Ce RP rassemblera trente et un OS (tous les jours du mois d'octobre 2047) pour le défi InkTober. Ce sera différents moments de la vie d'Agatha, de son plus petit âge à maintenant. Bien sûr, les souvenirs seront en fonction des mots proposés ! Petite précision : les souvenirs ne seront pas dans un ordre chronologique. Régalez-vous !

Agatha et sa famille était arrivés chez leurs grands-parents la veille. La petit appréciait cette grande bâtisse solide, en pierre et au toit de chaume. Elle aimait les feus qui ronflaient dans toutes les pièces. Elle aimait le bruit des lattes qui craquaient sous les pieds. Elle aimait cette odeur de sève, d'épices et de jasmin. Elle aimait sa chambre rustique qu'elle partageait avec son frère, aux lits en bois brutes et à l'œil de bœuf qui donnait sur le jardin de derrière. Elle aimait courir dans les prés alentour. Enfin, elle aimait se blottir contre son grand-père, dont la salopette sentait le savon et la peinture, et écouter sa grand-mère fredonnées des chansons pendant qu'elle préparait le dîner.

Ce matin-là, la petite Agatha s'était levé avec le chant du coq, pressé d'entamer sa première journée à la campagne. Personne n'était levé. La petite enfila ses bottes et sortie dans le grand jardin où poussait différentes fleurs et herbes aromatisés pour parfumer les repas. Elle sautilla dans l'herbe mouillée de rosée. Elle se dirigeait vers une grande cabane en bois ; là où peignait son grand-père. Elle remarqua que la porte était ouverte. Agatha jeta un coup d'œil à l'intérieur : son grand-père était devant une toile, un pinceau à la main. La petite entra dans la grange, faisait grincer le caoutchouc de ses bottes. Son grand-père se retourna :

- Aggie ! Que fais-tu là, si tôt le matin ? C'est le coq qui t'a réveillé ? Je vais finir par lui torde le coup, à cette sale bête !

Dit-il de sa grosse voix chaude, un sourire empreint de gentillesse sur le visage. Agatha sourit de toutes ses dents de laids.

- Papy, les facances dernières, tu avé promis de lire té carnés !

S'exclama la jeune fille d'une voix zozotante. Son grand-père sourit de plus bel. Il alla fouiller dans les tiroirs d'un grand secrétaire au fond de la grande. Il en sortit une liasse de carnet de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Les carnets de voyage raconté et illustré par son grand-père. Le vieil homme tira un tabouret, s'assit dessus et fit monter la petite fille sur ses genoux.

- Je vais te raconter l'histoire des châteaux hantées : « On m'avait de nombreuses fois raconter l'histoire de ces fameux châteaux hantées. Je n'y croyais pas, mais je voulais voir ces châteaux de légendes sous les yeux. Je n'ai pas été déçu du voyage. L'architecture est juste extraordinaire ! Les murs sont dans une pierre grise du meilleur effet, les tourelles s'élèvent de par-et-d 'autre du château, les vitraux sont d'une finesse et d'une précision tel que je n'en avais jamais vu. Mais le plus impressionnant, je crois, c'est les gargouilles. Elles on parfois des têtes d'aigles, de gryffons, de monstres sortis tout droit de l'enfer. Elles sont partout, et à chaque pas, une désagréable sensation d'être observé s'empare de moi. Comme si les gargouilles étaient vivantes. Par ailleurs, ces châteaux ne sont pas plus hantés que ma vieille maison, mais les gens aiment croire à toutes ces superstitions. Je respecte leurs croyances. J'ai joins si contre le dessin du château que j'ai décris. J'ai essayé de capter l'effroi que j'ai ressentis face à ses gargouilles. »

Le vieil homme baissa le regard sur sa petite fille ; celle-ci dormait. Ce coq méritait de vivre quelques années de plus, finalement.

Agatha et son petit frère, Samuel, avait reçus leurs cadeaux de Noël le matin même, et était en train d'argumenter pour savoir qui aurait le jeu de société qu'ils avaient reçus pour tous les deux. Les parents de ces deux petits coquins comprenaient maintenant leur erreur : quelle idée d'offrir un cadeaux pour deux à la fois ? Son père, Martin, commençait à avoir une sérieuse migraine à entendre ses deux enfants se disputer pour savoir qui garderait le jeu de société dans sa chambre.

- Les enfants, allez vous disputer dehors !

