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27 juil. 2022, 10:12
 16.07.2047  Silence dans la salle
Légende :
1 - Président de la séance
2 - Greffier de la séance
3 - Accusé
4 - Avocate de la défense
5 - Défenseur du Conseil
6 - Enquêteur
7 - Jurés
8 - Témoins
9 - Public et journalistes
10 - Box des accusés
Contexte actuel :
Nous sommes le mardi 16 juillet 2047. Le procès dit "des évadés d'Azkaban" se poursuit sous l'œil attentif de la presse et du public, mais aussi des jurés qui doivent juger les accusés. Ont lieu aujourd'hui les audiences de Dean Tauris, James Chassin, Isabella Fawley et Dorian Sangblanc.
Attention :
  • Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post. Le règlement des PNJ s'applique ici.
  • Il n'est pas prévu d'effectuer des posts d'évolution du contexte. Veuillez vous référer à l'aventure et de préférence, noter votre avancement dans les résolutions pour faciliter la lecture.
  • Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires ! Le public d'un procès n'a pas à prendre la parole ou à intervenir de quelque façon que ce soit : le contrevenant serait immédiatement expulsé de la salle.

Ena Varma, 21 ans, Gazette du sorcier
#b45f06
Maîtresse du Jeu
27 juil. 2022, 11:25
 16.07.2047  Silence dans la salle
• Les dialogues sont en français.

Ses yeux ne se détachaient pas de Père. Quelle douleur de le voir là, du côté des accusés. C’était anormal. C’était lui qui, toute sa vie, avait œuvré à la protection de ce maudit pays. Lui qui avait envoyé des criminels là où il se trouvait aujourd’hui. À cette pensée, Alice sentait tout son corps se contracter. Être ici lui rappelait toute l’injustice qui acculait son père. Si il venait à être condamné pour ne serait-ce qu’un méfait…
La main de Thomas se posa sur celle d’Alice pour lui serrer doucement. Le regard de son aîné était dirigé droit sur le procès. Enfilé dans un costume trois pièces bleu marine, ses boucles blanches impeccables, il ne lui était jamais apparu aussi sérieux. Il craignait l’issu de ce procès autant qu’elle.

« — Je l’ai supplié de ne pas venir, dit Alice à mi voix. Il a refusé de m’écouter.
Tu escomptais qu’il t’écoute ? répondit-il sur le même ton. Pour rien au monde il n’aurait raté l’opportunité de redorer son blason auprès de la communauté sorcière britannique. Le statut de fugitif ne lui sied pas. Celui du valeureux et courageux chef des Aurors injustement enfermé acceptant de se livrer à la justice, un peu plus. Le connais-tu si peu ?
Je connais Père sur le bout des ongles. »

La réponse d’Alice, jetée du tac au tac, arracha un sourire à Thomas. Il se tourna un peu vers sa soeur, et s’amusa de l’expression faciale de sa cadette. Cela ne dura que quelques secondes, avant qu’il ne se détourne pour observer à nouveau le procès.

« Tout ce que nous pouvons faire aujourd’hui, c’est le soutenir par notre présence et notre bon comportement. Tâchons de ne pas lui faire honte. »

Elle opina du chef. Ça, elle savait faire.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN
28 juil. 2022, 11:53
 16.07.2047  Silence dans la salle
Aujourd’hui était un jour que l’on devait tous marquer d’une pierre blanche. Un jour où la Justice de notre monde allait abattre sa sentence contre ceux qui se dressaient contre elle. Du moins, c’était ce que moi personnellement j’espérais. Ils étaient-là, les accusées et surement les coupables se tenaient tous ensemble dans un cote de la Chambre de la cour. Ainsi donc seulement quatre d’entre eux avaient daignés se présenter, quoi d’étonnant, le courage n’est nullement la qualité d’un résident pénitencier.

