Mardi 18 juin 2047 après 18h,
Suite de ce post RP,
Deuxième année.

Je n'en peux plus. Cet examen m'a vidé de toutes mes forces. J'ai l'impression que l'heure que je viens de passer était autant interminable que rapide et rien que cela m'a épuisée. Je me suis enfuie plus que rapidement à la fin, je n'avais envie de discuter avec personne et encore moins avec Noémie qui, je pense a bien réussi cet examen. Je ne veux pas lui dire que j'ai échoué malgré l'aide qu'elle m'a offerte. J'ai un peu honte de voir qu'elle serait déçue d'avoir investie autant de temps pour que je n'arrive à rien. Je sais que ma potion va être ratée, elle n'avait pas la bonne couleur à la sortie et bien sûr, je n'ai pas eu le temps de faire mieux que ce que j'ai fait.

Je ne me comprends plus, je ne sais pas pour quelle raison j'ai paniqué à ce point. Je me surprends moi même. Pourquoi les potions ont un aussi grand intérêt... Ou plutôt une aussi grande importance pour moi ? Je déglutis. Je suis assise dans cette cour en espérant que personne ne vienne me déranger, j'ai les mains enfouies dans mes poches et j'ai relevé les genoux vers ma tête. D'autres doivent aussi avoir ratés leurs examens, je sais pertinemment que je ne suis pas la seule à me rater. Mais la raison pour laquelle j'ai paniqué à ce point me dépasse. Le pire dans l'histoire ? Je n'étais même pas capable de me calmer rapidement parce que cela ne m'est jamais arrivé.

C'est dans ces situations là que j'aimerai bien que Sowyn soit là, il ne me juge pas avec sa petite tête toute ronde lui. Après tout parfois, on peut être tous les deux aussi stupides l'un que l'autre. Un soupir m'échappe. Je ne sais même pas pour quelle fichue raison je suis venue dans cet endroit. Il n'y avait aucune raison logique à le faire. mes pas m'ont seulement portés vers cet endroit, peut-être qu'être entourée de gens que je ne connais pas juste avant l'heure du repas m’apaiserait ? Encore une fois je n'en suis pas certaine. Et finalement ce n'était peut-être pas réellement une bonne idée de m'isoler... Arf.

Libre si vous le souhaitez ! Charlotte est dans un coin de la cours en déperdition. Si jamais vous la voyez envoyez un SOS
Pour plus d'informations venez ici !
Si vous souhaitez rejoindre Chacha vous pouvez m'envoyer un petit hibou
@Noémie Claire-Cornwell pour la mention

Avec le stress des examens , auquel je réagit plutôt mal, passant par des nuits courtes et des maux de tête insupportables, je préfère rester au calme dehors, et après les cours je fuis un peu les gens, mais c'est nécessaire pour moi.

Mon endroit préféré reste la cour de l'horloge, je ne sais pas expliquer pourquoi , mais ses pierres, ses pavés ... et peut être un peu aussi car c'est ici que j'ai rencontré Simon qui est devenu mon meilleur ami, quoiqu'il en soit, cette cour m'apaise , et j'en est cruellement besoin en ce moment.

Je me suis promis de vaincre mes angoisses cette année et je fais tout pour y arriver, alors mon livre à la main, je décide de me poser un moment pour me détendre, ne penser à rien d'autre que la légère brise d'air chaud qui peine à parcourir mes cheveux tressés par ces jours assez doux de juin.

Je n'est pas encore réussi à lire une seule ligne quand mon regard est attiré par un spectacle qui me fait de la peine.
Charlotte, une élève de Poufsouffle un peu plus âgée que moi, semble avoir des soucis. Elle est assise, les genoux repliés sur elle même, le regard triste et je ne peux vraiment pas faire autrement que de la rejoindre.

Je referme mon livre et avance vers elle d'un pas timide et sans lui demander son accord je m'assois près d'elle.
Pendant plusieurs minutes que je trouve interminable mais nécessaires, je ne dit rien, lui laissant le temps de me dire de partir si elle le veut.

