Il fallait les monter les milliers de marches du sous-sol où Alaska se terrait jusqu'à la Volière, elle était à bout de souffle en arrivant, sans compter que les escaliers fous lui avaient fait faire un gigantesque détour. Elle les maudissait pour ça. Et avec une peau aussi blanchâtre, on aurait pu croire qu'elle faisait une baisse de tension et qu'elle allait s'effondrer. Mais non, c'était simplement le manque de soleil qui lui donnait l'impression d'être constamment malade, elle ne restait pas dehors, ou très peu. Fallait-il encore qu'il y ait suffisamment d'ombre pour la protéger des rayons UV. Les rumeurs avaient commencé à circuler à son sujet dans les couloirs de l'école... « Alaska s'est fait mordre par un vampire durant l'été, il l'a transformé en buveuse de sang et elle ne peut plus s'exposer à la lumière ! »

Cet été pas d'histoire de vampire ni de cocktail de sang de sorcier, elle était restée les deux mois à Edimbourg dans la maison familiale, ses seules sorties se résumer à aller travailler dans le bar au coin de la rue pour gagner quelques gallions. Elle disait que c'était pour son indépendance, qu'elle voulait être autonome et économiser car « on ne sait jamais »... Alaska n'en disait pas plus, elle laissait planer un léger mystère autour de cet argent récolté, elle était cependant sûre d'une chose : il allait bien lui servir pour plus tard.

Dans la volière l'odeur était insoutenable, la brune grimaça le nez pincé par deux doigts mais ce n'était pas suffisant, elle avait respiré une première fois et maintenant l'effluve des fientes hantait déjà ses naseaux. Son réflexe vomitif ne tarda pas à se manifester, d'habitude pour se calmer elle prenait de grandes inspirations mais ici impossible de respirer. Alaska se précipita vers la sortie, elle ferma la porte derrière elle avant de prendre une grande bouffée d'air frais à travers la fenêtre du couloir, elle commença à retrouver le peu de couleur qui lui restait sur les joues, une légère teinte rosée.

Une fois remise la jeune fille pointa sa baguette magique sous son nez, elle utilisa un sortilège pour bloquer son odorat puis elle entra à nouveau dans la volière. La brune était venue rendre visite à son hibou comme chaque semaine pour lui donner une friandise et pour lui dégourdir les ailes dans le parc. Vladislav était perché sur un bout de bois en suspension tenu par des cordes, à côté de Jupiter, le vilain hibou de son amie Hannah Lyse Sparks. De loin, on aurait dit qu'il n'avait pas les yeux ouverts, et quand Alaska l'appela par son nom, il ne bougea pas d'une plume.

« Vladislav ? Toujours rien. L'oiseau resta immobile, elle aurait voulu l'appâter avec le lézard mort (ressemblant étrangement à un petit Phileas) dans sa poche mais la volière entière l'aurait chargé à coup de becs et de plumes, c'était de loin la pire idée.Vlad ! »

La jeune fille cria désespérément une dernière fois, mais elle sut tout de suite que quelque chose n'allait pas. Ce n'était pas normal, les hiboux étaient connus pour leur vision nocturne mais pas que, ils entendaient très bien et Vladislav répondait toujours à son appel par un cri, puis se posait sur son épaule.

Ayant retardé trop longtemps l'envoi de ma lettre, je me retrouve contraint maintenant le temps d'un intercours, à monter deux à deux l'escalier qui me conduit vers la volière. Dans ma hâte, je croise, sans la reconnaître, une élève de Serdaigle qui dévale l'escalier le nez caché dans son écharpe. J'approche et l'odeur de fientes qui m'agrippe les narines me rappelle la raison pour laquelle je ne suis pas venu plus tôt.

Arrivé, je passe d'abord prudemment ma tête à travers l'ouverture. Dans la salle circulaire balayée par les courants d'air, des yeux jaunes binoculaires se tournent vers moi. Le sol, recouvert de plumes et de déjections, forme une sorte de tapis neigeux et sale. Je laisse mon regard cheminer d’alcôve en alcôve à la recherche d'Hécate, ma chouette, cadeau de Mère, lorsque j'aperçois une fille qui semble regarder fixement l'oiseau perché juste au dessus d'elle.

Je suis le seul à sursauter lorsque je l'entend hurler :"Vladislav !". L'oiseau lui ne réagit pas alors que l'attitude étrange de la fille me laisse penser que quelques chose de pas normal est en train de se passer.

