Il était presque 11h ; enfin, 10h40 pour être précis. Elles avaient prévu de se retrouver à moins le quart sur le quai.

-Constance, est ce que tu as besoin d'aller au petit coin avant de partir sur le quai ? Demanda avec attention sa mère.
Constance releva les yeux de sa montre et signifie d'un hochement de tête négatif que ça allait.
Son père, quant à lui, vérifiait quelque chose sur son téléphone, les sourcils un peu froncés. Sûrement le travail.
-Bon, eh bien c'est parti alors ! S'exclama Mrs Nelson en empoignant le manche de la grosse valise, où la jeune fille avait réussi à caser toutes ses affaires grâce à un sort d'Extension qu'une sorcière plus expérimentée avait gentiment lancé sur sa malle.
Son père rangea son téléphone dans une poche en acquiesçant et sourit à sa fille.

C'était la deuxième rentrée de Constance, ce n'était plus la même chose que l'an dernier : ils étaient presque « rodés » maintenant au passage à travers le mur de briques ensorcelées et ne réagissaient plus quant au fait que le train spécialement convoité pour aller à Poudlard se trouvait quai 9 ¾.

Avec joie, Constance pensa alors à son amie Orla qu'elle allait retrouver. Elles ne s'étaient pas vues de l'été mais s'étaient eu au téléphone au mois de juillet où elles avaient convenu de se retrouver à King's Cross pour prendre le train ensemble. Lors de leur conversation, Orla lui avait parue plutôt ravie : son grand-père maternel a repris contact avec elle suite à l'attaque du Poudlard Express, pour prendre de ses nouvelles... toutefois, la jeune brune avait décidé de ne pas prévenir son père tout de suite. Ce côté un peu secret avait un chouille inquiété Constance, celle-ci se demandant comment réagirait le père d'Orla en apprenant cela. Après tout, le grand-père maternel d'Orla n'était pas en contact depuis des années avec elle...
Orla, pendant leur échange téléphonique, parlait alors très vite mais sans aller trop dans les détails... et Constance n'avait pas oser poser trop de questions. Elle avait sentit que la relation père-fille n'était pas tout le temps au beau fixe... ce genre de souci la mettait un peu mal à l'aise pour son amie, du sien – avec ses parents – « tout allait bien ». En fait, à part la première semaine où Constance toute contente de retrouver les siens s'épanchait sur ce qu'elle avait pu voir, entendre, apprendre... et donc partageait ses impressions et ressentis... Au bout de ce laps de temps, la jeune fille reprit une ville plus « normale » avec des sujets plus « usuels ».

En fait, c'était plus avec son père moldu qui s'intéressait à ce monde tout nouveau que c'était le plus facile. Avec sa mère, c'était... un peu plus différent sans l'être tout à fait. En même temps, la rentrée de Constance à Poudlard l'an dernier avait fait remonté des souvenirs à la surface, notamment par rapport à sa sœur Judith – la tante de Constance donc – avec qui les liens étaient pour ainsi dire inexistants depuis des années. Il est arrivé, au cours de l'année précédentes que Constance se soit posé des questions sur cette tante mais le sujet semblait délicat pour sa mère et elle n'avait pas osé sonder ses grands-parents maternels qui semblaient vouloir donner le change et n'avaient pas changé leur façon d'être avec elle. De temps à autre, toutefois, elle avait l'impression de capter quelque chose dans le regard de sa mère. Surtout là, il y a quelques semaines quand elles ont préparé la deuxième rentrée à Poudlard. Mais... le sujet de la « tante disparue » n'était pas « vraiment » revenu sur le tapis, un peu comme si le sujet était tabou. Et Constance n'aimait pas cette impression de tabou. En tout cas, surtout pas avec sa mère avec qui elle avait toujours été proche.

