Ah... Comme il faisait frais dans cette échoppe. La soudaine absence de vacarme à l'intérieur contrastait violemment avec le brouhaha de la rue. Les oreilles de Narcisse sifflaient, si bien qu'une de ses mains vint frotter ses pavillons, comme si cela pouvait affecter ces sifflements d'une quelconque manière. Il jeta un rapide coup d’œil à l'extérieur, attendant que Lukas le suive. Il prit donc son temps pour observer autant qu'il le souhaitait l'intérieur de la boutique.

Il n'y avait pas beaucoup de place à l'entrée, peut-être une dizaine de mètres carrés, grand maximum, avec un beau plancher bien vernis qui grinçait légèrement sous le pied. Mais le plus intéressant et impressionnant était bel et bien ce qu'il y avait derrière le comptoir. De gigantesques étagères, remplies jusqu'à ras-bord d'innombrables boîtes en carton. Un vague odeur de poussière, mais aucune trace de moisi dans les effluves de grenier de l'échoppe. Elle semblait donc plus que convenablement entretenue. Mais c'était étrange, il n'y avait personne. Pourtant Megan et Adam y étaient bien allé quelques heures auparavant.

Une légère appréhension s'empara de Narcisse, grandissant de manière indicible et secrète au fond de son cœur. Comment les choses allaient-elles se passer ? Et si en vérité, Mlle Miller s'était trompée à son compte ? Et si il n'avait aucun pouvoir magique ? Il frissonna à ces pensées intrusives, faisant voler sa main devant son visage, comme pour chasser quelques moucherons voletant devant ses yeux. Cela n'était pas possible, on ne pouvait pas se tromper à se point... Si ?

Toujours personne ? Narcisse ignorait depuis combien de temps il était plongé dans ses pensées. De toute manière, cela n'avait pas d'importance, il attendait Lukas, qui devait mieux s'y connaître que lui, et il l'imiterait, tout bonnement. Oui, oui, c'était un bon plan.

Narcisse ne s'était pas fait prier pour entrer dans la première boutique de notre liste. J'avais adressé un dernier petit au revoir à Megan et son frère, et je lui avais emboîté le pas.

En poussant la porte, la petite clochette fixée au-dessus de la porte avait signalé notre arrivée. J'imaginais toujours que les vendeurs qui installaient ce genre de système étaient de ceux qui partaient lire un livre à l'arrière de la boutique, profitant des quelques minutes de répits qu'ils avaient, et haïssant sans doute secrètement le tintement de leur clochette. Aujourd'hui, bien qu'elle ne semblait pas défectueuse, le petit objet doré n'avait fait amener personne de l'arrière boutique.

J'observai Narcisse qui semblait contempler l'environnement avec le même intérêt que moi. Des pans entiers de boîtes de baguette se trouvaient là, à notre portée. Ma mère m'avait pourtant parlé d'un vieil homme, je ne me souviens pas qu'elle ait parlé d'un quelconque "self-service". Je me retournai pour jeter un œil à Narcisse qui n'avait visiblement pas bouger, et pour m'excuser de ne pas savoir quoi faire.

Alors que je m'apprêtai à ouvrir la bouche, deux voix s'approchèrent pour nous sauver de notre interrogation.

- Bonjour, Messieurs !, fit l'homme plus âgé en nous retrouvant face à son comptoir.

J'entrepris d'envoyer un petit bonjour timide, mais il reprit la parole :

- Hmm.. Nouveaux sur ce chemin, je présume ? Qui souhaite commencer ?, demanda-t-il.

Son collègue, plus jeune, souriait au gérant en observant la scène, visiblement habitué aux regards trahissant de l'anxiété et de la curiosité.

Je fis quelques parts en arrière et fis-je :

- Euh.. Narcisse, vas-y...

