Quelques grincements de bois subtils ponctuaient les bruits de pages tournant délicatement. Des raclements de gorges ou des froissements de vêtements contrastaient avec le silence absolu qui régnait dans ce sanctuaire du savoir. Le samedi matin, on ne plaisantait pas à la bibliothèque. Les rares personnes présentes étaient là pour apprendre, ou pour satisfaire leur soif de lecture dans le calme. Narcisse faisait partie de la première catégorie. Mais au lieu d'une soif, il s'agissait plutôt d'une insatiable et avide fièvre qui l'envahissait. Quelques jours auparavant, le jeune garçon avait eu son premier cours d'astronomie. Et il s'était rendu compte, à son plus grand désarroi, que son ignorance dans cette matière n'égalait que sa frustration à ne pouvoir répondre à aucune question posée par la professeure.

Être moins fort que les autres ? Cela lui était égal. Décevoir la prof ? Il n'en avait cure. Avoir potentiellement de mauvaises notes dans le futur ? Il s'en badigeonnait le coquillard avec le pinceau de l'indifférence. Non, Narcisse souffrait d'un mal beaucoup plus personnel et beaucoup plus profond, qui lui empoisonnait la vie et lui avait déjà causé préjudice de nombreuses fois dans le passé. Ce sujet l'avait intéressé, passionné même. Où était le mal ? Et bien, par le plus malencontreux des hasards, l'astronomie avait déclenché en lui une folie obsessionnelle, qui le poussait toujours à vouloir en savoir davantage. Il n'en avait pas dormi de la nuit, les yeux fixés sur le plafond, à se remémorer les questions posées par la prof lors du cours. Cela n'était pas noté, certes, mais ce n'était pas le problème.

Comment avait-il pu ignorer que cette grande bande d'étoiles dans le ciel s'appelait la voie lactée ? Comment n'avait-il pu réaliser plus tôt que l'étoile du Berger n'était pas une étoile, mais une planète ? Et combien de connaissances pourtant élémentaires pour tant, demeuraient inconnues pour lui ? Cela lui était insupportable. Et pourtant quelle importance, au fond, de savoir si le Soleil était à telle ou telle distance de la Terre ? Que Vénus était la planète la plus chaude du système solaire ? Cela ne changerait pas sa vie, il se lèverait toujours tous les matins sans que cela ne change quoi que ce soit.

Et pourtant, il était là, assis sur une chaise, les yeux piquants, rouges et larmoyants à force de lire et relire ces pages et du manque de sommeil. Il était venu dès l'ouverture de la bibliothèque, à 9 heures. Combien de fois avait-il lu et relu la valeur de la circonférence de Mercure ? S'en souvenait-il encore ? Juste la relire une petite fois supplémentaire ne coûterait rien n'est-ce pas ? Les ongles de sa main droite n'étaient plus, rongés frénétiquement par ses incisives nerveuses, il s'était mordu plusieurs fois jusqu'au sang, mais il s'en rendit à peine compte. Il ne voyait pas les heures passer, il n'avait pas vu les gens aller et venir autour de lui, sans lui prêter attention, et inversement. Il se retenait de lire la dernière page du livre, pour pouvoir se dire "Je ne l'ai pas encore fini, mais je ne l'ai pas encore maîtrisé, je peux le relire encore une fois".

Et il n'avait pas mangé depuis hier soir, mais cela, il s'en fichait. Tout ce qui lui importait à présent, c'était de comprendre et maîtriser les étoiles.

@Adnae Brennan

C'était la deuxième fois qu'Adnae descendait de sa tour pour se rendre à la bibliothèque de l'établissement. Du moins la deuxième fois depuis qu'elle était revenue à Poudlard. Elle aimait ce lieu, et encore plus le calme qui y régnait, de manière générale. Elle appréciait particulièrement l'espace de travail, où elle corrigeait parfois ses copies, sans se soucier du fait que cela pouvait être comparé à du boycott de la salle des professeurs ou même de sa propre salle de cours par ses collègues. Dans la bibliothèque, l'enseignante nouvellement nommée se sentait bien, à son aise. Et puis, c'était une férue de lecture, comment ne pourrait-elle pas apprécier ce lieu ?

