Les jambes étendues dans l'herbe sous l'ombre de son grand chêne favori, l'ami des plantes reformait lentement son petit nid sous le poids de son corps : le sol de ce coin du domaine avait eu le temps de s'étoffer durant son absence. Mais il ne l'avait pas oublié pour autant, quelque chose dans l'air continuait de le protéger inéluctablement. Portées par le vent, les feuilles étaient chargées d'une énergie insaisissable, souvent perdue dès qu'il s'en éloignait... Ou bien la dureté de son quotidien contribuait à lui faire oublier son havre de paix. Quelque part au fond de lui, le jeune sorcier savait tout de même ce qui faisait la particularité de cet endroit : c'était ici que quelque chose de très fort était né, tellement fort que cette chose perdurait, emprunte dans les racines. D'habitude, on enterrait les morts sous les arbres, mais Elian préférait y faire naitre des âmes. C'était son cimetière à lui qui se composait de rires incontrôlables, de baisers volés, de jolies déclarations et de la mélodie d'une voix aimée lui faisant la lecture. Aujourd'hui, bien que le Soleil trônait comme un être omniscient, suspendu lui aussi à cet endroit, il y faisait toujours un peu froid et les feuilles chargées de souvenirs parvenaient difficilement à le réchauffer, comme si elles ne suffisaient plus.

Le vent fit glisser de ses épaules le grand châle de son père qui lui servait de couverture. « Oh pas d'inquiétude, il ne fait pas si froid aujourd'hui ! » mentit le garçon en recouvrant ses épaules à nouveau. Il avait pris l'habitude de parler à la nature et, parfois, la nature lui parlait en retour. Cette brise caressante semblait lui avoir dit « Bravo, ravie de te voir enfin sortir de ton trou, voilà un bain de soleil maintenant ». Menton levé, paupières fermées, il accueillit ce gracieux geste qui, bien qu'éphémère, lui donna l'impression de comprendre ce qu'était le véritable bonheur. Il était vrai que le garçon avait tardé avant de sortir de nouveau et ce n'était pas vraiment lié à son état de santé déclinant. Il allait mieux, tout le monde l'affirmait. Pourtant, il ne cessait d'être accablé d'images atroces qu'il n'avait même pas vu en réalité mais qui s'obstinaient à forcer le passage jusqu'au creux de la nuit. Bien qu'il avait apporté sa baguette magique pour pratiquer un peu les sorts en prévision des examens, Elian rechignait à s'en emparer, la laissant dépasser de son sac à dos comme s'il ignorait délibérément ses appels. Il ne devait de toute façon pas se surmener en pratique de la magie au risque de retourner séjourner à l'infirmerie. « Maintenant respire, petite âme chancelante » susurra le vent dans ses oreilles. Son visage se dérida un peu, il allait peut-être déjà beaucoup mieux. Elian avait sûrement été pris à son propre jeu en s'imaginant être une branche incassable, alors qu'il n'était qu'une énième feuille d'arbre livrée aux bourrasques des tempêtes imprévisibles. Les sorciers qui les avaient pris pour cibles, eux, avaient bien montré qu'ils ne jouaient pas. Le vent souleva son écharpe qui se colla contre sa figure, le réveillant soudain de son introspection. Toujours rester sur ses gardes.

