Au retour des vacances de pâques
ft. @Diarmuid O'Belt

Honnêtement, Eugène n'aurait jamais cru que la médecine sorcière était aussi poussée. Il regarde le formulaire rempli et signé de la main de sa mère qu'il s'en allait donner à Mr. O'Belt, l'infirmier actuel de l'école. Il avait hâte de lui remettre, afin de se débarrasser une bonne fois pour toutes de cette boiterie qui le limitait au quotidien. Alors qu'il se dirigeait à grand pas en direction de l'infirmerie, Eugène se permit de rêver : il n'aura plus de canne, il pourra courir de nouveau et sans le moindre problème. Il pourrait faire des portées et des chorégraphie avec les Hel's Angels ou mieux encore, il pourrait peut-être rejoindre l'équipe de Quidditch ! Avec un grand sourire, il pousse la porte de l'infirmerie. Il y avait très peu de monde dans la pièce. Il y avait bien sûr Mr. O'Belt et une poignée d'élèves qui étaient plus ou moins mal en point. Sans perdre plus de temps, Eugène s'approche de l'infirmier, sa canne claqua contre le pavé.

— Bonjour monsieur, voici l'autorisation de ma mère ! Et elle vous remercie de me prendre en charge et de nous apporter une solution.

Pendant longtemps, l'adolescent était convaincu qu'il allait à jamais vivre avec une hanche défectueuse, si bien qu'il n'aurait jamais cru qu'une repousse des os étaient possible pour régler son problème. Depuis que Mr. O'Belt lui en avait parlé, il comptait les jours jusqu'à aujourd'hui, impatient. Il avait hâte de vivre pleinement comme un adolescent.

Cela faisait quelques jours que les évènements du Poudlard Express étaient derrière eux et pourtant, Diarmuid ne dormait pas encore très bien. La nuit, les images avaient la fâcheuse tendance de se succéder les unes après les autres, mêlées aux émotions qu'il y avaient plus ou moins refoulées pour se permettre d'agir froidement. Elles étaient décuplées la nuit, surtout quand son inconscient donnait une issue toute autre à cette soirée. Mais il n'avait pas fait la même erreur que la fois dernière, il avait profité du lundi pour contacter le psychomage qu'il voyait toujours - mais moins fréquemment - pour demander une consultation anticipée. C'était prévu pour son prochain lundi de libre. En attendant, il avait Owen, Ennis aussi. Et quand vraiment le sommeil manquait, une potion hypnotique pour éviter les réveils incessants. Il en avait d'ailleurs pris une cette nuit là et avait même vu avec sa collègue pour s'octroyer une sieste sur le temps de midi. Car aujourd'hui, un patient devant recevoir un traitement tout particulier devait venir. Hors de question de le renvoyer parce qu'il n'était pas en état.

Depuis son appartement, il tendit l'oreille. Plus de conversation en bas, Ruby devait avoir terminé. Et effectivement, personne dans le bureau de consultation, le médicomage attrapa sa blouse et ouvrit la porte pour se rendre dans la salle d'attente. Quelques étudiants étaient assis et très vite, Eugène Harlow s'avança vers lui, autorisation parentale en main. "Bonjour!" Lui dit-il avec un sourire en attrapant le papier. "C'est mon travail, quand une solution existe, je me dois de la proposer." Expliqua-t-il doucement avant de lui ouvrir la porte menant vers la salle d'hospitalisation. Il laissa passer le Poufsouffle puis le suivit et, avant de refermer la porte. "Miss Lloyd arrive." Informa-t-il les jeunes assis dans la pièce en la voyant venir en sens inverse. Il la remercia de nouveau d'un signe de tête de gérer l'ensemble des consultations et continua son chemin.

