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30 sept. 2022, 19:19
Des bruits qui courent  PV. OL. 
DIMANCHE 13 JANVIER 2047

Après sa discussion avec Maddie, Ennis avait cherché Jeffrey un peu partout dans le château pour lui faire part elle-même de ce possible bruit qui allait courir sur elle. Que c'était Maddie qui l'avait prévenue mais qu'il n'y avait rien entre Owen Locke et elle, rappelant que c'était le meilleur ami de son frère aîné et qu'elle le connaissait depuis des années. Autant dire que ce moment tout les deux n'avait pas été le plus agréable de ceux qu'ils aient pu connaître.

Maintenant, c'était le début de soirée, les galettes étaient avalées depuis longtemps mais le repas n'était pas encore servie. L'irlandaise se dirigeait vers la bibliothèque, elle ne pouvait pas laisser le deuxième intéressé dans l'ignorance de tout ceci. Elle poussa la porte, entra, constatant le silence qui remplissait l'immense espace. Dimanche soit, juste avant manger, normal que cela soit désert ou presque. Mais normalement, elle devrait y trouver son beau-frère. Sauf qu'elle ne se voyait pas parcourir tous les rayonnages, elle attendit donc au comptoir, sortant un livre pour alibi. Non, elle n'avait rien à rendre, quoique... C'était le livre de contes qu'il lui avait confié lors de son séjour à l'infirmerie en novembre. C'était juste pour les autres, pour pouvoir justifier de sa présence. Ça l'inquiétait cette histoire, vraiment, au point d'avoir un tic nerveux, tapoter sur la couverture du livre des doigts de sa main gauche et de froncer légèrement les sourcils. Ceux qui ne la connaissait pas y verrait de l'impatience, Owen lui, comprendrait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.



@Owen Locke

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20 nov. 2022, 23:59
Des bruits qui courent  PV. OL. 
Une journée comme les autres se terminait pour Owen. Enfin... en omettant l'épisode galettes des rois où il avait fait part de ses vocalise à l'entièreté de l'école sur l'hymne de Poudlard et après lesquelles il s'était fait ,aborder par un Archibald en colère qui lui reprochait d'avoir ensorcelé les fèves sous prétexte que cela aurait été une vengeance à ce qu'il lui avait fait subir à la Saint-Valentin de l'an passé ; alors oui cela avait été une journée banale, normale, comme les autres. La soirée débutait et Owen n'allait pas tarder à fermer les portes de la bibliothèque. Oh il ne devait guère rester plus d'une demi-heure avant que le dîner ne soit servi et que le concernant il rentre rejoindre son compagnon chez qui il avait récemment emménagé à Dublin.

Il comptait alors profiter de cette demi-heure restante pour s'assurer qu'Ophion allait bien, aujourd'hui il l'avait en effet amené sur son lieu de travail, faire le tour des rayonnages pour commencer à annoncer la fermeture aux élèves encore présents et ainsi n'enfermer personne, puis ranger les livres ramenés dans la journée. Il s'apprêtait à partir à la recherche de son serpent lorsque qu'une tête qu'il ne connaissait que trop bien fit son irruption devant le comptoir au moment où il revenait de ses appartements avec de quoi nourrir son reptile. Ou plutôt amadouer pour le trouver plus rapidement puisqu'il avait la fâcheuse tendance de se loger dans des recoins toujours plus improbables. Cependant, la mine inquiétait d'Ennis l'interpella. Il ne la voyait que rarement si nerveuse. Posant alors ce qu'il avait dans les mains, il vint à sa rencontre avec une moue inquiète sur le visage.

- Ennis ? Tu... ça va bien ? il se doutait bien que ça n'allait pas mais il ne savait pas trop comment la mettre à l'aise. Viens-là, dit-il en lui indiquant l'autre côté du comptoir. Qu'est-ce qui ne vas pas ?