Depuis la fin des vacances de printemps, le château avait retrouvé son agitation habituelle et Alexandre s'était résolu à prendre un peu de distance avec la salle commune qui lui semblait étonnamment bruyante depuis le retour de l'ensemble de ses camarades. Il déambulait au hasard dans le hasard, sans prêter attention aux lieux où il passait. Son esprit songeait à sa tante Hélèe qui lui recommandait de ne pas quitter le château avant l'été. "Tu es en sécurité." Au vu des dernières actualités qui étaient publiées dans les journaux, c'était sans doute vrai mais cela n'en restait pas moins frustrant de se sentir si longtemps coupé de sa famille. Il aurait bien aimé revoir sa mère ou passer à nouveau du temps avec sa tante. Un soupir lui échappa. Elle savait mieux que lui agir dans le monde magique. Elle y vivait depuis sa naissance. Ses pensées s'orientèrent ensuite vers un sujet plus réjouissant. Le mois prochain, jour pour jour, il aurait treize ans. Treize ans ! Désormais, il n'était vraiment plus un enfant ! Et lors de l'année prochaine, le garçon serait en troisième année. Normalement, si tout allait bien il pourrait aller de temps en temps au village de Pré-au-Lard. Comme c'était excitant ! Alexandre sifflota gaiement, tout joyeux. Il n'y avait peut-être de mauvaises choses dans la vie, parfois de gros durs, mais il existait aussi d'excellents moments.

Soudain, Alexandre s'immobilisa en apercevant un garçon à l'ombre d'un chêne. Est-ce qu'il dormait ? Ce serait sans doute mieux de faire un détour pour ne pas le réveiller alors. Il commença à reculer lorsque son pied se posa sur une branche morte qui craqua bruyamment.

@Elian Kernac'h

Laissant le vent guider son écharpe pour laisser son visage tranquille et retrouver un peu d'air, Elian ne remarqua pas tout de suite qu'un petit sorcier s'approchait près de son coin sous le chêne. Et puis d'un seul coup... Crac ! Le bruit le fit réagir instantanément, le couchant au sol sûrement dans un réflexe visant à saisir une anse de son vieux sac à dos et peut-être attraper sa baguette magique. Mais c'était visiblement inutile... Il demeurait apparemment encore sur les nerfs : le moindre bruit inattendu, la moindre secousse et "crac !" il se brisait comme la branche. Dans tous les cas, le petit sorcier au visage arrêté n'avait absolument rien de bien dangereux. Elian se redressa un peu et posa une main sur son cœur, comme allégé d'un poids immense. Camomille, tilleul et aubépine, il était calme et détendu. Calme et détendu. Si le vent avait cessé de le tourmenter, voilà que ce dernier semblait s'être trouvé un agent pour prendre sa relève. Elian lui sourit tendrement. « Tu devrais faire attention où tu mets les pieds, parce que c'est comme ça qu'on finit dans les faits divers de la Gazette du Sorcier. » Bien qu'il voulait détendre cette atmosphère qu'il avait hélas lui-même créé en sautant comme une vieille théière au bord de l'implosion, ce n'était peut-être pas la meilleure façon de s'y prendre.

Une bourrasque s'insinua dans ses cheveux, faisant voleter de nouveau son écharpe. Il pouvait bien partager un peu de cette sérénité avec l'enfant. Ils devaient prendre soin les uns des autres - on le leur avait bien répété - et la responsabilité des plus grands lui incombait à présent. « Ne reste pas planté comme un cactus, allez viens, assis-toi. » Il tapotait l'espace à côté de lui, les yeux bienveillants.

Alexandre grimaça en constatant avoir encore une fois manque de discrétion en souhaitant en faire preuve. Cela lui rappelait les matins où il essayait de quitter le dortoir en silence, lorsque tout le monde dormait encore, et qu'il se ramassait sur un objet resté au sol. Ou que le hibou de Jacob se décidait à s'agiter et à le rejoindre. Il sourit timidement en apercevant le garçon sursauter. Il semblait particulièrement nerveux. Il devait dormir profondément pour avoir été aussi surpris.

"Pardon... Je ne voulais pas te réveiller."

Il le fixa, intrigué, de son commentaire et ne comprit pas.

"Ben, pourquoi ? Il se passe des choses graves dans le monde, mais il ne va rien y arriver pour une branche cassée. Ou c'est une plaisanterie ? Désolé, je ne la comprends pas."

Pourtant, son esprit essayait de détecter la subtilité, mais rien ne lui venait. Le garçon l'invita à s'installer Alexandre obéit. Son aîné avait l'air d'être trop gentil. Il s'assit dans l'herbe, à quelques mètres de lui.