Comment ça, « vas-y » ? Narcisse n'en revenait pas de ses oreilles. C'était pourtant lui qui avait un parent sorcier, il devait donc logiquement s'y connaître beaucoup plus que lui. Posant ses mains sur les hanches, prenant une mine faussement exaspérée en roulant des yeux, il murmura un petit :

« Poule mouillée, cot, cot, cooot... » Avant de se laisser entraîner par un rire cristallin. « Désolé... c't'ait trop tentant. » Dit-il en essuyant une petite larme qui avait commencé à se former dans le coin de son œil droit.

Se remettant de sa blague, qu'il trouvait par ailleurs absolument tordante, il lui adressa tout de même un sourire avant de se rapprocher du vieil homme. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on aurait pu lui donner le bon dieu sans confession. Il avait l'air d'une gentillesse sans borne, et d'une patience à toute épreuve, un léger sourire flottait sur ses lèvres au travers de sa barbe.

« Et bien, je suppose que j'passe le premier, comment on fait ? » Le comptoir lui arrivait à peine sous le menton, ce devait être assez ridicule, mais le vieil homme ne se moqua pas une seule seconde, il réfléchit simplement durant plusieurs secondes qui parurent une éternité à Narcisse. Puis le gérant s'éclipsa, suivi du plus jeune, probablement un stagiaire, s'il existait de telles personnes dans ce monde. Narcisse les observa alors que le vieil homme fouillait dans ses cartons, il en fut impressionné, comment pouvait-on s'y retrouver parmi tout ce foutoir, c'était un miracle.

Il saisit soudainement une boîte qui ne semblait en aucune façon se distinguer des autres, sembla avoir un brin de discussion avec le jeune avant de revenir vers le comptoir. Il ouvrit la boite et sortit délicatement ce que Narcisse devina être une baguette, longue et fine, de couleur rouge.

« 23 centimètres, en chêne rouge, avec un cœur en épine dorsale du monstre de la rivière blanche. » Il lui tendit, délicatement posée dans les paumes de sa main, Narcisse la prit timidement, et la tint de la manière la plus instinctive possible, c'est-à-dire par la partie la plus épaisse, la pointe tournée vers le haut. Ooook ? Et maintenant ? La confusion devait se lire sur le visage du garçon, car Ollivander continua, levant légèrement ses mains, un léger sourire en coin. « Ne pensez pas, utilisez-la. »

Narcisse souffla un grand coup, avant de secouer d'un petit coup sec sa baguette tout en fermant les yeux et en tournant sa tête sur le côté. Rien. Il entrouvrit un œil. Toujours rien. Oh non... Si elle ne fonctionnait pas, cela ne pouvait vouloir dire qu'une seule chose...

« Pas celle-ci, oh non... » Il reprit la baguette des mains de Narcisse précipitamment, la rangeant dans sa boite avant de repartir dans les rayons. Pas celle-ci ? Oh sapristi... Narcisse se sentait éminemment soulagé. On ne tombait pas sur la bonne baguette du premier coup apparemment.

« Une autre... Bois de sequoia, 25,2 centimètres, cœur en ventricule de dragon. » Cette fois-ci, Narcisse ne se fit pas prier, et agita sa baguette d'un air un peu plus confiant et... Rien. Mais sapristi !! Ce devait être très gênant pour Lukas qui observait derrière, Narcisse sentit le rouge lui monter aux joues alors qu'il tendait la baguette à Ollivander.

Plusieurs baguettes se succédèrent ainsi, sans le moindre résultat. Narcisse était presque certain d'avoir entendu Ollivander murmurer : « Un client difficile celui-là... » *J't'en ficherais du client difficile moi !* Cette fois, finie la gêne, Narcisse commençait à s'énerver, après avoir traversé la peur et l'angoisse, il était temps qu'il ressente quelque chose de plus stimulant !

Ollivander jeta un regard en coin à Narcisse, avant de saisir sans même regarder une autre boite, il se rapprocha et lui tendit.

