Le gamin qui se tourne vers elle pourrait être son jumeau. Son portrait craché au masculin. Tamsin n'a pas le souvenir de l'avoir déjà vu — ou peut-être ne l'a-t-elle encore jamais remarqué. La gêne est palpable, le moment s'étire un peu. Elle espère secrètement ne l'avoir qu'effleuré. Il est pourtant aussi grand qu'elle, c'est pourquoi elle est incapable de lui donner un âge précis. Quelques mots s'échappent de ses lèvres, annonçant finalement que ce n'est pas grave. Le soulagement se lit sur le visage de la gamine, un sourire se dessinant sur ses lèvres. La commerçante semble avoir été inquiétée également de cette légère altercation. Plus de peur que de mal en définitive. Tamsin récupère son lot, le cœur palpitant devant tant de Chocogrenouilles. Peut-être qu'une carte rare se cache parmi elles. C'est Noël avant l'heure ! « Merci » remercie-t-elle poliment la commerçante avant d'entendre son voisin se présenter. Noam Edwards. Non, ce nom ne lui dit définitivement rien, pour le moment. Elle tique légèrement sur la notion de gifle, rougissant de sa maladresse. Les bras plein de friandises, elle s'excuse au moment même où Noam bredouille un pardon. « Désolée. » Voilà qu'ils se mettent à s'excuser en même temps. Décidément. Un rire lui échappe alors qu'elle se reprend : « Non c'est moi qui suis désolée Noam Edwards » s'excuse-t-elle à nouveau, insistant sur son nom de famille avec amusement. « Je m'apelle Tamsin Gillies et j'aimerais éviter de commettre un meurtre avant Noël, je tiens quand même à rentrer dans ma famille. Et te laisser aussi retourner dans la tienne sans trop t'amocher. » Pour combler la gêne qui la gagne elle se met à bavasser, tentant quelques blagues, tout en essayant d'éviter le flot de gens qui s'attroupe autour du petit stand de tombola. Elle se dit également qu'elle a peut-être gaffé et peut-être que Noam ne va pas rentrer dans sa famille cette année. Qu'est-ce qu'elle en sait ? Elle décide de changer rapidement de sujet. « Tu collectionnes les Chocogrenouilles toi ? » Elle lorgne sur sa propre pile, les papilles déjà alléchées par le goût du chocolat. Mais d'ailleurs Noam n'a-t-il pas gagné un lot similaire au sien.

Tamsin est confuse et s'excuse plusieurs fois auprès de @Noam Edwards. Elle récupère son lot et tente d'engager la conversation avec lui, marchant sur des œufs.

BAD EAVEN -

FELIPE QUISPE - Correspondant de Bad

« Oui, t'as vu, je n'ai pas choisi au hasard, fit Bad en souriant à Felipe tandis que Miss Nash se redressait les mains chargées de récompenses. »

Bad ouvrit de grands yeux en récupérant son lot de friandises "Tout chocolat" et il ne put s'empêcher de lâcher un 'miam' sonore. De son côté, Felipe reçut une récompense qualifiée de rare par la gérante d'Apothic'Herbes : un calendrier de l'Avent sorcier ! Cette fois-ci, ce fut un 'wouah' que lâcha Bad tandis que le péruvien remerciait Miss Nash. Le Serdaigle fit de même et se retint de demander à Felipe s'il savait ce qu'il tenait entre les mains avant de réaliser que la majorité de la population péruvienne était catholique.

« Tu le gardes pour l'année prochaine ou tu vas ouvrir les vingt-trois cases aujourd'hui ? »

Felipe s'apprêtait à répondre quand une voix bien connue de Bad, moins du péruvien, leur parvint aux oreilles. L'élève de Casadelspíritu s'interrompit dans son élan et se tourna vers Megan qui était en compagnie de Jwala, son correspondant indien. Cela faisait une semaine que les dix-huit élèves venant des quatre coins du monde étaient arrivés à Poudlard et bien longtemps que les présentations avaient été faites.

« Oh, salut tous les deux ! Vous venez de participer à la tombola vous aussi ? Vous avez gagné des trucs ? »
@Megan Arrington

La sortie sur le Chemin de Traverse était l’occasion pour Orphéa de présenter Aitana à sa famille. Elle devait rejoindre ses parents et Rachel dans la journée. Mais en attendant, elle profitait de son temps libre pour déambuler avec la Mexicaine dans l’allée commerçante. Si elles étaient arrivées en même temps que les autres élèves de l’échange AMICO, elles s’étaient rapidement détachées du groupe pour pouvoir discuter.

« Yé né pas comprrrendrrré pourrrquoi tou né veux pas vrrrément férrre oun couplé avéc Bad, lui demanda sa correspondante qui ne semblait vraiment pas comprendre le problème. Vous passéz tout el temps ensemblé y tou dis qué aimé cuando il t'embrrrasss ! »

« Mais ce n’est pas que je ne veux pas être avec lui ! Je ne peux pas, répondit simplement la cinquième année, à court d’argument. Tu comprendras quand tu verras ma grand-mère »

La conversation continua, pendant un moment. Aitana n’en démordait pas. Mais la Serpentard était persuadée qu’elle comprendrait rapidement.