Sentant la main de celle-ci sur son épaule droite, Constance revint à la réalité. Ils s'apprêtaient à passer à travers le mur de brique permettant l'accès au quai. Ce « passage » nécessitait un contact physique entre eux du fait que ses deux parents étaient moldus. La jeune châtaine adressa un sourire un peu timide à sa mère et se tourna vers son père qui se positionnait à sa gauche.

-Prêts ?
Se parents acquiesçant, la jeune Poufsouffle avança d'un pas décidé vers le mur, ses deux parents sur ses talons.




Le passage à travers le mur était sans douleur, comme si l'on traversait d'un pas un mirage. Un léger bruit de vent dans les oreilles comme si on avait ouvert les fenêtres d'une voiture en mouvement à haute vitesse. Mis à part ça, visuellement, rien de plus.
Ce qui changeait par contre, c'était le décor !
L'allée centrale de la gare qui se départageait en différents quais un peu bruyant où les trains modernes accostaient pour décharger ou accueillir des voyageurs laissait la place à un quai unique où était adossé un long train à vapeur – comme dans les vieux films – dont la locomotive rouge et noire était coiffée d'un panache de fumée grisâtre. La vue de la locomotive eut le même effet que d'habitude : la joie de retourner à l'école. Un sentiment que tous les élèves de la planète ne partageaient pas forcément le jour de la rentrée. Un sourire vint se poser sur ses lèvres.

Avec ses parents, elle s'avança sur le quai, cherchant du regard Orla et son père.

@Orla LeFer j'espère que cela te convient, n'hésite pas sinon les autres qui passez par ici, n'hésitez pas à vous joindre à nous

Orla et son père étaient arrivés à la gare à 10h30. Orla l'avait déjà prévenu que Constance, une amie à elle, et ses parents seraient eux aussi sur le quai. Ils attendaient que la famille arrive, un peu en retrait, adossés au mur de briques. Orla jetait de temps en temps des regards à son père, qui lui faisait tout son possible pour l'ignorer. Visiblement, il n'avait toujours pas digéré l'accident qui avait eu lieu il y avait seulement quelques jours. Même si Orla avait été punie, il reste qu'on ne pouvait oublier ce genre de choses comme on cache de la poussière sous le tapis. Surtout quand il s'agissait de Lam, et encore plus quand il s'agissait de magie. Mal à l'aise, Orla tourna son regard à la ronde pour observer les élèves sur le quai de la gare. Pour certains élèves, ce jour marquait leur première rentrée à l'école de sorcellerie.

Orla se remémora sa première rentrée, qui ne datait que de l'année dernière. À ce moment-là, tante Lydia avait été là pour la rassurer. En effet, malgré sa hâte d'enfin découvrir le monde de sa mère, il reste que l'appréhension d'Orla avait atteint son paroxysme quand était venu le moment de monter dans la locomotive. Lydia l'avait enlacée une dernière fois et lui avait offert dans la foulée son ruban à mesurer doré, qu'Orla convoitait depuis qu'elle avait posé les yeux dessus, il y avait peut-être cinq ans de cela. Orla avait fait mine de refuser – elle savait à quel point ce ruban était important pour sa tante. Lydia lui avait souri, les larmes aux yeux, et était descendue du marche-pied quand un employé de la gare lui avait demandé de le faire. Lam s'était contenté de rouler des yeux, comme à chaque fois que Lydia cédait à un caprice d'Orla.

Par réflexe, Orla toucha du doigt le ruban qu'elle gardait autour du cou, comme un talisman. Ce ruban n'avait pourtant aucune propriété magique, et ce même si Orla avait essayé de lui lancer un Lumos pour le faire briller (ce qui avait été un piètre échec). Mais il avait quelque chose de spécial, il lui donnait le courage qu'elle ne trouvait pas quand son père avait cet air si sévère.

Pour ce qui semblait être la énième fois, Orla coula un regard vers son père. Il fronçait les sourcils en regardant son agenda. On était dimanche, mais Lam était ces jours-ci encore plus occupé qu'à l'ordinaire, puisqu'il projetait d'ouvrir une deuxième droguerie à Londonderry.

