Hugh ! Aurais-je trop mangé ce midi ou bien c'est plutôt un truc qui n'est pas passé ?
Je ne sais pas mais en tout cas, depuis que je suis sortie de la Grande Salle tout à l'heure, je commence à pas me sentir très bien. En étant rentrée au terrier pour bouquiner tranquillement, j'avais sentis un début de mal de ventre. Vu que ça passe pas, j'me suis dit qu'en marchant un peu, ça pourrait me changer les idées. J'avais donc enfilé mon manteau et mon bonnet et étais sortie rapidement des dortoirs, dans l'idée d'aller faire un tour dehors. L'air frais me fera sûrement du bien.
Par réflexe, je pose une main sur ma poitrine. Je commence à avoir un peu chaud là. Et comme la mauvaise sensation d'avoir un verre d'eau qui bouge dans l'estomac. Je déglutis et essaie de respirer profondément.
J'ai presque atteint l'escalier menant au rez-de-chaussée que je suis prise d'une terrible nausée.
Les traits tirés, j'me dis que c'est pas bon, là. Je regarde autour de moi. Peut-être que je devrais aller faire un tour à l'infirmerie ?
C'est à quel étage déjà ?
Ohlala. Je suis pas bien. Pas bien du tout.
Mon regard se pose alors sur une jeune fille brune, la coupe courte, qui passe dans le couloir à ce moment.
Je m'approche d'elle. Un pas. Deux pas.
- Excuse-moi... je commence d'une voix mal assurée. Excuse moi, je... j'me sens pas bien. Désolée, je...
Soudain, un haut-le-cœur me prend. Mes yeux écarquillés, le visage pâle, je m'apprête à me recouvrir la bouche de mes mains quand, plus rapide que mes réflexes, mon estomac se retourne contre moi.
Mon dieu. Je viens de me vomir dessus. De lui vomir dessus aussi par la même occasion. Je me sens pâlir, comme si cela était encore possible. J'ai l'impression de rétrécir tellement la honte me submerge. Je veux disparaître.

@Oxy Wright @Diarmuid O'Belt- Bon j'espère que cela vous va, n'hésitez pas à me dire sinon. C'est bien la première fois que j'écris quelque chose du genre Ma pauvre Constance...

328

Un mercredi sans potions c'est un mercredi révisions ! Et détente une peu. Il fallait bien faire des pauses de temps en temps, sinon ça n'allait plus ! On baissait en productivité et en joie de vivre. Ce n'était certainement pas un mythe qu'un esprit sain était plus efficace qu'un esprit fermenté.
En ce début d'après midi, Oxy s'était octroyé une pause avec sa meilleure amie. Elles avaient décider de prendre l'air. Délicieusement frais l'air ! Même carrément gelé. Mais au moins elles s'étaient aérer l'esprit ! A croire qu'elles avaient fait de la place pour y engranger de nouvelles connaissances.

Les filles s'étaient quittées dans le hall afin que chacune retourne dans sa salle commune pour aller chercher de quoi réviser. Elle se retrouveraient à la bibliothèque pour une petite heure avant que Megan ne regagne la salle de potion. Elles avaient un devoir de botanique et les résultats de l'une comme de l'autre ne promettaient pas de faire un travail époustouflant. Mais elles essaieraient. Après tout, il ne pouvait pas y avoir tant de sortes et de descriptions de tiges que cela si ?

Grognant un peu entre ses dents sur cette matière qu'elle ne saisissait décidément pas suffisamment, et sur Mr Fizz qui outrepassait très certainement les règles de bienveillance en les harcelant de devoirs, elle sursauta quand une Poufsouffle vint à sa rencontre. La préfète eut tout juste le temps de comprendre que ce n'était pas son amie, même si il aurait été étonnant qu'elle la croise à cet instant, et que la fille n'allait pas bien. Puis un hoquet suivit d'un geyser aussi inattendu que malodorant la frappa.

Elle, elle...

Oxy la dévisagea bouche bée.

Elle...

La Gryffondor baissa la tête sur ses vêtements et porta la main à son nez pour se protéger des effluves.

Elle... lui avait vomi dessus ! Sérieusement ? !

La collègue d'Ennis et de Pedr fronça les sourcils. Comment réagiraient-ils ces deux là ? Elle regarda ... Constance c'était ça ? Une envie folle de l'enguirlander la prit mais elle n'avait certainement pas fait exprès.

Grimaçant de plus belle en voyant les dégâts elle se retint de justesse de soupirer. Elle ne devait pas respirer plus que nécessaire. Elle recula d'un pas par mesure de sécurité et la regarda, cherchant son regard.