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27 nov. 2022, 22:07
Des bruits qui courent  PV. OL. 
Elle n'avait pas eu besoin d'attendre longtemps avant de voir arriver la silhouette du bibliothécaire depuis ses appartements, avec en main de quoi appâter un reptile de sa connaissance. Et l'homme ne s'était pas trompé sur la mine qu'elle affichait puisqu'il venait de tout déposer en vrac, s'approchant avec un air soucieux sur le visage. A sa première question, elle répondit par un très léger mouvement d'épaule qui signait quelque chose de plutôt négatif. Et à l'invitation à le rejoindre de l'autre côté du meuble qui lui permettait d'enregistrer emprunts et retours, elle jeta un regard appuyé vers les rayonnages. Ses yeux cherchait à savoir si quelqu'un pouvait surgir et donc trouver moyen d'alimenter cette rumeur qui n'allait pas tarder à se propager plus vite encore que des ciseburines d'un augurey à l'autre.

La bibliothèque était silencieuse, pas un bruit de pas, pas un murmure. Après tout, dans une trentaine de minutes, son interlocuteur allait fermer les portes, on était dimanche et le repas n'allait plus tarder à être servi. "
Il n'y a plus personne?" Demanda-t-elle en reportant son visage marqué d'appréhension vers lui, comme toujours dans leur langue natale. Une habitude prise depuis qu'elle savait qu'il le parlait couramment, quand il l'avait tiré des griffes de Smith, mais aussi une nécessité compte tenu de ce qu'elle avait à lui dire.

Nouvelle œillade en direction des hautes étagères avant de déglutir puis d'attraper son livre pour faire le tour du comptoir. Avec un peu de chance, les personnes qui traînaient encore par ici n'étaient pas de ceux qui côtoyaient des personnes telles que Delphillia... Oui... Non... Celle-là avec des passionnés des livres au points d'être dans leur antre le dimanche en fin de journée. Elle croyait en quelques infimes poussières en sa faveur. "
C'est... hier." Parvint-elle à dire en irlandais malgré sa gorge comprimée.

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04 déc. 2022, 01:41
Des bruits qui courent  PV. OL. 
A sa confirmation physique que cela n'allait pas, et au mouvement de tête inquiet vers les rayonnages Owen comprit qu'il y avait vraiment un problème. Elle était rarement aussi nerveuse. Et il n'aurait pas eu besoin de sa question pour comprendre qu'elle voulait être complètement seule pour lui parler, son attitude le laisser très clairement transparaître. LA dernière fois qu'elle lui avait explicitement fait comprendre qu'elle voulait être seule avec lui c'était... Smith. Il y a quelques mois. Mais non, cette fois-ci il ne pouvait pas s'agir de ça, il en était persuadé, c'était autre chose et c'était récent.

Tandis qu'elle faisait le tour du comptoir non sans appréhension, il pouvait le voir, et commençait à s'exprimer, confirmant le constat qu'Owen venait de faire dans sa tête, il posa une main sur son épaule tout en s'extrayant de l'endroit où il était. Ne bouge pas, je reviens, je vais vérifier, ajouta-il à son adresse avant se diriger vers les différents rayonnages puis revenir en faisant un crochet par l'espace de travail. Il n'y avait plus âme qui vive. L'irlandais ferma alors les portes de la bibliothèque, à clef, avant de revenir vers Ennis. On est tranquilles, on ne sera pas dérangés. Qu'est-ce qu'il s'est passé hier ? avait-il repris dans leur langue natale, non sans une once d'inquiétude dans sa voix. Inquiétude qui se lisait aussi dans son regard qu'Ennis n'aurait pas de mal à déceler. Lui était-il arrivé quelque chose de grave, à elle, à leur famille ou à ses amis ? Mais elle n'aurait pas attendu aujourd'hui pour venir lui en parler... A moins que cela se soit déroulé hier pendant la soirée ? Il n'était après tout plus au château... Il avait dans le même temps ouvert ses bras, si jamais elle souhaitait venir s'y réfugier. Il ne l'obligeait en rien mais lui laissait cette possibilité.

