20 juil. 2022, 21:50
Ombres et lumières
Lundi 22 avril 2047, 1h34 environ
L'eau chaude qui coulait le long de son dos lui faisait du bien, chaleur apaisante pour lutter contre la douleur lancinante de son crâne. Le thé aurait pu faire de même, la détendre, mais la théière en lévitation avait ravivé quelques instants plus tôt une autre image bien moins plaisante et encore trop récente. Verrait-elle les sombrals la prochaine fois, c'était bien possible...
La moiteur des draps forma un contraste violent avec la douceur du peignoir qu'elle venait de quitter. À quoi bon se recoucher de toute façon ? Les mêmes rêves reviendraient encore, les éclairs, la peur, la douleur, les cris, Rafael disparaissant dans un éclair vert, d'autres aussi parfois, mais lui elle ne parvenait pas à l'effacer vraiment et ce rire... Pas celui des Espagnols étrangement. D'autres souvenirs sombres. Honteux. Depuis tout ce temps...
" Transeo "
Les vêtements propres lui carressèrent la peau. Elle saisit sa cape avant de sortir de ses appartements. Elle manquait d'air. Elle avait envie de hurler. Elle avait aussi besoin de quelques explications supplémentaires. Il fallait tenir et faire face devant les élèves. Elle l'avait fait ce soir. Elle le ferait demain mais dans l'immédiat, elle était seule.
Le bruit de ses pas résonnaient maintenant dans les couloirs heureusement désert. Un instant elle hésita. Est ce qu'il dormait ? Et les autres ? Était-ce vraiment une bonne idée ? Les marches défilèrent doucement sous ses pieds. Sa main actionna la poignée inutilement. Un sort fusa, inefficace, un deuxième, un troisième. Il y avait eu assez de portes fermées pour aujourd'hui. Celle-ci ne résisterait pas. Elle y mettrait toute sa magie, du-t-elle s'effondrer ensuite. Mais normalement, elle avait les accès.
Enfin, le vent froid lui arracha un frisson en même temps qu'un soupire. Doucement, elle inspira, repoussa la porte dans son dos et s'avança un peu. La tête lui tournait. Elle s'assit sur les premières marches devant la grande porte et ferma les yeux, s'obligeant à retrouver son calme. Ses doigts serraient sa baguette malgré tout. On n'est jamais trop prudent.
L'eau chaude qui coulait le long de son dos lui faisait du bien, chaleur apaisante pour lutter contre la douleur lancinante de son crâne. Le thé aurait pu faire de même, la détendre, mais la théière en lévitation avait ravivé quelques instants plus tôt une autre image bien moins plaisante et encore trop récente. Verrait-elle les sombrals la prochaine fois, c'était bien possible...
La moiteur des draps forma un contraste violent avec la douceur du peignoir qu'elle venait de quitter. À quoi bon se recoucher de toute façon ? Les mêmes rêves reviendraient encore, les éclairs, la peur, la douleur, les cris, Rafael disparaissant dans un éclair vert, d'autres aussi parfois, mais lui elle ne parvenait pas à l'effacer vraiment et ce rire... Pas celui des Espagnols étrangement. D'autres souvenirs sombres. Honteux. Depuis tout ce temps...
" Transeo "
Les vêtements propres lui carressèrent la peau. Elle saisit sa cape avant de sortir de ses appartements. Elle manquait d'air. Elle avait envie de hurler. Elle avait aussi besoin de quelques explications supplémentaires. Il fallait tenir et faire face devant les élèves. Elle l'avait fait ce soir. Elle le ferait demain mais dans l'immédiat, elle était seule.
Le bruit de ses pas résonnaient maintenant dans les couloirs heureusement désert. Un instant elle hésita. Est ce qu'il dormait ? Et les autres ? Était-ce vraiment une bonne idée ? Les marches défilèrent doucement sous ses pieds. Sa main actionna la poignée inutilement. Un sort fusa, inefficace, un deuxième, un troisième. Il y avait eu assez de portes fermées pour aujourd'hui. Celle-ci ne résisterait pas. Elle y mettrait toute sa magie, du-t-elle s'effondrer ensuite. Mais normalement, elle avait les accès.
Enfin, le vent froid lui arracha un frisson en même temps qu'un soupire. Doucement, elle inspira, repoussa la porte dans son dos et s'avança un peu. La tête lui tournait. Elle s'assit sur les premières marches devant la grande porte et ferma les yeux, s'obligeant à retrouver son calme. Ses doigts serraient sa baguette malgré tout. On n'est jamais trop prudent.
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
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20 juil. 2022, 23:10
Ombres et lumières
Rafael claqua du poing sur son bureau qu'il n'avait pas quitté depuis que les Gryffondor étaient montés dans la salle commune. Il n'arrivait pas à penser à autre chose que ce dont ils avaient été victime dans le Poudlard Express. Les scènes hantaient ses pensées et pour autant, il ne trouvait pas de réponse à toutes les questions qu'il se posait. À cela s'ajoutait le fait que malgré les différents sorts qu'il avait jetés, il ne parvenait pas à faire apparaître sa propre baguette magique. Il ne savait pas si elle avait été détruite en même temps que le train ou si la baguette qu'il utilisait était impuissante. Cela faisait plusieurs heures qu'il s'acharnait à lancer un sortilège d'apparition mais il n'y avait rien à faire. La baguette qu'il avait volé au sol dans le train semblait lui obéir pour les sortilèges mineurs mais il n'en savait rien concernant les autres sorts.
Ne pouvant pas se décider à se rendre dans ses appartements, Rafael décida alors de quitter son bureau. Il ferait un tour dans les couloirs et veillerait à ce que les élèves n'aient pas décidé de cette soirée pour braver le règlement. Ce n'était pas la soirée pour faire cela, on ne savait pas ce qui pouvait arriver à Poudlard après ce qu'il s'était passé dans le train. Le directeur de Gryffondor garda la baguette volée dans la main droite et sortit en hâte de la salle commune des rouges. Tous semblaient s'être rendus dans leur dortoir, ce n'était pas une si mauvaise chose. Il descendit les marches trois par trois sans vraiment savoir où il allait.