- A voir ton expression, j’ai l’impression que tu fais partie des victimes, Ry.Chuchota ma sœur avec un petit sourire moqueur. Allez, souri un peu, avec un peu de chance, on entendra des pleurs.

- Cessez d’embêter votre sœur, Morrigan. Nous ne sommes pas venues ici pour profiter de la douleur d’autrui.Gronda mère qui tira un doucement sur la robe de Morrigan en guise d’avertissement.


Je n’avais même pas eu le temps de répondre, que Morrigan se contenta de s’esclaffer avant de prendre la tête de notre petit groupe. Dans cette bousculade non violente, mes yeux prirent le temps de s’habituer à la salle dans laquelle je venais de pénétrer. C’était donc ici que mère travaillait, ici que les opposants du Conseil mais aussi les hors la loi étaient jugés. Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer mère dans sa toge de justice, s’asseoir a se bureau au sommet surplombant ainsi cette plèbe qui avait osé défier la justice.

- Mère, puis-je vous poser une question ? Elle me regarda et hocha doucement la tête en prenant ma main pour me guider à travers la foule. Pourquoi n’êtes-vous pas la juge de cette affaire ? Celle-ci est quand même d’une importance nationale et avec notre nom, il aurait été tout à fait normal que l’on vous donne ce privilège, je me trompe ?


Mère se rapprocha de moi et plongea son regard clair dans le miens. Elle passa sa main sur mon épaule et me sourit à son tour. D’une quelconque manière, je pouvais deviner que la réponse qu’elle allait me donner n’allait pas me plaire et pourtant, ce ne fut pas vraiment le cas.

- Et je suis tout à fait d’accord avec vous. Je possède largement l’expérience mais aussi la renommée nécessaire pour m’occuper pour ce genre d’affaire, cependant la base de la Justice est qu’elle ce veut impartial pour chaque sorcier et il s’avère que je possède des liens indirects avec l’un des accusés et donc menant a ma non-selection.


Mes yeux s’ouvrirent grands au fil de ses paroles. Mère détourna son regard du miens et me désigna quelqu’un du menton a la bar. Dorian Sangblanc. Tout prenait du sens dans ma tête. Le mariage de Morrigan et Thomas aurait dû unir nos familles, c’est vrai, j’avais complètement omis ce détail qui pourtant était important. Et de fil en aiguille, mère n’aurait jamais pu présider cette assemblée puisqu’aux yeux de la justice, mère aura forcement un préjugé sur le père de ma Némésis et ne sera aucunement partial. Mais si monsieur Sangblanc était là, est ce que cela voulait dire que…

Elle était là. Alors qu’on continuait de s’avancer dans la salle de tribunal pour s’installer, mes yeux ne se détachèrent pas une seule seconde de cette chevelure blanche qui était pour moi impossible d’ignorer. Elle était là, Alice Sangblanc était rentrée de France pour assister au jugement de son père. Oh Merlin, quel genre de cadeau venez-vous de m’offrir ? Moi qui allais trouver cette séance ennuyante, j’étais bien heureuse de m’être trompée lourdement. Que se passerait-il si monsieur Sangblanc recevait la peine maximale ? Est-ce qu’Alice serait enfin détruite ? Je jubilais de plaisir à l’idée de voir cette scène, de voir le visage d’Alice détruit par les larmes la tristesse et la frustration. Apres tout ce qu’elle m’avait fait subir, il était normal que le Karma demande son du un jour, et j’étais persuadée que ce jour était aujourd’hui.

Mais si moi je jubilai, ce n’était pas le cas de Morrigan. Elle fixait sans rien dire le duo Sangblanc avec cet air lugubre que je n’aimais guère voir. Si mère ne lui avait pas saisit le poignet fermement, qui ne sait ce qu’aurait pu faire Morrigan alors qu’elle se tourna en fusillant Dayla Harrison du regard.


