemble des étapes me reviennent aussitôt en mémoire. Après avoir beaucoup travaillé et révisé tout au long de l'année, je n'ai aucun doute sur la marche à suivre et sélectionne sans hésitation mes ingrédients. Il me reste essentiellement à ne faire aucune erreur d'étourderie et à bien gérer mon temps, puisqu'il faut s'occuper de deux chaudrons presque en simultané pour cette potion.

Je m'occupe du petit chaudron en premier -il est essentiel que son contenu soit prêt plus rapidement que le second, et le remplit à deux tiers d'eau. Un feu bien vaillant ne tarde pas à brûler en dessous, vif puisque je recherche dans un premier temps une presqu'ébullition. Je vérifie ensuite l'état des trois racines d'alihotsy sélectionnées et rassuré de les savoir parfaitement qualitatives, je plonge les trois dans la potion quand celle-ci laisse apercevoir de premières petites bulles. Aussitôt je réduis l'intensité du feu et couvre le chaudron à l'aide d'un petit couvercle, et retourne le sablier adapté pour une attente de quinze minutes.

Pas le temps de se reposer : je profite de ce court intervalle de temps pour préparer les premières étapes de la seconde et principale préparation, dans le plus gros chaudron. Saisissant quatre figues que je choisis bien vertes et dures, signe de non-maturité, j'entreprends de les peler, découpant la peau plutôt avec un petit économe qu'un sort pour compenser mon inhabileté générale avec ma magie. Je mesure au mieux quinze centilitres de vin d'ortie avec un erlenmeyer et verse le liquide dans un grand mortier où j'ai préalablement mis mes quatre figues. Je me souviens qu'il était recommandé de broyer les fruits avec une fourchette et bien que le pilon me fasse de l'oeil, je commence en procédant ainsi. Obtenir un résultat homogène me prend beaucoup de temps à cause de l'absence de maturité des fruits, et m'aide finalement du pilon pour écraser les derniers petits morceaux, obtenant ainsi une sorte de purée dans un vert sombre.

Le hasard des choses fait que les quinze minutes de l'autre sablier sont presque écoulées, -heureusement mes sept feuilles de bétel fraiches étaient déjà choisies et je n'ai qu'à soulever le couvercle avec un petit chiffon pour ne pas me brûler. Je vérifie rapidement l'état de mes feuilles et les fait tomber ensuite au milieu de la préparation légèrement bouillonnante. Avec ma baguette magique, je mélange trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre puis remets le couvercle et retourne un second sablier pour marquer les dix prochaines minutes d'attente.

Je remplis d'eau le second chaudron au niveau de sa moitié et allume un feu vif en dessous. En attendant, j'écrase avec précision et célérité cinq feuilles de menthe poivrée avec cinq centilitres de vin d'ortie, que je mesure avec un petit erlenmeyer d'un calibre inférieur au précédent. Il faudra beaucoup de Recurvite et Tergeo pour faire la vaisselle ensuite. Après avoir obtenu une petite purée verte homogène et mon eau commençant à bouillonner, j'ajoute ce mélange à l'intérieur et retire aussitôt le chaudron du feu. Hors du feu, j'ajoute le mélange de vin d'ortie et de figue préparé plus tôt et retourne mon premier sablier pour marquer les quinze prochaines minutes.

Ceci me laisse le temps de retourner auprès de ma première préparation dont les dix minutes arrivent à terme, je prépare le petit nécessaire de filtrage avec un tamis et un récipient pour récupérer le liquide obtenu et ôte du feu le petit chaudron dès que mon sablier laisse tomber son dernier grain de sable. Après avoir délicatement ôté le couvercle, je filtre prudemment le contenu du chaudron, en prenant tout mon temps puisque je dispose encore d'une petite avance par rapport à l'autre préparation. Quand je suis satisfait du liquide vert obtenu, j'en mets en réserve un litre de côté pour la suite et dès que les quinze minutes du second chaudron sont terminées, j'ajoute mon litre du premier chaudron dans celui-ci. Tous mes ingrédients sont là, si je ne me trompe pas il ne me reste plus qu'à faire chauffer à nouveau un peu le tout et ma potion sera prête. Je rallume le feu sous mon chaudron pour sept minutes et profite de cette très courte période pour nettoyer tous les ustensiles utilisés et le plan de travail à base de « Tergeo » à peu près bien exécutés -on fait de notre mieux. Après sept minutes à bouillonner gentiment, j'éteins le feu sous mon chaudron. La préparation liquide a pris les teintes vertes et légèrement dorées attendues, ce qui me rassure sur sa réussite. Je la verse dans le flacon de taille adaptée et déjà étiquetée à mon nom et après avoir salué la professeure, quitte la salle d'examen. Je crois que je m'en suis plutôt bien sorti.