Rafael n'avait croisé personne, le château était silencieux et les tableaux semblaient endormis. Guidé par la lueur de la baguette magique qu'il tenait de sa main droite, Rafael essayait d'oublier les scènes qui défilaient devant ses yeux. Mais alors qu'il marchait dans le Hall du château, il entendit la porte se refermer et pointa sa baguette dans cette direction. Il était certain de l'avoir entendu, quelqu'un était passé par cette porte. Il regarda aux alentours mais ne vit rien de spécial. Animé par l'adrénaline qu'il avait ressenti toute la journée, Rafael se dirigea vers la porte et l'ouvrit à son tour. Il pointa alors sa baguette sur une femme assise dos à lui et avant même de la reconnaître s'exclama:
« — Qui êtes vous et que faites vous ici à cette heure-ci? »
Ne pouvant pas se décider à se rendre dans ses appartements, Rafael décida alors de quitter son bureau. Il ferait un tour dans les couloirs et veillerait à ce que les élèves n'aient pas décidé de cette soirée pour braver le règlement. Ce n'était pas la soirée pour faire cela, on ne savait pas ce qui pouvait arriver à Poudlard après ce qu'il s'était passé dans le train. Le directeur de Gryffondor garda la baguette volée dans la main droite et sortit en hâte de la salle commune des rouges. Tous semblaient s'être rendus dans leur dortoir, ce n'était pas une si mauvaise chose. Il descendit les marches trois par trois sans vraiment savoir où il allait.
Rafael n'avait croisé personne, le château était silencieux et les tableaux semblaient endormis. Guidé par la lueur de la baguette magique qu'il tenait de sa main droite, Rafael essayait d'oublier les scènes qui défilaient devant ses yeux. Mais alors qu'il marchait dans le Hall du château, il entendit la porte se refermer et pointa sa baguette dans cette direction. Il était certain de l'avoir entendu, quelqu'un était passé par cette porte. Il regarda aux alentours mais ne vit rien de spécial. Animé par l'adrénaline qu'il avait ressenti toute la journée, Rafael se dirigea vers la porte et l'ouvrit à son tour. Il pointa alors sa baguette sur une femme assise dos à lui et avant même de la reconnaître s'exclama:
« — Qui êtes vous et que faites vous ici à cette heure-ci? »
21 juil. 2022, 00:00
Ombres et lumières
La nuit était loin d'être silencieuse pourtant ce silence là, lui faisait du bien. Sarah retrouvait peu à peu une respiration plus calme, plus régulière. Les battements dans ses tempes semblaient moins puissants, plus espacés. L'air frais lui faisait vraiment du bien.
Elle détecta soudain un bruit, la porte qu'elle avait poussée un instant plutôt venait de s'ouvrir avec violence. La sorcière oublia aussitôt sa fatigue, il lui fallut moins d'une seconde pour faire volte-face et pointer son arme vers la personne qui venait d'apparaître dans son dos. Un bouclier bleuté apparut au bout de sa baguette au moment où elle comprenait qui venait de surgir. Elle ne voyait pas réellement le sorcier dans la pénombre d'autant que la lumière l'éblouissait mais la voix ne laissait aucune doute possible. Toute la colère et la tension qui venait de remonter en flèche fondirent comme neige au soleil alors qu'elle se sentait vaciller dangereusement.
" Rafael... ne me fait plus jamais peur comme ça s'il te plaît. "
Son sortilège s'était éteint tandis qu'elle abaissait sa baguette et elle termina sa phrase dans un murmure, refermant les yeux. Quitte à être dans le noir, autant y être pour de bon non ? Tout semblait tanguer autour d'elle, comme sur un bateau. Une larme roula sur sa joue, sortit dont ne sait où. Le demi-tour brusque semblait avoir eu raison de son crâne, elle serra un peu plus les paupières en tâchant de ne pas perdre son équilibre. Si ça continuait elle allait avoir le mal de mer pour de bon. Pourquoi avait-il fallu qu'elle se lève aussi vite ? Pourquoi avait elle usé encore une fois de la magie. Stupide, c'était stupide !
Elle détecta soudain un bruit, la porte qu'elle avait poussée un instant plutôt venait de s'ouvrir avec violence. La sorcière oublia aussitôt sa fatigue, il lui fallut moins d'une seconde pour faire volte-face et pointer son arme vers la personne qui venait d'apparaître dans son dos. Un bouclier bleuté apparut au bout de sa baguette au moment où elle comprenait qui venait de surgir. Elle ne voyait pas réellement le sorcier dans la pénombre d'autant que la lumière l'éblouissait mais la voix ne laissait aucune doute possible. Toute la colère et la tension qui venait de remonter en flèche fondirent comme neige au soleil alors qu'elle se sentait vaciller dangereusement.
" Rafael... ne me fait plus jamais peur comme ça s'il te plaît. "
Son sortilège s'était éteint tandis qu'elle abaissait sa baguette et elle termina sa phrase dans un murmure, refermant les yeux. Quitte à être dans le noir, autant y être pour de bon non ? Tout semblait tanguer autour d'elle, comme sur un bateau. Une larme roula sur sa joue, sortit dont ne sait où. Le demi-tour brusque semblait avoir eu raison de son crâne, elle serra un peu plus les paupières en tâchant de ne pas perdre son équilibre. Si ça continuait elle allait avoir le mal de mer pour de bon. Pourquoi avait-il fallu qu'elle se lève aussi vite ? Pourquoi avait elle usé encore une fois de la magie. Stupide, c'était stupide !