Après être passée rendre un livre emprunté le mercredi précédent, Adnae s'apprêtait à aller travailler quelque part dans la bibliothèque quand elle aperçut un élève particulièrement concentré, en train de lire un texte consacré à l'astronomie. Elle pensa d'abord à passer son chemin, mais se ravisa, observant cet élève. Ce garçon - elle n'avait pas encore retenu son nom -, elle l'avait vu une seule fois. Mais il semblait tellement concentré par ce qu'il faisait. Miss Brennan n'avait pourtant pas encore donné de devoirs à faire ; qu'est-ce qu'un élève pouvait bien faire alors qu'il n'y avait pas de travail à réaliser ? Réviser son cours, peut-être, mais pas dans un tel bouquin...

Finalement, Adnae s'approcha de ce garçon brun et lui demanda de manière très sérieuse : « T... Vous commencez déjà à apprendre vos leçons ? » Puis elle s'installa face à lui, toujours avec le plus grand sérieux.

« T... Vous commencez déjà à apprendre vos leçons ? »

« Oh sapristi ! » Narcisse manqua de dégringoler de sa chaise, pris par surprise. Il ne l'avait absolument pas entendu venir, ni même vu. Il était tellement concentré et absorbé par sa lecture intense du livre qu'il avait tout bonnement effacé toute distraction extérieure. S'agrippant au dossier de sa chaise, les fesses ne touchant presque plus le siège, il tentait de reprendre sa position initiale, le visage empourpré. Une fois sa contenance quelque peu retrouvée, il tapota sa robe, comme s'il s'époussetait, et repositionnant correctement le livre qui était tombé à plat sur la table. Fort heureusement, si quelqu'un avait entendu quelque chose, personne ne le mentionna. Il se racla silencieusement la gorge, l'air embarrassé.

« Hrum... J'suis désolé... mais tu m'as... » Les mots restèrent bloqués sans sa gorge. C'était la prof d'astronomie ! Pris de panique, il couvrit discrètement la couverture du livre qu'il était en train de lire, bien conscient du fait qu'elle devait sans aucun doute déjà l'avoir vu. Depuis combien de temps était-elle ici ?

« Oh je... sapristi... Je... » Il bégayait, mais cela était davantage dû à sa grande fatigue et au fait qu'il était resté plusieurs heures dans la même position. Il se frotta les yeux avant de reprendre.

« Je vous prie de m'excuser... » Un bâillement qu'il ne put retenir l'interrompit à nouveau. « Disons que... j'avais envie de prendre un peu d'avance... quand j'ai vu que mes connaissances dans c'domaine, pardon, dans ce domaine, étaient proches de zéro. »

Il se gratta l'arrière du crâne puis fis une grimace de douleur, il regarda ses doigts. Les ongles rongés jusqu'au sang. Et bien... En voilà une piètre première impression à donner à une professeure.

La réaction de l'élève qui lui faisait face manqua de faire exploser de rire Adnae, malgré le sérieux de la situation. Mais elle se retint, tant bien que mal, et ne dit rien. Elle était étonnée de l'expression employée par cet élève. Sapristi, on aurait dit une expression de vieux... Vieux comme elle, par exemple. Alors que, pourtant, ce garçon était à peine en première année. C'était très jeune, un première année. Qu'est-ce qu'un élève comme ce... Branda ? Pouvait bien apprendre, lire ou penser pour emprunter des expressions au "vieil anglais" ?

Le jeune Narcisse répondit par le tutoiement avant de se reprendre très soudainement ; décidément, il aimait ce mot, sapristi. Il s'excusa, et commença à s'expliquer... Décidément, c'était bizarre, une fois de plus : quel élève de première année voudrait s'avancer dans le programme ? Enfin, c'était possible, mais jamais, dans sa génération comme pour celle actuelle, miss Brennan n'avait vu une telle personne. Mais après tout, était-ce vraiment l'élève qui souhaitait travailler, ou peut-être une certaine pression de la part des parents ?