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05 déc. 2022, 22:23
Des bruits qui courent  PV. OL. 
Elle hocha la tête, laissant son beau-frère partir dans les rayonnages en le suivant du regard. Il disparaissait régulièrement derrière une étagère avant de réapparaître. Le balai dura quelques minutes jusqu'à ce qu'il repasse devant le comptoir pour verrouiller l'unique point d'entrée et de sortie du lieu. Bien qu'encore inquiète, la poitrine d'Ennis se décompressa légèrement. Une sensation qui s'accentua quand l'adulte confirma qu'ils étaient bel et bien seul dans la bibliothèque avant de s'inquiéter. En même temps, comment aurait-il pu en être autrement? Elle était venu à quelques dizaines minutes de la fermeture, manifestant clairement de la nervosité et demandant assez clairement à ce qu'ils puissent parler seul à seule. Cela faisait autant de bonnes raisons pour que l'irlandais se demande de quoi il retournait.

Le corcagien avait également ouvert ses bras. Exactement le même geste que la veille. La châtain eut une hésitation. Aller chercher un contact physique pour obtenir du réconfort n'était pas dans ses habitudes. Jusqu'à dix mois plus tôt, il n'y avait qu'avec Diarmuid qu'elle parvenait à le faire. Et puis il y avait eu Smith et l'intervention de l'ancien Poufsouffle où elle avait été dans un état tel qu'elle n'avait pas réfléchi. Et puis il y a avait eut cet... accrochage... avec ses parents. L'arrivée à Dublin avec ses deux frères et Domhall métamorphosé... Une métamorphose dont elle avait pleinement pris la mesure lors des vacances de fin d'année. Jusque là c'était un accord tacite entre eux, de limiter les contacts physiques, et puis... elle ne savait plus qui avait initié l'étreinte, mais ça avait changé. Et puis il y avait eu la veille... Sa relation avec Owen était assez indescriptible. Elle était incapable de la qualifier. La préfète s'avait juste qu'il avait cette capacité à... Difficile à dire aussi finalement.

Passé ce temps d'hésitation, se rappelant de l'affirmation quant à leur solitude, Ennis se laissa aller une nouvelle fois, cachant son visage dans son torse et plaquant ses avant-bras contre elle. Elle resta ainsi un moment, prenant le temps de respirer pour finir de calmer son niveau important de stress, avant de tourner la tête pour que sa voix puisse porter suffisamment. "
On nous a vu hier... Ca va partir en vrille."

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09 mars 2023, 01:08
Des bruits qui courent  PV. OL. 
La nervosité qui émanait des gestes d’Ennis l’inquiétait… mais son silence était pire que tout. Owen savait bien qu’elle n’était pas de nature très expressive, tout comme les autres membres de leur fratrie, mais tout de même… elle venait le trouvait dans un état qu’il ne reconnaissait que trop bien, mais ne laissait aucun mot, aucun indice s’échapper en réponse à sa question ? La gryffondor semblait pensive, avant de finir par accepter l’étreinte. Et pour que ce soit le cas… il fallait vraiment que quelque chose la tourmente beaucoup. Owen avait alors resserré ses bras dans le dos de cette dernière. Pas trop fort toutefois, juste un contact, elle pouvait s’ouvrir, se laisser aller. En attendant, lui était de plus en plus inquiet. Qu’avait-il donc pu se passer pour qu’elle soit dans cet état ?

Ce n’est qu’après quelques secondes à inspirer profondément, Ennis toujours dans ses bras, que la réponses à ses questionnements était venue. Ou du moins une partie de réponse. Ils avaient été vus hiers, où, quand ? Après la course très certainement, lorsqu’il la tenait… dans ses bras, exactement comme aujourd’hui, pour la réconforter. Sa demande de lui parler seul à seule prenait alors tout son sens. Owen déglutit. Il n’avait aucun lien de parenté apparent avec la préfète-en-chef, ni ne pouvait fournir de preuves de quoique ce soit. Et si cela était parvenu aux oreilles d’Ennis… c’est qu’une bonne partie des élèves du chateau n’allaient pas tarder à être au courant également et en tirer leurs propres conclusions. Il aurait aimé lui dire qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que n’allait peut-être pas poser de problèmes, mais elle avait raison, il le savait. Les rumeurs, malheureusement, avaient le chic de se répandre vite parmi les résidents du chateau. Et autant il ne serait pas très compliqué de gérer cela du côté de ses collègues, autant arrêter les spéculations de centaines d’élèves était une autre paire de manche.