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
21 juil. 2022, 10:34
Ombres et lumières
Alors même qu'il terminait sa phrase, Rafael reconnut sans difficulté sa collègue et amie Sarah. Cette dernière avait elle aussi réagi avant qu'il n'ait terminé sa question, elle s'était retournée et avait pointé sa baguette en sa direction. Une lumière bleuté les avait subitement séparés et il comprit qu'elle avait jeté un sort de défense qu'elle retira bien vite néanmoins.
Rafael découvrit alors le visage de Sarah, marquée par la fatiguer et la surprise, il ne faisait aucun doute qu'elle était épuisée. La journée qu'ils avaient passé dans le train avait été difficile sur plusieurs aspects mais il fallait reconnaitre que Sarah avait fait tout son possible pour aider les élèves. Quelques secondes plus tard, Sarah prit la parole pour demander à son collègue de ne plus refaire ça, elle était à cran et comme lui, avait réagi par réflexe. Il se sentit alors chanceux qu'elle se soit protégée, si elle avait attaquée, il n'était pas sur de pouvoir réagir correctement avec la baguette qu'il possédait.
Grâce au faisceau de lumière produit par sa baguette, Rafael vit Sarah fermer les yeux et cru apercevoir une larme couler le long de ses joues, sans grande certitude néanmoins. Il s'approcha d'abord d'un petit mètre et remarqua ensuite qu'elle semblait faire des efforts pour maintenir cette position. Elle n'allait pas bien, épuisé physiquement et très certainement psychologiquement, elle n'avait plus la force de tenir debout. Avant qu'elle ne fasse un malaise, Rafael s'empressa de d'approcher d'elle et l'entourant de son bras il l'invita à s'asseoir de nouveau:
« — Assis toi Sarah, tu es épuisée.
Comment se sentait la sorcière depuis l'évènement du train? Il n'était pas sur qu'elle ait pu relâcher toute la pression qu'elle avait ressenti. De son côté, il ne l'avait pas fait mais son état n'était peut-être pas aussi inquiétant que celui de la directrice de Serpentard. Il souffla alors:
— La journée a été dure Sarah, tu as le droit de souffler. Il n'y a que moi ici, tu n'as pas à te retenir. »
Rafael découvrit alors le visage de Sarah, marquée par la fatiguer et la surprise, il ne faisait aucun doute qu'elle était épuisée. La journée qu'ils avaient passé dans le train avait été difficile sur plusieurs aspects mais il fallait reconnaitre que Sarah avait fait tout son possible pour aider les élèves. Quelques secondes plus tard, Sarah prit la parole pour demander à son collègue de ne plus refaire ça, elle était à cran et comme lui, avait réagi par réflexe. Il se sentit alors chanceux qu'elle se soit protégée, si elle avait attaquée, il n'était pas sur de pouvoir réagir correctement avec la baguette qu'il possédait.
Grâce au faisceau de lumière produit par sa baguette, Rafael vit Sarah fermer les yeux et cru apercevoir une larme couler le long de ses joues, sans grande certitude néanmoins. Il s'approcha d'abord d'un petit mètre et remarqua ensuite qu'elle semblait faire des efforts pour maintenir cette position. Elle n'allait pas bien, épuisé physiquement et très certainement psychologiquement, elle n'avait plus la force de tenir debout. Avant qu'elle ne fasse un malaise, Rafael s'empressa de d'approcher d'elle et l'entourant de son bras il l'invita à s'asseoir de nouveau:
« — Assis toi Sarah, tu es épuisée.
Comment se sentait la sorcière depuis l'évènement du train? Il n'était pas sur qu'elle ait pu relâcher toute la pression qu'elle avait ressenti. De son côté, il ne l'avait pas fait mais son état n'était peut-être pas aussi inquiétant que celui de la directrice de Serpentard. Il souffla alors:
— La journée a été dure Sarah, tu as le droit de souffler. Il n'y a que moi ici, tu n'as pas à te retenir. »
21 juil. 2022, 13:34
Ombres et lumières
Elle le senti s'approcher plus qu'elle ne le vit, concentrée pour ne pas s'écrouler ou vomir, elle soufflait doucement. Le bras qui l'entoura soudain lui fit un drôle d'effet. Elle se tendit légèrement, cessant un instant de respirer avant de se laisser guider.
Le contact avec les pierres froides au sol lui fit du bien même si, il fallait bien l'avouer, se trouver dans les bras de Rafael était à cet instant probablement le meilleur des remèdes. La sorcière n'osait pas ouvrir les yeux. Peur de sombrer. Elle écouta en silence les paroles de l'anglais. Ironie du sort. C'est bien pour ça qu'elle avait pris la décision de descendre plutôt que de monter le trouver. Ses paupières se soulèverent et elle posa ses yeux sur le visage du sorcier, suivant mentalement les lignes de sa mâchoire avant de remonter vers l'arcade de ses yeux. Avait-il seulement conscience de ce qu'il risquait de déclencher à cet instant.
Elle ferma les yeux à nouveau et posa sa tête sur l'épaule toute proche glissant sa main dans le dos du sorcier avant de serrer doucement le tissus à portée de doigts. Sa respiration se cala peu à peu sur celle du professeur de vol. Sa présence, son odeur lui faisait un bien fou.
Après un silence peut-être un peu long mais qu'importe, la sorcière reprit la parole tout bas.
" C'est bien pour ça que je ne suis pas montée te voir Raf. Quand je craque, je fuis. Je ne veux plus fuir. "
Des larmes se mirent à couler doucement sans qu'elle ne chercha à les arrêter ou les cacher. Elle resserra légèrement ses doigts sur la cape de l'anglais sans dire un mot de plus. *Ne me laisse pas partir Raf, s'il te plaît* Étrangement, avec lui, elle savait qu'elle pourrait sombrer complètement, tout déballer. Elle lui faisait trop confiance et elle connaissait la suite quand cela arrivait. Ce n'était pas un hasard si elle avait autant voyagé ces dernières années. Mais, paradoxalement, Rafael était aussi celui qui pouvait probablement lui donner la force de rester.