Me décidant à entrer, je m'avance en raclant mes pieds sur les pavés - la fille me tournant le dos, le bruit que je fais devrait suffire à trahir ma présence - puis je l'interpelle :

"Un problème ?"

RPGWRIMO : 224 mots

Alexandre était sorti de cours depuis une heure et avait flâné un peu au bord du lac avant de se décider à retourner à la salle commune pour commencer ses devoirs. En montant au dortoir chercher ses affaires, il avait aperçu Turluc, qui poussait un cri plaintif, en pointant sa mangeoire vide. Le garçon l'avait caressé et reporté ses projets initiaux pour le ramener à la volière. Il avait fini au matin ses dernières réserves et sa commande n'arriverait pas avant deux jours. Un retard regrettable assurerait les vendeurs de la ménagerie. Ce n'était pas eux qui étaient démunis.

Rapidement, Alexandre redescendit pour retraverser les couloirs du château et atteindre la tour de la volière. Il se figea en approchant, à quelques mètres de la porte. Que se passait-il ? Un drame ? Il n'aimait pas cela. Alexandre tourna la tête vers Turluc, perché sur son épaule, et échagea un regard inquiet avec lui.

"On y va ?"

Le hibou laissa échapper un ululement d'impatience. Son estomac prenait le pas sur la prudence. Alexandre hésita encore lorsque l'animal lui pinça doucement l'oreille. Il se décida à entrer. Le garçon approcha lentement et découvrit deux aînés déjà présents. L'un d'eux, une fille, se montrait particulièrement agitée, en état de panique. Une odeur pestilentielle le saisit à la gorge et les effluves lui soulevèrent le coeur. Turluc s'envola, insouciant, pour aller chercher sa pitance. La man sur sa bouche, Alexandre eut une intuition qui lui noua le ventre. Les odeurs néfastes, s'il se rappelait de son premier cours de soins aux animaux magiques, elles indiquaient un changement corporel, souvent signe d'une maladie.

Une maladie.
Une maladie...

les connexions essayaient de se faire dans son esprit, mais les émotions prenaient le pas et le paralysaient. Il secoua la tête. Il se trompait. Il était trop jeune. Il ne comprenait pas. Alexandre murmura d'une voix piteuse :

"Les hiboux.. Ils... Ils vont bien ?"

Alana avait fini ses devoirs et donc en profita pour aller à la volière, elle y allait tous les jours quand elle avait le temps, car ses parents et ami(e)s lui écrivaient régulièrement.

Alana pris ainsi son manteau chaud parce que même si nous étions en octobre, il commençait à faire froid, elle mit ses gants et son bonnet puis arrivant près de l'escalier qui mènent à la volière, alana monta quatre à quatre les marches tout en faisant attention de ne pas glisser sur les marches alors qu'elle montait, elle leva les yeux et vis une fille étrange avec Vlad qui descendait les marches la tête baisser en cachant son nez, alana sentie une odeur étrange puis continua en montant vers la volière, quand elle arriva, elle trouva deux hiboux : un de ses parents et un de son ami d'enfance.

Ayant pris ses hiboux, les mis dans la poche de son manteau, descendit les marches de l'escalier et alla dans la salle commune de Serdaigle pour lire ses hiboux et y répondre près de la cheminée pour se réchauffer.

Pendant qu'elle lisait et répondait à ses hiboux près de la cheminée, alana pensa à cette étrange fille croiser dans l'escalier de la volière et se demanda si elle n'était pas souffrante ou une simple fatigue liée à l'automne !

Les oiseaux autour d'elle commençaient à s'agiter, ils remuaient dans tous les sens ce qui forma un amas de plumes sur le sol. Le tas à ses pieds était plutôt imposant, la brune commençait à se demander si tous les volatiles n'avaient pas un problème et non pas seulement le sien. Elle était la mère de l'un d'entre eux depuis quatre ans, elle l'avait suffisamment observé pour savoir qu'ils ne perdaient pas leur plumage à cette période de l'année. Alaska approcha Vladislav avec méfiance, elle ne pouvait pas faire de grands gestes à côté des oiseaux par peur de les effrayer, mais elle devait attirer son attention, elle l'appela une n-ième fois par son prénom mais sa voix se dissipa dans le hululement strident des hiboux dans la pièce. Sourcils froncés, elle se retourna dans un mouvement brusque.