Avec @Charlotte Dwight vraiment désolé du retard !!

Je me morfonds comme cela m'arrive parfois mais cette matière qui était celle que je détestais le plus est devenue la plus importante pour moi. Peut-être que c'est que je n'ai rien pu créer encore mais cette fois je crois que je me croyais sur la bonne voie. J'avais révisé suffisamment, du moins, je le pensais. Mais apparemment cela n'a pas suffit et si je ne visais pas une très bonne note, j'espérais au moins avoir la moyenne.

Perdue dans mes pensées et le regard dans le vide, je ne vois pas cette Poufsouffle s'approcher de moi jusqu'à ce qu'elle ne soit qu'à quelques pas. Lorsqu'elle s'assoit à mes côtés, j'ai presque envie de ne pas la regarder, de ne pas chercher son prénom dans ma tête, de ne pas tourner la tête vers elle. Pourtant, peut-être qu'elle sera mon salut. Après un instant d'hésitation, une série de respirations rapprochées j'arrive à jeter un coup d'oeil dans sa direction. Je la reconnais. C'est cette fille à Poufsouffle en première année qui s'appelle Elisabeth comme nombre de filles à Poufsouffle par ailleurs.

Je soupire mais je sais que je ne devrais pas. Elle a essayé d'être gentille avec moi en venant s'installer pas loin et moi je n'arrive pas à me retenir de râler. Il me faut aussi me cacher de Noémie que je refuse de voir à ce moment là.

Je soupire donc.

- T'as raté tes exams toi aussi ? Ou tu viens juste te poser là comme ça pour décompresser ?

Désolée pour le retard à mon tour

Elle avait vraiment l'air de ne pas vouloir être dérangé mais je savais très bien, pour l'avoir fait plusieurs fois moi aussi que dans des moments compliqués on rejette souvent les personnes qui essayent de nous aider pour ne pas montrer nos faiblesses. Mais ce n'est pas pour cela qu'elle n'a pas besoin de ma présence aujourd'hui.

Je décide de rester un moment pour vérifier et si elle me repousse je n'insisterais pas.

- je suis assez anxieuse en général et là... c'est pire, je viens me détendre, enfin j'essaye. C'est très calme ici, et toi ? ça va pas ?


Bien sur que ça n'allait pas bien, mais je préférais lui laisser le choix de me répondre que tout allez bien, ça ne donne rien de bon de forcer les gens à se confier même si le fait de restait assis à coté d'elle était un peu ce que j'étais en train de faire finalement.
J'espérais que c'était ce genre de moment ou il faut insister et pousser un peu l'autre dans ses retranchements.
D'expérience, les sucreries sa aidaient pour entamer la conversation, me souvenant que j'avais un paquet de Werthers originals dans la poche de devant, des bonbons tout à fait moldus mais ils me réconfortaient tellement. Je lui tendit le paquet sans la regarder, la laissant juste faire comme elle voulait.



@Charlotte Dwight
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C'est qu'elle était insistante cette première année ! Mais finalement... Je crois que je ne la déteste pas. Enfin, elle me sauve d'un certain moment de solitude et peut-être qu'au fond de moi c'est ce que j'attendais en restant sous ces arcades.

- Arf faudrait pas stresser dans l'idéal... Prendre l'exam comme un jeu j'crois. Mais pas facile bon...

Je passe ma main dans mes cheveux et je soupire pour la énième fois avant de répondre à sa question.

- J'ai foiré les potions, j'dis qu'il faut pas stresser mais je crois que c'est ce qui m'a plus stressée. J'suis nulle en potion. J'ai paniqué. J'imagine que ça arrive.

