Les élèves de 3eme année se trouvent devant la porte de la salle, comme les autres, ils attendent patiemment que la professeure vienne les récupérer devant la salle. Etrangement, les élèves qui attendent dans le couloir n'entendent aucun son provenir de la salle de classe comme si, elle était vide. Finalement, quand Justin entra dans la salle de classe, il découvrit une salle entièrement vide. Il interrogea du regard sa professeure qui comprit rapidement son interrogation et qui ne tarda pas à lui répondre.

- Mister Flute, vous voyez cette porte sur votre droite ? Dans que vous entrez dans cette pièce, il vous sera impossible d'en sortir avant d'avoir terminé toutes les étapes de votre examen. Vous disposez de 20 minutes pour terminer votre examen, passé ce délai, vous perdez 1 point par minute. Avez-vous des questions ?

Le jeune Justin fit non de la tête puis, il se dirigea vers la porte indiquait par la professeure quelques minutes auparavant. Après avoir prit une grande inspiration, il entra dans la pièce. Il faisait sombre mais il était capable de voir assez bien malgré tout. Il s'enfonça dans la salle lorsqu'il fut interrompu par sa peur la plus profonde : Un clown ! Il s'arrêta net, paralysé par la peur. Il commençait à suffoquer lorsqu'il se rendit compte qu'il fallait agir. Il sortit sa baguette et lança 2 fois le sort avant de réussir. Il essuya la sueur de son front puis, avança encore. Il fut ensuite arrêté par un troupeau d'araignée, heureusement pour lui il n'était pas phobique et su tout de suite quel sortilège utiliser. Après cette étape, il remarque une porte, une porte de sortie ? Il traversa et découvrit un homme au sol ayant besoin de soin. Son bras était complètement sorti de son axe et il criait de douleur. Justin eu le bon réflexe et prit en charge la victime avant de revenir à la réalité et de se retrouver devant sa professeure qui lui annonça sa note.

Conditions : Vous devez être en troisième année pour répondre à cet examen. (Cet examen est valable pour toutes les filières sauf la filière totale ou l'examen s'arrête après les araignées)
Exigences : 220 mots minimum et 1 seul post !
NB : Vous pouvez louper cette examen si votre personnage n'a pas d'affinité avec cette matière, vous pouvez également vous servir des dés pour déterminer vos réussites ou échec ou bien faire le choix de réussir.

Renn trépignait d'impatience en attendant que ce soit son tour de passage. Elle aimait tellement cette matière que même l'examen ne lui faisait pas peur, et elle savait lancer les sortilèges super bien normalement. Donc elle n'avait absolument aucune raison de stresser. Puis, ce fut enfin à son tour. Comme toujours, elle hochait la tête en réponse muette aux paroles de sa professeure. Vingt minutes pour réaliser toutes les étapes ? c'était largement faisable !

— Non j'ai pas de questions

Après un dernier regard vers Miss Valerion, Renn entra dans la salle vide sans plus se poser de questions. La salle était sombre, mais en plissant un peu les yeux, Renn arrivait à voir un peu. Elle s'avança un peu, de quelques à vrai dire, puis s'arrêta net en hurlant. Elle recula d'un pas en fermant les yeux et se força à respirer. Elle s'était doutée qu'elle allait devoir faire face à son épouvantard, mais elle n'avait pas pu s'empêcher d'espérer que sa professeure soit un minimum compatissante... Enfin bon, dans tous les cas il fallait qu'elle le fasse disparaître.

Renn se fit violence pour rouvrir les yeux, sa baguette serrée dans la main. Elle tenta une fois de lancer le sortilège, mais elle était trop tétanisée, et la pièce sombre n'aidait clairement pas. Finalement, elle réussit à faire abstraction de l'obscurité, ou du moins à se rassurer un petit peu. Elle s'obligea à s'enfermer dans une bulle imaginaire, à penser à quelque chose de drôle (en l'occurrence les bêtises qu'elle faisait avec Nolan) puis réalisa la gestuelle.

— Riddikulus !