"Je m'appelle Alexandre moi, je suis en seconde année à Gryffondor ! Je venais un peu à l'écart pour réviser quelques sortilèges et je ne pensais pas trouver quelqu'un. Désolé de t'avoir dérangé."

il étudia avec sérieux l'aîné, cherchant à deviner son âge.

"Tu es en quelle année, toi ? En cinquième, peut-être ? Non, en cinquième année, y a les BUSES. Il parait que c'est un travail énorme. C'est Ennis, notre préfète qui me l'a dit ! Alors, tu pourras pas venir te reposer comme ça, enfin, je crois. Alors, en sixième année peut-être ? Ou alors la quatrième ? A la fin de l'année les quatrième année deviennent très grands ! On dirait qu'on leur a jeté un sort en croissance comme on apprend avec les sapins !"

D'ailleurs, ce sortilège, il devrait le réviser. Cela faisait un moment que le garçon ne l'avait jeté et celui-ci pouvait tomber à l'examen de sortilège.

@Elian Kernac'h C'est bon la pipelette est allumée

« Tu ne crains pas grand chose avec moi, en tout cas », murmura Elian à lui-même tandis que le petit sorcier s'installait à ses côtés. Il n'avait pas l'air effrayé alors qu'à son âge, lui aurait été inquiet à l'idée d'approcher l'un de ses aînés. Peut-être que l'image d'Elian correspondait bien à ce qu'il pensait ressembler ce jour-là : à un animal blessé en fin de convalescence. Dans tous les cas il était content de faire la connaissance de ce drôle de bonhomme, retrouvant momentanément l'apaisement d'une discussion normale. A peu près normale, du moins. Sa main frotta un peu son front tandis que son petit invité s'occupait de faire le plus gros travail en terme d'échange. A vrai dire, ce flot de paroles l'arrangeait assez étant donné que, ces derniers temps, les siens tournaient toujours autour des tristes événements de la semaine passée.

Visiblement, personne n'échappait aux révisions malgré ce qui venait de leur arriver. Son regard pensif se posa sur sa propre baguette magique toujours plantée dans son sac rapiécé, tandis que le dénommé Alexandre tentait de deviner son année d'étude. Elian sourit alors mystérieusement, ses mains se refermant encore plus sur les extrémités du châle. Eh bien oui, sa méthode de révision n'avait absolument rien à voir avec la plupart de ses camarades de Cinquième année, et encore moins avec celle de la préfète Gryffondor. Une expression intéressée parcourut son visage tandis que le petit comparait les étudiants de Quatrième année à des sapins dopés au sortilège de croissance. Elian laissa échapper un léger rire qui se laissa porter par le vent. Lui-même n'y avait pas échappé, à cette poussée, bien qu'il ne la constatait réellement qu'à travers les paroles de ses proches à ce sujet. Il ressemblait d'avantage à un grand roseau qu'à un grand sapin, cela dit. Sans réfuter ou confirmer la supposition sur son âge, il rapprocha ses genoux contre lui pour y reposer sa joue, observant en biais le petit sorcier : « Alexandre, dis-moi... » Elian essayait d'être prudent, cela se voyait dans l'attention qu'il portait au visage de son interlocuteur, sourcils légèrement froncés. « Ça ne te gênerait pas de faire un peu de magie pour moi ? » Il s'adossa au tronc du grand chêne, comme un spectateur prêt à se laisser porter par une pièce de théâtre. « Ça m'aiderait beaucoup pour... Eh bien... Pour me divertir un peu. » Bien que le terme "divertir" pouvait être mal interprété, Elian souhaitait simplement continuer de penser à autre chose sans fournir le moindre effort. En aucun cas il voulait remettre en question la capacité du petit sorcier à réaliser une magie qui n'était pas risible. D'ailleurs, il pouvait difficilement se moquer des autres, faisant plutôt partie de ceux qui faisaient l'objet de moqueries. « Je te rejoindrai quand je le sentirai... Dans un instant... », proposa-t-il en plaçant ses mains derrière sa tête comme s'il se reposait soudain. Bien qu'il ressentait les effets bénéfiques de la présence du garçon, sa tête lancinait un peu.