- Ça va aller, commença-t-il d’une voix douce, autant pour la rassurer que pour se convaincre lui-même. Il avait dans le même temps resserré un petit peu son étreinte, sans même y faire attention. Ça ne sera peut-être pas si terrible que ce que ça en a l’air. Qui t’en as parlé ? Je veux dire… qui est au courant, de source sûre pour le moment ? Commencer par le commencement. S’il arrivaient à rapidement trouver la personne à l’origine de cette divulgation, ils parviendraient peut-être à arranger cette histoire avant qu’elle ne prenne trop d’ampleur. Et à présent il s’en voulait, car il avait été à l’origine de ce mouvement, c’était lui qui lui avait proposé, il aurait du faire plus attention et il allait s’en mordre les doigts.

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14 mars 2023, 11:56
Des bruits qui courent  PV. OL. 
Ca va aller... Elle aimerait y croire mais elle savait que c'était un espoir vain. Comment cela pourrait-il aller? On parlait tout de même d'Alienor qui - pour une raison qui lui échappait totalement - ne pouvait pas la voir, ni en peinture, ni en photo... Que ça soit moldue ou sorcière. La Poufsouffle n'allait pas se priver le moins du monde pour parler sur son dos, quitte à inventer pour étayer ses propos. Aussi, quand elle sentit l'étreinte d'Owen se resserrer, elle en profita quelques instants, jusqu'à ce qu'il pose des questions sur la manière dont elle était au courant.

Là elle inspira à nouveau en restant contre lui pour trouver un peu de force puis s'éloigna mais planta son regard quelque part sur le sol, derrière le corcagien. "
C'est Maddie, Maddie Joy, qui est venue me poser des questions. Elle est dans notre petit groupe d'amis." Pas si petit le groupe d'ailleurs, mais Ennis n'avait pas autant d'affinités avec tout le monde et ne se sentait vraiment proche que trois ou quatre, guère plus. "Elle était avec Alienor Delphillia." Elle passa une main sur son visage avant d'oser regarder Owen.

- "
Maddie je lui ai dit que tu étais le meilleur ami de Diarmuid, que je te connaissais depuis des années... Ce n'est pas tout à fait vrai mais... Je pense que ça ira. Mais Alienor... Elle ne va pas se priver. Je ne sais pas pourquoi elle m'en veut autant." Ennis parlait de manière plus hésitante que d'habitude, une pointe de panique perçait également. Elle n'avait pas de réponse à cette dernière question. "J'ai été trouvé Jeff pour qu'il ne l'apprenne pas de quelqu'un d'autre mais... Il n'a pas trop apprécié. Pourtant il savait déjà qu'on se connaissait." Des larmes perlèrent dans le coins de ses yeux. "Mais... il n'a pas... Enfin il..." La préfète eut un mouvement de haussement de l'épaule gauche... Il n'avait pas vraiment eu la compréhension, même partielle, de l'évènement qu'elle avait pu l'espérer, même en expliquant les circonstances qu'il connaissait pourtant déjà. "Dans une semaine l'école va être au courant et toi... Forcément un truc pareil... Alienor est persuadée qu'on est ensemble!" Une montagne de problèmes en perspective pour tous les deux, elle en était persuadée. Son père à elle, son travail à lui, il y avait quand même beaucoup en jeu.