Alors une pluie de fleurs et de confettis jaillirent du trou qui lui servait d'épouvantard. Son esprit avait imaginé un "pouf" qui n'avait pas existé, mais suffisait à la faire rire. Au moins, le pire maintenant était passé. Elle essuya les quelques larmes qui perlaient sous ses paupières et s'avança jusqu'à un groupe d'araignées. Elle les toisa quelques secondes avant de lever sa baguette vers elles, de les imaginer repoussées vers les murs de la salle.

— Arania Exumai !

Et hop, plus d'araignées ! Renn avança encore, vit la porte de sortie mais des cris l'obligèrent à tourner la tête. Elle vit un homme allongé sur le sol. Il ne s'était pas raté, pour le coup, avec son bras dans une position trop bizarre pour être normale.

— Eh ben dis donc

Renn se concentra, visualisa le bras dans son axe normal avec une jolie attelle autour, réalisa la gestuelle en forme de Z.

— Ferula !

Alors l'attelle se forma sur le bras de l'homme.

Satisfaite, Renn sortit de la salle. Elle n'avait pas dépassé les vingt minutes imposées, mais c'était de justesse.

EDIT Sixtine : 20/20.

C'était à présent autour d'Eugène de passer. La Défense contre les forces du mal n'était certainement pas la matière qui le passionnait le plus, mais il faisait en sorte d'être un minimum impliqué. Connaitre ce type de sortilège était ce qu'il y avait de plus important, après tout. Qu'on soit sorcier ou moldu, savoir se défendre était essentiel. Eugène indique qu'il n'avait aucune question, avant de se mettre en place. Il souffle un bon coup, puis rentre dans la pièce indiquée par sa professeure. Clairement, Eugène ne visait pas l'Optimal, mais il serait bien heureux de s'en sortir avec un Effort Exceptionnel.

La porte se referme derrière lui. Eugène plisse les yeux et avise les alentours, mais sans trop de succès. Après tout, il n'était pas nyctalope et cette pièce était bien sombre ! Malgré tout, il avance, aux aguets et baguette droit devant lui, prêt à l'utiliser. Cela ne manque pas. Un claquement des plus sonore se fait entendre. Eugène n'eut guère du mal à reconnaître l'Epouvantard qui venait de prendre la forme d'un coffre. Sa pupille rétrécit, il eut un mouvement de recul quand de long bras au teint cadavérique en sort pour attraper ses jambes. Eugène ne put s'empêcher de marmonner un "fumier", alors qu'il sautillait pour éviter ce tas de mains et de bras. Péniblement, il se concentre. Il songe à quelque chose de joyeux et de drôle. Puis, il visualise l'effet du sortilège : Eugène imagine les mains revenir aussitôt dans le coffre, avant d'être changé en ballon de baudruche rose peigné d'un grand sourire. Cette image le rassure et il saute sur l'occasion à de sentiments :

— Ri-di-KULL-lus !

De manière ferme et fluide, sa main exécute sans problème le mouvement associé au sort et aussitôt, ce qu'il avait visualisé plus tôt prit forme. Eugène rit en voyant la tronche des ballons de baudruche et s'empressa de reprendre son chemin, confiant. Il devint néanmoins livide quand il fait face aux araignées.

— Mais c'est de pire en pire cette histoire !

Il lève sa baguette et avise la pièce. Que devait-il faire exactement ? Les acculer dans un coin et prendre ses jambes à son cou ? Il respire un bon coup et met en pratique ce qu'il avait appris. Il se concentre de nouveau et visualise les agrainées être repoussé au loin.

— Arania Exemu !

Du bout de sa baguette, Eugène forme une sorte de M avec en son centre une boucle, mais le sort n'eut aucun effet. Eugène cligne des yeux.

— Arania Exemu !

Toujours rien. Pourtant, la visualisation était bonne, tout comme le mouvement de main ? La formule n'est pas la bonne ?

— Merde, mais je suis bête !