- "Venez au fond. Tout est prêt." Un lit, des rideaux pour l'isoler, des sortilèges au cas où la douleur deviennent insupportable pour lui malgré les antalgiques puissant prévus et les potions nécessaires au traitement. L'irlandais ouvrit le rideau pour le laisser passer et seulement une fois à l'abri de ses derniers, vérifia l'autorisation signée de la main de la mère du garçon. "Tout est en ordre de ce côté là. Toujours sûr de vous Eugène?" Demanda Diarmuid en glissant le parchemin dans le dossier médical de l'élève.

Mr. O'Belt prit son autorisation tout en le saluant à son tour, avant de répondre que c'était son travail de proposer toutes les solutions existantes qui pourrait guérir le moindre mal. À ça, Eugène acquiesce avec un sourire confiant. Sa hanche allait guérir et il se voyait déjà courir comme jamais à travers le château. Cela le conforte dans sa décision. Il souhaitait se débarrasser une bonne fois pour toutes de sa canne et profiter de sa vie sans se soucier de sa hanche. Alors, sans la moindre hésitation, Eugène suivit Mr. O'Belt dans la salle d'hospitalisation.

Il s'enfonce dans la salle, tandis que l'infirmier prévient ses autres patients qu'une dénommée Miss Loyd allait arriver. Puis, Mr. O'Belt l'invite à se rendre au fond de la pièce. Eugène s'exécute docilement. L'endroit contenait le strict nécessaire et était plus ou moins similaire à la pièce principale. L'infirmier ouvrit l'un des rideaux, vérifia l'autorisation, avant de s'assurer qu'Eugène était sûr de sa décision. Une nouvelle fois, l'adolescent acquiesce.

— Oui, je n'ai pas changé d'avis.

Il posa sa canne contre le mur et l'avise un instant. C'était tout de même étrange de se dire qu'il n'en aurait plus besoin d'ici quelques heures. Sa démarche n'aurait plus besoin d'être corrigé après l'intervention. La question est : qu'allait-il en faire ? Déjà, Eugène se refusait de la jeter. Cette canne était un cadeau de son père, après tout. Il pourrait toujours l'associer à des tenues pour des occasions ? Oui, c'était une bonne idée.

— Nous commençons par quoi ? demanda Eugène.

Déterminé. L'élève en face de lui était déterminé malgré les inconvénients que le traitement qu'il allait subir comprenait. Il le laissa se délester de la canne qui lui servait d'appui depuis longtemps, Diarmuid n'avait aucune idée de ce qu'elle pouvait représenter pour l'adolescent ni ce qu'il pourrait vouloir en faire. Ce n'était de toute façon pas de son ressort. Ce qui l'était c'était plutôt de tout faire pour qu'il le vive le mieux possible.

- "Un bref rappel de la procédure. On va commencer par recasser l'os. Ca va me prendre un certain temps puisque je vais devoir choisir la fracture optimale pour qu'en se ressoudant, vos deux jambes soient de même longueur. Toute cette étape se fait sous potion antalgique assez forte. Vous n'aurez pas mal." Commença Diarmuid. "Tant que la potion fera effet, je ferais une manipulation. Ensuite il ne faudra plus bouger, je placerai donc une attelle. Quand les antidouleurs seront inopérants on passera au poussos. Là malheureusement, il faudra serrer les dents. Cette potion a des interférences avec les antalgiques." S'excusa le médicomage qui avait pourtant demander l'avis de confrères et de consœurs. Mais rien n'y faisait, personne n'avait encore trouvé.

- "Si vous avez des questions, n'hésitez pas, à n'importe quel moment." Précisa l'irlandais avant de désigner la table de chevet du doigt. "Je vous laisse vous changer. Il y a un tee-shirt et un jogging. Mais si vous pouviez juste être en sous-vêtement et haut ça sera plus aisé pour moi." Il étit vrai que si l'adolescent n'était pas trop gêné de ne pas porter de pantalon, cela l'aiderait. Mais il avait aussi appris à s'adapter à la pudeur de ses patients.

Mr. O'Belt rappela la procédure. Eugène écouta attentivement. Il allait devoir recaser l'os en question, une chose qui allait prendre un certain temps selon l'infirmier, car il fallait trouver la fracture optimale pour que les deux jambes soient de la même longueurs quand les os vont repousser.