Il faudrait choisir ses mots avec beaucoup de soin, dans cette situation, c'était certain. Ainsi, l'enseignante nouvellement nommée resta silencieusement quelques longues secondes avant de répondre à ce première année : « Pas de problème. C'est intéressant que vous souhaitiez prendre de l'avance ; vous aimez la matière, ou vous souhaitez seulement vous cultiver ? Ou souhaitez-vous peut-être prendre de l'avance pour les devoirs et contrôles à venir ? » Ce garçon avait vraiment l'air en piteux état. Adnae risquait de devoir le rassurer. Et elle n'appréciait pas de devoir rassurer les élèves. C'était fatiguant. Mais enfin, cela faisait partie intégrante du métier, à ce qu'il paraissait...
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« Euh... j'ai... » Comment allait-il s'y prendre ? Comment allait-il pouvoir justifier le fait qu'il n'avait pas dormi de la nuit et qu'il était ici depuis l'ouverture à 9 heures ? Il tapota des doigts sur la table, inclinant légèrement la tête sur le côté. Il réfléchit ainsi pendant plusieurs secondes, le temps de rassembler ses idées et stimuler son cerveau fatigué qui baignant dans les notions d'astronomie qui ne l'aidaient ici en rien. Il regarda quelques instant la professeure qui venait de s'asseoir face à lui. Elle n'avait pas l'air agressive, ni méchante, ni dans le jugement, dans le primaire, il avait déjà croisé des instituteurs et institutrices qui détestaient les élèves qui lisaient dans leur coin. Mais ça n'avait absolument pas l'air d'être son cas. Et puis il prit sa décision. Il ferma le gros livre qu'il était en train de lire et l'épousseta délicatement, puis il hocha la tête.

« J'ignorais tout de cette matière lors de mon premier cours. Et j'ai un léger problème avec le fait d'ignorer tout de quelque chose... ça m'irrite... Ça m'empêche aussi de dormir, littéralement. J'ai pas dormi c'te nuit ! » Il avait commencé à se frotter l'arrière de la tête en souriant, puis il bailla à nouveau en mettant la main devant sa bouche et s'étira en faisant craquer son dos et sa nuque, il poussa un soupir de soulagement.

« Ah ! Veuillez m'excusez... je suis resté un peu trop longtemps dans la même position. C'est plutôt bien que vous soyez arrivé, je ne sais pas combien de temps je serais resté le nez dans ce livre sans vous haha ! Non pas que ça ne m'intéresse pas hein, mais au bout de la cinquième relecture, je me dis que ça commence à être contre-productif. » Il jeta un regard presque nostalgique au livre, l'air de se dire "Ah, toi au moins, j'aurais pas besoin de te relire à chaque devoir pendant un moment". Et il sourit comme un idiot, il se sentait bien mieux désormais. Puis il tourna son regard à nouveau vers la professeure.

« Et comment se passe votre journée ? » Et puis son sourire disparu. « Oh... vous vouliez peut-être le livre... Euh... Vous pouvez l'avoir si vous voulez ! J'suis désolé j'aurais pas dû le monopoliser comme ça. »

Adnae regarda son élève en silence, attendant sa réponse. Le jeune Brando tapotait la table des doigts, inclinait sa tête d'un côté ou de l'autre... Cette situation devenait presque gênante pour miss Brennan, qui ne savait actuellement ni quoi dire, ni quoi faire devant ce première année. Elle manqua de soupirer, mais se retint. Il valait mieux ne pas brusquer cet élève, qui semblait déjà suffisamment fatigué et sur les nerfs.

Finalement, le jeune brun se mit à parler. L'enseignante l'écoutait avec attention, mais elle eut beaucoup de mal à s'empêcher d'avoir un haut le cœur lorsque l'élève se frotta l'arrière de la tête puis... fit craquer plusieurs membres de son corps ! Ah, quelle triste symphonie, quel assemblage de sons horribles ! Adnae eut également beaucoup de mal à ne pas s'énerver, mais elle se contint, et écouta la suite des explications de l'élève avec intérêt, même si elle ne pouvait s'arrêter de repenser à ces sons qu'elle avait entendus...