Il s'est trompé dans son questionnaire, il a marqué une mauvaise réponse. Mais du coup, qu'elle est la bonne formule ? Qu'elle était les deux autres propositions déjà ? Expecto arania ? Non, Eugène était certain que ce n'était pas ça. Il respire et ne perdit pas plus de temps. Il se concentre et songe à repousser de manière efficace les araignées avec ce sortilège.

— Arania Exumai !

Cette fois, c'était la bonne et Eugène put ainsi passer. Pourtant, il avait perdu une bonne minute où deux à cette étape. Au loin, il vit la sortie. Il accélère la cadence, avant de s'arrêter net en voyant un homme au sol. L'état de son bras lui arrache un haut-le-cœur. Ce genre de blessure est possible ? Il s'approche et se met au travail. Pour la dernière fois, Eugène se concentre. Il visualise l'attelle qui devait apparaître le long de son bras blessé. Puis, avec sa baguette, il forme un Z tout en formulant :

— Fer-RU-la !

Aussitôt, le bras fut maintenu par un atèle des plus de réussite. Enfin, aux yeux d'Eugène. Ce dernier sortie de la pièce, heureux que cela soit finit !

EDIT Sixtine : 15/20.

L'examen de DCFM. J'étais un peu moins confiante pour cette matière que ce que j'aurais espéré. J'avais progressé durant les dernières semaines, mais j'avais peur que ce soit insuffisant pour obtenir la note maximal que j'espérais. Si en sortilège, je n'avais aucune difficulté, j'avais toujours une certaine réticence à attaquer les autres. Quoi que, depuis que cette créature avait envahi mes rêves, cette réticence était de moins en moins forte. Et puis mon intérêt pour cette matière était grandissant, ça allait bien se passer. *Une inspiration pour me calmer et, je suis prête* Mon nom est rapidement nommé et lorsque j'entre dans la pièce, c'est du vide qui m'accueille. On m'explique rapidement les consignes de l'examen et je secoue la tête pour signifier n'avoir aucune question.

J'entre dans la prochaine salle et la porte se ferme derrière moi. Il fait sombre, très sombre mais j'arrive tout de même à distinguer les contours de la pièce et à avancer sans difficulté En un instant, je me retrouve face à une marée incessante de personne qui m'entoure sans me laisser d'espace pour respirer. Mon cœur s'emballe et ma respiration s'accélère rapidement, sauf que je m'attendais à cette épreuve, je sais que rien de tout ça n'est réelle et que je dois simplement vaincre mon épouvantard. Je tiens ma baguette fermement, ne laissant pas ma concentration filer et sans hésiter, je lance la formule.

-Riddikulus !

Ça prend un peu de temps, mais la foule finit par se transformer en une vaste forêt apaisante. Je prend le temps de respirer un instant avant de continuer ma progression à travers la salle. Mais je me stoppe nette lorsque je tombe nez à nez avec un troupeau d'araignée. Par chance, je n'ai aucunement peur de ces bestioles et excepté le fait que je ne les apprécie par forcément sur moi, je n'ai rien contre elle. Mon esprit est clair et sans difficulté, je trouve le sort à lancer pour les éloigner.

-Arania Exumai !

Les arachnides se dispersent et me laisse tranquille. Il ne doit plus me rester énormément de temps comme peu d'épreuve à passer avant de terminer. Et comme je me fais cette réflexion, une porte se profile à l'horizon. Mais avant que j'ai pu l'atteindre, un homme s'impose à moi au sol. Son bras n'avait pas l'air dans un bon état et malgré ma faible connaissance en terme de médicomagie, je pouvais quasi affirmer qu'il était cassé. Je ne pouvais pas le laisser dans une telle douleur. M'accroupissant près de lui, je m'approche doucement pour ne pas lui faire peur et lève ma baguette.

-Ça devrait aller mieux ensuite. Je me concentra un instant et après avoir visualisé l'attelle que je voulais voir apparaitre, je prononce la bonne formule. Ferula !

À peine eu-je terminé que je suis à nouveau devant mon enseignante. Fière de moi, mon sourire allait rester, peu importe ma note.

EDIT Sixtine : 20/20.