Agatha et Samuel obéirent et se précipitèrent à l'extérieur continuant à se chamailler à gorge déployer. Finalement, la jeune fille proposa :

- Et si on jouait à baguette, pierre, cape ? En 3 manches. Ca te va ?

Le petit garçon, qui est encore jeune, hoche la tête. Il adore baguette, pierre et cape ! Ils commencent à jouer. Au bout de la troisième manche remporté par Agatha, Samuel fronce ses sourcils blonds :

- Tu triches...!

La jeune fille sourit. Son petit frère joue à ce jeu sans réfléchir, impulsivement. Mais son père lui avait un jour expliquer que « chaque personne faisait la cape en premier, car c'est le dernier mot prononcé ». Au début, Agatha n'avait pas bien comprit, mais quelques années plus tard, la lumière s'était fait dans son esprit et elle s'était beaucoup améliorer. Agatha s'accroupit devant son petit frère et lui tapota el nez :

- Samuel, il ne faut pas se précipiter à ce jeu. Il faut réfléchir au prochain objet de l'autre en s'appuyant sur la manche précédente. Par exemple : j'ai fais cape, et tu as fais pierre. Tu vas sûrement te dire que je referais cape, et donc tu fais baguette. Tu n'as pas tout le temps raison, c'est quand même un jeu de hasard, mais ça marche souvent, elle sourit avant de rajouter, garde le jeu de société, ça ne me dérange pas !... Même si c'est moi qui ai gagné !

Dit-elle, un sourire goguenard au lèvre.

Halloween. Une des périodes de l'année préféré d'Agatha. La jeune fille adorait cette ambiance horreur humoristique et cette idée de "fête des morts". Agatha venait de terminer d'évider une énième citrouille, quand la grande aiguille de l'horloge rejoignit la petite aiguille sur le chiffre huit. La jeune fille abandonna sa citrouille sur le comptoir de la cuisine avant de se précipiter à l'étage. Enfin l'heure d'enfiler le costume. Agatha affectionnait particulièrement le costume que sa mère avait cousue pour elle. Alors qu'elle ouvrait la porte de sa chambre, un fantôme grotesque surgit devant elle. Son cœur rata un battement avant qu'elle entende le rire de son petit frère, Samuel. Agatha soupira. Elle avait eut une de ces frousse ! Une voix derrière le petit garçons le gronda gentiment :

- Samuel, tu vas finir par faire faire une crise cardiaque à ta sœur !

Agatha dirigea son attention sur sa mère, souriante derrière sa machine à coudre.

- Maman ! Je peux enfiler mon costume ? On va être en retard, à la fin !

- Tu as finis d'évider les citrouilles ?

Agatha hocha la tête avant de se précipiter sur la machine à coudre, de déplier son costume et de l'admirer encore une fois : c'était une longue robe noir, brodée de motifs (étoile, lune etc.). En accessoire, sa maman avait cousue des chauves-souris noirs qu'elle devrait glissée dans ses cheveux, elle avait également un vieux manche à balai qui lui servirait de balaie volant et un bâton de bois qu'elle avait peint en doré pour faire moins bâton. Son frère fut envoyer tailler les sourires des citrouilles pendant qu'Agatha enfilait son magnifique costume.

Quand elle eut finie, sa mère lui glissa les chauves souris en tissus entre ses boucles brunes. Elle recula de quelques pas pour admirer sa fille avant de lui adresser un immense sourire.

- C'est où que vous avez rendez-vous avec vos amis ?

- Sur la place du village. On compte faire la grande rue en première puis finir par les petites rues. Ca va être génial !

- Tu surveilleras bien ton petit frère ? Je compte sur toi ?

La jeune fille hocha la tête. En route vers l'aventure !

Après à peu près 20 heures d'avions, les muscles d'Agatha étaient tout endoloris. Ils avaient certes fait une escale, mais le voyage avait tout de même été rude. De plus le décalage horaire faisait qu'ils étaient censé débarquer en pleine nuit, mais un soleil brûlant les attendait à l'aéroport. C'était presque effrayant. Sa mère arrêta un taxi qui les conduisit dans un petit mobil home qu'ils avaient loués. Il était petit, mais confortable. Agatha ne s'attarda pas sur la magnifique vue qu'ils avaient. Elle se coucha directe. Malgré le soleil brillant et brûlant, elle s'endormit comme un bébé.