— Il se peut qu'une jambe soit plus grande que l'autre ? demanda Eugène.

Ensuite, Mr. O'Belt indique que ses étapes se feront sous potion antalgique fort pour qu'il ne puisse pas avoir mal. Eugène acquiesce et Mr. O'Belt continue : Eugène ne devrait pas bouger durant la manipulation et il va placer une attelle. Jusqu'ici, tout va bien. La suite l'inquiéta un peu plus. Lors du poussos, Eugène ne sera plus sous antidouleurs, car la potion a des interférences avec les antalgiques.

— D'accord... ça devrait le faire, pas le choix de toute manière !

C'est ça ou bien, il passera sa vie avec une canne et des problèmes de hanches.

— Et je n'ai pas des questions pour le moment, merci.

L'infirmier désigne la table de chevet et indique qu'Eugène allait devoir se changer et conseil de rester en sous-vêtement pour faciliter la tâche à Mr. O'Belt.

— Pas de problème.

Par chance, il n'était pas pudique, enfin, plus autant qu'avant. Il se change donc et enfile seulement le tee-shirt.

— Je suis prêt, indique Eugène.

Il avait hâte de commencer et surtout d'en finir. Dans ce qu'il avait compris, ça ne serait pas une partie de plaisir au bout d'une certaine étape. Mais c'était un mal pour un bien : il pourra vivre sans se soucier de sa hanche.

L'adolescent avait été attentif tout au long de son explication et avait tout de même exprimé une inquiétude qui aurait pu faire sourire l'irlandais si ce n'avait pas été irrespectueux. Disons qu'il sourirait dans sa tête mais avait réprimé la réaction physique pour ne pas froisser son patient. "C'est un risque assez minime qui arrive si le médicomage ne prend pas le temps nécessaire pour bien analyser la posture." Il s'interrompit une petite seconde avant d'ajouter. "Ce n'est pas un soin qu'on fait tous les jours, mais je l'ai déjà pratiqué avant de venir à Poudlard." Ce qui était vrai, c'était arrivé deux fois pendant son stage à Paris. Une fois sur un sorcier adulte et une autre un enfant. Pour le premier il n'avait été que spectateur. Pour le second, il avait travaillé en binôme avec celui qui l'avait pris sous son aile. Il avait plus suivi la procédure que fait lui-même. Mais il avait eu l'occasion de le faire au sein de son activité au Réveil, seul, et était parvenu à ses fins. Aucune raison de ne pas réussir à mener à bien le traitement aujourd'hui.

Se doutant que d'être sous poussos et de sentir la douleur ne devait pas paraître rassurant, Diarmuid sourit au garçon qui faisait pourtant bonne figure face à l'annonce avant de le laisser quelques instant pour qu'il se change à l'abris des paravents. L'infirmier attendit de l'autre côté et revint uniquement quand il entendit la voix d'Eugène indiquer qu'il était fin prêt. Diarmuid lui tendit la dose de potion antalgique, le laissa la boire en le prévenant de son amertume puis le laissa s'allonger avec juste un coussin sous la tête pour qu'il soit bien à plat. L'irlandais se plaça ensuite au pied du lit, plaçant une main sur chacune de ses chevilles et laissa sa magie le guider. Le Poufsouffle ressentirait certainement une sorte de chaleur ou de fourmillement, rien de désagréable au moins.

Le temps de son inspection osseuse, la potion serait pleinement efficace, la magie aidait beaucoup mais il savait qu'il faudrait de longues minutes qu'il n'avait qu'à mettre à profit. De son côté, sa magie s'écoulait par vague et il écoutait les retour qu'elle lui faisait sur les fémurs et le bassin de son patient. Au fur et à mesure il se faisait une idée de plus en plus précise de la manière dont il devrait agir. Et puis quand il fut certain, il se rapprocha de la hanche malade dit: "Je vais te pincer," ce qu'il fit exactement au moment où il prononçait ces mots, "pour vérifier si je peux y aller." Normalement, le garçon ne devrait même pas sourciller et dire qu'il ne sentait rien. Si tel était bien le cas, il pourrait utiliser sa baguette.