@Alexandre Bellanger Cet enfant est un rayon de soleil

Tout en s'installant devant son aîné, Alexadre hocha rapidement de la tête à sa réponse. Il ne voyait décidément pas ce qu'il aurait pu avoir craindre. Sa tante lui répétait qu'il était en sécurité à Poudlard. il sourit benoitement.

"Je n'ai pas peur du tout. et puis, à Poudlard, on ne risque rien !"

Comme son interlocuteur ne semblait pas un bavard, ou sans doute ne savait-il pas comment engager la conversation avec un bien plus jeune que lui, Alexandre se prêta au jeu de tenter de deviner l'année de son compagnon. Il s'appliqua à l'étudier, comme pour une potion inconnue, afin de repérer des détails révélateurs et laissa ensuite son analyse se développer. L'aîné ne lui laissa pas un indice sur la justesse de ses déductions, puis il éclata de rire lors de sa comparaison sur la poussée de croissance des élèves de quatrième année. Avait-il dit quelque chose de si drôle ? Peut-être.. Imaginer un sorcier qui jetterait un sort pour faire grandir des enfants, ça l'était un peu, mais ça lui était venu seul, sans doute influencé par le nombre de ses heures de révisions.

Lorsque l'aîné lui demanda de le divertir en lui montrant sa magie, Alexandre ne soupçonna pas un instant que celui-ci pourrait se moquer de son niveau, mais s'imaginait qu'il s'intéressait à son potentiel et se sentait flatté de recevoir l'attention d'un bien plus grand que lui. il se saisit de sa baguette et réfléchit à une bonne idée. Après quelques instants, elle jaillit dans son esprit. Il ferma les yeux pour se concentrer et jeta le sortilège Flambios. De sa baguette et de sa volonté se créaient devant lui un dessin de feu. Il traça sommairement des lignes qui aboutirent à la représentation de trois petits oiseaux qui étendaient leurs ailes. C'était comme dessiner à main levée. Depuis qu'ils avaient étudiaient ce sort au milieu de l'année, Alexandre n'avait eu de cesse à s'exercer à de la sorte en songeant que cette nouvelle pratique l'aidait à renforcer ses capacités pour dessiner dans ses nombreux carnets.

"C'est magnifique un vol d'oiseau, non ?"

Il cessa ensuite ce sort pour jeter un Avis, matérialisa un bouquet de roses blanches dans ses mains pour les tendre à l'aîné. Alexandre reprit tout sourire :

"Elles sont belles ?"