J'hausse les épaules en regardant mes genoux. Non. Je ne suis pas fière de moi. Je vais certainement avoir une belle note tel qu'un P ou un D et je vais décevoir Noémie malgré tout ce qu'elle m'a appris. Peut-être même que c'est moi qui suis déçue plus que j'ai peur de la décevoir mais pour le moment je n'arrive pas à déterminer comment je me sens. C'était beaucoup trop difficile d'effectuer une potion sans la recette sous le nez et je crois que je ne m'étais pas assez entrainée à cet exercice. J'en suis vraiment peinée.

Quand je vois apparaitre un paquet de caramels devant mes yeux, je me peux m'empêcher de regarder la jaune étonnée.

- Toi aussi tu te promène avec un sac de caramels tout le temps ?

Elle a réussit à me distraire un instant et à m'intriguer. Sérieusement ? Je ne pensais pas que d'autres personnes avaient autant de bonbons toujours dans les poches.

- J'peux en prendre un ? Stuv j'te passe les miens en échange et on compare les goûts.

Mes caramels sont des caramels sorciers. Ils collent vraiment beaucoup. Peut-être qu'il faudrait que je sorte mes caramels au miel à un moment afin de lui faire goûter mais j'en ai peu. Et je partage rarement ceux-ci ou uniquement à de grandes occasion. Il est d'ailleurs évident que je ne les transporte pas sur moi en cet instant.

Je sors le paquet de ma poche. Mon coeur est un peu soulagé de ce qu'il vient de se passer mais je reste tout de même sur mes gardes et un coin de mon esprit est resté enfermé dans la salle de potions au milieu des fumeroles de chaudron.

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Voilà pourquoi elle était donc si triste et dépitée, c'est fou ce que la pression des examens nous met sur les épaules, on n'imagine pas vraiment comme ça peut nous détruire le moral en quelques minutes lorsque l'on a l'impression d'avoir tout loupé !

Elle avait vraiment l'air de ne pas croire en elle dans cette matière, est-ce que son stress prenait beaucoup de place et lui faisait angoisser sur des choses qui n'étaient pas si grave ou est-ce que son examen c'était véritablement mal passé ?
Peu importait au final, le résultat était le même sur elle .

J'étais plutôt contente de voir que le coup des caramels avait eu le mérite de la faire réagir sur une note plus positive, incroyable, elle avait la même habitude de promener des bonbons. Finalement, nous n'étions pas proches mais la gourmandise était devenu soudainement notre point d'accroche.

-Je suis gourmande, ça c'est sur oui ! et parfois j'ai besoin d'en manger un pour me sentir mieux... c'est bête je sais, sa ne change rien aux problèmes mais c'est comme ça... j'en ai toujours sur moi... toi aussi c'est drôle ! J'en veux bien un des tiens oui, merci ... c'est vraiment mieux des caramels versions sorciers ? essayant de l'attirer sur une conversation bien plus légère, son stress étant encore très palpable sous son visage légèrement apaisé.

Je sentais pourtant qu'elle ne me donnait à voir qu'une apparente quiétude, comme une façade fleurie sous un mur en plein avis de destruction.
@
Charlotte Dwight

J'ai du mal à me dire qu'il faut que j'avance et que je fasse quelque chose de la fin de cette journée. J'ai un peu envie d'aller me terrer dans mon lit et même si les bonbons de la Pouffys sont alléchants, je peine à me remettre de cet examen.

Pourtant, malgré mon esprit troublé je tente de me surpasser pour lui répondre.

- Ce sont des vrais de vrais ! J'espère que tu les trouveras bons ! De mon côté je préfère les partager que les manger seule...

Je ne veux même pas penser qu'il m'arrive d'en manger trop. Après tout mes parents ne peuvent pas savoir ce que je mange en venant à Poudlard. Et c'est parfait.

Je pioche un bonbon et le déguste. Le sentir fondre dans ma bouche est une sensation très agréable mais je n'arrive pas à oublier. J'aurais envie de parler de ce qu'il s'est passé pendant cet examen et de savoir comment elle aurait fait elle pour gérer une angoisse pareille. Comment est-ce que je peux faire pour que ça arrive pas la prochaine fois ?