Edit professeur:
Note: 10 (Optimal)
Commentaire à venir.
PR: à venir

Mardi 18 juin 2047, 17h-18h,
Inscrite dans la chronologie,
Note souhaitée : A (mais peut virer en P vu le bazar même si je préférerais un A si c'est logique)
Deuxième année.

En entrant dans la salle de potion, je suis loin d'être sûre de moi. Cette matière que je n'aime pas trop pour cause d'une absence de talent me fait un peu peur. Pourtant, il faudrait que j'apprenne à réussir mieux dans ce domaine étant donné que je devrais en avoir besoin pour plus tard. En sentant les effluves de potion dans la salle, je grimace. Je n'aime pas cette pièce, elle m'oblige à me rendre compte que je n'arrive à rien en potion.

Cette année, j'ai essayé de faire un effort en apprenant approximativement mes recettes de potion. Simplement, si je connais normalement tous les ingrédients, les détails de la recette me semblent toujours impossible à retenir. Avec un soupir, je m'installe devant ma paillasse et lorsque Miss Xarinez nous indique de démarrer l'examen je prend connaissance de ce qu'il se trouve devant moi avec une grimace.

Mince alors, elle a bien dit que nous allions devoir effectuer la potion Volubilis ? Une potion bien pratique si on me demandait mon avis mais une potion dont la recette s'est quelque peu enfuie de ma tête. C'est à ce moment là que je crains paniquer mais en observant les personnes autour de moi je me rassure, on va prier pour que je ne sois pas la seule à être aussi nulle dans cette matière...

Me voilà encore une fois à papillonner alors que je devrais être concentrée. Je tente tant bien que mal de me souvenir de ce que je dois faire pour faire cette potion en regardant les ingrédients.

D'abord... Il faut toujours remplir un chaudron avec de l'eau. Mais combien ? Je ne sais plus du tout. Il ne faut pas que je panique sur la première étape sinon je ne vais jamais arriver au bout, Merlin... Comment je vais m'en sortir ? Mon cœur bat de plus en plus fort et j'ai le sentiment profond que je ne vais jamais y arriver. Je sens que je respire plus vite sans vraiment comprendre pourquoi.

Pour tenter de me calmer, je m'installe sur un siège et je ferme les yeux très fort. J'ai plus qu'envie de me rouler en boule et de me poser dans un coin de la salle... Non mieux ! De retourner à mon dortoir et finir dans mon lit ! Toujours est-il qu'il va falloir que j'arrive à réfléchir à nouveau normalement. Tant pis si je n'arrive pas à finir la potion... Il faut au moins que j'arrive à réfléchir un peu calmement ! J'inspire et j'expire d'une manière assez erratique. Comment je peux avoir aussi bien réussi l'épreuve de cet après midi et autant raté l'épreuve de ce soir ?

Je crispe, je décrispe mes poings à intervalles réguliers. Cela ne m'est jamais arrivé de paniquer autant à cause d'une épreuve aussi banale... J'ai beaucoup de mal à me calmer mais pourtant, après avoir entortillé ma mèche de cheveux un nombre incalculable de fois et laissé passer plusieurs minutes, j'arrive à regarder à peu près mes ingrédients sans paniquer. Il me faut bien cinq nouvelles minutes pour réussir à me replonger dans ce que je dois faire. Depuis quand les potions sont devenues aussi importantes pour moi ? Et surtout ? Depuis quand est-ce que je me prends autant la tête ?

J'inspire un bon coup et je m'y remets. En fouillant dans mes souvenirs peu clairs j'arrive à retrouver qu'il faut mettre de l'eau jusqu'à un tiers du chaudron et donc c'est ce que je fais alors que mes mains tremblent encore un peu. Je dépose ensuite le chaudron en renversant quelques gouttes d'eau, sur l'endroit où il va falloir allumer le feu. Je me pose la question pendant un long instant. Est-ce que je l'allume avec ma baguette ou avec une allumette ? Au vu de mon état, je ne pense pas être capable d'allumer un feu facilement. Pour cette raison, j'attrape la petite boite et craque une allumette en mettant le feu à l'endroit voulu. Un soupir de soulagement m'échappe quand le feu prend et quand l'eau commence à chauffer.

Je me passe une main dans les cheveux... Allons bon, je ne suis pas tant bonne à rien que cela. Je regarde par la suite les ingrédients qui sont devant moi. L'hydromel d'abord ? Ou la menthe ? Je crois qu'il en faut six feuilles... Je réfléchis un instant. Si je dois mettre la menthe avant l'hydromel... Je sais qu'après une de ses deux étapes, il faut que la potion bouille. Et je sais également que si on fait bouillir de l'hydromel il n'y a plus d'alcool dedans... Alors c'est peut-être lui d'abord. Avec un soupir et en me frottant la tête je mesure 50cl d'Hydromel en en faisant tomber quelques gouttes de plus dans le récipient. Zut !