Eugène était donc paraît pour la suite de l'opération, tout comme Mr. O'Belt qui l'invite à boire la potion et à s'installer sur le lit. Eugène s'exécute, grimace en prenant la potion (c'est bien vrai, elle est amère !) et prit place dans le lit, plutôt confient. Après tout, l'infirmier l'avait informé qu'il avait déjà réalisé ce genre de soin. Pendant ce temps, Mr. O'Belt attrapait ses chevilles et laissa sa magie scanner son corps, c'est du moins ainsi qu'Eugène percevait la chose.

Il pouvait sentir la chaleur se reprendre le long de son corps, accompagné par quelques fourmillements. Rien de désagréable jusqu'ici. Au bout du compte, Mr. O'Belt indique qu'il allait le pincer et Eugène hoche de la tête. Puis il attendit, encore, mais aucune douleur ne survint.

— Vous avez pincé ? demanda Eugène. Je ne rien ressentit si c'est le cas, je pense que ça fait effet... non ?

Si c'était le cas, la suite logique des choses était que Mr. O'Belt effectue une fracture pour une meilleure repousse. Si Eugène faisait bonne figure, il appréhendait la chose. Normalement, il ne devrait rien ressentir, mais si la potion était juste assez forte pour ne pas ressentir un pincement ? Il s'inquiétait sûrement de trop, comme toujours. C'était dans sa nature et il n'y pouvait pas faire grand-chose, si ce n'est d'attendre la suite.

- "Oui." Répondit Diarmuid à l'adolescent qui était incapable de dire si quelque chose était venu le toucher, encore moins lui provoquer la moindre douleur. "On peut y aller. Détends toi du mieux que tu peux, la potion fait effet, tu ne sentira aucune douleur." Dit le médicomage d'un ton le plus rassurant possible, l'opération en plusieurs temps était assez impressionnante, il pouvait clairement comprendre que le Poufsouffle soit inquiet. Et il avait prévu de quoi l'aider si vraiment l'angoisse montait trop. A tout moment, sauf quand il serait en train de lancer le sortilège qui briserait l'os, il pourrait lui administrer une dose de philtre calmant.

- "Ne bouge plus surtout." Précisa encore l'irlandais, baguette en main, concentré sur sa tâche de visualisation. Une étape cruciale à ne pas manquer pour que le soin soit optimal. C'était aussi à ça que servait toute l'étape préparatoire pendant laquelle il avait laisser sa magique se propager le long des structures osseuses et articulaire. Pour avoir une cartographie mentale précise qui lui avait permit de dessiner le trait de fracture qu'ils souhaitait. Une fois bien en conscience de ce qu'il allait faire, le châtain prononça une formule latine et fit une gestuelle maîtrisée. Sa magie s'écoula vivement pour venir frapper la hanche du garçon dans un florilège d'étincelles aux teintes bleues et vertes. Diarmuid, qui suivait le travail, senti l'os se craquer comme il l'avait souhaité, non pas d'un trait net mais avec quelques déviations.

Satisfait, le médicomage enchaîna, tout en expliquant ses gestes. Placer la jambes de son patient de manière à corriger la différence de longueur puis poser une attelle magique solide pour qu'il ne puisse pas bouger. Comme cela concernait sa hanche, le blocage le prenait de sous l'aisselle jusque la cheville. Contraignant et handicapant, mais il n'avait pas d'autre choix. "Ca va toujours?" S'enquit le soignant avant de poursuivre. "On va devoir attendre plusieurs minutes que l'antidouleur se dissipe." Et en attendant il fallait attendre, peut-être le rassurer sur la bonne poursuite de son traitement?