« 23 cm, en bois de cerisier et plume de phénix en cœur. » Bon. Si celle-ci ne marchait pas, Narcisse pensait sérieusement à tourner les talons et à sortir pour retourner tranquillement vivre chez lui.

Quand il s'en empara, la sensation fut très différente des fois précédentes. Il la sentit. Littéralement. Elle vibrait presque entre ses doigts. Un frisson, presque un tremblement, s'empara de la main de Narcisse, puis de son bras, jusqu'à sa poitrine. Les bords de sa vision s'obscurcirent, puis il eu peur. Qu'est-ce que c'était que ça ? C'était donc ça la magie ? C'était terrifiant... Un être humain ne devrait pas pouvoir manipuler avec aisance quelque chose d'aussi puissant. Et cette baguette... Elle était magnifique certes... Mais pourquoi semblait-elle si oppressante ?

« Et puis quoi encore ?! » Affirmant sa prise sur sa baguette, Narcisse la saisit plus fermement. L'empoignant à pleine main. Et sa vision s'éclaircit. Les tremblements s'apaisèrent, et toute sa peur et ses doutes s'évaporèrent. «Sapristi... »

« Oh, ça vous pouvez le dire mon petit ! Le bois de cerisier est fort rare, très rare même. Oh, si vous aviez vu votre visage... Ces baguettes requièrent une force mentale hors du commun pour pouvoir s'en servir. Combinée avec une plume de phénix... Je pensais honnêtement ne jamais m'en débarrasser haha ! »

Légèrement perdu et un peu troublé après cette expérience, Narcisse regardait sa baguette, comme si elle faisait partie intégrante de lui désormais. Il commença à tourner les talons en souriant, sans en détourner les yeux.

« Hop hop hop... » Ollivander tendait la main, l'air désapprobateur. « Vous devez être un né-moldus, les jeunes sorciers et sorcières ne peuvent plus conserver leur baguette hors période scolaire mon petit. »

Oh oui, cette histoire, il se souvenait l'avoir entendu avant de rentrer dans la boutique avec ses deux nouveaux amis. Il se retourna précipitamment, un peu honteux, mais souriant toujours, et remis sa baguette et son nom et prénom à Ollivander.

Puis il se tourna vers Lukas. « À ton tour ? » Un petit sourire en coin, il s'écarta du passage.

J'avais regardé Narcisse se moquer de mon manque de bravoure, avec un peu d'inquiétude et de honte. Je me demandais alors si je ne me retrouvais pas avec un Serpentard depuis le début. Pourtant, il m'avait paru bien gentil lorsque l'on marchait. Il faudrait que je surveille ses débuts au château.

Le vieux monsieur s'occupa donc de lui et semblait comprendre chaque baguette qu'il présentait. Il les saisissait toutes d'une manière si délicate que je m'interrogeais sur la dangerosité de ces objets. Est-ce que des jeunes de 11 ans pouvaient détruire son magasin ? Est-ce que lui même savait les utiliser ou etait-il là juste pour les vendre ?

A mesure que Narcisse testait les baguettes de la boutique entière, je me demandais ce qu'il allait se passer s'il ne trouvait rien qui lui aille. Est-ce que cela signifierait qu'il rentrerait chez lui ? Cela m'effrayait autant que lui j'imagine. Et si nous nous retrouvions les deux sans rien, le chaudron vide et nos rêves anéantis ?

Soudain, j'entendis Narcisse m'inviter à passer l'épreuve. J'étais tellement dans mes pensées que je n'avais pas vu quelle baguette il avait obtenue, ni si elle lui convenait. Son léger sourire me rassura toutefois, il n'avait pas l'air déçu.

Je déglutis en regardant les yeux pétillants du vieux monsieur qui me faisait signe de m'approcher.

- Eh bien, eh bien, approchez, jeune homme !