Orla souffla discrètement et regarda l'horloge de la gare. Il lui tardait que Constance arrive, ça lui permettrait de se changer les idées et de... Oh, mais !

– Papa ! Ils sont là !

Orla agita les bras pour que la petite famille les voie. Elle vit son père se redresser et sourire aux nouveaux arrivants.

– Vous devez être les parents de Constance ! Je suis Lam Sari, le père d'Orla. Ravi de vous rencontrer.

Il regarda brièvement sa montre et pour la première fois de la journée, adressa un sourire à sa fille.

– Je vais devoir y aller, putri¹. Sois sage cette année aussi, d'accord ?

Orla hocha la tête et l'enlaça rapidement. Lam avait utilisé le surnom que Lydia préférait pour appeler Orla : cette petite attention seule l'avait un peu adoucie.

Elle regarda son père adresser un salut aux parents de Constance et s'éloigner, puis tourna son regard vers eux.

– Enchantée, Monsieur et Madame Nelson !

¹« Princesse », en indonésien.

C'est alors qu'elle vit une silhouette et un visage souriant surplombé d'un bras qui leur faisait signe : c'était Orla.
-Maman, Papa ! Elle est là-bas vous la voyez ?
Un large sourire lui barrant le visage, elle répondit de même à son signe en agitant le bras elle aussi.
-Hey Orla !!
Spontanément, Constance allongea le pas pour se retrouver rapidement devant son amie qui était accompagnée de son père. Celui-ci était un homme de haute stature, brun avec des lunettes, typé indonésien. Avec un sourire, il se présenta au trio Nelson :
– Vous devez être les parents de Constance ! Je suis Lam Sari, le père d'Orla. Ravi de vous rencontrer.
-Tout à fait, enchanté de vous rencontrer, répondit poliment Mr Nelson en lui serrant la main.
-Ravie, répondit en souriant et hochant la tête imperceptiblement Mrs Nelson.
-Bonjour Monsieur, salua à son tour poliment Constance avec un petit sourire.

Mr Sari regarda brièvement sa montre puis adressa un sourire à sa fille, lui indiquant qu'il devait la laisser.
Sans un mot, Orla hocha la tête et enlaça rapidement son père.
Mais Constance sentait que dans ce contact il y avait une certaine gêne, ou bien de la pudeur ? elle ne saurait dire...
Mr Sari salua ensuite les parents de la châtaine et s'éloigna d'un pas souple.
Constance remarqua alors le regard pensif de sa camarade vers son père qui s'éloignait mais son visage retrouva un peu d'éclat quand elle se tourna rapidement vers les parents de Constance :
– Enchantée, Monsieur et Madame Nelson !
Avec enthousiasme, ces-derniers répondirent.
Tandis que son père consultait par réflexe sa montre et sa mère réajustait l'anse de son sac sur son épaule en regardant autour d'eux les futurs élèves et leurs familles se presser vers les portes des wagons, son regard allant et venant entre les visages inconnus, les chariots remplis, les cages abritant hiboux et chouettes, Constance, les yeux brillants, regarda avec attention son amie.

-Cela fait longtemps que vous attendiez ? J'espère pas en tout cas... Nous venons juste d'arriver, elle regarda sa montre, et nous sommes à l'heure aussi ! elle fit un petit clin d'oeil, nous avons pile le temps de trouver un wagon pas trop encombré, continua-t-elle avec un sourire.

Observant autour d'elle, elle vit des familles, des élèves poussant des chariots remplis de paquetages, de malles et de cages. Elle espère elle aussi avoir une chouette bientôt, elle ne sait pas trop comment ni quand - elle n'a pas osé aborder le sujet avec ses parents - mais elle aimerait vraiment adopter un petit animal de compagnie. Lors de sa visite au Chemin de Traverse pour l'achat des fournitures de deuxième année, elle n'avait pu s'empêcher de passer par la ménagerie magique et d'observer tantôt avec curiosité tantôt avec envie les animaux y résidant en attendant d'être choisis. Malheureusement, avoir cette chance, d'emmener un animal à Poudlard, n'était pas quelque chose de requis absolument dans la liste de fournitures...