- Rappelez-vous où vous êtes, Morrigan. Apprenez à vous maitriser et ne me faites pas honte dans ma propre Chambre. Gronda la matriarche qui tira d’un coup sec Morrigan la faisant revenir auprès d’elle. De vous deux, j’attends une attitude exemplaire. Nous ne sommes pas n’importe qui, c’est de notre devoir de montrer l’exemple aux sorciers de secondes zones. Aucun écart de conduite ne sera toléré.


D’un geste de tête, mère nous ordonna de nous asseoir. J’ignore si celle-ci l’avait fait exprès ou non, mais nous n’étions pas loin de la famille de l’accusé, il aurait simplement suffi qu’ils tournent la tête sur le côté pour nous apercevoir. L’envie d’interpeller Alice était grande, mais je savais qu’interagir avec elle pouvait rapidement escalader en scandale et connaissant mère, je savais que je recevrai une correction que je n’oublierai pas. Non, pas maintenant, il était préférable de rester stoïque et de porter toute mon attention sur le procès qui était sur le point de commencer.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve
28 juil. 2022, 13:15
 16.07.2047  Silence dans la salle
16 Juillet 2047,
Voilà une date que Sixtine Valerion avait gardé bien précieusement en tête. Fut un temps, elle ne loupait aucun procés, suivait de très prêt toutes les affaires mais, voilà plusieurs années, depuis sa démission au poste d'Auror qu'elle n'avait plus mis les pieds ici. Finalement, le fondement même de tout ceci n'avait pas changé. Les journalistes étaient toujours là, à l'affut de la moindre information, du moindre écart... Une profession que la professeure ne portait pas dans son coeur.

Sixtine Valerion avait prit soin de ne pas s'installer à côté d'un groupe de journaliste, préférent la solitude du fond de la salle. C'est ici qu'elle pourrait tout entendre, tout voir et tout noter. Car son coeur est toujours Auror. L'instant d'après, le procés pouvait commencer. Des familles étaient là, des enfants, des adolescents... La professeure avait du mal à concevoir qu'on puisse amené des sorciers si jeunes à un procés.

Dean Tauris fut reconnu non coupable. Puis, Chassin du se présenter. Ce nom résonna dans la cervelle de Sixtine. Chassin... Elle écouta plus attentivement encore les faits qui lui été reproché. Une histoire de sang, comme souvent, évidemment. Mais pas que, Malefoy parla également d'une évasion. La professeure se mit à penser que l'on ne pouvait pas reprocher à un père de vouloir voir son enfant, qu'importe le prix. Bizarrement, il n'avança pas cet argument. La dernière question fit rouler les yeux de Sixtine. Pourquoi diable ne s'était il pas rendu ? Bon sang, ont ils vraiment besoin d'une réponse ? Personne au monde ne souhaite être enfermé à Azkaban.

Arrivée inRP le 28 octobre 2046 - Professeure de DCFM
Rejoignez le Sixtgang ! - Présence partielle, j’ai le cœur qui saigne.
28 juil. 2022, 15:39
 16.07.2047  Silence dans la salle
C'était avec un lourd poids sur l'estomac qu'Aliosus avait pénétré dans la salle d'audience du procès. Il venait par obligation familiale et fidélité à sa douce cousine car aujourd'hui avait lieu le procès de Dorian Sangblanc, son oncle par alliance, mari - bien qu'on ne puisse plus imaginer le plus ténu des liens qui pourrait les relier à présent - de sa tante, Renesmée, la sœur aînée de son père. Il s'agissait de donner à Dorian des visages familiers et rassurant à contempler dans la foule, lui donner de la force pour affronter cette épreuve terrible. Terriblement risquée même. Fidèle à ses valeurs il avait préféré la prison plutôt que de rejoindre le nouveau gouvernement, et depuis les événements - dont la plupart des tenants et aboutissants étaient gardés de manière confidentielle par le Conseil - de l'évasion de la prison d'Azkaban, il était fugitif, réfugié en France auprès de sa famille.