L’attente semble interminable. Presque pire que lorsque les élèves du Poudlard Expresse tardaient à revenir. Presque. Le silence d’encre rend l’atmosphère pesante si bien que je suis soulagée lorsque mon tour vient. La salle est vide, je suppose qu’il s’agit simplement d’une sorte de salle qui fait le lien. Je repère aussitôt la porte à droite et la professeure confirme mon hypothèse. 20 minutes, c’est simple. Je m’en donne 15 pour un peu plus de défi. Juste avant d’entrer, je lance :

— Merci. À toute suite Miss.

Ma main se referme sur la poignée et j’entre.

Le noir me saute aux yeux. Faut-il lancer un Lumos ? J’en doute. Je suppose qu’un Epouvantard va bientôt apparaître. À mesure que je m’enfonce dans la salle, mes yeux s’habituent à la pénombre, et je distingue vaguement une forme jonchant le sol. *Hein ?*. Je retiens mon souffle lorsque l’évidence me saute aux yeux. Nélya. Elle est là, allongée sur le sol. Et elle dort avec son chat, dans un sommeil visiblement agité. Incertaine, je reste quelques instants à contempler la scène. J’en conclus que mon Epouvantard a changé depuis le début de l’année, ce qui ne m’arrange pas car je ne sais vraiment pas en quoi la situation peut devenir drôle. Dans ce genre de circonstances, je décide de m’en remettre à mon instinct. Je trouverais bien quelque chose de drôle sur le moment. Je sors ma baguette, et cela me vient directement. J’ai eu une idée. J’imagine la farce dans ma tête, effectue la gestuelle et prononce en même temps :

— Riddikulus !

Je vois Nélya d’un coup se redresser et me jeter le chat devenu rose dessus. Une surprise. Ma tête a imaginé une surprise faite par quelqu’un d’autre. C’est tellement absurde car je n’est donc pas vraiment été surprise que cela m’arrache quelques éclats de rire. Et puis le chat rose, il fallait le faire.

Je passe mon chemin et continue, quand soudain, une bande d’araignée arrive me bloquer le passage. Aussitôt, je me concentre, imagine les araignées repoussées aux confins de la salle, pointe ma baguette sur les araignées, et lance

—Arania Exumai !

Voiiilà, au revoir les mignonnes. Je continue, et juste avant de sortir, je remarque un homme avec le bras n’importe comme gisant à terre. *Tiens, bizarre !*. Je suis très tentée de sortir tout de même, car enfin, c’est pas mon problème s’il s’est mis dans cet état, mais je me dis que cela doit sûrement faire partie de l’examen et que le choix ne se pose pas trop. Je m’agenouille donc auprès du grand blessé, imagine une attelle englober son bras, trace un « Z » avec ma baguette et prononce :

— Ferula !

En insistant sur la deuxième syllabe. Une attelle apparaît et après m’être assurée de sa solidité, je sors de la salle. Je regarde ma montre. 14 minutes, l’objectif est tenu. Je souris à la professeure. J’ai trouvé ça plutôt simple, en fait, il suffisait de garder son sang-froid. Je croise les doigts pour avoir un O, je n’en attends pas moins.

EDIT SIXTINE : 18/20

Laurence attendait son tour patiemment, elle était étonnée de ne rien entendre mais d'un autre côté, cela lui paraissait plutôt logique. Cela évitait surement qu'elle se doute de ce qu'elle allait devoir faire. Lorsqu'on l'appela, elle rentra dans la classe et salua sa professeur poliment. Elle observa la salle vide et se demanda à quelle sauce elle allait être mangée.

La professeur lui expliqua ce qu'elle allait devoir faire et Laurence sortit sa baguette en répondant qu'elle n'avait pas de question. Elle se demandait ce que Miss Valerion pouvait bien leurs avoir préparé, d'autant plus que les cours de défense contre les forces du mal avaient le talents pour lui faire peur. Cependant, elle savait qu'elle devait tout connaitre et qu'il n'y avait pas de raison qu'elle échoue, la professeure les avaient préparés aux différentes situations qui l'attendait.