Tant pis, je sais que je n'ai plus le temps. Ainsi, je verse le tout dans le chaudron et je laisse tout bouillir. Pendant que cela chauffe, je me dis que je vais essayer de préparer tous les autres ingrédients. Pour moi, il faut donc 6 feuilles de menthe sèches. je cherche ce qu'il faut pour les réduire en bouillie et je trouve rapidement le mortier. Hop hop, je les écrabouille.

Peu sûre de moi, je regarde les deux autres ingrédients. Il y a de la mandragore cuite ainsi que du sirop d'ellébore. Ceux là, la quantité dont ils doivent être ajoutés m'est totalement inconnue et je prépare donc 30g de mandragore ainsi que 40cl de sirop d'ellébore. Olala mes souvenirs du cours sont tellement loin et compliqué... Je ne me souviens plus du tout et tout s'embrouille. Encore une fois, je respire un bon coup. C'est pas grave, on verra sur la potion après ce que cela donnera.

Je regarde mon mélange absolument horrible et je me dis qu'il va peut-être falloir que je touille un peu mieux. J'attrape alors un pilon et j'écrase la mandragore cuite du mieux que je peux afin qu'elle puisse se mélanger au mieux. Je dois faire tout cela pendant un bon bout de temps avant que cela soit correct... Quelque chose comme 10 minutes je dirais.

A ce moment là, je commence à fatiguer. Je ne sais plus quoi penser et si mon angoisse du début est passée, elle m'a laissée lasse et fatiguée. C'est alors que l'eau bouillante me rappelle à l'ordre et m'oblige à me dépêcher. Je verse ce que je viens de préparer ainsi que la menthe poivrée dans le chaudron et baisse un peu le feu pour que cela n'explose pas. A ce moment là, je me rend compte qu'il ne me reste plus que cinq minutes. Je prends alors ma grande cuillère en bois et je mélange la potion du mieux que je peux. Pourtant, je sais que cela ne sera certainement pas assez. Quand la fin de l'heure sonne, je suis essoufflée. Ma potion n'a certainement pas la même couleur que celles de mes camarades. Je suis certaine que je me suis plantée mais au moins c'est terminé ! Je verse un peu de la potion dans une fiole après avoir éteint le feu. Une fois cela fait, je nettoie toute ma paillasse.

Je salue Miss Xarinez en sortant de la salle et je m'en vais loin sans attendre personne. Mon dieu... Quelle catastrophe...

Désolée pour le pavé, Charlotte s'est emballée sous ma plume

Edit professeur:
Note: Acceptable (5.5)
Votre professeur sait... que vous n'êtes pas vraiment douée avec les potions et s'attendait à pire venant de vous.
Votre période de méditation en début d'épreuves l'a particulièrement intriguée, même si elle savait que vous n'auriez pas, alors, le temps de finir votre potion. Enfin, elle sait aussi qu'il y aura du travail si vous continuez les potions l'an prochain, mais elle très agréablement surprise de vous voir nettoyer votre paillasse: il reste de l'espoir..
PR: +1

L’impression est étrange. La salle de potions m’est tellement familière que, lorsque j’en pousse la porte, j’ai du mal à m’imaginer que je ne suis plus là pour un simple cours. Je m’installe tranquillement à ma table, sans stresse mais sans pour autant déborder de confiance — je me sens bien, comme dans mon élément.

Le moment venu, je retourne le papier. *Une potion d’Œil Vif, ok.* Je l’ai réussi en cours, j’ai relu la recette si bien que j’ai l’impression de pouvoir la réagira les yeux fermés. C’est instinctif, c’est tout ; je n’ai même pas besoin de réfléchir, les étapes coulent toutes seules.

Je me saisis de l’ensemble des feuilles de Ginseng frais et les découpe finement et proprement en lamelles, avant de les mettre dans un bol. J’y ajoute une bonne cuillère à soupe de miel. Ça sent bon, mais je doute de pouvoir me faire un casse croute avec le miel, cela serait sûrement contraire aux règles de sécurité, même si je pense que cela ne présente en soi aucun risque. Je pousse le bol au bord de ma table pour laisser de la place au reste, et m’occupe de l’autre préparation. Je verse l’eau dans le chaudron jusqu’à ce qu’elle le remplisse à un tiers. Je laisse le chaudron de côté et broie les deux dards de Billywig avec le plion dans le mortier de façon à le réduire en une fine poudre que je verse dans le chaudron en en laissant le moins possible dans le mortier. J’allume rapidement un feu avec la boîte d’allumettes sous le chaudron et commence à mélanger en attendant que la potion soit à ébullition.