Magnus connaissait bien le dossier, nombre de ses contacts sur le continent le tenait informé d'une potentielle évolution de la situation, de même qu'ici en Grande Bretagne, il n'avait jamais cessé de soutenir les résolutions visant à réexaminer les dossiers des emprisonnés de Parkinson car le directeur du bureau de la FEPS savait que cette même loyauté envers ses valeurs pousserait son beau-frère à affronter un tribunal, animé par la conviction profonde de la justesse de ses choix et de ses engagements.

Côte à côte, le père et le fils dans leurs habits impeccables affichaient la même mine grave. En dehors de leur taille, et du chapeau que portait Magnus à son arrivé au tribunal, on aurait eu du mal à les distinguer. Aliosus était le fruit d'une double éducation, d'une liberté sauvage sensible à son environnement et au monde invisible et d'une rigueur prussienne aux racines millénaires. C'était cette rigidité qui transparaissait aujourd'hui et en ce lieu.

Bien que convaincu de l'importance de sa présence, il ne s'enthousiasmait nullement pour cette journée qui allait être péniblement longue, Dorian Sangblanc n'étant que l'un des nombreux accusés présents. Dorian étant partiellement caché par une des autres accusée, Magnus décida d'impliquer son filsen lui donnant des informations sur les autres personnes présentes.

«Tu vois cette femme ? Il s'agit de notre Secrétaire d'état à l'Artisanat Magique, Miss Bell. Je doute qu'aucun des accusés ne gagne sa sympathie, elle mène ses affaires d'une poigne de fer. Quant à l'homme à ses côtés, celui au visage fermé, c'est Huggins, le Secrétaire d'État à l'Identité Sorcière, quelqu'un de très important aussi. Il était avec moi l'année dernière lors de l'attaque de l'Académie...»

Aliosus prenait mentalement note, essayant d'associer ces visages, ces noms et ces postes à tous ceux qu'il connaissait déjà. Le temps passé à lire la Gazette du Sorcier, les lettres de son père, ses séjours à Godric's Hollow, tout cela lui avait déjà donné une solide connaissance des institutions du Conseil, de ses rouages, de son fonctionnement.

«... Sorrow, mon collègue des affaires magiques extérieures, tu l'as déjà vu bien sûr...»

Aliosus hocha la tête, si son père travaillait avec les nouveaux alliés de la Grande Bretagne, le travail de Sorrow consistait à conserver un lien avec le Confédération Internationale des Sorciers, ce ne devait pas être une tâche aisée.

«Et l...»

Aliosus sentit la main de son père se poser maladroitement sur son épaule et la serrer. Il se retourna pour voir son regard soudain fébrile qui était fixé deux rangées plus loin, et il le suivit jusqu'à arriver à une paire de chevelures immaculées. Son coeur se serra d'abord avant de bondir douloureusement dans sa poitrine. Elle était là.

6ème année
07 août 2022, 12:27
 16.07.2047  Silence dans la salle
Ennis était venue pour le procès sur demande express de son père. Elle accompagnait donc ce dernier ainsi que Domhall. Diarmuid y échappait pour cause de voyage prévu avant que la date ne soit rendu publique. Briac avait froncé les sourcils à l'annonce de l'absence de son héritier mais s'était tu. Presque plus révélateur qu'une tirade d'agacement. A moins que ce ne soit la fermeté de Diarmuid et une sortie des plus inattendue venant de lui. 'Je sais que vous voulez que je prenne votre suite, mais vous n'avez commencez à vouloir m'y préparer qu'il y a peu. Permettez que je ne bouscule pas l'ensemble de mon emploi du temps pour combler vos manquements. Nous sommes ni à quelques semaines, ni à un procès pour que je sois près d'ici mes quarante ans si vous me cédez la place à ce moment là.' Celle-là, elle n'était pas prête de l'oublier et elle saurait l'utiliser pour prouver à son grand frère qu'il était on ne pouvait plus légitime à devenir le patriarche des O'Belt le moment venu. Il avait sa force de caractère, il n'y avait que lui pour ne pas la voir.