Le contact avec les pierres froides au sol lui fit du bien même si, il fallait bien l'avouer, se trouver dans les bras de Rafael était à cet instant probablement le meilleur des remèdes. La sorcière n'osait pas ouvrir les yeux. Peur de sombrer. Elle écouta en silence les paroles de l'anglais. Ironie du sort. C'est bien pour ça qu'elle avait pris la décision de descendre plutôt que de monter le trouver. Ses paupières se soulèverent et elle posa ses yeux sur le visage du sorcier, suivant mentalement les lignes de sa mâchoire avant de remonter vers l'arcade de ses yeux. Avait-il seulement conscience de ce qu'il risquait de déclencher à cet instant.
Elle ferma les yeux à nouveau et posa sa tête sur l'épaule toute proche glissant sa main dans le dos du sorcier avant de serrer doucement le tissus à portée de doigts. Sa respiration se cala peu à peu sur celle du professeur de vol. Sa présence, son odeur lui faisait un bien fou.
Après un silence peut-être un peu long mais qu'importe, la sorcière reprit la parole tout bas.
" C'est bien pour ça que je ne suis pas montée te voir Raf. Quand je craque, je fuis. Je ne veux plus fuir. "
Des larmes se mirent à couler doucement sans qu'elle ne chercha à les arrêter ou les cacher. Elle resserra légèrement ses doigts sur la cape de l'anglais sans dire un mot de plus. *Ne me laisse pas partir Raf, s'il te plaît* Étrangement, avec lui, elle savait qu'elle pourrait sombrer complètement, tout déballer. Elle lui faisait trop confiance et elle connaissait la suite quand cela arrivait. Ce n'était pas un hasard si elle avait autant voyagé ces dernières années. Mais, paradoxalement, Rafael était aussi celui qui pouvait probablement lui donner la force de rester.
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DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
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10 août 2022, 16:30
Ombres et lumières
Rafael sentit le corps de son amie se redresser en sentant son bras autour d'elle mais il ne recula pas pour autant. Elle avait besoin d'un soutien, la surprise n'enlevait pas ce fait. Une fois que Sarah fut assise sur les pierres froides, Rafael se recula de quelques centimètres pour la laisser l'espace dont elle avait besoin mais il sentit le regard de cette dernière s'attarder sur son visage. Immobile, il attendit qu'elle se sente mieux avant de parler de nouveau.
C'est alors que les choses prirent une tournure inattendue pour Rafael. Sarah posa sa tête sur l'épaule du professeur de Vol et l'entoura de son bras. Maladroit, l'anglais resta immobile et muet, il ne s'était pas attendu à ce geste. Il comprit bien vite que son amie avait besoin de quelqu'un à qui se confier, une épaule sur laquelle pleurer. C'était d'ailleurs le cas, un coup d'oeil vers Sarah lui permit de voir quelques larmes couler silencieusement.
Sarah prit alors la parole pour lui expliquer qu'elle avait pensé à monter le voir mais qu'elle s'était ravisée. Il n'était, cependant, pas sur de bien comprendre les raisons. Seule dans le parc, elle donnait plus l'impression d'une personne qui souhaitait fuir plutôt que venir demander de l'aide dans son bureau. Rafael ferma les yeux pour éloigner cette impression de déjà vu. C'était le même parc et les mêmes idées de fuite, mais c'était un autre temps et une autre femme. Il laissa un soupire s'échapper de sa bouche avant de répondre à Sarah. Il posa sa main droite sur la jambe de sa collègue et posa sa tête contre la sienne avant de répondre:
« — Tu n'as pas à affronter cela seule Sarah, si tu craques je t'aiderai à ne pas fuir, tu ne devrais pas hésiter à venir me demander de l'aide. Je pense qu'on se connait suffisamment pour cela, non? »
C'est alors que les choses prirent une tournure inattendue pour Rafael. Sarah posa sa tête sur l'épaule du professeur de Vol et l'entoura de son bras. Maladroit, l'anglais resta immobile et muet, il ne s'était pas attendu à ce geste. Il comprit bien vite que son amie avait besoin de quelqu'un à qui se confier, une épaule sur laquelle pleurer. C'était d'ailleurs le cas, un coup d'oeil vers Sarah lui permit de voir quelques larmes couler silencieusement.
Sarah prit alors la parole pour lui expliquer qu'elle avait pensé à monter le voir mais qu'elle s'était ravisée. Il n'était, cependant, pas sur de bien comprendre les raisons. Seule dans le parc, elle donnait plus l'impression d'une personne qui souhaitait fuir plutôt que venir demander de l'aide dans son bureau. Rafael ferma les yeux pour éloigner cette impression de déjà vu. C'était le même parc et les mêmes idées de fuite, mais c'était un autre temps et une autre femme. Il laissa un soupire s'échapper de sa bouche avant de répondre à Sarah. Il posa sa main droite sur la jambe de sa collègue et posa sa tête contre la sienne avant de répondre:
« — Tu n'as pas à affronter cela seule Sarah, si tu craques je t'aiderai à ne pas fuir, tu ne devrais pas hésiter à venir me demander de l'aide. Je pense qu'on se connait suffisamment pour cela, non? »
10 août 2022, 19:02
Ombres et lumières
C'était compliqué tout ça... Le pauvre Rafaël n'avait probablement pas compris grand chose à la phrase de la sorcière. Il avait raison cela dit. Ils se connaissaient mais ils ne connaissaient qu'une part l'un de l'autre et celle que Sarah gardait pour elle n'était pas forcément la plus belle à voir du moins à ses yeux. Elle resta un instant silencieuse, laissant les larmes se calmer toute seule. Sa tête tournerait un moins d'ici peu et puis elle se sentait bien là, profitant du silence de la nuit avec son collègue pour seule compagnie.