*Mais…* J’ai un doute. Y a-t-il un sens pour touiller la potion. Au hasard, j’ai tenté celui des aiguilles d’une montre mais je ne suis pas sure de moi. J’espère que je ne me suis pas foirée, sinon je ne le tolérerai pas. Je suppose, dans l’ignorance, que si je n’ai pas connaissance de ce détail, c’est qu’il n’a pas d’importance et que ferais mieux de ne pas m’y attarder. Secouant la tête, je me rends compte de justesse que l’eau vient de passer à ébullition. Rapidement, je retire le chaudron du feu, croisant les doigts pour avoir réagi suffisamment rapidement. J’ajoute immédiatement le mélange giseng frais/miel d’acacia en raclant bien le fond du bol pour que le miel collé au fond glisse dans le chaudron.

Et c’est reparti pour du mélange. On ne dirait pas, mais les potions, ça fait les bras — un peu comme la cuisine en fait. Je comprends que certains puissent trouver cela fastidieux, ou long, mais le résultat est super satisfaisant. Je change de sens après avoir mélangé 5 fois dans le sens des aiguilles d’une montre et re-mélange 5 fois pour un total de dix. Je crois que le compte est bon, maintenant, il faut attendre. Je regarde ma montre pour savoir quand les dix minutes seront terminées et attend en silence. C’est sûrement la partie la moins amusante de l’examen, le repos de la préparation. Si seulement je pouvais me faire des tartines de miel d’acacia ! J’aurais vraiment dû prévoir du pain, c’est dommage. Mais bon, au moins, je reste concentrée.

Les dix minutes m’ont semblé être trente. Pourtant, j’ai bien regardé ma montre et respecter le temps, mais j’imagine que celui-ci passe plus lentement lorsque l’inactivité nous ronge. Pleine d’énergie, j’ajoute deux brins de Tue-Loup dans le chaudron avant de le remettre sur le feu et d’attendre qu’il soit à ébullition. Pendant ce temps, je regarde ce qu’il me reste sur la table. Il me semblait pourtant qu’après, il ne me restait plus qu’à filtrer la potion et à la mette en fiole. J’avoue que je ne comprends pas. La professeure est-elle assez vicieuse pour mettre un ingrédient n’entrant pas dans la préparation de la potion ? Je visualise bien le dilemme que cela doit poser à celleux qui ne sont pas sûrs d’elles.eux. Heureusement, ce n’est pas mon cas. J’ai confiance en mes connaissances et en mon instinct, et les deux me disent que je ne dois pas ajouter cet ingrédient.

Une fois la potion à ébullition sans pour autant voir de fumée, je sors le chaudron du feu et l’éteint en mettant de l’eau dessus. Puis, je filtre précautionneusement la potion avant de la mettre en fiole. Ayant respecté les 45 minutes de préparation, je pense que tout est bon comme me le confirme sa teinte bleue-verte — en passant vraiment très esthétique. Je me lève et m’en vais donc déposer la fiole dans un réceptacle sur le bureau de la professeure, confiante quant au résultat. Je sors ensuite silencieusement de la salle. *Tout va bien*.

Edit professeur:
Note: 9 (Optimal)
Commentaire à venir.
PR: à venir

Examen pratique de Potions
1ère année Inscription validée
Note souhaitée : O

C'était le premier jour des examens. Je venais de sortir de l'épreuve théorique de Métamorphose, plutôt satisfaite de mes réponses, et mon épreuve pratique de Potions était sur le point de commencer. J'étais plutôt confiante. Les Potions étaient une de mes matières préférées, avec la Botanique et les Sortilèges, et j'avais réviser toutes les potions réalisées cette année. En attendant que la porte s'ouvre, j'attachais mes cheveux en un chignon serré pour qu'ils ne me collent pas avec la chaleur du chaudron lors de la préparation de la potion. J'en profitais aussi pour regarder mes camarades, certains semblaient particulièrement stressés, d'autres discutaient entre-eux.




J'entre dans la salle de Potions en même temps que mes autres camarades de promotion. Je salue Miss Xarinez. Je m'installe à la place qui m'est désignée. Je regarde les différents ingrédients et ustensiles présents sur la table de travail. *Quelle potion vais-je devoir préparer*
A peine ai-je fini de m'interroger mentalement que la consigne est donnée : Réaliser en 45 minutes une Potion d'Amnésie.
C'était une potion étudiée cette année, et je l'ai déjà réussite en classe. De plus, j'avais fait une fiche de révision détaillant les étapes et résultats attendus. Me remémorant ce dont j'ai besoin pour cette préparation : *Pour la Potion d'Amnésie, il me faut des brins de valériane, des baies de houx et des baies de gui et enfin de l'eau du fleuve Léthé*, je place les différents ingrédients selon l'ordre dont j'en aurai besoin pour préparer la potion.