Quand elle se réveilla, la nuit était tombé. Quelle heure pouvait-il être ? Son cerveau qui était maintenant bien reposé commençait à tourner à plein régime. Elle se rendait maintenant compte qu'elle était en Océanie, sur l'île Fidji plus précisément. Elle se leva tout doucement. Aucuns bruits dans le mobil home. Agatha sortit de leur petite maison avant de fermer la porte derrière elle : il faisait encore chaud. On distinguait le bruit des vagues au loin, et des oiseux exotiques chantaient doucement. Sa vue s'accoutumait peu à peu à la nuit clair. Elle enfouit ses pieds nus dans le sable tiède. Les mobil homes étaient entourés de sable. La petite s'accroupit et tâta le sable. Elle sentit des petits morceaux de coquilles, des petites pierres et des coquillages entiers. Elle était si contente de voir - enfin, surtout de toucher, d'entendre et de humer - la mer. Finalement, les 20 heures d'avion valaient le coup. Même sans le voir, elle sentit que le paysage était juste magnifique.

Elle s'assit sur le sol, enroula ses bras autour de ses genoux et continua à écouter et à sentir les bruits et les odeurs de la plage. Agatha se sentait bien. La petite avait rêvé de tout ça. Mais jamais son imagination n'aurait put créée cette ambiance si... parfaite. Elle voulait rester toute sa vie ici, dans cette position. Et que jamais le jour se lève.

Jason Miller. Il occupait toutes ses pensées, son beau visage s'affichait en permanence dans l'esprit d'Agatha. En classe, elle portait plus d'attention à son abondante chevelure couleur cuivre juste devant elle qu'au cours lui-même. Une vraie drogue. C'était le mot. Agatha était totalement accroc à Jason comme un drogué était accroc à sa drogue. Une flamme brillait dans sa poitrine, et cette flamme, elle l'offrait à ce garçon. Jason était un garçon extraordinaire : ses cheveux avait une chaude couleur cuivré, ses yeux était un océan à eux seuls, sa peau et recouverte de tâches de rousseurs, son nez légèrement en trompette, adorable. Mais ce qu'elle adorait le plus chez Jason, c'était son sourire ; un sourire éclatant, qui révélait ses belles dents blanches et lui éclairait le visage tel un phare. Agatha aurait aimé plonger dans ce sourire et s'y noyer. Malheureusement, c'était impossible. Elle ne pouvait que le regarder de loin. Le plus dure, c'était le fait que Jason ne portait pas un gramme de son attention sur elle. La jeune fille se sentait vide et jalouse quand il parlait à une autre fille, et quand il lui adressait la parole ou même un regard, elle se sentait comblé, et des ailes lui poussaient dans le dos. L'expression était donc vrai : l'amour donne des ailes.

Ce jour-là, Agatha fixait avec un insistance peu commune la nuque bronzé et les cheveux cuivres de Jason. Quand soudain, un mot du discours de la maîtresse retint son attention : exposé. Un exposé ? A un ou à deux ? Jason était juste après elle dans l'alphabet. Si la maîtresse annonçait que ce serait un exposé à deux, Agatha et Jason serait sûrement ensemble ! La jeune fille, plus attentive, soudain, écouta les explications de la maîtresse. L'exposé devra contenir un titre, des photos et des petits textes rapides. Pas plus de 3, 4 minutes. Et enfin, l'information qui la fit grimper dans les nuages : l'exposé ce passera à deux. A deux ! Jason et... elle ! Un immense sourire apparut sur les lèvres d'Agatha.

Soudain, Jason se retourna. Ses yeux océans l'effleurèrent à peine, ils se posèrent sur un point derrière Agatha. La curiosités fut la plus forte et elle se retourna, elle aussi. Jason fixait... Aliénor. Une peste blonde qui ressemblait traits pour traits à une barbie. La jeune fille se tourna de nouveau vers Jason : celui-ci adressait une moue dépité à Aliénor, avant de lui lancer un sourire à faire craquer n'importe quelle fille. Que pouvait-il trouver à cette pétasse de première ? Agatha se retourna de nouveau et aperçut Aliénor lancer un baiser du bout des doigts à Jason. La jeune fille sentit les larmes lui monter aux yeux. Pour la première, elle n'eut pas envie de plonger dans le sourire de Jason Miller. Vraiment pas envie.