Apercevant une porte de wagon tout près, Mr Nelson l'indiqua d'un signe du menton.
-Les filles, je ne voudrais pas vous presser mais je pense qu'il vaudrait mieux avancer, non ? Il sourit gentiment avant de poursuivre. Vous comprenez, le temps file et ce serait bien de trouver un wagon pas trop encombré pour monter les malles et surtout que vous trouviez un compartiment tranquillement. Il y en a justement un là !
-Ca ira avec tes bagages Orla ou bien je peux t'aider ? propose Mrs Nelson en tendant une main.

Orla était ravie de voir que Constance semblait partager le plaisir de leurs retrouvailles. Après les formules de politesse échangées avec les parents de son amie, cette dernière lui demanda :

- Cela fait longtemps que vous attendiez ? J'espère pas en tout cas... Nous venons juste d'arriver.

- On est là depuis 10h30, donc on vous attendait pas depuis longtemps ! Avec l'avion à prévoir et toutes les perturbations qui vont avec, mon père a préféré venir un peu en avance.

Malgré son attitude qu'elle espérait détendue, Orla n'avait pas à cœur de continuer à parler de son père, elle fut donc intérieurement reconnaissante envers son amie de changer de sujet. Elle acquiesça avec enthousiasme en écoutant Constance. En voyant la foule d'élèves sur le quai, elle se demanda si d'autres élèves les rejoindraient une fois qu'elles seraient installées dans leur wagon.

La père de Constance leur indiqua une porte qui était tout proche, et les invita à monter dans le train pour installer les bagages. Là encore, Orla hocha la tête, un sourire aux lèvres, et suivit la famille qui s'approchait du train. La mère de son amie lui proposa son aide pour soulever ses bagages.

- Oh c'est gentil à vous Madame, mais ça devrait aller, merci !

Orla était touchée par sa sollicitude et sa bienveillance, deux caractéristiques qui lui rappelaient sa tante. Elle eut un moment d'absence puis se ressaisit et poussa son chariot devant elle. Prenant les devants, elle entra dans le wagon et tira à grand peine sa malle jusqu'à elle, avant de la placer à l'horizontale sur la moquette avec un « Ouf ! » sonore. Encore un peu essoufflée par cet effort, elle dit à Constance :

- Si tu veux, je peux aller voir si y'a un compartiment de libre ?

