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10 sept. 2022, 22:39
 OS++  Un regard dans le ciel aux milles couleurs
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~ 09.09.47, pause du midi
Alice était allée au parc durant sa pause après avoir mangé. Regardant l’heure sur sa montre moldue, elle vit qu’il était treize heures dix-neuf. Dans l’après-midi, elle avait cours de divination de quatorze heures à seize heures trente puis dès la fin du cours de divination, c’est au tour de l’étude des moldus jusqu’à dix-neuf heures. Son dernier cours de la journée serait durant la nuit, l’enfant avait cours d'astronomie de vingt-trois heures à une heure du matin.

Ayant encore un peu de temps pour elle avant de devoir monter en divination, elle décide de se balader un peu dans les extérieurs de Poudlard, sa musique dans les oreilles. Longeant d’abord le lac, la lionne passe ensuite dans le parc. Une fois à l’ombre, cachée par un arbre, une fois sous le soleil. Sa musique était si forte que la quatrième année n’en étendait pas les cris des élèves, la brise du vent, ses pas dans l’herbe et tout autre sons.

Cependant, la petite fille était vigilante à ce qui se passait autour d’elle. Alice n’avait pas besoin d’entendre pour comprendre les choses qui l’entouraient. Regardant la moindre fleur, la moindre personne, la Gryffonne avait un de ses rares sourires qu’on disait vrai. Écouter de la musique à fond dans son casque lui faisait toujours énormément de bien. Ce n'était pas une pommade magique qui pouvait tout réparer, mais une sorte de petit pansement pour ne pas saigner pendant un instant.

La playlist de son iPod défilait doucement et notre petite protégée continuait de marcher dans le parc. Une personne assise au pied d’un arbre lisait, il s’agissait d’une jeune fille, les cheveux bruns au carré, elle portait l’uniforme de Poufsouffle. Un peu plus loin, sur un banc, une jeune fille blonde, les cheveux jusqu’à la taille, portant l’uniforme de Serdaigle semblait rire avec un grand brun de Serpentard. Ils avaient une certaine familiarité, peut-être des meilleurs amis ? Un couple ? De la famille ?

Continuant sa route, notre petite protégée arrive sur le terrain d’entraînement. Un bel endroit. Sur le ciel, se dessinait une jolie silhouette sur un balai, regardant parmi ce ciel aux mille teintes et couleurs, Alice vit cette personne...la seule capable de faire battre son cœur aussi fort que maintenant. C’était simple, il suffisait d’un regard : il la regardait, elle le regardait.

Pendant que leurs yeux noisette se fixaient de si loin, le temps aurait semblait s’être arrêté. Alice ne voyait plus les feuilles tomber des arbres, les oiseaux voler dans le ciel et tout autre chose bouger. L’Anglaise ne voyait que le jeune garçon, oubliant tout le reste. Il aurait pu pleuvoir, elle ne l’aurait pas senti. Naturellement, leurs regards finir par se détourner et le rouge sur les joues de la quatrième année ainsi que le grand sourire dessiné sur son visage se mirent à disparaître progressivement. Il s’était écoulé juste une seconde, mais la petite Smith avait l’impression qu'une heure entière venait passer.

Lui faisant un petit signe de la main en guise de salut, l’enfant retourne vers le château. Il est à présent treize heures quarante-deux, elle ferait mieux de commencer à monter vers la salle de divination. La lionne grimpe jusqu’au dortoir des filles, pensant encore à son prince charmant. Une fois là-bas, elle range son casque, son iPod et sort ses affaires de travail. Une fois que plumes, parchemins, manuels, livres et encres sont disposé sur son lit, la brune sélectionne que le strict nécessaire et le glisse dans son sac.

Continuant son ascension jusqu’à la tour du nord, il est à présent treize heures cinquante-quatre et quelques élèves attendent déjà rangés dans le couloir. Attendant à son tour en frottant un peu son uniforme, l’Anglaise repense au Serdaigle, à son sourire, à ses cheveux bruns volant dans le vent, et à ce ciel si magnifique. Il était sûr que notre petite protégée n’était pas prête d’oublier cette journée. Comme toutes les autres où Aaron avait été présent d’ailleurs !
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JTM Aaron
Le cœur est comme la mer, c’est dans ses profondeurs que l’on découvre ses plus belles richesses
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