Agatha avait toujours fantasmée sur les mariages de rêve des princesses dans les contes de fées, avec les magnifiques carrosses en or brute, les belles robes de mariées en satin avec traîne, des centaines de personnes, toutes bien habillés... C'est donc ce qu'elle s'attendait à voir pendant le mariage de ses parents.

Agatha fut déçue dès qu'elle pénétra dans la salle de réception. Ses parents l'avaient loués dans un petit village au bord d'un fleuve, aux maisons en pierre recouvertes de lierre et aux jardins bien entretenus. La petite fille adora directement ce petit village très accueillant. Elle avait appris de la bouche de sa cousine Megan que ce petit village abritait la maison de sa grand-tante Joyce. Celle-ci possédait une grande maison pratique pour continuer les festivités après que Amélie et Martin seraient devenus monsieur et madame Mensis. Agatha avait hâte de les alliances, et le carrosse. Il devrait y avoir au moins ça, non ?

La salle de réception était une grande salle circulaire, aux murs blancs et au sol en parquet vernis. Les bancs en bois étaient en rang devant l'autel, et à leurs extrémités, était accrochés des rubans rouges en velours. L'estrade était comme le sol, en bois vernis. Agatha fut donc très déçue de voir quelque chose de si... banal. C'était tellement différent des mariage dans les contes de fées !

Agatha était petite fille d'honneur, elle portait donc une petite robe en mousseline ocre, cintré d'un ruban rouge. Elle portait aux pieds des ballerines or. Quand elle fit son entrée dans la salle, derrière sa mère qui elle-même était au bras de son père (le grand-père d'Agatha), et portait un beau bouquet de roses rouges. Agatha la trouva radieuse. Ensuite, son père arriva. Ils se regardaient avec tellement d'amour... Agatha fut presque jalouse. Le prêtre récita un long discours qui donna envie à Agatha de dormir puis, elle se vit confier les alliances. Elle les observa pendant qu'elle les apportait à son père. De simple rond en argent. Aucunes gravures, rien. Vraiment décevant. Le prêtre prononça une dernière formule et ils s'embrassèrent.

« Etre employé au ministère de la magie et plus particulièrement dans le département des affaires étrangères est certes fatiguant et quelque peu pénible - je fois avouer que recevoir des ministres hystérique et des secrétaires fatiguées de la vie ne me passionne pas -, mais ce métier me permet de me déplacer aux quartes coins du globes, ce que j'apprécie énormément. Aujourd'hui, je dois me rendre en Inde, le pays des tapis volant. Le ministre Indiens nous a proposé une cargaison de tapis volant à un prix plus que raisonnable, et notre ministre m'envoie donc avec quelques autres employés signé tout un tas de petits papiers pour récupérer ces tapis volants. La perspective de rencontrer le ministre Indien ne me réjouit pas tant que ça - on m'a parlé d'un d'un homme à qui il manque une case et qui pense que l'argent c'est un jouet -, mais visiter l'Inde me réjouit au plus haut point. J'emmène ma secrétaire avec moi (elle gère beaucoup mieux toutes ces petites affaires de paperasse qui, à mes yeux, sont inutiles).

Je reviens vers vous, mes précieux petits journaux, pour vous annoncez une nouvelle quelque peu... décevante. Cette proposition de tapis volants n'était qu'un petit amusement de plus pour le ministre Indien, à qui il manque véritablement une case. J'ai heureusement put voir un peu de pays avant de repartir, avec toute la dignité qu'il nous restait, à mon équipe et moi. L'Inde est vraiment un pays magnifique, l'architecture y est très originale et les couleurs vives des habits des Indiens te donnent envie de fêter tout et n'importe quoi. Je n'ai put résister à acheter un safran à Holly - ma secrétaire -, rouges et oranges, qui lui donne un air... de petite indienne (je me demande d'ailleurs si elle n'a pas des origines, car elle paraît dans son élément, par ici). Je suis maintenant dans une chambre d'auberge, à redouter le moment où je devrais informer mes supérieurs hiérarchiques de la blague du ministre Indien. Je dois vous laissez, cette lettre risque de me prendre toute la soirée. Il faut prendre des pincettes avec mon supérieur, il lui manque à lui aussi une case.

P.S : c'était un voyage vraiment fabuleux, malgré ce petit retournement de situation.