Je sors ma baguette de ma manche droite et la pose à un bout de la table de travail *je n'en aurais pas besoin* Je ne connais pas encore les sortilèges qui peuvent servir lors de la réalisation des potions. Puis, j'enroule mes manches jusqu'aux coudes pour ne pas être gênée. Je suis prête à commencer.
Je remplis d'eau la moitié du chaudron, soit l'équivalent de 6 litres. *D'après mes souvenirs, la Potion d'Amnésie a une texture parfaitement liquide et vu la quantité d'eau dans le chaudron pour débuter la préparation, c'est normal.* A l'aide d'une allumette, j'allume le feu et je mets en place le chaudron. *C'est lourd...*
En attendant que l'eau se mette à bouillir, je commence à préparer les premiers ingrédients. Je prends 3 brins de valériane, une plante avec des petites fleurs blanches, et je les place au fond du mortier. A l'aide du pilon, je les écrase jusqu'à obtenir une sorte de poudre assez fine. Je jette un coup d'œil à l'intérieur du chaudron pour voir où en est la température. *Ca ne bout pas encore, je suis dans les temps.* Laissant de côté la valériane broyée, je m'attaque aux baies de houx, des petits fruits de 1 cm de diamètre et d'un rouge éclatant. J'en place une première dans une coupelle et à l'aide d'une fourchette, je l'écrase délicatement mais fermement pour en extraire le jus. Je rajoute une deuxième et je recommence...jusqu'à en écraser 8.
Je vérifie le chaudron et j'y vois des bulles qui crèvent la surface : ça bout ! Je verse les baies de houx écrasées et évitant de former des éclaboussures *C'est pas le moment de me bruler les doigts* Et je rajoute également la valériane broyée. La préparation prend une teinte rouge suite à l'ajout du "jus" de houx. *Ca s'annonce bien*
Je prends la cuillère en bois et je commence à mélanger la mixture *4 tours dans le sens des aiguilles d'une montre* Je ne mélange pas trop vite pour ne pas faire d'éclaboussures et je vais jusqu'au fond du chaudron pour bien brasser les différents ingrédients. Je suis rassurée, la texture est toujours liquide et fluide comme de l'eau.
A la fin du quatrième tour, je sors la cuillère du chaudron et je la pose en équilibre par dessus le mortier qui ne me servira plus pour le reste de la préparation. Ensuite, je règle le sablier sur 10 minutes et je laisse mijoter. Une fumée de couleur rouge commence progressivement à s'élever par dessus le chaudron.
Je profite de ce temps d'attente pour choisir 3 baies de gui, des petits fruits de 1 cm de diamètre environ et de couleur blanc nacré. Cet ingrédient devrait normalement éclaircir la mixture pour donner sa couleur final rose pêche. Je jette de fréquents coups d'œil au contenu du chaudron pour vérifier que tout ce passe bien.
Au bout des dix minutes, je récupère la cuillère en bois et j'y dépose les 3 baies de gui que je dois rajouter. Je peux alors tranquillement les ajouter à la mixture, sans risque d'éclaboussures. Toujours avec la cuillère en bois, je remue le contenu du chaudron, quatre fois, mais dans le sens contraire des aiguilles d'une montre cette fois. *une* je tourne en frottant les bords du chaudron, *deux* je gratte un peu le fond pour récupérer ce qui a peu s'y déposer pendant les 10 minutes où la mixture a mijoter sur le feu, *trois* je repasse encore une fois par le fond *et enfin quatre* je repasse sur les bords.
Je repose la cuillère sur le mortier, comme précédemment. Je vérifie que le feu est assez vif. Je règle le sablier sur 15 minutes.
Regardant régulièrement le contenu du chaudron, je vois le changement de couleur de la potion se faire progressivement, passant du rouge vers un rose pêche. La fumée aussi s'éclaircit pour prendre une teinte rose. Profitant des 15 minutes d'attente, je prépare la dernière étape, en plaçant la pipette à côté du flacon contenant l'eau du fleuve de Léthé. Je savais que cet ingrédient est le principal agent actif de la Potion d'Amnésie. Je commence également à rassembler les ustensiles qui ont servit au début de la préparation pour nettoyer ma table de travail. Enfin, je vérifie que la fiole est correctement étiquetée avec mon nom et mon prénom.
Au bout des 15 minutes, j'éteins le feu sous le chaudron. Puis, à l'aide du pipette, j'ajoute 8 gouttes d'eau du fleuve Léthé. Je suis bien concentrée lorsque je compte les gouttes, c'est pas le moment de rater la potion ! Une fois les gouttes versées, je remplis ma fiole. Je récupère ma baguette et je vais la déposer, en silence, sur le réceptacle servant à collecter les échantillons de potions des élèves.
En déposant la fiole, je fais un petit signe de tête à Miss Xarinez pour la remercier et je sors de la salle.