Je me précipitai vers le comptoir pour ne pas le faire attendre, et lâchai un petit "pardon" qu'il n'avait sûrement pas dû entendre.
J'eus à peine le temps de le dévisager qu'il s'était déjà retourné pour attraper une vieille boîte noire située en haut de l'étagère. Une boîte qui n'était entourée d'aucune autre boîte, qui semblait bien seule. Je me demandais si c'était le genre d'objet que l'on présentait en modèle, s'il allait me la faire tester avant de juger celle qui me correspondrait le mieux, mais il ne commenta pas son choix.

Il retira la partie supérieure ainsi que le petit voile qui protégeait l'objet et le saisit délicatement par la pointe. Je me souviens qu'avec Narcisse, il avait donné quelques explications sur comment agir, mais à moi il ne semblait rien vouloir ajouter. Lorsqu'il me tendit la baguette, il jeta son regard perçant dans mes yeux verts et me fit un clin d'œil.

J'approchai ma main gauche de l'objet, espérant qu'elle ne fonctionne pas car je ne la trouvais pas si incroyable que cela. Mais lorsque le bout fut en contact avec la paume de ma main, je ressentis immédiatement une légère chaleur. Cette sensation était si étrange que mes yeux tentaient de communiquer ma détresse à cet homme qui n'avait pas cessé de m'observer. Après quelques secondes, il rompit le silence et s'expliqua enfin :

- 27 centimètres tout pile, bois de frêne et crin de licorne. Une baguette rigide qui se laissera facilement conquérir si son maître devient paresseux, lâcha-t-il d'un ton quelque peu ironique.

Quoi ? C'était ça mon avenir de sorcier ? Être paresseux ? Pourquoi je ne pouvais pas changer de baguette et en tester une autre comme Narcisse ? C'était déjà fini ?

- Je la récupère, jeune homme. Mais ne vous en faites pas, vous la retrouverez bientôt, fit-il de manière mécanique, comme si sa phrase avait été répétée plus d'une centaine de fois avant moi.

- Hmm.. Merci, Monsieur.

Mon ton était poli, mais déçu.
Je me retournai vers Narcisse avec un regard quelque peu boudeur. J'avais envie de rentrer. En levant la tête vers la sortie, je remarquai que ma mère m'y attendait, tout sourire.

Lukas avait l'air d'avoir trouvé sa baguette du premier coup ?! Narcisse n'en revenait pas et était légèrement bouche-bée, il se demandait si cela était révélateur de quelque chose, comme des capacités magiques ou de la personnalité. Mais il remarqua qu'il n'avait pas eu l'air d'avoir ressenti la même chose que Narcisse quand il avait sa baguette en main. Et puis maintenant qu'il y pensait, sa baguette était vraiment petite... 23 centimètres, c'était presque rien. Mais comme Narcisse était vraiment petit, cela lui seyait plutôt bien, il haussa les épaules.

Toutefois, il n'avait pas l'air satisfait, c'était étrange, il avait pourtant trouvé sa baguette, sans difficulté, sans problème, sans... bataille d'émotions à l'intérieur de lui.

« Ca va Lukas ? T'as besoin d'un peu d'air ? » Narcisse se dirigea vers la sortie et ouvrit la porte sans ménagement, il manqua de rentrer dans une charmante dame qui attendait devant. « Oh sapristi... euh... J'suis désolé m'dame ! Mais mon ami avait pas l'air d'se sentir bien, j'm'étais dit qu'il pourrait avoir b'soin d'air et j'ai pas regardé avant d'ouvrir. Désolé ! »

Il s'inclina exagérément en avant en s'excusant. C'était le comble quand même. Que se serait-il passé s'il avait cogné la porte sur cette dame, il aurait eu la honte de sa vie, et il aurait blessé une pauvre passante innocente.