Le Quidditch. Agatha avait entendue ce mot et beaucoup d'histoire dessus dans la bouche de plein de monde : sa famille sorcière, les élèves de Poudlard et même les professeurs. Mais jamais, au grand jamais elle n'aurait imaginé une telle... effervescence. Aujourd'hui, les Gryffes Ardentes rencontreront les Ailes d'Airain. Agatha sentait l'euphorie ambiante lui monter et cerveau et se prit dans les discussions, les paris et autres. Elle décida ce jour-là, qu'elle aimait le Quidditch.

Quand ce fut l'heure de rejoindre le stade, Agatha bénit le ciel quand elle vit le soleil brillé. La jeune Gryffonne avait un peu honte de ne pas connaître tous les noms des joueurs de Quidditch de sa maison. Alors qu'elle suivait le mouvement de foule, elle remarqua les pancartes, les drapeaux marqué de l'emblème de Gryffondor ou de Serdaigle. La jeune Gryffonne porta son regard sur ses mains vide. Agatha n'avait pas pensé, un seul instant, à ramené des objets pour supporter les Gryffes Ardentes. Elle était vraiment une piètre supporter.

Arrivé au stade, elle gravit les escaliers qui menaient aux gradins. La jeune fille se dégotta une place tout au fond, entre deux jeunes gens qui devait être plus âgés qu'elle. Elle maudit sa petite taille, elle voyait à peine le terrain et les deux capitaines des équipes se serrés la main. Agatha remarqua bon nombre de jumelle dans les mains des élèves. Encore quelque chose qu'elle avait oublié...

Agatha aimait particulièrement se balader dans la nature, seule, à écouter les feuilles bruissant dans le vent, le petit ruisseau non loin de la petite maison des parents d'Agatha, le gravier sous ses pieds, les roucoulements des oiseau dans les arbres. La jeune fille se sentait comblé quand elle humait à plein poumons les odeurs de la campagne. Ce jour-là, il faisait très chaud, le soleil tapait sur la nuque de la petite. Mais elle ne faisait pas attention à la chaleur du soleil. Elle s'était en quelque sorte enfuit de la maison. Sa mère l'avait une fois de plus gronder car elle avait cassé un vase. Mais ce n'était pas sa faute, elle ne contrôlait pas ses pouvoirs magiques. Ils n'en faisaient car leur tête, au rythme de ses humeurs. Ce qu'elle ne disait pas à son entourage, c'était qu'elle aurait préférée naître normale. Moldue, comme disait son père. Surtout que, depuis que ses pouvoirs s'étaient déclenché, sa mère avait pris ses distances avec sa progéniture. Elle prenait le plus grand soin de Samuel mais la négligeait, elle, son premier enfant.

La petit sentit une larme roulé sur sa joue. Elle se sentait comme un oisillon qui serait tombé trop tôt de son nid. Alors qu'elle se frottait les yeux, Agatha entendit des pépiements stridents d'oiseau. Elle s'approcha à pas de loup de l'endroit d'où s'élevait les cris et découvrit un petit oisillon, couvert d'un duvet gris clair, des morceaux de coquille autour de lui, comme s'il venait d'éclore. Agatha sentit son cœur se serrer. Elle le prit au creux de ses mains. Il se débattit un peu avant d'abandonner et de se blottir entre les mains d'Agatha. Doucement, affectueusement, elle caressa son duvet. Qu'allait-elle faire avec un oisillon sûrement blessé. Une petite voix lui souffla : Apporte-le à la maison.... La jeune fille chercha un quelconque signe de blessure dans le duvet de l'oisillon. Rien, pas de sang. Agatha jeta un coup d'œil au-dessus de sa tête. Elle pourrait peut-être le reposée dans son nid ? La jeune fille trouva enfin ce qu'elle cherchait : un amoncellement de brindilles, de paille et autre. Était-il tombé de là ? C'était une chance qu'il soit toujours vivant.

Si elle escaladait le muret en pierre qui bordait un champ, qu'elle prenait appuie sur cette branche et qu'elle réussissait à rester en équilibre... elle pourrait reposer l'oisillon. Agatha mit en pratique le pan qu'elle s'était fait dans sa tête. Après être montée sur le muret, l'oisillon toujours blottit dans sa main, elle prit appuie sur la branche et réussie à se hisser à la hauteur du nid. A l'intérieur, trois petits oisillons pépiaient, les yeux encore collé et des morceaux de coquilles un peut partout. Agatha reposa son protégée avec ses frères et sœurs. Le cœur léger, elle redescendit et sautilla vers la maison, ayant vite oublié ses rancœurs.