Edit professeur:
Note: Optimal (10)
Votre professeur est ravie de votre examen pratique, qu'elle sait conforme à vos capacités. C'est vraiment du très bon travail! Mais elle n'a pas pu s'échapper d'esquisser un petit sourire en vous voyant batailler avec le chaudron: c'est le métier qui rentre!.
PR: +3

_{Examen pratique de Potions
2ème Année RP (inscrite à la chronologie)
Note souhaitée : vu le fiasco, un T ne sera pas mal pris}

Et voilà, c'était enfin la fin de cette période d'examen. Enfin, la fin... Si je sors vivante de la deuxième partie de mon examen de Potions... Depuis que je suis à Poudlard, je sais que les potions et moi on est pas faites pour s'entendre. J'ai fait des efforts l'année dernière, et je m'en étais sorti avec une note qui faisait tâche parmi le reste : un P. Mais c'est tout ce que j'avais été capable de faire, même en révisant.
Mais cette année, je n'avais fourni aucun effort dans cette matière. Aucun. A quoi bon de toute façon ? Je n'avais pas la tête à ça, et j'avais préféré me concentrer sur autre chose : les matières qui me plaisent vraiment et, bien sûr, ma guérison.

C'est donc le pas traînant que j'arrive en salle de Potions ce mardi-là. Je n'avais pas grand chose en tête : j'avais relu mes maigres prises de notes et ce que j'avais trouvé dans les livres sur les potions étudiées cette année. Mais retenir tous les ingrédients, sans parler des quantités... Non, je n'avais pas voulu m'infliger ça, pas sur toutes les potions en tout cas. Il n'y en a qu'une que j'avais vraiment révisé, les autres je n'avais fait que les relire plusieurs fois.

J'arrive devant mon espace de travail, dépitée. Évidemment, je n'étais pas tombée sur la potion que je connaissais, mais sur la potion Volubilis. Je m'étais dit qu'avec un coup de chance, ça serait passé, mais la chance ce n'est visiblement pas quelque chose auquel j'ai le droit... J'observe les ingrédients posés devant moi : de l'eau, de l'hydromel, de la menthe poivrée, de la mandragore cuite et du sirop... Sirop de quoi, déjà ?

J'observe les autres élèves autour de moi. La plupart sont déjà en train de préparer leur potion. Bon, et bien quand faut y aller... Faut y aller. Comme pour toutes les préparations je verse de l'eau dans mon chaudron. Impossible de me souvenir de la quantité : 1/3 ou la moitié ? Je décide donc de mettre entre les deux : plus que 1/3 mais moins que la moitié. Ça devrait faire l'affaire ! J'observe ensuite les autres ingrédients. Allez, réfléchis, tu l'as faite en classe cette potion ! Oui mais... Ça remonte à trop loin dans ma mémoire. Bon, repense à ce que tu as lu alors ! Volubilis, volubilis... L'hydromel ! Je saisis l'hydromel et le verse dans mon chaudron. Maintenant... La menthe poivrée ? Ou alors c'est la mandragore ? En voyant le bol, tu te souviens vaguement d'y avoir mis la mandragore en cours... Mais oui ! J'attrape le bol et y met la mandragore cuite et le sirop, la totalité de ce qui nous a été donné. Si c'est là, c'est pour être utilisé. Et de toute façon, je n'ai pas retenu les quantités. Je me souviens de cette étape : il avait fallu attendre au moins 10 minutes en mélangeant, et j'avais trouvé ça affreusement long. Regarder l'eau en ébullition n'avait pas suffit à m'occuper... Merde, l'ébullition ! Je repose le bol et la préparation que j'avais commencé à mélanger et je m'occupe d'allumer le feu et de porter l'eau à ébullition. C'est bien ce que je disais, ça va pas être une grande réussite... Je reprend le bol et l'activité la plus ennuyante : mélanger pendant de looongues minutes. Pa-ssio-nnant ! Lorsque le résultat me semble correcte, j'arrête de mélanger et reporte mon attention sur l'ingrédient restant : la menthe poivrée. Techniquement, il va falloir l'écraser. Enfin c'est ce que j'en déduit en voyant le pilon et le mortier. Je met donc les 6 feuilles de menthe poivrée dans le mortier et écrase les feuilles à l'aide du pilon. Lorsqu'elles ne sont plus qu'une poudre, je m'arrête. Bon, et maintenant... C'est quoi l'étape suivante ? Il va bien falloir que je mette ça dans le chaudron, mais c'est dans quel ordre ? Je me suis occupée de la mandragore et du sirop mystère en premier, c'était peut-être ça ? Haussant les épaules, je verse le contenu du bol dans le chaudron, rapidement suivi de la menthe poivrée. Oula... Vu la tête de ma préparation, ça devait pas être ça... Trop tard, c'est fait de toute façon. Pour terminer, je mélange le contenu de mon chaudron. Voyons voir, combien de temps je m'étais ennuyée à faire ça pour cette potion ? Un quart d'heure ? Une vingtaine de minutes ?