Puis, lorsque le jeune Narcisse eut achevé son monologue, l'enseignante laissa la discussion en suspens quelques secondes avant de répondre de manière très franche : « Je pense que vous vous mettez beaucoup trop la pression. Vous ne devriez pas être... stressé... au point de ne pas arriver à dormir. Mais enfin, je suis contente de voir que vous avez une incroyable soif de connaissance. » Adnae n'était pas certaine d'avoir choisi les bon mots. Mais qu'importe, elle continua : « Ma journée se passe très bien, je vous remercie. Non, non, vous pouvez conserver ce livre, je comptais aller travailler mais je n'en ai pas besoin. »

Un œil plus expérimenté que celui de Narcisse aurait perçu sans aucun doute la réaction de Miss Brennan. Mais le petit bonhomme, tout épuisé qu'il était, ne remarqua strictement rien. Il écouta avec attention les sages conseils de sa professeur, faisant glisser à nouveau le livre juste en face de lui.

« Oh c'est pas une question de pression... C'est... Difficilement contrôlable. J'ai appris à faire avec. » Il regarda le livre, le regard un peu distant et perdu, comme s'il s'était à nouveau plongé dans ses pensées. Un léger sourire planait sur ses lèvres. Il était en train de repenser à tout ce qu'il avait lu, et il se rendit compte, que comme d'habitude, son intense session de révision n'avait été que peu productive. Toutefois, il se souvenait particulièrement bien d'un détail qui l'avait titillé. Il rouvrit le grand livre et tourna rapidement les pages, prenant soin de n'en abîmer aucune.

« Attendez un instant... Ah voilà ! » Il tourna le livre en direction de la prof, et le poussa légèrement en sa direction, se redressant du mieux qu'il pouvait malgré sa petite taille pour pointer un passage du bout de son index. « L'influence des planètes sur la magie... Je me souviens que ça m'avait un peu perturbé parce que... comment des choses aussi éloignées que des planètes peuvent influencer ce genre de choses ? »

Sa bouche affichait une petite moue pensante, ses yeux plongé dans les pages alors qu'il désignait l'objet de son questionnement. Mais soudainement, comme frappé par une réalité évidente, il secoua légèrement sa tête avant de se rasseoir alors que ses joues s'empourpraient. « Euh... Vous êtes pas obligé de répondre, vous m'aviez dit que vous deviez travailler. J'voudrais pas vous... oh pardon... je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps ! » Un honnête et franc sourire s'afficha sur son visage alors qu'il avait déjà, en réalité, mis cette question dans un coin de sa tête, et comptait bien la ressortir à la première occasion.

Adnae était toujours un peu étonnée face à cette bombe sur patte, dont ont aurait pu dire qu'elle était totalement droguée par son cours précédent d'astronomie et par le livre à ce propos qu'il lisait désormais. Même si elle n'était là que depuis quelques temps, miss Brennan ne s'attendait pas à croiser un élève agissant ainsi de si tôt. En fait, elle ne s'était même pas posée la question : c'était si original, si inattendu ! Mais enfin, puisqu'il semblait intéressé par son cours, l'enseignante ne pouvait que se réjouir.