@Elian Kernac'h Oui, il est adorable à toujours savoir comment rester positif

Elian restait le plus attentif possible à son environnement pour ne pas manquer l'imminente prestation du petit Alexandre qui mouvait sa baguette magique, bien qu'il avait pali encore davantage si c'était possible en entendant son jeune camarade affirmer qu'à Poudlard, "on ne risque rien". Les mains d'Elian, croisées derrière sa tête pour amortir le contact du tronc d'arbre, se décroisèrent devant la vision du dessin enflammé dans les airs. Malgré sa fatigue, Elian reconnut la jolie magie et l'ovationna en frappant des mains. Son regard se bloqua un instant sur le dessin avant de changer de cible. Un vol d'oiseau... Quand était-ce la dernière fois qu'il avait su prendre le temps d'en observer dans le ciel ? Les astres, les mouvements des feuilles dans le vent, les nuages, l'herbe caressante... Elian avait oublié tous ses amis ces derniers temps. Il observa les oiseaux apparaitre à l'incantation du jeune Gryffondor et s'envoler dans les airs comme un ballet aérien, mais ses yeux brillaient d'un éclat mélancolique. Il savait lui-même pourquoi, au fond de lui, cette vision le mettait dans cet état : le garçon qui aimait tant les oiseaux lui faisait penser terriblement à l'un de ses amis oubliés, cette fois-ci par sa seule volonté ou bien celle de son père - ce qui était à peu de choses près la même chose.
« Heureusement que tu n'as jamais été témoin de mes vols d'oiseaux, tu ne dirais pas qu'ils sont magnifiques ! » rebondit-il, très amusé. Tandis qu'il disait cela, Alexandre faisait apparaître sa troisième merveille. Elian se rapprocha directement comme un enfant surexcité. Ces roses blanches, il les voulait. A peine eût-il formulé ce souhait dans sa tête que le garçon les lui tendit. Les mains d'Elian les acceptèrent rapidement. Il y avait une émotion claire dans l'expression de son visage, reposant le bouquet dans ses bras comme s'il berçait un nourrisson. « J'adore les roses blanches, tu sais ce qu'elles veulent dire dans le langage des fleurs ? » Tellement de choses. A y réfléchir, elles avaient une aura semblable à celle que dégageait le petit sorcier. « Laisse-moi te montrer, à mon tour, un super tour de magie... » fit-il mystérieusement en reposant le bouquet tout près du tronc d'arbre. Il rampa jusqu'à son sac rapiécé pour tirer sa propre baguette magique. Lui ne savait pas produire des haricots géants ou construire des golems de pierre, sa magie était... quelque peu banale, voire très bancale. Mais Elian montrait parfois, très rarement, une volonté de fer : « Colovaria », formula-t-il en visant l'une des roses. Du jaune, voilà qui pouvait paraître banal pour un élève de Poufsouffle. Ce n'était pourtant pas ce qu'elle voulait exprimer, cette rose. Elian tendit à son tour la fleur à son nouvel ami. « Une autre couleur pour une autre signification... » préluda-t-il.

Désireux d'accomplir une bonne performance, Alexandre prit le temps de bien se concentrer pour exécuter un spectacle magnifique avec ses oiseaux de feu qui prenaient lentement leur envol. Son spectateur se montra réceptif au spectacle et semblait apprécier. Le jeune garçon sentait son coeur bondir de fierté dans sa poitrine, heureux de retenir l'attention d'un élève qui avait plusieurs années de plus dans la pratique de la magie. Après la démonstration, il l'entendit s'adresser un reproche à lui-même et Alexandre lui sourit doucement.

"Mais non ! Je suis sûr qu'ils sont très beaux ! On est toujours pire juge de son travail. Attends un peu !"

Il plongea la main son sac pour extraire un carnet et l'ouvrit à une page sur laquelle était dessiné une vue du lac.

"Tu vois, ça, c'est beau, mais moi, je la trouve imparfaite, elle ne correspond pas à ce que je veux. Je suis sûr que tes vol d'oiseaux c'est pareil ! Ils ne sont pas beaux que dans ton esprit, d'après ta perspective."

Le garçon se décida à montrer de nouveau un peu de sa magie et réalisa la création d'un bouquet de roses blanches pour l'offrir à l'aîné. Il l'accueillit avec plaisir en déclarant adorer ces fleurs, puis lui demanda s'il connaissait leur signification. Alexandre fronça les sourcils pour se rappeler de ses connaissances. Le langage des fleurs, cela remontait à l'époque victorienne et la rose était l'une des plus évidente.

"La rose, cela veut dire l'amour, mais sa couleur, hum, le rouge, c'est la passion, le rose la tendresse, le blanc... Oh, mais oui, à l'époque victorienne, le blanc, c'est la pureté, l'innocence !"

Le jeune homme exécuta à son tour un tour de magie qui l'excita beaucoup avant de lui tendre la rose devenue jaune et lui poser une nouvelle question. Il fronça les sourcils, incertain.

"Jaune... Jaune, ce n'est pas la trahison ?"

@Elian Kernac'h