Ainsi, elle était assise à gauche de son père, son frère - cadet de la fratrie - à droite de ce dernier, le premier saluant de loin les personnes de sa connaissance tout en mentionnant à ses enfants leurs identités. Le jeune diplômé ne laissait rien paraître, la benjamine qui, elle, hochait doucement la tête le soupçonnait de déjà savoir tout ça. La politique c'était son rayon. Ennis avait bien entendu reconnus quelques visages. Difficile par exemple de ne pas déduire qui était l'homme aux côtés de son camarades Aliosus, qu'elle salua d'un mouvement de menton depuis sa place. Au loin elle repéra la tristement connue élève qui s'était fait renvoyée ainsi que sa victime dont la chevelure était reconnaissable entre mille. Sa mémoire, et les informations paternelles, lui permirent de faire un lien rapide entre l'un des accusés mais aussi son camarade de Serpentard. Un imbroglio familial. Mais la communauté Sang-Pur était restreinte, difficile de n'être lié à personne.

Le procès du père d'Eflie Chassin venait de démarrer et Ennis écoutait avec d'autant plus d'intérêt qu'elle connaissait assez bien Elfie et savait que son comportement depuis plusieurs mois était dû à son emprisonnement puis sa fuite. Les deux adolescentes n'avaient pas de bons rapports du fait de caractères qui se confrontaient trop. L'irlandaise avait mal joué. Mais ainsi, celle qui lui avait plus ou moins reproché l'implication de son père au Conseil et donc par ricochet d'être Sang-Pur l'était aussi. En voilà une qui était intéressante. Autre chose marquante, ça sentait le veracrasse roussi pour l'homme. Il s'emmêlait les brindilles et président comme jurés s'en donnaient à cœur joie.

Détournant un instant le regard de l'accusé, Ennis le porta sur les personnes assises autour d'eux. Elle avait été bien inattentive, au point de ne pas faire attention à la femme brune aux côtés de la quelle elle s'était installée: "
Bonjour Miss Valerion." La salua-t-elle à voix basse faisant irrémédiablement tourner la tête de Briac dans leur direction. "Miss Valerion est ma professeur de Défense contre les Forces du Mal." Informa-t-elle le patriarche. "Briac O'Belt, mon père. Et Domhall, mon frère." Ajouta-t-elle - à un moment opportun - à l'intention de la femme qui connaissait déjà l'aîné - Diarmuid - infirmier de Poudlard et qui devait certainement avoir eu vent de l'implication du briseur de sort dans la Chambre du Conseil. Les deux hommes saluèrent la professeur.


Briac O'Belt, né en juillet 2000,entré à Poudlard en septembre 2011 à Serdaigle, patriarche de la famille O'Belt au sein de la Chambre du Conseil.
Domhall O'Belt, né en septembre 2026, diplômé de la magifac'créa

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
07 août 2022, 17:17
 16.07.2047  Silence dans la salle
«  Quel imbécile  » siffla Thomas entre ses dents.

Son regard était dirigé sur l’accusé, James Chassin. Alice connaissait l’histoire de cet homme, pour l’avoir entendu de la bouche de sa fille, Elfie. Ce fut suite à cette discussion que la Gryffondor avait rejoint le Merlin. Peut-être était-elle ici, d’ailleurs, accompagné de Mael.

«  Quelle aurait été ta défense, si tu avais été dans le cas de cet homme ? Demanda Alice, sans que ses yeux ne se détache du jugement.
La question ne se pose pas. Je n’aurais pas eu l’idiotie de faire ce qu’il a fait.
Qu’aurais-tu dit ?  »

Thomas soupira, Alice supposait que cela lui laissait le temps de réfléchir à sa réponse.