"Tu peux marcher ? Parce que je pense que ce serait pas plus mal d'aller voir Mr O'Belt là."

Au pire, elle lui enverrai un message pour qu'il vienne ou leur envoie quelqu'un. Elle n'avait pas très envie de se coller à la fille.

La brune semblait décontenancé et clairement je ne lui en tenais pas rigueur. Un petit frisson me prit. Ah non ! Ca allait pas encore empiré hein ?
- Je suis désolée, je suis désolée... commençais-je d'une petite voix empressée, tandis que mes yeux constataient les dégâts. Je suis vraiment désolée, vraiment !
C'est simple, ma bouche ne semblait pas connaître d'autres mots. En même temps, je me sentais tellement mortifiée de me retrouver dans cette situation.
L'odeur acide et âcre me monte au nez et je fronce celui-ci.
Je cherche fébrilement un mouchoir pour m'essuyez la bouche, mes mains tapotant mes poches.
La brune, je vois la couleur de sa cravate, la rouge donc, recule d'un pas. Par sécurité ou bien parce que je sens trop mauvais ? Une envie de pleurer m'effleure mais je me retiens. Pas question qu'elle me voit pleurer par-dessus le marché. Ce serait pathétique. Je me retiens donc et déglutis.
Elle me demande si je peux marcher et me parle d'aller voir l'infirmier.
J'acquiesce faiblement en baissant les yeux, mes mains trouvant un mouchoir, je m'essuie la bouche.
- J'suis désolée, vraiment désolée.
J'ai mal au ventre, et même si j'ai encore cette sale sensation dans le haut du ventre, je sens que je peux effectivement marcher : de toute façon, je le dois. Manquerait plus qu'elle aille chercher l'infirmer et me laisse seule dans mon vomi, dans le couloir. Et pis, des élèves pourraient arriver d'une minute à l'autre.
La peur et la honte m'étreignent. Je m'empresse de lui emboîter le pas, même si pas aussi vite que je ne le voudrais.
Alors qu'on s'éloigne de la scène de crime, je tourne la tête vers l'arrière en priant qu'il n'y a pas de traces de notre passage.

294

Apparemment, la Poufsouffle était désolée. D'être malade, d'avoir vomi, de lui avoir vomi dessus ou de sentir et lui faire sentir une odeur immonde, elle ne sait pas trop, probablement tout cela à la fois.

Oxy se dit vaguement qu'elle devrait peut être se taire et garder la bouche fermer pour ne pas risquer un autre accident, mais elle n'osa pas le lui demander à haute voix. Elle la regarda s'excuser encore et encore se demandant si c'était un symptôme ou une simple détresse. La préfète se contenta de hocher la tête et haussa les sourcils en la voyant sortir un mouchoir. Que pensait-elle nettoyer avec ça ? Ah, sa bouche. Certes, ça ne devait pas être confortable.

La Gryffondor envisagea de les nettoyer toutes les deux à l'aide de la magie mais elle se retint. Si jamais Constance avait été empoisonnée, peut être Mr O'Belt voudrait-il avoir un... échantillon de ce qu'elle avait avalé. D'un autre côté, elle pouvait se nettoyer, elle.

Hum, c'était peut-être pas très courtois de se laver et de la laisser dans ses régurgitations. Flûte, elle allait devoir rester comme cela.

Elle se mit en marche vers l'infirmerie, à portée de main pour la soutenir si elle ne tenait plus sur ses jambes mais assez loin pour pouvoir déguerpir d'un bond si elle devait de nouveau vomir.

Elle l'observait du coin de l’œil et capta son regard en arrière. Ah oui, elles n'étaient pas censées laisser le couloir dans cet état. Elle fit donc un rapide demi-tour, espérant que sa camarade ne fasse pas un malaise à ce moment là, et sortit Akela.

"Tergeo"

Elle vit les immondices disparaître, regrettant de ne pas le faire sur elle-même. Au moins, avec l'odeur qu'elles dégageaient, personne ne viendrait les embêter !

Elle rattrapa la châtain et repris la route de l'infirmerie.

"Ça t'a pris d'un coup comme ça ? T'as mangé un truc pas bon ?"

Demanda-t-elle pour faire la conversation avant de réaliser qu'elle aurait préféré que sa bouche reste fermée.

"Enfin, tu raconteras tout ça à l'infirmier. C'est le frère d'Ennis, tu vas voir il est sympa !"

Quoi qu'elle ne savait pas comment il réagissait aux filles pleines de vomi.