Arrivée à la porte du wagon, ils purent en effet constaté que celui-ci n'était pas trop encombré.
Orla refusa poliment l'aide de Mrs Nelson et hissa avec peine sa malle - sous le regard mi-admiratif mi-surpris de son amie. Lorsque la valise arriva à bon port sur la moquette - avec un "Ouf !" sonore de la jeune fille - Constance se demanda pourquoi elle n'avait pas accepté l'aide de ses parents. Son père aurait bien pu hisser la valise sans autant d'efforts... Bon, le principal étant qu'elle soit monté, n'est ce pas ?
Orla, du haut des marches, proposa alors à Constance d'aller faire un tout en éclaireur pour voir si elle peut trouver un compartiment de libre. La châtaine accepta d'un hochement de tête et s'écarta tandis que son père prit d'une main sûre le gros et volumineux bagage et le hissa en haut du marche pied, le poussant du plat de la main sur le côté.
Puis, il se tourna vers ses deux "petites femmes" près de lui sur le quai.
Mary, se tenait bien droite, une main un peu crispée sur l'anse de son sac, l'autre main recroquevillée sans qu'elle s'en rendre compte contre sa poitrine, tandis que Constance regardait négligemment autour d'elle, les mains posées sur les hanches.
La jeune fille posa les yeux sur le visage de sa mère. Elle semblait attristée, et cela la rendait triste. Elle ne voulait pas qu'elle se sente mal - et surtout pas par sa faute même si indirectement - et n'avait qu'une envie, la prendre dans ses bras. Alors, c'est ce qu'elle fit, prenant par surprise sa mère qui écarquilla légèrement les yeux et se reprit, refermant ses bras autour d'elle.
-Ma petite puce... murmura-t-elle contre ses cheveux...
Constance s'écarta sans un mot, ses yeux rivés aux siens, ne sachant pas quoi dire de plus. Qu'elle l'aimait ? Bien sûr que sa mère le savait. Qu'elle reviendra vite ? Cela aussi, elle le savait. Que le fait de partir à Poudlard ne changera jamais rien entre elles ? Techniquement, oui et non. Se mordant un peu la lèvre, s'en voulant de ne pas trouver les mots, elle se tourna vers son père qui la prit dans ses bras à son tour.
- Ne t'inquiète pas pour nous, passe une bonne rentrée ! et il l'embrassa sur le haut du crâne.
Croisant cette fois-ci son regard plein de tendresse, elle se força à sourire et son regard fut à nouveau attiré à sa mère qui la regardait avec une expression à la fois triste et tendre.
Déglutissant, Constance recula d'un pas et s'efforça de prendre un ton le plus naturel et calme possible comme si de rien n'était :
- Bon, je vous dis "A Noël !!", elle souria, et puis on fait comme l'an dernier : on s'écrit !
Ses parents acquiescèrent de la tête et lui firent un signe de la main, sans pour autant bouger d'un pouce.
Hochant doucement la tête, elle recula de nouveau vers le marche-pied et gravit les marches metalliques. Arrivée en haut, attrapant le manche de sa valise, elle ne put s'empêcher de tourner une dernière fois la tête vers ses parents : son père s'était rapproché de sa mère immobile et l'avait entouré d'un bras.
Leur adressant un sourire et un petit signe de la main, elle s'écarta enfin de la porte et, sa valise à sa suite, s'engouffra dans le couloir. Orla ne devait pas être très loin...

@Orla LeFer

Même si les vacances avaient été amusantes, Alexandre était heureux de retourner à Poudlard et de commencer sa troisième année. Quels sorts incroyables allait-il apprendre ? Comme il avait hâte d'assister à ses premiers cours ! Il était encore plus impatient d'arriver à Pré-au-Lard et de récupérer sa précieuse baguette. Néanmoins, pour le moment, le jeune garçon suivait docilement sa tante, la mine basse, en poussant le chariot sur lequel était posé sa sa malle et la cage de Turluc. le bel hibou observait l'agitation, légèrement inquiet.

"Dépêche-toi un peu, Alexandre" le sermonna sa tante.

Il ne répondit pas, même si le reprocha l'agaça un peu. Ce n'était pas sa faite s'il y avait tant de monde et que le chariot passait mal. Ils arrivèrent devant le train, au moment où des enfants criaient à leurs parents qu''ils reviendraient aux vacances. Hélène, une femme brune d'une quarantaine d'années, vêtue d'une robe qui la faisait passer pour une moldue à s'y méprendre, jeta un bref regard de mécontentement aux adultes à qui les paroles étaient adressées. Alexandre retint un soupir et devina la leçon qui l'attendait déjà. Elle reporta son attention vers lui, sévère.

"Tu te souviens, Alexandre, que tu ne dois pas revenir aux vacances."

"Oui, je sais, ma tante."

Malgré toute sa bonne volonté, son agacement perçait.

"C'est pour ta sécurité."

"Je sais, ma tante."

Elle lui accorda un léger sourire et caressa ses cheveux.

"Allez, file, garnement, et ne fais pas de bêtises."

Alexandre l'embrassa pour lui dire au revoir et s'engagea dans la porte du train en tirant sa malle sur laquelle était posé la cage. I, grimaça devant le poids. Il avait peut-être grandi, mais ses muscles restaient encore faibles.