« — Il a expliqué la méprise , poursuivit Alice. Point par point. Il a avancé son envie de protéger son fils. C’est légitime.
C’est légitime, j’en conviens. Mais dans son cas, j’aurais utilisé le dédain de Malfoy pour Parkinson à mon avantage. Il faut aller dans son sens. Lui faire entendre ce qu’il souhaite entendre. Vois-tu l’agressivité des jurés à l’égard de Chassin ? Il va perdre. Parce qu’il utilise les mauvaises cartes.  »

Thomas se tourna vers Alice, ses yeux se plantant alors dans les siens.

«  Lorsque les hyènes t’encerclent, ricane avec elle.  »

L’image était parlante. Alice accepta le conseil d’un opinèrent de la tête, et se tourna à nouveau vers le procès. Thomas avait raison. Chassin était piégé. Il devait être rusé, si il désirait revoir un jour Elfie et Mael.

Droite sur son assise, Alice s’autorisa un moment d’égarement. De toutes façon, le jugement tournait en rond. On reposait les mêmes questions, pour attendre les mêmes réponses. Son regard se mit à balayer la salle. Peut-être croiserait-elle le regard de Mère. Il aurait été tout de même étrange de ne pas la voir présente, à moins qu’elle ne ressente quelques onces de honte à voir son époux ici, sur le banc des accusés. Ou bien attendait elle, tapie dans l’ombre, attendant que Père soit gracié et rétabli à son poste, pour fondre sur lui comme une lionne sur un tas de viande alléchant. Elle ne raterait pas l’occasion de se draper d’encore un peu plus de pouvoir. Maudite soit elle.

Le coeur d’Alice rata un battement. Un millier d’aiguilles gelées percèrent son échine. Les Harrison. Elles étaient là, toutes les trois, toutes suintante de cruauté et perfidie. Que faisaient-elles ici ? Venaient-elles jubiler de la condition de Père ? C’était fort probable.

Alice s’arracha à cette vilaine vue, sans faire mine de rien, sans montrer quelque sentiment que ce soit. Cette journée appartenait à Père, et non aux Harrison. En ce jour, ces engeances n’existaient pas.

Alors que la jeune fille allait à nouveau se concentrer sur le jugement, un pressentiment la prit soudain. C’était léger, si léger que cela aurait pu passer inaperçu. Lentement, fébrile, Alice tourna un peu son buste sur le côté, l’œil attentif, les sens agités par ce que son coeur murmurait.
Le sang appelait le sang.

Ni la voix de Malfoy, ni le murmure de l’assemblée, ne pouvait surpasser le son des battements de son coeur. Elle le sentait vibrer jusque dans ses tympans.
Aliosus et oncle Magnus étaient là, tous les deux, leurs yeux clairs sur elle. Alice était figée, comme prise dans un bloc de glace. Pendant un temps qui lui paru une éternité, elle observa Aliosus. Les traits de son visage, la blondeur de ses cheveux, la douceur de son regard, Alice mémorisait, imprégnait chaque détail, comme si à tout moment on pouvait lui arracher un nouveau. Oncle Magnus n’avait pas changé. Son fils, si. Le voilà presque un homme à présent.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN
07 août 2022, 19:38
 16.07.2047  Silence dans la salle
C'était l'événement à ne pas rater selon son vieux père, Robert Pryor. Il avait demandé à Kasey s'il souhaitait l'accompagner, sa mère n'était pas friande de ce genre de lieu. Le potier avait donc accepté, lui-même intrigué. Kasey pénètre donc dans la salle, se tenant droit auprès de son père. Sans perdre plus de temps, ils s'installent à l'endroit attribué au public et au journaliste. Kasey avise la salle immense et les nombreux visages. Certains lui sont très vaguement familiers. Il se penche en direction de Robert et murmure alors :

— Tu en connais certains ?

Robert hausse les épaules.

— Surtout de nom pour tout te dire.