Prise d'impatience, j'arrête de remuer au bout de 15 minutes. De toute façon, cette potion est certainement complètement foirée, alors c'est pas ça qui va changer grand chose ! J'éteins le feu et je verse le contenu de mon chaudron dans la fiole étiquetée à mon nom et vais la déposer sur le réceptacle du bureau de Miss Xarinez. En sortant, je sais déjà que, comme l'année dernière, ma note de Potions fera tâche sur mon bulletin. Mais ça sera pire que l'année dernière, et ça ne risque pas d'être la seule matière dont les notes vont diminuer.

Edit professeur:
Note: Troll (1.5)
Votre professeur littéralement dépitée de vous mettre une note aussi basse. Elle voit bien que vous n'aimez pas les potions mais elle sent qu'il y a autre chose. Nul doute que vous aurez le droit à une sérieuse discussion si vous êtes encore dans son cours l'an prochain!.
PR: 0

Deuxième année RP, inscrite dans la chronologie
Note souhaitée : A
Possibilité de décaler la note d’un rang vers le haut/le bas pour un maximum de cohérence avec le post

Examen de potion. Partie pratique. Certainement le moment le plus redouté par Joy en cette période d’examen. Les potions, c’était sa bête noire. Rien à faire, elle n’arrivait que rarement à obtenir le résultat voulu en cette matière. Et c’était certainement lié au fait qu’elle soit tout aussi incapable de cuisiner un plat correctement, sans que rien ne crame. Après tout, cuisine et potion se ressemblaient par plusieurs points, et elle n’était bonne en aucun des deux.

C’est donc stressée que la Serdaigle passa la porte de la salle pour se diriger vers sa place. Elle avait beau avoir révisé, elle savait qu’elle n’aurait jamais Optimal, et visait l’Effort Exceptionnel. Quand elle découvrit le sujet, la fillette poussa un soupir. Elle devait confectionner une potion Volubilis mais n’avait pour information que le temps de préparation ainsi que les ingrédients qui étaient devant elle, mais sûrement en mauvaise quantité. Elle essaya de se rappeler la confection de la mixture, et parviens à restituer en partie la recette, bien qu’il restait des zones d’ombre.

L’aiglonne se décida à y aller petit à petit et commença à remplir le chaudron d’eau. Il en fallait un tiers si elle se souvenait bien. Elle ajouta donc de l’eau, faisant un effort de précision pour être le plus exact possible, et finit avec ce qui semblait être la bonne quantité, du moins à l’œil nu. Elle mit donc l’eau à chauffer avant de passer à la suite : ajouter l’hydromel. Déjà, elle eu un doute. Quel ingrédient, entre l’hydromel et le sirop d'ellébore, devait être en 50 cl ? Et en 25 cl ? Après quelques instants de réflexion, elle dut en venir à la conclusion qu’elle n’en avait aucune idée et devait s’en remettre au hasard. Espérant ne pas se tromper, elle mesura 25 cl d’hydromel et les ajouta au chaudron qu’elle porta à ébullition.

Maintenant, elle le savait, il lui fallait préparer les feuilles de menthe pour après. Elle prit les 6 feuilles qu’il fallait, les réduisit en poudre grâce au pilon et au mortier, puis les mit de côté. Ensuite, elle prit un bol, plaça 20g de mandragore cuite avec 50 cl de sirop d'ellébore, et écrasa et mélangea pendant un moment, jusqu'à obtenir l’uniformité désirée. Ça lui prit plus de temps que dans ses souvenirs, et elle finit avec un mal au main, mais au moins c’était fait. Elle pût donc ajouter le mélange avant de baisser le feu.