Alors qu'elle avançait lentement et prudemment jusqu'à tomber sur ce qu'elle redoutait le plus. Sa plus grande peur se situait face à elle. Une femme sur le sol semblait blessée, avant qu'elle ne se relève en s'approchant d'elle, le corps remplit de flèches qui s'enfonçaient. Sans aucuns doutes les mauvais souvenirs et la mort de Dai Hong Dao dans la grande salle qui lui rappelait qu'elle n'avait rien pu faire pour la sauver. La peur que cela recommence, que cela arrive à des personnes qu'elle connaissait. Sa plus grande peur était sans aucun doute de voir une personne de son entourage de la même façon.

Laurence serra sa baguette fermement, sans oser trop regarder l'épouvantard qui se situait devant elle. *Ce n'est qu'un épouvantard, ce n'est qu'un épouvantard* se répétait-elle. Elle se concentra, elle savait qu'elle sort lui permettrait de passer cette première étape. L'aiglonne voulait tellement qu'il s'en aille qu'elle parla bien plus fort que nécessaire.

- Riddikulus !

Son sort fonctionna, et Laurence rit en voyant le corps se transformer en un gros papillon avec une aile plus grosse que l'autre ce qui l'empêchait de voler correctement. Soulagée, elle avança et se retrouva face à un troupeau d'araignée. Elle n'aimait pas ça, elle n'en était pas phobique mais voir un troupeau d'araignée lui foncer dessus était loin d'être rassurant. Cependant, baguette en main, elle connaissait la formule qui lui permettrait de les retenir. Sans hésiter, elle prononça la formule.

— Arania Exumai ! dit-elle confiante.

Les araignées repoussées, Laurence se dépêche un peu en accélérant le rythme, elle a perdu du temps avec son épouvantard et n'avait que 20min pour terminer l'épreuve. Elle tombe alors sur un Homme avec un bras sans aucuns doutes cassé, criant de douleur. Sans aucune hésitation, Laurence fonce dans sa direction, les soins, c'est son dada et le sortilège de l'attelle, elle l'avait appris par coeur, le maitrisait à la perfection.

- Ne vous inquiétez pas, je vais m'occuper de vous, je vais vous mettre une attelle sur le bras. Vous risquez d'avoir mal mais ça ira mieux ensuite.

Laurence gardait ça bien au chaud en elle mais elle trouvait ça horrible qu'une personne ait à jouer les cobaye pour leur examen lors qu'elle avait l'os qui sortait de son bras. Balayant cette idée, elle se dépêcha de lancer le sortilège.

— Ferula ! L'attelle se forma et Laurence observa ce qu'elle venait de faire. Cela lui semblait pas mal. Elle se releva et se dépêcha pour arriver dans les temps. Tout en souhaitant bon courage à l'homme, le pauvre devait souffrir et elle ne pouvait rien faire de plus.

Elle arriva face à la professeur légèrement essouflée, son chrono était moyen et elle avait légèrement dépassé les 20minutes. 20min 50 exactement. Elle avait perdu du temps sur l'épouvantard et à vérifier que l'atelle était bien en place, maintenant elle se sentait idiote d'avoir perdu du temps la dessus. Elle regarda la professeur en espérant tout de même décrocher un O.

Edit Sixtine : 19.5/20

Britanny Maïa HUGGINS
Filière : Pratique et Ouverture

J'attends l'examen de Défense contre les Forces du Mal, mon pied battant en mesure un rythme imaginaire. À vrai dire, ce doit être le seul examen qui m'inquiète un peu. Pour tous les autres, soit je n'en avais rien à faire, soit je n'étais pas stressé... Enfin, peut-être que ça a été un peu différent pour celui de Sortilège, mais c'est à peu près tout. Ce que j'ai du mal à avouer, en fait, c'est que cette professeur... Me fait peur. Et vu que je n'ai encore jamais passé d'examen avec elle, je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. Je n'ai pas peur... peur comme si je voyais un dragon, hein ! Je suis courageux, moi ! Néanmoins, un peu d'inquiétude me tiraille le ventre.

Mais voilà que je dois entrer dans la salle, et je n'ai le temps de réfléchir davantage. De toute façon, ça ne peut pas mal se passer, non ?