C'est bien ça. À présent, Mr. O'Belt allait lui fracturer l'os de sa hanche. Eugène respire un bon et se détendit au mieux. Mentalement, il se répète que tout ira pour le mieux et qu'il était entre de bonnes mains. Par réflexe, Eugène ferme tout de même les yeux. Si l'inquiétude grimpait en flèche, ne plus rien voir l'aidait à se canaliser et à s'apaiser.

— Ne bouge plus surtout, répéta l'infirmier.

Eugène voulut acquiescer, mais se retient. Il attend patiemment la suite en silence. Les minutes s'écoulent et au bout d'un compte, Eugène ouvrit un œil, sûrement trop curieux. Mr. O'Belt venait tout juste de prononcer la formule et d'effectuer une gestuelle qu'il ne connaissait pas, puis d'aviser les quelques étincelles aux teintes bleu et vert que le garçon pouvait voir apparaître au niveau de sa hanche.

— C'est finit ? demanda Eugène, incertain.

Si c'était le cas, il ne s'attendait pas à ce que cela soit si simple, mais admettony ! Un instant, Eugène songe bêtement à bouger sa jambe, histoire de voir ou de ressentir quelque chose. Par chance, il se ravise et ne bouge pas d'un iota. Il laissa l'infirmier positionner correctement sa jambe, avant de poser une attelle solidement magique, histoire de l'empêcher de bouger. Ce n'était pas confortable et contraignant, mais c'était mieux que rien.

— Ça va toujours ?
— Oui, ne vous inquiétez pas.

Si rien n'allait, il l'aurait déjà fait savoir depuis longtemps !

— On va devoir attendre plusieurs minutes que l'antidouleur se dissipe.
— D'accord, articule Eugène, avant de demander : dites, aucun rapport, mais est-ce que vous êtes de la même famille que... attendez, j'ai oublié son nom... Ennis, je crois ? Vous avez le même nom en tout cas.

Il devait demander, cette question brûlait ses lèvres depuis que l'infirmier était arrivé à Poudlard.

Dans d'autres circonstances - où il aurait besoin de moins de concentration pour ne pas faire n'importe quoi - Diarmuid aurait certainement sourit à la question du jeune Poufsouffle. 'Est ce que c'est finit?' Certes, le sort permettant de fracturer l'os pouvait sembler simpliste, mais il ne s'agissait pas d'un simple sortilège de massue mais bien d'une formulation et d'une gestuelle plus complexe... sans compter l'importance de la visualisation et de la connaissance de l'anatomie. La naïveté du garçon donc, aurait pu le faire sourire s'était pas en train de 'jouer' avec sa structure osseuse. L'infirmier ne dit donc rien, continuant sa tâche jusqu'à ce qu'il ait finit de bloquer la jambe de l'adolescent et indique qu'il faille attendre après que le jaune et noir ait assuré aller bien.

L'irlandais s'attendait à plusieurs types de comportements après toute cette procédure, incluant des questions... Mais pas vraiment sur sa filiation avec Ennis. Mais cette fois-ci, il n'avait plus besoin de rester aussi concentré et, maintenant habitué à la curiosité des élèves qui allait rarement au delà de la confirmation à leurs soupçons, il laissa un sourire léger se dessiner sur son visage. "Effectivement nous portons le même nom, celui de notre père." Dit-il un rire discret dans la voix teinté de cet accent qu'ils partageaient même si celui de la préfète Gryffondor était plus prononcé que le sien. Sans parler non plus de la ressemblance physique même si, plus les années avançaient, plus elle diminuait, Ennis étant un mélange de leurs parents quand les deux frères avaient chacun pris les traits d'un côté ou de l'autre de la famille. "Je pensais que l'information avait tourné dans le château, ce n'est pas la première fois que l'on me pose la question." Dit-il très posément, sans arrière pensée à ce propos mais en se faisant aussi la réflexion qu'aucun des deux ne devait être prolixes sur la composition de leur famille.