Adnae ne savait pas trop quoi dire face à la réponse de l'élève, elle décida donc de se taire. Cependant, lorsque le première année lui posa une question très précise et ciblée, elle ne put rester silencieuse. Tout d'abord, elle répondit avec une once d'enthousiasme : « Pas de problème, mon travail peut attendre un peu. Et puis votre question est intéressante, c'est normal que ça vous paraisse compliqué ! »

Puis, sans perdre de temps, elle réfléchit à la manière de répondre à la question du jeune Narcisse avant de reprendre la parole : « Alors, c'est quelque chose que nous verrons en cinquième année, ce n'est pas anodin si c'est l'année des BUSE que nous voyons cela. » L'enseignante se permit un petit sourire, avant d'ajouter : « C'est une notion assez compliquée à expliquer simplement. Disons que l'exemple le plus flagrant est celui du potentiel magique, avec les plantes magiques. » Adnae commença à développer sa pensée, et expliqua, présenta cet exemple durant une petite minute avant de se taire. ¹
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¹ Je ne précise rien pour éviter de trop en dire aux joueurs (il y a un devoir à ce sujet) car j'ai une théorie très claire en tête sur le fonctionnement du potentiel magique, donc il vaut mieux que je ne la donne pas

Ah c'était donc cela... Narcisse croisa les bras, le regard perdu dans sa réflexion. Il était très très loin de se douter de cela. Il hocha la tête, l'air plus ou moins convaincu. Non pas qu'il ne croyait pas aux explications de Miss Brennan, mais il ne pensait pas avoir tout saisi. S'il s'agissait d'un sujet de BUSE, ce ne devait pas être étonnant qu'il soit quelque peu perdu alors. Il reprit le livre pour observer attentivement le passage qu'elle venait de lui expliciter, puis la regarda.

« J'vous remercie Miss ! Vous m'avez donné matière à réfléchir beaucoup plus sainement ! » Il regarda l'heure, et ses yeux devinrent tous ronds. « Oh mais sapristi ! Il est si tard que ça ?? » Il s'étira rapidement avant de se lever, puis il s'inclina devant la prof.

« Pardonnez-moi Miss ! J'avais pas vu l'heure, j'suis là depuis ce matin. J'm'excuse d'vous avoir fait perdre votre temps ainsi, mais j'vous remercie pour m'avoir répondu comme vous l'avez fait ! » Il prit le livre qu'il avait consulté. « J'vais l'ranger vous inquiétez de rien, dans tous les cas, j'ai hâte de vous recroisez Miss ! Belle journée à vous et bon courage ! »

Puis il se précipita dans les rayons pour ranger le gros livre avant de saluer une dernière fois Miss Brennan alors qu'il se précipitait vers sa salle commune. Il avait suffisamment fait sa larve asociale aujourd'hui, et il était temps de rattraper son manque d'interactions journalières.

Fin de RP pour moi puisque le petit Narcisse se précipite désormais vers sa soirée d'intégration, merci à vous pour ce premier RP !

Adnae était un peu essoufflée. Présenter les rouages très complexes du potentiel magique, et plus généralement la plupart des notions de cinquième année était toujours assez difficile. Miss Brennan serait peut-être même prête à dire que la cinquième année, avec le programme qu'elle avait concocté, était peut-être l'année la plus complexe parmi toutes. Du moins pour ce qui était de l'astronomie. Quoiqu'il en soit, l'élève qui se trouvait face à elle semblait avoir moyennement compris, ce qui n'était pas étonnant. Mais au moins, on voyait qu'il s'intéressait à la matière qu'enseignait la quarantenaire. C'était déjà ça !

Le jeune Narcisse remercia son enseignante de manière assez sincère, ce qui plu beaucoup à cette dernière. Mais, d'une manière plutôt inattendue, il remarqua l'heure et se leva rapidement. Il se fondit alors en excuses concernant le fait qu'il doive partir. L'enseignante qui se trouvait face à lui, devant de toute manière se mettre au travail, lui sourit doucement, puis répondit : « Ce n'est pas grave du tout ! Vous ne m'avez pas fait perdre mon temps, c'était une discussion fort... intéressante. » Puis elle ajouta, parlant du livre utilisé par le première année : « Pas de problème, faites-en ce que vous voulez, je ne suis pas votre bibliothécaire. » Elle se permit un sourire supplémentaire.

Enfin, elle ajouta, clôturant la discussion : « Oui, nous nous reverrons en cours, j'imagine ! A très vite, donc ! » Le garçon déguerpit alors, et miss Brennan partit dans la zone de travail, prête à se lancer dans son travail.
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