J'écoute les indications fournies par ma professeure, puis je hoche la tête.

– Non, tout est clair !

Et, sans plus attendre, je passe le pas de la porte indiquée précédemment par la professeure. J'avance et... Mon frère, reconnaissable grâce à ses yeux verts semblables aux miens, s'avance vers moi avec un corps décharné et quasiment mort. Aussitôt, un sentiment d'effroi m'envahit. Mais qu'est-ce que ce truc fait ici, bon sang ?! Je commence à reculer, mais la peur m'oppresse, bloquant mes tentatives de me mouvoir. Je tente de me raisonner. Depuis quand j'ai peur ? C'est n'importe quoi, allons bon ! Puis, je me souviens de ce maudit exercice d'épouvantard. Je déteste ça. De toute façon, elle croit vraiment que je vais rencontrer des épouvantards en ouvrant la penderie de chez moi ? Non mais n'importe quoi.

Je souffle. À présent, je suis plus en colère du fait d'avoir à faire face à cette maudite créature, qu'effrayé. Enfin, bien sûr, j'ai peur ! Mais pourquoi ces stupides profs nous obligent à observer notre peur dans les yeux, sans prévenir ?! Parce qu'ils croient qu'on aura moins peur ? Non mais franchement. Je souffle, et n'attend pas d'avantage pour lancer le fameux Riddikulus. Rien.

Ah, c'est vrai, j'avais oublié. En plus d'être face à sa plus grande peur, il faut rire et penser à quelque chose de drôle ! Génial. Je souffle un bon coup. Allez, calme-toi, Nolan. Tu n'as pas peur. Je me force à imaginer le souvenir de mon frère à six ans, vêtu des habits de ma mère. Aussitôt, un sourire naît sur mes lèvres, et j'éclate de rire. Vite, je dois lancer le sort !

– Riddikulus !

À mon grand soulagement, l'être informe se rétrécit, et porte soudainement une robe fleurie tandis qu'il agite un lolo dans l'autre main. Je sais que six ans est un peu âgé pour un tel jouet... Mais ça ne rend la prestation que plus hilarante, et j'en ris davantage.

Finalement, je me rappelle que j'ai un examen, et j'avance à regret. La forme originelle de l'épouvantard se frayant un chemin dans mon esprit, je m'efforce de la chasser. Je ne comprends pas pourquoi mon frère apparaît comme ça, d'abord ! Il est fatiguant, bizarre, passe son temps à lire et se croire plus intelligent... Non vraiment, cet épouvantard est incompréhensible.

Puis, mes pensées son rapidement stoppées par un troupeau d'araignées velues... Des congénères d'Aiwylittu ! Tout de suite, je regrette de n'avoir pas apporté celle-ci avec moi dans ma poche. Je suis certain qu'elle aurait apprécié. Je reste interdit quelques secondes. Des araignées, c'est bien, mais qu'est-ce que je dois faire ? Je ne vais tout de même pas toutes les adopter ! Une me suffit largement. Je réfléchis quelques secondes, et une idée répugnante me vient alors à l'esprit. Il ne faut tout de même pas que... Je me souviens de ce sort ! Un sort scandalisant. Elles n'ont rien demandé, ces petites araignées !

Rien à faire. J'ai beau aimer La Défense Contre les Forces du Mal, je ne lancerai jamais un sort aussi barbare. Et puis déjà, d'où des araignées sont considérées comme des forces du mal ? Ce n'est pas un peu de l'abus, là ? Décidé, je croise les bras, et lance tout haut :

– Je ne vois pas pourquoi j'irais faire du mal à ces araignées qui ne me font rien ! Je passe mon tour. Je ne trahirai pas Aiwylittu pour un stupide examen.

Non mais je rêve ! Et puis quoi encore, bientôt je serais forcé de me blesser moi-même ? Je me contente donc de courir jusqu'à la porte que j'aperçois plus loin, et de la fermer bien fort au nez des araignées. Je les aime bien, mais je ne suis pas non plus fou, je ne veux pas tomber malade sous des piqûres.