Arrivant devant la porte de l'infirmerie, elle entraîna la jeune fille à sa suite dans la salle d'attente. Elle eut une pensée pour Megan qui l'attendait à la bibliothèque. Elle rigolerait sûrement quand elle lui raconterait qu'elle était en retard car elle s'était fait vomir dessus !

Ma camarade semble voir mon malaise, se retourne et aperçoit elle aussi les traces de vomi par terre. Elle me laisse l'espace d'un instant et s'éloigne à grandes enjambées pour, d'un sort rapide et efficace, nettoyer les salissures odorantes. Elle revient avec un air concentré et nous reprenons notre marche.

C'est fou comme le corps humain sait bien nous faire sentir quand y'a un truc qui cloche. J'ai mal au ventre, l'estomac qui semble avoir doublé de volume - je le sais pourtant bien, ce n'est qu'une sensation. La gorge serrée, les lèvres scellées, j'essaie de respirer le plus calmement possible. Calmer les battements de mon coeur dans ma poitrine.
Je me sens humide aussi et une odeur âcre remonte du devant de ma robe. Urgh, répugnant.
Tout en marchant à petits pas avec ma "sauveuse", je l'entends me parler calmement, me posant des questions notamment sur les causes de mon état.
Par en-dessous, je la regarde furtivement, la honte m'accablant. Je ne sais quoi lui répondre. Je regarde le sol en pierre. Je n'ose pas ouvrir la bouche.
C'est depuis le repas de ce midi que ça va de moins en moins. Lorsqu'au terrier j'ai sentis un début de mal de ventre et qu'avec les minutes défilant, il ne passait pas, je m'étais dis que prendre l'air me ferait du bien.
Vaguement, je me demande si tout ça n'est pas arrivé parce que je n'ai pas été rapide dans ma réflexion d'alors - si j'étais descendue plus vite dans le parc, j'aurais "au pire" vomi seule dans mon coin - ou bien si j'ai juste sous-estimé mon auto-diagnostique et que j'aurais dû directement monter à l'infirmerie. Oui, enfin, personne ne va à l'infirmerie pour un petit mal de ventre, si ? On est du genre à se dire que ça va passer.
Ou bien j'ai juste eu un sacré coup de poisse.
Inspire, expire. L'infirmerie est à quel étage déjà ?

- Excuse moi, tu t'appelle comment déjà ? Moi c'est Constance au fait, fis-je d'une petite voix timide et pitoyable. Je baisse les yeux. J'ai tellement honte de me retrouver dans cette situation. Et qu'elle le soit aussi par ma faute.

Nous arrivons enfin devant l'infirmerie et je la suis dans la salle d'attente.
L'odeur entêtante qui monte de ma robe est... beurk. J'ai qu'une envie : l'enlever. Mais en même temps... un léger frisson me parcourt et je regarde Oxy d'un air accablé.
- On l'attend ici, c'est ça ?
Le truc c'est, combien de temps ? Et pis, elle, elle a p't'être envie de s'en aller maintenant ?
Me laissant toute seule... A cette idée, je me sens un peu triste même si je sais que ce serait normal. On se connait pas vraiment, vraiment, donc...
Je fais mine de me diriger vers un des sièges. Si je m'assoies, je vais pas forcément salir hein. J'ai pas de vomi sur les fesses après tout.
- M...merci hein de m'avoir accompagné hein, fis d'une voix aussi blanche que mon visage est pâle. Et encore désolée pour... je ne finis pas ma phrase et baisse le regard sur mes mains posées sur mes genoux.

526 @Oxy Wright et @Diarmuid O'Belt

La mâtinée du mercredi avait été particulièrement calme depuis qu'il avait pris son embauche à huit heures et le temps de midi avait été de même. Diarmuid avait ainsi pu travailler de manière particulièrement efficace sur son sujet de recherche personnel, dans son petit laboratoire inclus dans son appartement. Les potions dont il avait besoin étaient prêtes, il procédait ce jour là, à des tests qui avaient l'avantage de lui permettre de s'absenter tant qu'il lançait bien un décompte de temps pour savoir où il en était.

Quatorze heures allaient sonner et le médicomage avait plutôt bien avancé. Il avait scrupuleusement noté les résultats sans chercher d'interprétation, ou presque, parce que son cerveau fonctionnait au moins aussi vite qu'un Éclair de feu lancé à pleine vitesse. Mais d'expérience, il savait qu'il valait mieux noter factuellement ses résultats puis y réfléchir à tête reposée. L'irlandais écrivait donc sur son carnet chaque détail jusqu'à ce que son dernier essai soit consigné. A ce moment là, il posa son porte plume et passa une main sur sa nuque pour la masser. C'était à la fois nerveux et pour tenter de détendre ses muscles un peu trop sollicités par la flexion de sa tête pendant une longue période.