" Tu sais... Je crois, que je ne suis pas vraiment comme tu me vois. Je ne sais pas trop comment ça se fait, mais avec toi, je ne suis pas... comme avec les autres. Ca a toujours été comme ça d'ailleurs. Je ne sais pas trop comment tu t'y prends ni même si tu le sais toi même. "
Sarah se tut un instant avant de reprendre machinalement, faisant parfois des pauses plus ou moins longues entre ses phrases et n'osant pas bouger de peur que tout s'arrête d'un coup. Le retour à la réalité risquait d'être douloureux.
" Je ne suis pas une mercenaire. Je ne sais pas vraiment me battre et... désolée je n'ai pas franchement été bien efficace dans ce fichu train tout à l'heure. Bien joué la prof de sortilèges, désarmée avant même d'avoir pu dire quidditch. Est ce que je mérite vraiment ma place ici. Je crois qu'on peut se poser la question. Enfin je devrais me la poser en tout cas... Tu sais j'ai... beaucoup bougé ces dernières années. Pas seulement pour le plaisir même si je ne regrette aucun de mes voyages. J'ai rencontré, il y a longtemps, une mauvaise personne qui m'a appris à mes dépens que mieux valait être seule que mal accompagnée et depuis... depuis j'évite de trop m'attacher aux gens. Je ne m'en suis pas trop mal sortie ces dernières années mais voilà. Je suis tombée sur toi en revenant à Poudlard. Rafael Mason... Plus ça va, plus c'est n'importe quoi dans ma tête. "
En fait, c'était très clair. Elle s'en rendait bien compte, elle était amoureuse de son collègue et ami alors que lui, en pinçait toujours pour leur ancienne collègue. Enfin... sûrement. Ce serait logique non? Quoique, y avait-il quelque chose de logique dans tout ça ? D'ailleurs, pourquoi elle lui racontait tout ça ? C'était ça le problème avec Rafael. Elle lui racontait toujours tout et n'importe quoi. Elle soupira. Sa main glissa vers celle de l'anglais, l'effleurant timidement du bout des doigts.
" Je suis amoureuse de toi Rafael et je ne sais pas ce qui me fait le plus peur. Cette évidence, mon incompétence à lancer des sorts quand il le faudrait ou la bande d'espagnols et l'idée que d'autres cinglés de ce genre puissent ressurgir d'on ne sait où... Je ne savais pas que tu parlais espagnol d'ailleurs."
Et voilà, ça recommençait, elle n'arrivait pas à tenir un discours cohérent ce soir, c'était terriblement agaçant. Quelques heures de sommeil étaient visiblement nécessaire. Peut-être que si elle s'éloignait un petit peu de Rafael, ses propos seraient aussi plus réfléchis. Elle parlait toujours trop avec lui.
" Tu sais... Je crois, que je ne suis pas vraiment comme tu me vois. Je ne sais pas trop comment ça se fait, mais avec toi, je ne suis pas... comme avec les autres. Ca a toujours été comme ça d'ailleurs. Je ne sais pas trop comment tu t'y prends ni même si tu le sais toi même. "
Sarah se tut un instant avant de reprendre machinalement, faisant parfois des pauses plus ou moins longues entre ses phrases et n'osant pas bouger de peur que tout s'arrête d'un coup. Le retour à la réalité risquait d'être douloureux.
" Je ne suis pas une mercenaire. Je ne sais pas vraiment me battre et... désolée je n'ai pas franchement été bien efficace dans ce fichu train tout à l'heure. Bien joué la prof de sortilèges, désarmée avant même d'avoir pu dire quidditch. Est ce que je mérite vraiment ma place ici. Je crois qu'on peut se poser la question. Enfin je devrais me la poser en tout cas... Tu sais j'ai... beaucoup bougé ces dernières années. Pas seulement pour le plaisir même si je ne regrette aucun de mes voyages. J'ai rencontré, il y a longtemps, une mauvaise personne qui m'a appris à mes dépens que mieux valait être seule que mal accompagnée et depuis... depuis j'évite de trop m'attacher aux gens. Je ne m'en suis pas trop mal sortie ces dernières années mais voilà. Je suis tombée sur toi en revenant à Poudlard. Rafael Mason... Plus ça va, plus c'est n'importe quoi dans ma tête. "
En fait, c'était très clair. Elle s'en rendait bien compte, elle était amoureuse de son collègue et ami alors que lui, en pinçait toujours pour leur ancienne collègue. Enfin... sûrement. Ce serait logique non? Quoique, y avait-il quelque chose de logique dans tout ça ? D'ailleurs, pourquoi elle lui racontait tout ça ? C'était ça le problème avec Rafael. Elle lui racontait toujours tout et n'importe quoi. Elle soupira. Sa main glissa vers celle de l'anglais, l'effleurant timidement du bout des doigts.
" Je suis amoureuse de toi Rafael et je ne sais pas ce qui me fait le plus peur. Cette évidence, mon incompétence à lancer des sorts quand il le faudrait ou la bande d'espagnols et l'idée que d'autres cinglés de ce genre puissent ressurgir d'on ne sait où... Je ne savais pas que tu parlais espagnol d'ailleurs."
Et voilà, ça recommençait, elle n'arrivait pas à tenir un discours cohérent ce soir, c'était terriblement agaçant. Quelques heures de sommeil étaient visiblement nécessaire. Peut-être que si elle s'éloignait un petit peu de Rafael, ses propos seraient aussi plus réfléchis. Elle parlait toujours trop avec lui.
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DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
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11 août 2022, 00:23
Ombres et lumières
Rafael sentait les larmes de son amie s'écraser contre sa clavicule, un léger frisson parcouru son corps lorsque l'une des goutes coula le long de l'os puis Sarah reprit la parole. Elle affirma à Rafael qu'elle n'était pas réellement la personne qu'il croyait connaître et... était-ce vraiment un mensonge? Était-il sur de la connaître? Lui ne pouvait pas l'affirmer, il s'était retrouver une dizaine de mois plus tôt mais il ne savait pas tout ce qu'elle avait fait durant les années où ils s'étaient perdus de vue. Elle continua et précisa qu'elle était différente avec lui, elle sous-entendit qu'elle n'avait pas besoin de mettre un masque en sa présence.
