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20 déc. 2022, 21:47
Te revoir en vrai  privé L.G 
@Lumah Greenleaf

Lundi 9 Septembre 2047
17h30


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Depuis la rentrée, je me sens étrangement bien à Poudlard. Mieux que ces dernières années en tout cas. L'atmosphère était si pesante à la maison que je me sens libéré de me trouver ici. Evidemment mes insomnies et angoisses ne se sont pas réellement apaisées, ça aurait été trop beau. Mais pour pour la première fois, je me sens à peu près à ma place, je n'ai plus envie de fuir. Je ne saute plus aucun repas, Lexa y veille, je ne m'ennuie plus en permanence et je me suis même remis au sport. J'espère d'ailleurs intégrer les Crochets d'Argent cette année, je vais passer les sélections. Je suis sûr que Papa sera heureux lorsque je le lui annoncerais, lui aussi a fait partie de l'équipe lorsqu'il était à Poudlard et il essaie depuis que je suis tout petit de me transmettre son amour du Quidditch. Ensemble, on a été voir tout un tas de match et c'est même lui qui m'a appris à monter sur un balai. J'espère être pris, ça le rendrait si fier.

C'est d'ailleurs à mon père que s'adresse la lettre soigneusement rédigée que je m'apprête à envoyer. Je sais qu'il s'ennuie beaucoup à l'hôpital alors avant de revenir à l'école, je lui ai promis de lui écrire le plus souvent possible. Je lui raconte tout dans mes courriers, les moindres détails de mes journées, ainsi j'ai l'impression d'être près de lui. En fait, je crois que si je suis plus heureux ici que d'habitude, c'est parce que je me suis imposé le devoir de vivre pour lui. Je m'approche d'une chouette et accroche à sa patte mon enveloppe. Papa n'a pour l'instant répondu à aucune de mes lettres mais je suis sûr qu'il les lit et que ça doit lui faire plaisir. Je l'espère du moins.

Je m'apprête à repartir de la volière pour me diriger vers ma salle commune lorsque quelqu'un d'autre rentre dans la pièce. Je me crispe aussitôt, je la reconnaîtrais entre mille, c'est Lumah. Elle et moi n'avons pas eu le temps de nous voir seul à seul depuis la rentrée, comme nous avions prévu de le faire lors de notre échange épistolaire. Je dois avouer l'avoir un peu évité aussi, par peur de cette inévitable conversation. Je croise son regard et elle se fige aussi, du moins j'en ai l'impression. Je passe la main dans mes cheveux et regarde le sol, je suis un peu gêné. Je ne m'attendais pas à la rencontrer. J'espère que je suis beau au moins, j'ai oublié de me regarder dans le miroir avant de partir. Et si elle pense que je me suis enlaidit pendant les vacances? Je panique un peu, une petite boule se forme dans mon ventre. De toute manière je ne peux pas rester comme ça, je relève la tête. Je ne sais pas quoi dire, j'ai peur de m'emmêler les pinceaux et de raconter n'importe quoi, je me mors la langue. C'est super gênant.

-Euhm...Comment tu vas depuis le temps?

C'était trop nul. Je vais passer pour un looser. D'un coup, je sens mon médaillon peser autour de mon cou, appuyer sur ma poitrine. C'est comme si les précédentes générations des Clifford tentaient de me faire passer un message, et je crois très bien le comprendre. Je lui accorde un petit regard, il semble en réalité ne pas avoir bougé, il est exactement le même qu'il y a quelques minutes, lorsque la jolie Poufsouffle n'était pas dans la volière. Je décide donc de l'ignorer, je le glisse à l'intérieur de mon tee-shirt d'un geste discret. Je décide ensuite de me détendre un peu, je suis raide comme un piquet, alors que c'est Lumah qui est en face, elle est sensée être l'une des seules personnes avec qui j'arrive à être à l'aise parce que justement elle ne me juge pas. Mon comportement est ridicule. Je me redresse et lui adresse un vrai sourire.

-Je suis content de te voir.

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
Membre du Sixtgang.
Couleur de dialogue #134f5c

31 déc. 2022, 17:12
Te revoir en vrai  privé L.G 
Lumah se sentait un peu perdue, ces derniers temps. Passer en cinquième année lui faisait tout bizarre, surtout de se dire qu'elle en était à plus de la moitié de sa scolarité au château et qu'il ne lui restait donc que trois années ici. Et puis elle se sentait un peu à côté de la plaque, dans sa fillière, qu'elle regrettait après coup d'avoir choisi. Elle allait toujours en cours de vol à contre-coeur et dans les autres matières, elle se sentait tout bonnement nulle. Et ce n'était que la rentrée, en plus ! Il n'y avait bien que sa meilleure amie qui la retenait. Et puis surtout, elle doutait qu'un changement soit possible, surtout deux ans après. Et si jamais elle changeait encore d'avis ? Mais elle n'en avait parlé à personne encore : ni à ses amis, ni aux professeurs, ni à ses parents, à qui elle s'apprêtait d'ailleurs à envoyer une lettre de réponse. Elle attendait encore un peu, puisque ça n'était que le début, après tout. Elle contait bien en parler, cependant : elle avait appris de ses erreurs.

Bref, c'était une rentrée assez bof-bof pour Lumah, qui broyait beaucoup de noir et ce, sans lampe torche ni guide. Bienvenue dans la vie des pessimistes, n'est-ce pas. Fort heureusement, ce n'était qu'une petite déprime, rien de bien méchant. Là par exemple, Lumah se dirigeait vers la volière, pour envoyer la lettre de réponse qu'elle avait rédigée à ses parents, et elle ne pensait pas à ses soucis. En revanche, comme d'habitude, elle rêvassait.

Toujours à l'ouest, Lumah passa le seuil de la porte, avant de faire face à une paire de chaussures. La jeune fille cligna des yeux, de retour à la réalité, puis releva la tête, un peu sonnée. Elle mit un bout de temps avant de reconnaître celui à qui elle avait affaire. Antonn ! Elle était presque sûre qu'il n'était pas aussi grand la dernière fois qu'elle l'avait vu. Et puis, par Merlin, avait-il toujours été aussi beau ? Le rouge lui monta aux oreilles. Ca faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus, ça lui faisait tout bizarre : tellement qu'aucun mot ne réussit à sortir de sa bouche. Aussi, quand le garçon engagea la conversation, bien que maladroitement, un sourire se dessina sur son visage, et la sensation de peur disparut.

« Ça va », lui répondit-elle, enthousiaste. Puis, après : « Moi aussi je suis contente de te voir ! » (Et encore, un point d'exclamation ne suffisait pas.)

Elle laissa couler une pause, durant laquelle son regard vint se poser sur ses yeux.

« Et toi alors, ça va ? », lui demanda-t-elle d'un ton plus sérieux, prenant en considération la situation qu'il lui avait racontée cette été.

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7