Un peu mauvaise, je me rends compte que je ne veux pas spécialement parler à une première année. Je n'arrive pas à imaginer qu'elle aura la solution à mon problème. Je voudrais plus voir Lily pour savoir comment elle s'en est sortie elle. Ou Bristyle pour savoir si elle angoisse des fois, bien qu'elle ne me le dirait pas au moins j'en sortirai avec des nouvelles idées peut-être... Mais pas... Pas Elisabeth.

Je me recroqueville un peu plus en serrant fort mes bras contre mon corps. Je me sens un peu plus mal. Je soupire. Et je tente tout de même.

- T'as des moyens pour ne pas stresser pour un exam toi ? T'as dit que t'étais anxieuse... J'voudrais pas t'embêter mais... J'avoue que c'est la première fois qu'ça m'arrive...

Je n'arrive pas à la regarder dans les yeux à cause du sentiment qui m'oppresse. Je voudrais être ailleurs.

Désolée Les pensées de Charlotte sont bien sombres...

A côté de moi, la jeune fille n'avait vraiment pas l'air au mieux de sa forme, je sentais qu'elle se forcée un peu pour paraître poli et j'étais mal d'avoir autant insisté par ma présence pour qu'elle se livre, peut être n'avait-elle pas besoin ni envie de le faire à dire vrai.
Le mal était fait et maintenant que je me trouvais là autant essayer de faire quelque chose avec le peu de moyen dont je disposais.

Son bonbon me parut vraiment excellent, rien à voir avec les miens mais je m'en doutais un peu. Ce sentiment de plénitude et de douceur qui dégoulinait dans la gorge lorsque le sucre se dispersa, un petit plaisir réconfortant qui n'avait pas de prix.
Charlotte aimait partager ses bonbons, tout comme moi, nos ressemblances ne se limiter pas à cette angoisse palpable, ce stress toujours un peu au-dessus de nos épaules, cette épée de Damoclès qui nous empêchait de respirer correctement parfois.

Je connaissais çà, je pouvais presque ressentir son mal-être mais je devais faire attention à ce que j'allais dire car la Poufsouffle se tenait de plus en plus renfermée sur elle-même, elle commençait sans vraiment le dire, à ériger une barrière entre nous deux mais pourtant, à ma grande surprise, elle se livra un peu.

- T'as des moyens pour ne pas stresser pour un exam toi ? T'as dit que t'étais anxieuse... J'voudrais pas t'embêter mais... J'avoue que c'est la première fois qu'ça m'arrive...

Elle m'avait demandé cela en restant centrée sur elle même, sans me regarder vraiment, par pudeur un peu peut-être ?! Alors pour respecter ça, sans la regarder je posais ma main sur son épaule, délicatement, comme pour lui dire " je comprends, t'inquiète"

- Tu m'embêtes pas, réfléchissant pour bien peser les mots... j'ai un truc oui mais pour être honnête ça ne marche pas tout le temps. Je chante dans ma tète une mélodie qui me fait sourire, quelque chose qui me donne la pèche juste avant, c'est ma chanson totem. Il faut que tu trouves la tienne ! moi ça me calme et je ne pense pas à l'épreuve juste avant, ça occupe un peu ma tête. Un sourire passe sur mon visage et sans vraiment réfléchir je commence à fredonner, plus pour la faire sourire qu'autre chose :

- Ooooh girls, they wanna have fu-un Oooooh girls just wanna have fun, GIRLS, they want Wanna have funnnnnnnnnnn, girls Wannaaaaa haaaave.....

J'étais ridicule mais c'était le meilleur remède que j'avais trouvé pour résoudre son problème.

@Charlotte Dwight Aucun soucis

Mes bras collés contre mon corps, je m'en veux presque d'avoir posé une question. Elle ne pourra pas me réponde c'est sûr. Quoi que... Peut-être que s'il me reste encore un peu d'espoir, je pourrai appliquer ce qu'elle me dit pour ne plus être terrifiée au prochain examen de potions. Je soupire une fois de plus en attendant qu'elle me répondre enfouissant mon menton dans mes genoux. Je pense que je passerai à la volière chercher Sowyn après cette histoire un peu accablante.