Cela voulait peut-être dire que les autres ne la connaissait pas vraiment telle qu'elle était et il faisait parti de rare à réellement la connaître. Elle fit une petite pause avant de reprendre avec une réponse plus longue cette fois-ci. Elle s'excusait de ne pas s'être battue dans le train et Rafael ne comprenait pas qu'elle puisse formuler de tels propos. Si elle n'avait pas été là, il était fort probable que l'ensemble des enseignants présents dans le train se seraient écrasés au sol. Elle avait été celle qui s'était le plus donnée pour faire en sorte qu'ils en ressortent vivant. Mais avant qu'il ne puisse s'opposer à ces paroles, elle continua en lui révélant qu'elle avait autrefois côtoyé une personne qui lui avait généré une crainte, ou du moins, une méfiance des autres. C'était la raison pour laquelle elle avait décidé de rester seule toutes ces années. À demi-mot, Rafael comprit qu'elle avait rencontre un homme, ou peut-être une femme, qui avait abusé de sa force contre elle. Mais c'est alors que sa dernière révélation le laissa sans voix.
Non ... Il n'était pas sur de vouloir en entendre plus. Il n'avait pas vu le coup se faire, bien qu'elle n'ait certainement rien anticiper elle non plus. Joanne avait quitté le château, l'avait quitté, seulement deux mois plus tôt. C'était bien trop récent! Depuis que Sarah était arrivée à Poudlard, Rafael ne s'était concentrée que sur Joanne et il avait vu en sa nouvelle collègue une amie. Au fil des années, si Joanne était restée à ses côtés, lui et Sarah seraient très certainement devenus des amis très proches, mais rien de plus. Durant ces deux mois, Rafael avait passé de très bons moments avec Sarah, mais il ne s'était jamais posé la question de plus. Et pourtant ...
Sarah reprit alors la parole, et le doute ne fut plus permis. Elle était amoureuse de lui, elle l'avait verbalisé. Rafael, bien qu'il avait deviné ses mots, resta immobile plusieurs secondes. Que devait-il lui répondre? Que ressentait-il pour elle? Il n'en savait strictement rien, elle était pour lui une amie, peut-être la plus précieuse qu'il ait eu ses dernières semaines. Elle était de toute évidence très intelligente et peu d'homme aurait résisté à son charme. Mais, Rafael était perdu, il ne savait plus quoi penser et n'était pas sur d'avoir envie d'y réfléchir maintenant. Malgré tout, il ne se déplaça pas, la proximité qu'il y avait entre elle et lui ne le dérangeait pas. Au contraire, elle l'apaisait presque. Il ferma les yeux souffla et décida de répondre avec le plus d'honnêteté possible, c'est ce que sa mère lui avait toujours conseillé.
« — Je ... suis flatté, mais je ne m'y attendais pas et je ne sais pas vraiment quoi en penser. Tu connais ma situation et, je ne sais pas où j'en suis. Je ne sais pas non plus ce que je veux ni ce dont j'ai besoin. J'aurais aimé te répondre que moi aussi je ressens toute ces choses mais ... je suis incapable de raisonner normalement en ce qui concerne mes sentiments et mon coeur ces dernières semaines. Je suis désolé Sarah.
Il l'était, vraiment. Il aurait peut-être été plus simple qu'il la laisse seule pour ne pas la faire souffrir plus encore. Elle se sentait déjà mal avant de lui parler de ça et voilà qu'il rendait les choses plus difficiles. Cependant, il n'en avait pas envie, il ne voulait pas partir et se détacher de ce contact. Il resta donc silencieux quelques secondes avant de se focaliser sur la dernière chose dont elle avait parlé. Il reprit alors, d'une voix neutre:
— Je parle espagnol comme toi tu parles sûrement gallois. Ma mère est espagnole et nous l'a enseigné dés notre plus jeune âge. »
Cela voulait peut-être dire que les autres ne la connaissait pas vraiment telle qu'elle était et il faisait parti de rare à réellement la connaître. Elle fit une petite pause avant de reprendre avec une réponse plus longue cette fois-ci. Elle s'excusait de ne pas s'être battue dans le train et Rafael ne comprenait pas qu'elle puisse formuler de tels propos. Si elle n'avait pas été là, il était fort probable que l'ensemble des enseignants présents dans le train se seraient écrasés au sol. Elle avait été celle qui s'était le plus donnée pour faire en sorte qu'ils en ressortent vivant. Mais avant qu'il ne puisse s'opposer à ces paroles, elle continua en lui révélant qu'elle avait autrefois côtoyé une personne qui lui avait généré une crainte, ou du moins, une méfiance des autres. C'était la raison pour laquelle elle avait décidé de rester seule toutes ces années. À demi-mot, Rafael comprit qu'elle avait rencontre un homme, ou peut-être une femme, qui avait abusé de sa force contre elle. Mais c'est alors que sa dernière révélation le laissa sans voix.
Non ... Il n'était pas sur de vouloir en entendre plus. Il n'avait pas vu le coup se faire, bien qu'elle n'ait certainement rien anticiper elle non plus. Joanne avait quitté le château, l'avait quitté, seulement deux mois plus tôt. C'était bien trop récent! Depuis que Sarah était arrivée à Poudlard, Rafael ne s'était concentrée que sur Joanne et il avait vu en sa nouvelle collègue une amie. Au fil des années, si Joanne était restée à ses côtés, lui et Sarah seraient très certainement devenus des amis très proches, mais rien de plus. Durant ces deux mois, Rafael avait passé de très bons moments avec Sarah, mais il ne s'était jamais posé la question de plus. Et pourtant ...