Vient le moment d’ajouter la menthe préalablement préparée. Elle fit le tout en douceur, en continuant de mélanger. L’apparence de la potion était différente de ce qu’elle aurait cru, mais de toutes façons elle n’avait pas le temps de recommencer. Elle laissa donc mijoter la préparation pendant vingt minute avant d’éteindre le feu. Elle fit une grimace en voyant que la fumée n’était pas opaque et que la couleur n’était pas le jaune quelle aurait du. Elle ne savait pas où était son erreur, peut-être avait-elle inversé les doses d’hydromel et de sirop d'ellébore, s’en remettre au hasard était rarement conseillé. Un peu déçue de sa médiocre préparation, elle l'a mit néanmoins en fiole pour la rendre à sa professeur. Elle vit, envieuse, certaines potions à l’air parfaitement réussies et sortie de la salle honteuse.

Edit professeur:
Note: Effort Exceptionnel (7)
Votre professeur se dit que ça aurait pu être pire. Elle connaît vos difficultés avec cette matière, mais apprécie vos efforts.
Elle regrette toutefois fortement que vous n'ayez pas nettoyé votre paillasse... .
PR: +1

Quatrième année RP : inscrite à la chronologie
Filière : Sciences
Note souhaitée : O

Orphéa arriva dans la salle d’examen pile à l’heure. Elle avait dû courir pour ne pas être en retard après son examen de divination, en maudissant intérieurement la personne qui avait fait les emplois du temps. Deux examens à la suite avec aucun temps de pause, ça n’était vraiment pas l’idéal, mais elle ferait avec. La jeune fille s’installa à la place qui lui était attribué et découvrit la potion qu’elle devait réaliser. Parfait. Elle se serait satisfaite de n’importe quelle situation, mais elle affectionnait particulièrement la préparation du baume de chiendent étoilé. Elle fit rapidement le tri entre les ingrédients qui étaient mis à sa disposition pour ne garder que le nécessaire.

La Serpentard hésita un moment quant à la taille du chaudron, mais opta finalement pour celui de six litres après une intense introspection au cœur de sa mémoire. Elle se rappelait avoir utilisé un petit chaudron, de dix centimètres de rayon environ, et celui qu’elle venait de choisir semblait correspondre. Avant de commencer elle prépara ses ingrédients pour être sur de ne pas perdre de temps par la suite. Elle utilisa le moyen mnémotechnique basé sur le chiffre cinq qu’elle s’était inventé pour mémoriser les quantités. Cinq gouttes pour les huiles essentielles. Cinq-uante grammes d’huile de coco et moitié moins de pus de Bubobulb. Plus un, soit soixante grammes de pousse de chiendent étoilés et moitié moins de beurre de karaté.

Une fois les ingrédients triés, pesés et mesurés, elle alluma le feu sous son chaudron et commença à faire fondre l’huile de coco. La petite brune savait que cela serait rapide, mais elle avait suffisamment de temps pour étiqueter de son nom la fiole à sa disposition, qu’elle déposa ensuite sur le lit de glace pour la refroidir. Comme ça, elle n’oublierait pas le faire plus tard. Une fois l’huile revenue à l’état liquide, elle ajouta les premières gouttes d’huiles essentielles en se servant d’un nouveau mnémotechnique de sa création. Trois bois, deux bleu. Et l’inverse pour la suite. Orphéa mélangea le tout jusqu’à obtenir une texture homogène puis ajouta les trente grammes de beurre de karaté. Elle laissa fondre à feu doux, et ajouta le complément d’huiles essentielles. Deux gouttes de bois de rose, et trois de cyprès bleu. Après avoir mélangé à nouveau la potion, elle éteignit le feu et commença à incorporer les pousses de chiendent étoilé aux vingt-cinq centilitres de pus de Bubobulb, et écrasant le tout à l’aide d’un mortier. La jeune fille avait fait bien attention de choisir les pousses les plus tendres, ce qui facilitait grandement son travail. Une fois une pâte homogène obtenue, elle ralluma le feu sous son chaudron, et avant que le mélange ne boue, elle incorpora la mixture qu’elle venait de préparer. Il ne lui restait maintenant plus qu’à mélanger en alternant le sens de rotation.

La petite brune en profita pour regarder l’heure et remarqua qu’elle arrivait presque au bout des quarante-cinq minutes qui lui étaient imparties. Parfait. La texture était à présent huileuse et d’une teinte vert clair. La Serpentard estima qu’elle avait réussi sa préparation, éteignit et versa le contenu de son chaudron dans la fiole refroidie et étiquetée. La potion se figea rapidement pour prendre une texture plus solide, celle d’un baume. Voilà qui était parfait. La quatrième année reboucha la fiole et se leva pour aller la déposer dans le réceptacle destiné à cet effet. Elle retourna ensuite vers son plan de travail pour le ranger et le nettoyer puis sortie de salle satisfaite, avec tout juste trois minutes d’avance sur l’horaire de fin.

Edit professeur:
Note: 10 (Optimal)
Commentaire à venir.
PR: à venir