Tout à coup, sa main sur mon épaule me fait me crisper. En temps normal, je suis très tactile mais il faut croire qu'aujourd'hui ce n'est pas vraiment le cas. D'un mouvement je ma soustrais à ce contact. Ce n'est pas le moment où je pourrai apprécier ce genre de considération même si je suis sûre que ce n'est pas méchant et qu'elle n'a pas voulu me mettre mal à l'aise...

Je murmure.

- Désolée...

Puis, pourtant, elle parle et se livre à moi malgré ma mauvaise humeur et mon caractère que je ne jugerai actuellement pas très sympathique. Si je me renferme sur moi-même, je l'écoute tout de même avec une certaine attention. Elle me change les idées.

Quand elle se met à fredonner, je ne peux m'empêcher de relever la tête. Pourquoi n'y ais-je pas pensé plus tôt ? Évidemment que j'aurais dû prendre ma trompette pour aller jouer dans le parc, non loin de mon arbre. Peut-être que j'aurais moins paniqué pendant l'épreuve même si maintenant c'est bien trop tard.

Une ébauche de sourire étire mes lèvres même si ce n'est pas encore bien visible. Cette musique je la connais bien. Maman la chante de temps en temps quand elle allume le vieux post de radio/CDs qu'il y a dans notre salon. Mais bon dieu qu'elle est vieille cette musique ! Je crois que mamie la chantait quand elle était jeune et qu'elle a donné un CD à maman. C'était un genre de best-off de toutes les musiques de cette époque là.

- Oooh girls they wanna have fuun... Elle est pas toute récente cette musique dis-donc... J'y penserais la prochaine fois avant un exam de potion ou de vol, j'sortirai peut-être ma trompette... Tu fais de la musique toi ?

C'était ça qu'il fallait faire finalement. Ne plus penser à cet examen pourri et se concentrer sur un autre sujet banal.

Mon geste d'empathie envers la jeune fille avait plutôt eu l'effet inverse, je m'efforçais de ne montrer aucune réaction lorsqu'elle se recula de mon contact physique.
Je savais que j'avais été un peu loin, on ne se connaissait pas, et elle avait tout à fait le droit de vouloir garder ses distances.
J'avais tendance à croire que tout le monde se sentait forcément rassuré par un toucher, par une attention tactile, comme moi, mais chaque personne étant unique, ce n'était pas le cas.
Appréhender les réactions des autres n'était vraiment pas mon fort, et encore une fois j'avais spontanément improvisé.

Sans prendre mal son geste, je continuais dans ma lancée. La chanson eut le mérite de la faire s'intéresser à moi, un peu moins renfermée, elle m'observait.
Sur son visage un peu plus ouvert, je pouvais y lire un très léger sourire, peut être signe de moquerie, mais peu importe.

La cour me paraissait moins triste déjà, et finalement elle sorti une phrase qui accentua mon sourire, elle connaissait cette chanson !
Incroyable, finalement mon conseil n'était pas si bête, une petite fierté me parcouru l'échine. Pour une fois que mon stress, si handicapant parfois, devenait constructif, j'avais une sensation étrange, une sorte d'apaisement.

Un peu plus sereine, la blonde me posa une question sur mon potentiel talent musical, mais son évocation du sien m'intrigua plus encore. Elle était musicienne donc.

- Oh non je ne joue pas de musique mais j'adore en écouter, et danser dessus surtout. Mais...tu joues de la trompette toi ? c'est trop bien ! Tu en fait ici ?

Me tournant complètement vers elle, je ne pouvais plus cacher ma curiosité aiguisée par cette révélation, les sourcils remontés, les yeux grands ouverts, je restais silencieuse, prête à l'écouter me parler de sa passion.

@Charlotte Dwight