Kasey n'aura donc pas plus de détail. Drago Malefoy préside la séance et le premier à passer était un certain James Chassin. Kasey se penche légèrement, attentif. Mr. Malfoy cite ses droits, avant d'énoncer les chefs d'accusation. Il aurait porté atteinte à la pureté du sang en omettant l'existence d'un fils de sang-mêlé au moment d'inscrire sa famille dans le registre des Sang-Pur, en plus de constituer un outrage au Conseil. Il était également reproché à Mr. Chassin de s'être évadé d'Azkaban où il purgeait sa peine. Kasey renifle.

— En même temps, qui souhaiterait rester dans un tel endroit ?

La séance se poursuit. Kasey observa les membres du jury et leurs réactions. C'était intéressant à regarder. Pendant ce temps, Mr. Chassin reconnait que le dénommé Mael était son fils, à quoi Kasey roule des yeux. S'il l'assumait, pourquoi l'avoir caché ? Un enfant, qu'importe son sang, ne devait pas rester cacher. Il fallait l'assumer. Le reste ne le convint pas plus que ça, il soupir doucement. Robert semblait de son avis, lui qui secouait la tête. Cela n'avait aucun sens, mais passons. Kasey lui donne tout de fois raison concernant Azkaban. Au risque de se répéter, qui souhaiterai y rester volontairement et sagement ? Personne, même si les conditions d'enfermement ont été adoucies. Kasey croisa les bras, Chassin parle et parle. Kasey n'avait guère de compassion pour lui et pour cause : à ses yeux, il n'y avait rien de plus important que la famille et le lien du sang. Cacher un fils pour s'inscrire en tant que sang-pur n'était pas digne d'un père de famille, et il ose faire passer ceci pour une erreur ?

N'hésitez pas à interagir avec mon personnage :)

Anxiété sociale : introverti
|| ✓ flood & mp || x jeu & animation
"Je préfère pas, raconter ça, personne n’y croit"
Pomme - _Jan carte de noël
Absence : 00.00.00 à 00.00.00
Activité : grosse baisse
07 août 2022, 21:06
 16.07.2047  Silence dans la salle
Le beau milieu du mois de juillet voulait dire pour beaucoup "vacances". Cela aurait aussi dû être le cas pour Elina. Enfin s'était sans compter sa récente promotion au poste de directrice de Poudlard. Elle avait pleinement conscience que son âge ne jouait pas en sa faveur aux yeux de beaucoup. C'était sans nul doute d'autant plus le cas auprès de tous ces vieux croulants du Conseil. Elle n'avait aucune intention de leur laisser la moindre occasion de triompher à coup de "nous vous l'avions bien dit !".

Il lui fallait également prendre des nouvelles de l'affrontement entre les Ramdani et les cohortes d'Uagadou. Ce n'était bon pour personne si le conflit s'éternisait. Il fallait qu'elle aille à la rencontre d'Erza pour évaluer la situation. Peut-être qu'après ça elle aurait un peu de temps pour de vraies vacances. Enfin débarrassée de la menace que les Lignées faisaient peser sur elle, elle pouvait de nouveau quitter l'école sans crainte.