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29 mai 2023, 20:22
Des bruits qui courent  PV. OL. 
Qui les avaient vus ? Maddie Joy. Il la connaissait, au moins de nom et de vue, elle n'avait pas l'air d'être une élève fauteuse de troubles, tout gentille comme elle semblait être. Avait du bagout certes, mais de là à répandre une rumeur de la sorte ? Cela l'étonnerait et les propos d'Ennis venaient d'ailleurs le confirmer. Elle faisait partie de son cercle d'amis, elle ne lui ferait pas ça... d'autant plus en ayant en partie connaissance du lien qui les unissait. Aliénor Delphillia en revanche... Owen grinça des dents, la même Aliénor qui avait descendu les Griffes Ardentes lors de leur dernier match de Quidditch... en répandant une fausse rumeur. Cette langue de vipère était dangereuse, il en convenait. Quand à Jeffrey... il se doutait bien de la réaction qu'il avait du avoir à cette annonce. Sa copine dans les bras d'un autre homme, quand bien même Ennis lui avait apporté des informations sur leur relation, il ne pouvait que le comprendre. A l'âge on l'on doute de soi, il en faut peut pour déclencher un sentiment de jalousie plus ou moins conscient. Intégrant et traitant une à une toutes les informations qui lui parvenaient, le regard d'Owen soutenait celui d'Ennis tandis que, machinalement, la main qu'il avait posée sur son épaule avait entamé un mouvement lent, calme, de bas en haut, le long de son bras pour la détendre.

- Je suis désolé pour Jeffrey... tu voudras que j'aille lui parler ? proposa-t-il bien que peu convaincu que cela y change quelque chose. Seul le temps aidait après tout à réparer un coeur blessé, un égo atteint, un honneur sali. L'irlandais marqua une courte pause, réfléchissant quant à la façon dont il gèrerait le reste. On va trouver une solution, continua-t-il confiant et calmement. C'est plus pour toi que pour moi que je me fais du soucis. Je pourrai plus facilement expliquer cela aux collègues et à mes supérieures que toi aux élèves ou... tes parents. Mais pour eux il y avait ses frères, ils pourront se débrouiller à tous les quatre. Le plus embêtant était les adolescents qui ne se priveraient pas, il en était conscient. Il aurait aimé dire à Ennis, dont les yeux brillaient d'inquiétude et d'émotion qu'il avait un plan, mais la vérité... c'est qu'il n'en savait strictement rien. Comment arrêter un tsunami déjà lancé ? Faire barrage ne ferait que le ralentir, mais ils n'y échapperaient pas. Il allait malheureusement falloir qu'ils se serrent les coudes et tentent de limiter les dégâts, au moins auprès de leurs proches, à défaut de pouvoir faire plus. Mais si les mots se transmettraient, il ne laisserait en revanche personne faire du mal à sa soeur. S'il y en a un, ou une, qui te fais du mal, promets-moi que tu viendras me le dire, ajouta-t-il simplement en soutenant son regard. De la compassion, du courage, et une promesse de protection qu'il réitérait. Tout y passait.

En même temps, le natif de Cork réfléchissait également à ceux que tous deux pourraient dire aux curieux qui poseraient des questions. Il fallait qu'ils aient un discours qui concorde. Et soit en accord avec les informations qu'elle avait déjà donné à certains. Il n'y avait pas beaucoup d'options.

- Je suis le meilleur ami de ton frère, je te connais depuis longtemps, c'était juste une accolade amicale en guise de soutien après ta défaite à la course... pour ceux qui se poseraient des questions, ou ton cercle d'amis. Tous deux savaient que c'était plus que ça, que cette étreinte était avant tout fraternelle, mais ce n'était pas un fait qu'ils pourraient expliquer, il faudrait donc s'en tenir à la version simplifiée. On va y arriver, d'accord, on va surmonter ça, parce que c'est pas une bande de crétins qui croient tout ce qu'on leur dit qui vont faire la loi. Si je dois tous les mettre en retenue pour propos diffamatoires, crois-moi, je n'hésiterai pas ! conclua-t-il d'un ton plus léger et avec un petit sourire d'espoir, en espérant détendre un peu l'atmosphère. Ils comprendront qu'il ne faut pas s'en prendre ni à moi, ni à toi, et encore moins à nous deux. Il marqua une courte pause avant d'oser se rapprocher un petit peu pour passer de nouveau ses bras dans son dos. On le gagnera ce combat !