Sarah reprit alors la parole, et le doute ne fut plus permis. Elle était amoureuse de lui, elle l'avait verbalisé. Rafael, bien qu'il avait deviné ses mots, resta immobile plusieurs secondes. Que devait-il lui répondre? Que ressentait-il pour elle? Il n'en savait strictement rien, elle était pour lui une amie, peut-être la plus précieuse qu'il ait eu ses dernières semaines. Elle était de toute évidence très intelligente et peu d'homme aurait résisté à son charme. Mais, Rafael était perdu, il ne savait plus quoi penser et n'était pas sur d'avoir envie d'y réfléchir maintenant. Malgré tout, il ne se déplaça pas, la proximité qu'il y avait entre elle et lui ne le dérangeait pas. Au contraire, elle l'apaisait presque. Il ferma les yeux souffla et décida de répondre avec le plus d'honnêteté possible, c'est ce que sa mère lui avait toujours conseillé.
« — Je ... suis flatté, mais je ne m'y attendais pas et je ne sais pas vraiment quoi en penser. Tu connais ma situation et, je ne sais pas où j'en suis. Je ne sais pas non plus ce que je veux ni ce dont j'ai besoin. J'aurais aimé te répondre que moi aussi je ressens toute ces choses mais ... je suis incapable de raisonner normalement en ce qui concerne mes sentiments et mon coeur ces dernières semaines. Je suis désolé Sarah.
Il l'était, vraiment. Il aurait peut-être été plus simple qu'il la laisse seule pour ne pas la faire souffrir plus encore. Elle se sentait déjà mal avant de lui parler de ça et voilà qu'il rendait les choses plus difficiles. Cependant, il n'en avait pas envie, il ne voulait pas partir et se détacher de ce contact. Il resta donc silencieux quelques secondes avant de se focaliser sur la dernière chose dont elle avait parlé. Il reprit alors, d'une voix neutre:
— Je parle espagnol comme toi tu parles sûrement gallois. Ma mère est espagnole et nous l'a enseigné dés notre plus jeune âge. »
11 août 2022, 08:55
Ombres et lumières
" C'est très bien comme ça Raf. Ne t'excuse pas. Enfin... pas le fait que tu sois perdu, ça j'en suis désolée. Mais je suis contente d'avoir un ami tel que toi ici. Pour l'avoir déjà expérimenté, Poudlard sans toi c'est beaucoup moins drôle. "
Merlin, en y réfléchissant, si Rafael n'avait pas travaillé ici, avec qui aurait-elle passé son temps ? Uniquement avec des livres sûrement. Si, elle appréciait Mark au début de l'année. Samuel était un peu foufou. Il faudrait peut-être qu'elle prenne le temps de discuter un peu plus avec les autres. Elle entretenait avec la plupart d'entre eux une relation correcte mais plutôt... neutre.
Elle remercia mentalement Rafael de ne pas avoir bougé malgré les propos qu'elle venait de lui tenir et profita un peu du silence, immobile, réfléchissant aux dernières paroles du sorcier. Un sourire léger finit par se former sur les lèvres de la Galloise et elle se redressa doucement, libérant l'épaule et relevant au passage la tête de son collègue. Ça ne tournait plus même si ça cognait encore trop contre ses tempes.
" Si tu savais ce qui s'est passé dans mon cerveau quand je t'ai entendu parlé. "
Bon, elle allait éviter de lui fire qu'elle avait complètement paniqué pour lui.
" Sur le coup, pendant quelques secondes, je crois que je me suis dit que tout ça ne devait vraiment pas être réel finalement. Tu sais une sorte de rêve avec un mauvais scénario dans lequel tout le monde se mettrait à parler dans une langue à laquelle tu ne comprends absolument rien. "
Tout en parlant, du dos de sa main elle essuyait ses joues en riant nerveusement et retira son bras du dos de l'anglais. Après un instant d'hésitation elle glissa son bras désormais libre sous celui de son collègue et attrapa sa main. Elle renifla avant de reprendre la parole. Elle se sentait vidée mais bizarrement mieux.
" Merci d'être là Raf... cela dit, on parle de moi et de moi mais ça va comment toi ? En excluant les dernières révélations gênantes de ta collègue je veux dire. "
Elle leva les yeux au ciel et se mordillât la lèvre en retenant un nouveau rire nerveux. Pas certain qu'elle y arrive d'ailleurs. Le pauvre... il aurait peut-être dû rester dans son bureau.
Merlin, en y réfléchissant, si Rafael n'avait pas travaillé ici, avec qui aurait-elle passé son temps ? Uniquement avec des livres sûrement. Si, elle appréciait Mark au début de l'année. Samuel était un peu foufou. Il faudrait peut-être qu'elle prenne le temps de discuter un peu plus avec les autres. Elle entretenait avec la plupart d'entre eux une relation correcte mais plutôt... neutre.
Elle remercia mentalement Rafael de ne pas avoir bougé malgré les propos qu'elle venait de lui tenir et profita un peu du silence, immobile, réfléchissant aux dernières paroles du sorcier. Un sourire léger finit par se former sur les lèvres de la Galloise et elle se redressa doucement, libérant l'épaule et relevant au passage la tête de son collègue. Ça ne tournait plus même si ça cognait encore trop contre ses tempes.
" Si tu savais ce qui s'est passé dans mon cerveau quand je t'ai entendu parlé. "
Bon, elle allait éviter de lui fire qu'elle avait complètement paniqué pour lui.
" Sur le coup, pendant quelques secondes, je crois que je me suis dit que tout ça ne devait vraiment pas être réel finalement. Tu sais une sorte de rêve avec un mauvais scénario dans lequel tout le monde se mettrait à parler dans une langue à laquelle tu ne comprends absolument rien. "
Tout en parlant, du dos de sa main elle essuyait ses joues en riant nerveusement et retira son bras du dos de l'anglais. Après un instant d'hésitation elle glissa son bras désormais libre sous celui de son collègue et attrapa sa main. Elle renifla avant de reprendre la parole. Elle se sentait vidée mais bizarrement mieux.