Alors que je me dirigeais vers la sortie, j'avais vu Narcisse me parler. Je l'avais vu, mais n'avais presque rien entendu. Il avait forcément vu que quelque chose clochait, et me demandait si j'allais bien. Le reste de ses paroles me faisait l'effet d'un sifflement aigu qu'on n'aurait envie de faire taire au plus vite. Je lui envoyai un petit sourire, comme pour le remercier de se préoccuper, et je ne pris pas la peine de répondre.

Le porte ouverte par ses soins, il me sortit de mes pensées lorsqu'il manqua de bousculer ma mère qui tentait d'entrer dans la petite boutique. Je la regardais, espérant de toutes mes forces qu'elle comprendrait par mon simple regard que je n'avais plus envie d'être ici, et que je voulais rentrer. A cet instant, l'idée de reprendre de la poudre de cheminette ne me semblait plus si agaçante.

J'entendais ma mère rire face à mon ami qui se confondait en excuses.

- Tout va bien, ne t'en fais pas, le rassurait-elle. Elle se retourna face à moi et continua. Je n'ai même pas eu le temps de voir ta baguette, Lukas.., fit-elle d'un ton déçu.

- Oui, bon, c'est pas grave. On y va ?, fis-je en levant les yeux au ciel.

Ma mère n'avait eu qu'à me regarder dans les yeux pour comprendre que ça n'allait pas. A son regard, je savais qu'une discussion "sérieuse et en toute confiance", comme elle le disait, m'attendait lorsque je serai couché.

- Tu es tout seul, mon garçon ? Tu as besoin d'aide ? demanda ma mère à Narcisse.

C'est vrai, j'avais presque oublié qu'il était tout seul, et que je ne pouvais pas l'abandonner là, dans cette boutique. Heureusement, ma mère prenait le relais.

Le regard de Narcisse passa de Lukas à la dame, puis de la dame à Lukas, et ce plusieurs fois d'affilé. Il semblait, apparemment, s'il avait bien compris, qu'il s'agissait sans aucun doute de la mère de Lukas. Et maintenant qu'il y pensait, c'est vrai qu'il y avait un petit air de ressemblance... Il n'était pas très physionomiste, mais même là, ça se voyait. Il s'apprêtait à entamer la conversation, comme à son habitude sans se soucier de quoi que ce soit, quand les mots de Lukas lui parvinrent à l'oreille.

En temps normal, Narcisse n'aurait jamais perçu la déception dans le ton de son ami. En temps normal, il n'aurait jamais remarqué la légère exaspération perçant dans sa voix. Mais en cet instant, il lui semblait qu'il était plus lucide, plus... éveillé. Peut-être avait-ce quelque chose à voir avec l'interaction qu'il avait eu avec sa baguette ? Il n'en savait rien, ce qui comptait, c'est qu'il sentait que quelque chose clochait.

« Non merci m'dame ! J'dois finir d'faire des courses avant d'rejoindre mes parents d'l'autre côté de la cheminée ! C'est votre fils ? »

Il pointa Lukas, un grand sourire sur le visage.

« Il a été super gentil et m'a aidé à trouver la boutique vous savez. On a même acheté notre baguette ensemble ! Il a eu trop d'chance il a trouvé la sienne du premier coup ! »

En se rapprochant de Lukas, il lui donne une grande tape dans l'dos. Puis il se dirige vers l'extérieur du magasin en saluant sa mère et lui, en lançant un petit clin d'œil à Lukas.

« Va falloir qu'j'vous laisse, j'crois que vous avez pas mal de choses à vous raconter. A la prochaine Lukas ! »

Toujours en saluant de la main, Narcisse entreprit de s'enfoncer dans la foule, en quête de nouvelles boutiques pour compléter ses achats, il lui restait mille et une choses à acheter, et il ne voulait pas trop faire attendre ses parents qui devait trépigner d'impatience de l'autre côté.

C'est une fin de RP pour moi ! Je te laisse conclure avec un dernier post si tu le souhaite
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