En face de moi se tient alors un homme au bras tordu, et je souris. J'adore ce sort ! Il n'est pas aussi impressionnant que d'autres, mais je le trouve vraiment utile. Pour le coup, je suis censé le maîtriser. Ni une ni deux, j'imagine cet homme rayonnant de bonheur, une attelle autour du bras ayant retrouvé sa position normale. Je trace un Z dans les airs et énonce certain :

– Ferula.

Une attelle se forme sur le bras de l'homme, et elle me semble correcte. Peut-être un peu lâche ? Je ne sais pas vraiment, mais je décide que cela fait l'affaire. Pour moi, cet examen arrive donc à son terme. J'ai suivi ce que je pensais juste, et je ne regrette absolument pas mon choix concernant les araignées.

Cette semaine d'examens n'était pas de tout repos mais au moins cela signifiait que c'était bientôt les vacances ! Je me dirigeais en ce moment même vers la salle de Défense contre les forces du mal. En général les examens de cette matière étaient plutôt intéressants. Enfin c'était aussi sûrement parce que j'adorais lancer tout type de Sortilèges. Lorsque la professeure m'appela j'entrai dans la pièce en ne trouvant rien. Elle m'expliqua alors que j'avais 20 minutes pour terminer toutes les épreuves qui se trouvaient derrière la porte. Je lui répondis que j'avais tout compris et je me dirigeais vers la fameuse porte. Je me saisis de ma baguette et ouvrit la porte. En avancant dans la pièce sombre je tombai nez à nez avec ma plus grande peur : la mort. Mais ce n'était pas n'importe quelle mort c'était celle de ma famille. Je voyais mes parents et les jumeaux s'effondrer devant moi. C'était une scène horrible et cela me faisait toujours un effet mais je m'y étais presque habituée et je savais que ce n'était pas vrai. Ce n'était qu'un Épouvantard et ma famille n'était pas réellement morte. Je me mis donc en position pour affronter l'Épouvantard. Dans ma tête je savais très bien l'effet qu'allait avoir mon sortilège. J'essayai tout de même de me concentrer un maximum sur les détails car c'était un examen et je voulais donner le meilleur de moi même pour réussir. Je visai alors l'Épouvantard tout en criant :

"Riddikulus !"

Mon sortilège eu exactement l'effet que je voulais. Ma famille se mit alors à danser comme des petits fous, à s'exciter et même à faire des grimaces. Je me mis alors à rire aux éclats en voyant la scène et c'est ce qu'il fallait faire pour battre un Épouvantard. Cette épreuve était terminée donc j'avançais un peu plus dans le couloir. J'aperçu alors des araignées. Elle ne me fasaient pas peur mais je ne les aimais tout de même pas. C'est pourquoi je me mis vite en place pour lancer le sortilège adapté à la situation. Je connaissais bien la formule et la gestuelle même si elle était assez compliqué. Il fallait donc que je me concentre sur le reste du sortilège notamment sur la visualisation.

"Arania Exumai !"

Comme je l'espérais, les araignées que j'avais visé furent expulsées plus loin en liberant le passage donc je pus avancer. Je pensais que les épreuves étaient bientôt terminées mais je remarquai un homme un peu mal en point. Enfin très vu l'état de son bras. Il fallait vite que j'agisse pour éviter qu'il ne souffre trop longtemps. Je m'approchai donc de lui et me mis à genou. Je me concentrai bien sur l'effet de mon sort. Il fallait que je crée une attelle autour de son bras droit.

"Ferula !" m'écrai-je.

Mon sortilège marcha à la perfection et le bras de l'homme se redressa pour former un angle plus correcte qu'avant. Je lui expliquai vite fait ce que je venais de lui faire et le rassurait en lui disant que quelqu'un allait bientôt mieux s'occuper de lui.

J'étais assez fière de moi et je pensais être dans les temps. Je quittais enfin la pièce par une autre porte et alla voir Miss Valerion. J'espérais vraiment avoir une bonne note à cet examen car je m'étais vraiment donnée à fond.