" Merci d'être là Raf... cela dit, on parle de moi et de moi mais ça va comment toi ? En excluant les dernières révélations gênantes de ta collègue je veux dire. "
Elle leva les yeux au ciel et se mordillât la lèvre en retenant un nouveau rire nerveux. Pas certain qu'elle y arrive d'ailleurs. Le pauvre... il aurait peut-être dû rester dans son bureau.
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
30 août 2022, 18:03
Ombres et lumières
Sarah réagit très vite à la réponse que lui avait apporté son collègue et ce-dernier ne savait pas si c'était une manière de masquer son embarras. Elle n'avait pas à le faire, il fallait du courage pour avouer ce genre de chose et ce n'était pas à elle d'être gênée de quoique ce soit. Elle lui fit comprendre que cela ne changeait rien, elle souhaitait le garder à ses côtés même si ses sentiments n'étaient pas réciproques, bien qu'il n'en sache rien en réalité.
Il y avait du vrai dans ses propos. Rafael avait toujours aimé être à Poudlard, que ce soit en tant qu'étudiant ou en tant qu'infirmier. Mais cette année avait eu une toute autre saveur, avoir Sarah avec lui avait rendu cette année encore meilleure que la précédente. Alors que le silence s'immisçait de nouveau entre eux, Sarah retrouva sa position initiale, elle devait se sentir mieux. Rafael s'assura malgré tout qu'elle se sentait bien avant de se détendre à son tour puis l'écouta expliquer ce qu'elle avait ressenti. Un sourire apparut sur le visage du directeur de Gryffondor, il aurait peut-être préféré que cela ne soit pas vrai car il n'avait pu s'empêcher pendant cette prise d'otage à la sécurité des enfants dans le train et celle de son amie. Tout cela aurait pu finir d'une toute autre manière et il se rendait compte qu'il ne pouvait pas compter sur tous ses collègues à Poudlard, c'était tout de même très inquiétant.
Malgré tout, Rafael sourit en entendant la fin des explications de son amie, il s'imaginait à son tour découvrant que ses collègues parlaient une autre langue que lui et qu'il ne comprenait rien. Ça pouvait en effet être déroutant. Avant qu'il ne puisse répliquer quoique ce soit, elle s'inquiéta de son état de santé à lui. Et son sourire se figea quelques instants malgré la touche d'humour qu'elle y avait ajouté. Il réfléchit quelques instants avant de répondre:
« — Honnêtement, je ne sais pas trop. Je ne comprends rien, j'ai mille questions qui se bousculent dans ma tête et je n'arrive pas à faire les point. Des centaines de sorciers auraient pu mourir ce soir, tu aurais pu perdre la vie aussi. Qu'est-ce qu'il se passe bon sang!
La colère refaisait de nouveau surface et Rafael sentit son pouls s'accélérer une fois de plus. Outre l'incompréhension, Rafael était en colère, il ne concevait pas que des vies d'enfants puissent être risquées pour un aspect politique. Il n'y avait donc aucune règle éthique dés que l'on parlait de pouvoir et de guerre? Il laissa sa colère se déverser.
— Sérieusement! Quel est leur intérêt dans tout ça? Tués des centaines d'innocents pour quoi au juste? Et pire! Quand je vois nos collègues qui ne font rien pour aider, d'autre qui tente même de fuir. Ça m'énerve autant que ça me désole! »
Il y avait du vrai dans ses propos. Rafael avait toujours aimé être à Poudlard, que ce soit en tant qu'étudiant ou en tant qu'infirmier. Mais cette année avait eu une toute autre saveur, avoir Sarah avec lui avait rendu cette année encore meilleure que la précédente. Alors que le silence s'immisçait de nouveau entre eux, Sarah retrouva sa position initiale, elle devait se sentir mieux. Rafael s'assura malgré tout qu'elle se sentait bien avant de se détendre à son tour puis l'écouta expliquer ce qu'elle avait ressenti. Un sourire apparut sur le visage du directeur de Gryffondor, il aurait peut-être préféré que cela ne soit pas vrai car il n'avait pu s'empêcher pendant cette prise d'otage à la sécurité des enfants dans le train et celle de son amie. Tout cela aurait pu finir d'une toute autre manière et il se rendait compte qu'il ne pouvait pas compter sur tous ses collègues à Poudlard, c'était tout de même très inquiétant.
Malgré tout, Rafael sourit en entendant la fin des explications de son amie, il s'imaginait à son tour découvrant que ses collègues parlaient une autre langue que lui et qu'il ne comprenait rien. Ça pouvait en effet être déroutant. Avant qu'il ne puisse répliquer quoique ce soit, elle s'inquiéta de son état de santé à lui. Et son sourire se figea quelques instants malgré la touche d'humour qu'elle y avait ajouté. Il réfléchit quelques instants avant de répondre:
« — Honnêtement, je ne sais pas trop. Je ne comprends rien, j'ai mille questions qui se bousculent dans ma tête et je n'arrive pas à faire les point. Des centaines de sorciers auraient pu mourir ce soir, tu aurais pu perdre la vie aussi. Qu'est-ce qu'il se passe bon sang!
La colère refaisait de nouveau surface et Rafael sentit son pouls s'accélérer une fois de plus. Outre l'incompréhension, Rafael était en colère, il ne concevait pas que des vies d'enfants puissent être risquées pour un aspect politique. Il n'y avait donc aucune règle éthique dés que l'on parlait de pouvoir et de guerre? Il laissa sa colère se déverser.
— Sérieusement! Quel est leur intérêt dans tout ça? Tués des centaines d'innocents pour quoi au juste? Et pire! Quand je vois nos collègues qui ne font rien pour aider, d'autre qui tente même de fuir. Ça m'énerve autant que ça me désole! »