Ce fut à ce moment précis qu'il entendit la petite alarme qu'il avait posée pour lui indiquer une arrivée en salle d'attente. Le châtain attrapa donc sa baguette pour envoyer son matériel dans l'évier qu'il remplit d'eau pour mettre le tout à tremper. Le reste attendrait plus tard, il devait aller s'occuper de l'élève qui avait besoin de lui. Il retira la blouse qu'il mettait pour ce genre de travaux personnel puis passa en salle de consultation - non sans bien fermer la porte de son logement - pour y prendre celle qu'il mettait pour travailler avant de gagner la salle d'attente. Il ouvrit la porte et de suite, une odeur âcre gagna ses narines, celle qui provenait d'un renvoi généralement violent du contenu d'un estomac.

Sa vue confirma ce que son odorat venait de lui donner comme information puisque la préfète de Gryffondor - Oxy Wright - se tenait aux côtés d'une Poufsouffle qu'il avait déjà vu pour un poignet abîmé. Les robes des deux étudiantes étaient souillées et la pâleur de la cadette semblait indiquer qu'elle était celle qui était mal en point. "Bonjour, entrez toutes les deux le temps de m'expliquer ce qui s'est passé. Ensuite Miss Wright, vous pourrez partir, je m'occuperais de votre camarade." Et il arrangerait aussi l'état de ses vêtements en passant, qu'elle puisse retourner à ses occupations sans problème. "Si vous pouvez aider Miss Nelson à se placer sur la table d'auscultation." Ajouta-t-il en désignant l'endroit et tenant la porte ouverte pour que les filles passent.

Et zut, elle lui parlait. la jeune préfète hésita à lui conseiller de se taire, ce n'était pas très sympa de sa part. Elle se contenta donc d'un simple :
"Oxy" pour répondre à sa question et d'un signe de tête. Elle n'était pas bien sûre que la Poufsouffle l’interprète comme "pas grave, mais j'aimerais assez que tu ne recommence pas" mais au moins elle aurait essayé. Elle paraitrait peut être froide mais au moins, elle éviterait le pire.

La guidant enfin la porte de l'infirmerie, elle la laissa passer devant elle dans la salle d'attente. Là, la Gryffondor se sentie un peu mieux. L'odeur était prégnante et le visage crayeux de Constance semblait lui dire qu'une nouvelle catastrophe pouvait arriver à tout moment, mais étrangement, elle se sentait rassurée d'avoir atteint cet espace sans encombre. Maintenant, Mr D. pourrait gérer quoi qu'il advienne !

Elle surveillait les faits et gestes de sa camarades, inquiète de la voir si peu assurée. Etait-ce la douleur qui la faisait agir ainsi ?

"Oui, on attend ici et dès que possible, notre infirmier va passer. Ou l'infirmière, je ne sais pas trop qui travaille quand..."

Elle allait répondre à ses remerciement quand justement l'homme entra dans la salle. Il prit immédiatement les choses en main, sans même qu'elles n'aient à raconter ce qui s'était passé ! Oxy eu un sourire de fierté à la pensée qu'ils avaient une personne si compétente au collège avant de réaliser qu'avec l'odeur qu'elles dégageaient, ce n'était pas bien difficile.

Elle se contenta donc de le saluer de la tête et d'attraper Constance par le bras pour l'aider à s'installer dans la salle suivante.

"T'inquiète, ça va aller. Il va voir ce qui se passe et hop, régler le problème ! Tu ne risques rien !" ajouta-t-elle pour réconforter la pauvre adolescente.