« Pas qu'un seul je pense. Les oiseaux sont devenus fous. répondit-elle à Cinead. Elle se répéta lorsqu'un autre élève se montra derrière lui. Non, enfin, je n'en suis pas certaine. On dirait qu'ils sont fous. »

La crainte marquée sur son visage, elle regarda passer du coin de l'oeil une jeune Serdaigle, avait-elle vu quelque chose d'étrange elle-aussi ? Témoin du comportement étrange des volatiles ? Elle ne put lui poser la question car l'érudit avait déjà disparu, Alaska entreprit ses proches recherches en examinant le comportement de son hibou. Ainsi elle découvrit que Vladislav était incapable d'ouvrir les yeux, ses paupières étaient collés entre elles par une fine couche de pue et du liquide s'était accumulé dans le coin de l'oeil. La gorge nouée, elle perdit l'usage de la parole le temps de réaliser.

« C'est pas normal... Vous avez vu ses yeux ?! Avait-elle gémit, le regard troublé. Cette odeur, les plumes, et les maintenant les yeux. Regardez celui-là, c'est pareil, comme s'ils avaient une conjonctivite. »

Sur la pointe des pieds, Alaska effleura le plumage de son hibou avec tendresse, elle accompagna ce geste en lui chuchotant des mots rassurants, il n'était plus seul.

Alana venait de finir de répondre à ses hiboux de ses parents quand elle décida de retourner à la volière.
Il faisait un peu froid, elle mit un chandail sur ses épaules, pris ses hiboux tout juste écrit et alla à la volière, sur le chemin, elle croisa une fille de la maison Serpentard, toute triste, son visage était fermée, Vlad son Hibou n'était pas avec elle pourtant là dernière fois, il était là.

Alana regarda cette fille et ressentie son sentiment de tristesse, puis alana monta les marches qui mener à la volière, c'est là qu'elle vit sur un rebord Vlad le hibou de la fille de Serpentard, alana s'approcha de plus près pour voir le hibou, il était déplumé, les yeux fermés du jaune autour des yeux, ne bouger plus, alana compris "le hibou n'était plus", elle se retourna en direction de cette fille qui était déjà loin, et compris réellement sa tristesse, alana pensa et espéra que ça ne lui arrive pas de perdre son hibou même si cela devait arriver un jour.

Alana repris son chemin en étant encore triste de ce qu'elle venait de voir puis déposa dans la volière les hiboux pour ses parents et en profita pour caresser les hiboux qui se trouvaient encore dans la volière puis elle redescendit en direction de son dortoir.

Une fois retournée, j'indentifie aisément Alaska, une sixième année que je connais surtout pour avoir été capitaine des Crochets d'argent. L'agitation qui se lit sur son visage et les mots affolés qu'elle me lance m'alerte alors que l'arrivée d'un élève dans mon dos me fait sursauter une nouvelle fois. Me retournant pour fustiger d'un regard furieux le garnement - un Gryffondor et son hibou - je lui intime d'une voix autoritaire :

"Si ton oiseau va bien, ne reste pas planter là et cours prévenir le professeur Dawson. Qu'il vienne vite nous rejoindre à la volière."

Puis, comme si le garçon comptait obtempérer sans sourciller, je ne prête plus attention à lui et m'approche d'Alaska afin de la rejoindre auprès de son hibou. Un examen rapide de Vadislav m'indique clairement que l'oiseau est mal en point. Il n'est d'ailleurs pas le seul. Comme elle me le fait remarquer, d'autres volatiles dans la volière présentent des symptômes similaires, à des stades de gravité différents alors que certains semblent tout à fait normaux. Hécate, elle, demeure introuvable et ce détail n'est pas enclin à me rassurer.

"T'as raison Alaska, Vladislav est malade. Et il n'est pas le seul. On dirait une sorte d'épidémie. Il faut faire quelque chose avant que cela ne devienne plus grave. Mr Dawson saura surement quoi faire."

@Alexandre Bellanger seras tu le messager qui sauvera ces oiseaux ?
@Jae Dawson pour la mention

La vision de la volière contaminée par une maladie soudaine angoissait Alexandre. Il étouffait; Il étouffait Sa respiration se bloquait. Son esprit n'entrevoyait que le pire. Turluc. Son Turluc. les autres hiboux. L'agitation fébrile de son aînée se répercutait sur son humeur et le précipitait dans les ténèbres. Soudain, l'intonation sèche le fit revenir lentement à la réalité. Il tourna la tête, craintif, s'accrochant à ses mots, et baissa les yeux devant son regard sévère.

'Pardon..."

Alexandre murmura l'excuse du bout des lèvres, penaud. Il se sentait soudainement stupide de s'être laissé emporter par la panique. Le garçon baissa les yeux et écouta les instruction du Serdaigle. Une fois de plus, leur sagesse se révélait. Dans les situation d'urgence, ils semblaient indispensables grâce à leur maitrise de leurs émotions et leur analyse avec recul pour savoir des meilleures directives suivre.