Il n'en était pas si sûr et savait que ce serait difficile, mais il osait espérer que la rumeur s'éteigne vite et ne prenne pas trop d'ampleur. Maigre espoir, mais il croyait. Il fallait qu'ils y croient.

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06 juin 2023, 00:41
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Il y a près d'un an, avant qu'Owen ne la tire des griffes de ce - les mots qui lui venaient, des insultes pour la plupart, n'étaient pas assez fort pour décrire la colère qu'elle nourrissait à l'égard de son agresseur - de Daniel Smith, Ennis aurait certainement fuit le contact que le jeune homme avait gardé sur son épaule. Et encore plus le geste de réconfort qu'il y imprimait maintenant qu'elle avait accroché son regard. Dans les yeux les plus foncés, ceux de la Gryffondor, de l'inquiétude qui passa à une sorte d'effroi en même temps que ses joues perdirent de leur couleur. Owen, parler, à Jeffrey? Mécaniquement et très lentement, un mouvement vers la gauche, puis la droite de sa tête. "Surtout pas!" Répondit-elle juste après ce geste avec une perte de contrôle de sa voix qui parti dans les aigus.

L'irlandaise déglutit, baissa les yeux. Elle s'en voulait et de ne pas réussir à gérer ses émotions et de donner l'impression de refuser l'aide de son beau-frère qu'elle était pourtant venue chercher justement pour qu'il l'aide. Ou plutôt qu'il soit au courant pour que... Pour que? Pour qu'il puisse la rassurer. Pour peu que cela soit possible. Surtout qu'il mettait la baguette sur le nœud du problème... Il était possible de que ses parents en entende parler. Elle dit alors d'une petite voix: "
Je sais... Si cela va aux oreilles de père... de mère..." Son visage se fit encore plus blanc. Sa mère avait clairement annoncé à quel point elle ne l'aimait pas, pire, qu'elle la détestait d'être arrivée après cette sœur décédée bien avant sa naissance. Cathleen lui avait bien fait sentir comme elle la décevait de ne pas être une fille comme elle aurait dû l'être, telle que Rosin l'aurait été.

Elle se força à relever le nez, ses yeux tombant immédiatement dans ceux de celui qui avait pris une place importante dans sa vie comme dans son cœur, comme ça, il s'y était niché. Et à sa requête, elle hocha simplement la tête une fois, incapable de faire ou dire plus. Un mouvement simple qu'elle réitéra lorsqu'il donna une stratégie qui n'était pas bien différente de ce qu'elle avait déjà appliqué avec Maddie. Même si, pour tout avouer, elle ne pensait pas donner autant de détail à d'autres que son cercle proche, suivant plutôt le conseil de Mark Dole concernant le reste des élèves; l'ignorance. Mais à cet instant, tout était trop compliqué pour qu'elle pense à en parler. "
Si tu les mets tous en retenues, ils vont penser qu'ils ont raison non?" Avait-elle demandé d'un ton à mi-chemin entre le doute et la reprise de contrôle.

Et puis, Owen avait de nouveau fait un geste d'invitation qu'elle n'avait pas refusé. Elle s'était doucement approché, jusqu'à poser sa joue sur le torse du bibliothécaire et que celui-ci puisse refermer ses bras sur elle. La préfète avait fermé les yeux puis fait une nouvelle requête. "
Tu peux demander à Dom de venir à Pré-au-Lard samedi?" Depuis que le cadet avait quitté Poudlard, le deux plus jeunes de la fratrie étaient plus proches. Et surtout, Ennis était encore en colère contre le plus vieux à propos d'Angie Miller et refusait de le voir, dans ses lettres elle s'en tenait d'ailleurs au minimum. Alors si le fabricant de baguette en devenir pouvait passer, qu'ils puissent gagner un coin reculer pour juste trouver une personne qui n'avait pas besoin de preuves pour la croire, ça lui ferait du bien. Il y avait Owen bien sûr, mais ce n'était pas pareil.