Pour l'heure, elle était assise dans les tribunes de la salle d'audience du Conseil. Après avoir traité sa mère comme une fugitive pendant des années, ils s'étaient décidé à régulariser les choses. Mais à quoi bon ces procès alors que la seule chose que l'on pouvait reprocher à Isabella Montmort était d'avoir travaillé en étroite collaboration avec le dernier ministre ? Ils auraient pu la déclarer non coupable immédiatement s'ils l'avaient voulu. Sans doute qu'ils voulaient bien faire comprendre que la décision était entre leurs mains au cas où cela n'aurait pas été assez évident. Elle se demandait à quel point ce très cher Cadmus Fawley était responsable de la présence de sa fille sur le ban des accusés ? Etait-ce sa manière de se venger d'Isabella pour avoir ne pas avoir transmis ses convictions à sa petite-fille ? Elina n'écoutait pas vraiment. Son regard était figé sur le visage de sa mère. La dernière fois qu'elle l'avait vu, c'était quand le ministre et elle l'avaient tirée des griffes des Lignées des années auparavant. A la fin de cette parodie de procès, elle entendait bien quitter la salle avec elle. Elle senti une main se poser sur la sienne en un geste apaisant. La jeune directrice ne s'était pas rendu compte qu'elle avait les point serrés. Elle détourna son regard à regret pour offrir un léger sourire à la sorcière à la chevelure flamboyante qui se tenait à ses côtés. Sa tante avait pris un congés à l'hôpital pour pouvoir assister au procès de sa soeur. Mais pour l'heure, il leur fallait attendre la fin des procès précédents.

Si vous êtes dans le public, vous êtes libres d'interagir avec Elina. Ce sera avec grand plaisir !

24 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤..
08 août 2022, 14:52
 16.07.2047  Silence dans la salle
Magnus avait eu le coeur serré de voir sa nièce et son neveu présents au procès de leur père. Tout comme Aliosus, la soirée hivernale au cours de laquelle la tante française d'Alice avait débarqué et arrachée la tendre enfant - pour son propre bien il en était bien conscient mais cela ne rendait pas la déchirure de la brutalité de la séparation plus douce malgré ses essais de s'en persuader - du cocon de parfait harmonie dans lequel baignaient son fils, sa petite amie Irisia MacLynn et Alice, avait été la dernière fois où il avait pu voir ses grands yeux clairs nimbés de perle de pleurs, d'incompréhension, de tristesse et, sentiment partagé par tous ce soir là, la peur viscérale de l'inconnue quant à la date où, un jour peut être, ils pourraient être enfin réunis à nouveau. Aussi n'avait-il aucun mal à imaginer par quelles émotions passaient son fils et elle lorsqu'enfin, leurs regards se croisa. N'eut été presque quarante ans d'éducation rigoureuse et maintenant quelques années à frayer en politique, côtoyer des émissaires redoutable, des roués de la manipulation et des faux semblants, il n'aurait pu empêcher son large sourire de s'épanouir sur son visage. Mais ce ne fut qu'un trouble que quelques secondes qui passa avant il ne se ressaisisse et se concentre à nouveau sur son environnement, sur le procès et sur ses spectateurs qui étaient tout aussi intéressants que les accusés ou les jurés. Les Harrison par exemple, cette étrange engeance dont le plus jeune rejeton était un danger connu et reconnu de tous comme tel au point qu'elle avait réussi l'exploit funeste de se faire renvoyer de l'école de magie, ne pouvant à présent plus prétendre qu'à un avenir uniquement du à son nom de famille, tant qu'il resterait renommé. Ou bien Sixtine, élégante comme toujours, peut être intriguée par le procès de Dorian, ancien chef du bureau des aurors. Avait-elle servie sous son mandat ? Peut être bien...

Un réflexe curieux lui fit tourner la tête vers ses voisines proches, probablement dû à la chevelure rousse de l'une d'elle qu'il ne connaissait pas mais qui était assise à côté d'une jeune femme qui n'avait cessé de gagner en notoriété depuis sa victoire au tournoi des trois sorciers. Elina Montmort, récemment promue à la tête de l'école de magie pour succéder à miss Loewy dont les obscures occupations n'avaient été que trop retardées par la paperasse administrative. C'était tout à fait logique, petite fille de Cadmus Fawley, elle avait toute les raisons de se trouver parmi les familles et les proches des accusés.

«Miss Montmort, osa-t-il, nous avons été nombreux à être soulagés d'apprendre que votre mère, comme tant d'autres, allait enfin avoir droit à un procès auquel nous souhaitons tous une issue favorable.»

@Elina Montmort je saute le pas :)

6ème année