Aller chercher le professeur Dawson.
Rapidement, Alexandre fouilla sa mémoire pour se rappeler de sa matière. C'était le professeur de soin aux des créatures magiques et le directeur de Serdaigle. A cette heure matinale, il devait être à son bureau. ou à la tour de Serdaigle. Ou à déjeuner dans la Grande Salle. Il grimaça en constatant que ce serait peut-être difficile de le trouver, mais il devait tout donner pour accomplir sa mission.

"J'y vais tout de suite."

Immédiatement, il quitta la volière au pas de course.

L'oiseau se laissa faire, il identifia sans mal Alaska, pas besoin de voir pour la reconnaître, il sentait sa présence, son odeur. Quelques caresses mirent fin à ses troubles le temps d'une douceur, mais son état resta inchangé. Son coeur se rétracta dans sa poitrine, pleine d'incertitudes sur la santé des hiboux, elle se retourna vers les garçons, inquiète. Il y avait pourtant une lueur d'espoir lorsque Cinead mentionna le nom du professeur de Soins aux Créatures Magiques, ses connaissances pouvaient les soigner.

« Oui, et vite ! » cria-t-elle avant que le Gryffondor ne disparaisse dans les escaliers.

Le bras tendu vers Vladislav, elle l'invita sur son épaule. Elle ne savait pas comment la Volière fut contaminée, ni depuis combien de temps, alors elle préféra isoler son oiseau en cherchant des indices sur la supposée maladie.

« Tu crois que c'est transmissible aux humains ? J'espère que c'est pas contagieux, j'ai un test dans deux jours. »

Tant pis, Alaska se faufila parmi les oiseaux perchés sur les cordes et les perchoirs, elle inspecta le sol et les animaux : tous les signes d'une bactérie étaient visibles. Finalement, elle rebroussa chemin vers Cinead à l'entrée de la Volière, elle ne pouvait pas aller plus loin... Même son sortilège qui lui bloquait l'odorat n'était pas assez puissant pour retenir la forte odeur nauséabonde des volatiles. Sur le chemin du retour, la jeune fille entrouvrit la bouche pour faire son compte-rendu au Serpentard mais elle sentit sur son autre épaule un liquide chaud dégouliner sur son uniforme. Elle resta droite, se fit violence pour ne pas regard, elle avait compris ce dont il s'agissait.

« BAAAAH. Mais c'est dégoûtant !! MON DIEU, enlève-moi ça ! » gémit-elle comme un bébé, les traits tordus. Son agitation effraya Vladislav qui s'envola, Alaska était répugnée, écoeurée, dégoûtée... Elle avait la nausée.

Une substance infame, d'un aspect qu'il valait mieux ne pas tenter de définir venait de se déverser sur l'épaule d'Alaska dont l'agréable visage se changea immédiatement sur l'effet de la répugnance. Prise d'un dégout bien compréhensible, elle l'implorait de l'aider à se débarrasser de la déjection encore fumante en gesticulant comme une fillette au bord de la crise de nerf.

Sincèrement, Cinead la comprenait aisément. Qui aurait envie de se retrouver avec ce genre de chose sur ses vêtements ? Lui même, se sentait révulser par l'idée. Seulement, la perte de sang froid de sa camarade l'étonnait. Alaska passait pour avoir une forte personnalité. Elle n'était jamais la dernière à prendre la parole pour livrer son avis ou défendre ses opinions. Et là, sous l'effet de la surprise, certes peu enviable, la fringante sixième année s'était muée en une fille gémissante. Ce spectacle ne pouvait que la rendre plus sympathique aux yeux du garçon et l'envie de la sortir de ce coup du sort lui vint naturellement.

Sortant sa baguette, il la pointa en direction de l'épaule souillée de sa camarade et d'une voix ferme, il lui intima :

"Arrête de gesticuler, je vais t'enlever cette horreur. Tergeo !"

Sous l'effet du sortilège, la sécrétion disparue instantanément de l'uniforme qui retrouva sa propreté exemplaire et le visage souriant du garçon témoignait de sa fierté. Ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait se mettre en évidence auprès d'une populaire sixième année.

"Voilà. Le truc est parti... " puis jetant un regard vers l'escalier de la tour, il ajouta : "J'espère que monsieur Dawson sera bientôt là. En attendant, tant qu'on se sait pas ce qu'ils ont, nous devrions éviter de les toucher."