Oxy me confirme que c'est bien ici qu'on doit attendre. L'infirmier ou l'infirmière ne devrait pas tarder.
Je ne me sens pas bien du tout. Je tente de respirer calmement tout en acquiesçant machinalement.
Suite à mon remerciement pitoyable, je la vois du coin de l'oeil ouvrir la bouche pour répondre mais à cet instant, la porte menant au reste de l'infirmerie s'ouvre en grand sur l'infirmier, Mr O'Belt.
Celui-ci nous salue et je l'entends s'adresser à Oxy, lui demandant de m'aider à m'installer sur la table d'auscultation.
Faiblement, je me relève et suis docilement ma camarade qui m'attrape le bras.
Elle tente alors de me rassurer en m'assurant que tout sera régler vite : un coup d'oeil et "hop" !
Gardant la bouche fermée, j'esquisse une moue ressemblant à un léger sourire et m'assoie sur la table froide.
Je lève les yeux vers Oxy puis les tourne vers Mr O'Belt. Oh pourvu qu'il trouve ce que j'ai ! Pourvu que tout ça soit réglé rapidement ! Je ferme les yeux une seconde, inspirant un peu d'air, ne voulant pas céder à la panique. Respire. Ce n'est pas le moment.
Je me sens non seulement odorante, crasseuse, affaiblie mais surtout honteuse de me retrouver dans cette situation.
Mon cerveau, mon esprit, semble un peu m'abandonner sur ce coup, je n'arrive pas à formuler des pensées rationnelles. Tout ce que j'arrive à faire, c'est ressentir, ressentir mon mal être.

@Diarmuid O'Belt @Oxy Wright - 238

Il sembla à Diarmuid que l'amie d'Ennis avait pas trop mal les choses en main en ce qui concernait d'aider la Poufsouffle particulièrement pâle. L'odeur, l'état des vêtements, la tête que faisait la plus jeune, la couleur de son visage et sa propension à garder la bouche fermée et à tenter de respirer calmement. Bon... Les symptômes, ils les avaient sans trop de mal. Restait à en connaître la cause. Et pour ça, il fallait commencer par retirer ce qui les incommodait tous. "Ne bougez pas, je vais vous nettoyer toutes les deux." Il empoigna sa baguette et l'agita d'un sort informulé. Une partie du contenu gastrique revenu à l'air libre s'envola en direction de plusieurs fioles sur le plan de travail plus loin; cela l'aiderait à poser son diagnostic; puis il lança deux Recurvite sur les robes des adolescentes. L'odeur, si elle n'avait pas disparu, n'était plus aussi prenante, ce qui devait grandement diminuer son impact sur la sensation nauséeuse des deux jeunes comme de la sienne. Il avait beau avoir vu plus soulevant pour le cœur, c'était quand même mieux.

- "Je vais procéder à l'examen, vous pouvez juste soulevez votre haut que j'ai accès à votre ventre?" Demanda l'irlandais à Constance avant de demander de façon plus ouverte aux deux élèves, il tourna donc la tête vers l'une puis l'autre. "Vous pouvez m'expliquer ce qui c'est passé? Quand ça a commencé? De la fièvre?" Chacune dirait ce qu'elle savait. Ca plus le test en cours et son analyse palpatoire et magique devraient permettre de savoir quel traitement opérer.

Constance arriva à destination sans accident mais son teint et ses expressions concentrées firent craindre le pire à Oxy. Elle se tortilla légèrement, elle ne voulait pas de deuxième couche mais elle pouvait difficilement abandonner la Poufsouffle comme ça.

Quoi qu'avec l'infirmier, elle était entre de bonne mains, elle pourrait peut-être tenter un repli stratégique vers la salle d'attente, se laver puis récupérer ses affaires et enfin rejoindre Megan.

Avant qu'elle ne puisse prendre la moindre décision, Mr Diarmuid. reprit la parole en les avertissant qu'il allait commencé par les laver. Ses yeux s'arrondir. Elle aurait pu faire ça dès le début ? Elles auraient ainsi pu éviter de déambuler dans cette puanteur tout l'après midi ? Bon, pas tout l'après midi mais... longtemps quoi !

Elle se renfrogna un instant, le laissant faire. Elle était contente d'être propre même si l'odeur semblait un peu persister, mais quand même si elle avait su...

Oh, mais non tout allait bien ! Il avait récupérer des... non, elle n'allait pas mettre de mots dessus. Mais elle avait eu raison de ne pas lancer de sort ! Elle espérait même que sa camarade soit empoisonnée et que le frère d'Ennis découvre un antidote juste grâce à sa prévoyance à elle !

Elle se tourna vers la malade pour lui sourire fièrement. Ah non, c'était pas cool si elle était empoisonnée...

Elle haussa les épaules et encouragea sa camarade :

"Vas y, tu vas voir ça va aller !"

Puis se tourna vers l'infirmier.

"Euh, je ne sais pas trop, je l'ai trouvée comme ça dans les couloirs. Enfin pas exactement, c'est en me voyant qu'elle a vomi"

Mince, c'était de sa faute ? Elle espérait que ce n'était pas sa simple vision qui avait pu la rendre malade. Mais non, elle l'était déjà avant. N'est-ce pas ? Elle se tourna à nouveau vers Constance. N'est-ce pas ? lui dit-elle du regard.