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30 sept. 2023, 20:48
Des bruits qui courent  PV. OL. 
La réaction de la benjamine à sa proposition d’aller en discuter avec le poufsouffle était on ne pouvait plus claire. Et il la comprenait. C’était bien pour cette raison là qu’il avait juste émis cette option sans vouloir l’y forcer. Elle savait mieux que lui comment gerer son petit-ami. Il voulait juste qu’elle sache qu’il était là, si jamais. C’est comme tu veux, lui avait-il alors répondu dans un petit sourire de compassion. Et puis était venue la question de ses parents. Owen se doutait bien que c’était le plus délicat. Et tandis qu’il réfléchissait à ce qu’il pouvait faire, ne voyant pas d’issue, il de contenta de mordiller sa lèvre inférieure, le regard perdu dans le vide au-dessus de l’épaule de la plus jeune, la gorge nouée. Et puis il était parvenu à articuler quelques bouts de phrase intelligibles. Tes frères, on… ils pourront… faire tampon, aider… on trouvera, ne t’en fais pas. On est là, conclua-t-il les yeux brillants puis laissant le temps s’écouler avant de reprendre, avec d’avantage de contenance sur les solutions envisageables pour réduire à l’impact au sein des murs de Poudlard.

Lorsqu’il avait évoqué l’idée des retenues, le bibliothécaire lui-même avait eu du mal à savoir s’il était sérieux ou si cette idée venait juste de franchir la barrière de ses lèvres en temps que libération nerveuse. Et plus il y réfléchissait en prenant en compte la remarque d’Ennis, plus il était troublé. Je ne sais pas trop… je pense que tout dépendra pour ceci de l’avis de mes collègues sur la situation. S’ils la comprennent et nous soutiennent, nous serons plus crédibles et légitimes. Et les élèves seront dans le doute, se remettront en question. Mais c’est sûr que si je suis seul à nous défendre, il y a des chances pour que cela passe comme de l’auto-protection qui renforce leur opinion. Il marqua alors une courte pause, perdu dans ses réflexions, avant d’ajouter d’un ton assuré et il l’espérait rassurant, j’en parlerai en salle des profs, je suis certain qu’ils m’aideront à trouver la meilleure solution pour enrailler cette affaire, ils ne sont pas du genre à colporter des ragots, loin de là.

Et puis il l’avait de nouveau invitée à venir se lover dans ses bras, par réflexe en voyant la détresse émotionnelle dans laquelle la gryffondor était toujours et tentait de sortir. Il ne s’était cependant pas attendu à plus de contact que d’ordinaire, aussi fut-il surpris et s’arrêta-t-il un instant de respirer lorsqu’il sentit la joue de la plus jeune contre son torse. Une vague de chaleur l’envahi alors, d’amour fraternel, d’instinct protecteur, il ne savait pas trop lequel était prédominant, mais une chose était sûre, ce genre de contact était rare avec Ennis et en cet instant, il se sentait plus important que jamais dans la vie de celle qui était depuis quelque temps sa petite soeur de coeur. Un peu pataud, il ne savait encore pas trop jusqu’où il pouvait aller, il tatait encore le terrain. Aussi accentua-t-il seulement d’un geste timide et extrêment lent, le contact de ses bras dans le dos de cette dernière. Il ne voulait pas la brusquer et lui montrer qu’elle était toujours libre de s’en détacher facilement.

Quant à sa requête, il n’avait aucun motif pour refuser et devait bien admettre que cela lui ferait tout autant plaisir de savoir son compagnon dans les rues du village sorcier dans quelques jours, quand bien même ils se voyaient bien plus régulièrement depuis la rentrée de Noël, Owen ayant emménagé dans l’appartement de ce dernier. Et puis il sentait bien ici l’urgence et l’importance de la requête. Elle avait besoin de pouvoir se confier à son frère, c’était on ne pouvait plus logique et respectable. Bien sûr, je lui dirai de passer, et il ne pourra pas refuser, confirma-t-il à l’irlandaise tout en conservant son étreinte. Il avait tout son temps, elle s’en dégagerai uniquement lorsqu’elle, Ennis, le souhaiterai. Lui, il était bien et espérait ainsi transmettre l’espoir et l’assurance qui le gagnaient peu à peu.

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