« Ho Orrrphéa rrrégarrrdé ! s’exclama soudain Aitana. On pouvoirrr allerrr méttrrré ouna boula sourrr el sapin ? »

La brune tourna la tête et s’approcha pour prendre les informations nécessaires et expliqua le principe de tombola à sa correspondante. Celle-ci semblait emballée par l’idée, alors la jeune fille s’approcha d’une femme blonde. C’était elle qui avait organisé l’atelier de confection de baume de Noël l’année passée. Baume qu’elle avait d’ailleurs pu reproduire, et qu’elle gardait précieusement dans ses poches en hiver.

« Bonjour Miss ! Nous allons prendre deux tickets, déclara-t-elle à Miss Nash. Le 45 et 59 s’il vous plaît ! »

Orphéa et Aitana s’approche pour demander les tickets 45 et 59 !

Orphéa C. 1, 2.
Suite au stand de boissons chaudes

Le fait qu'elle s'excuse au même moment que tu bouscules une personne inconnue te rends mal à l'aise. Devais tu lui dire que ça ne lui était pas du tout destiné initialement ? De quoi tu avais l'air désormais ? D'un gars complètement paniqué, enfin de l'extérieur de ton corps tu ne laissais entrevoir que ta lèvre trembler, respiration rapide, tu touches machinalement ta nuque. Des petits gestes parasites qui te permette de ne pas tout simplement tomber dans les pommes, crier ou autre. Mais la jeune fille aux cheveux similaire au tien semblait plus intéressé par le lot qu'elle venait de gagner.

Quand tu reçus ton lot par la gentille dame, tu étais bien content d'avoir eu les chocogrenouilles. Le chocolat, quel met délicieux, ça te donnait du baume au cœur. Ce qui était important c'était la collection qui accompagnait. « Enchanté Tasmin.. » Tu restes vague, tu n'arrêtes pas de regarder par terre puis Tamsin espérant pouvoir bouger rapidement puis fuir l'attroupement autour d'eux. « Je.. dis on pourrait bouger de place ? Car je me sens pas.. très bien. » Ce qu'elle accepta rapidement voyant ton teint devenir plus pâle.

Une fois dans un endroit moins bondé, tu inspirais puis expirais légèrement. Tu essayais de faire abstraction de la honte que quelqu'un soit à tes côtés durant une crise de panique. Les bruits te semble plus fort, les regards plus intenses où tu poses tes yeux tu voulais ne pas les avoir poser.
"Désolé.." Elle va être abonné à recevoir des excuses. Tu cherchais un banc sur lequel t'assoir pour te détendre et reprendre le cours de tes pensées.

Noam se sent englouti par le monde et finit par paniquer. Du coup Tasmin et Noam vont vers un endroit où il y a moins de monde, et se pose sur un banc.

Les actions ont été vues avec @Tamsin Gillies

Erin avait l'air pressée et c'était compréhensible. Il y avait tellement de choses à voir et à faire au Chemin de Traverse au moment de Noël. La jeune Serdaigle salua rapidement Amy et alla acheter ses tickets avant de sortir de la boutique avec ses amies.

Constance alla prendre des tickets. Pendant ce temps, son amie regarda ce qu'il restait comme numéros. Le 21, le jour de son anniversaire, était déjà pris.....le 5 était encore disponible. Elle aimait chiffre car ils étaient 5 à la maison. Elle s'approcha de Miss Nash et lui demanda :

Bonjour Miss. Je voudrais les numéros 5 et 17 s'il-vous-plaît.

La jeune Poufsouffle reconnut une camarade de sa maison mais dont elle ne connaissait pas encore le nom : elle n'avait jamais encore discuté avec elle. C'était une bonne occasion. Et puis apparemment, elle connaissait aussi Erin puisqu'elle l'avait aussi saluée. Elle lui sourit et lui dit :

Salut, dit Amy timidement, c'est chouette toutes ces animation de Noël n'est-ce pas ?

Elle voulait aussi lui demander son nom, mais elle attendit que la jeune fille rousse lui réponde.

Puis la jeune fille aux boucles brunes s'adressa à ses camarades :

Vous voulez commencer à décorer le sapin ?

Elle avait hâte de faire cette activité. Pour elle c'était une bonne façon de terminer l'année à Poudlard.

Amy s'approche de miss Nash et lui demande les numéros 5 et 17. Puis elle retrourne avec ses camarades et essaye de faire connaissance avec @Anna Delore

@Anna Delore, @Constance Nelson, @Orla Lefer et @Elisabeth Willis et bien sûr @Maddison Nash

« Tu dis qu'il y a une boutique qui vend des plantes, ici ?
– Oui ! Tu verras, ils vendent aussi du matériel de botanique, comme des gants ou des sécateurs. De toute manière, on va y passer, il faut absolument que je te la montre. Je suis certaine qu'elle te plaira ! »

Emmitouflée dans l'écharpe aux couleurs de Poufsouffle, Estefânia me regarde en arquant un sourcil, une mine sceptique sur le visage. Merlin, qu'elle me fait sourire quand elle me regarde ainsi ! J'ai appris à la connaître, et je sais que derrière ce visage et ces traits hésitants se cache une profonde curiosité, une envie de connaître toujours plus de choses, de découvrir sans s'arrêter, de se remplir de savoirs sur la botanique jusqu'à en être pleine.

« D'accord. On y va maintenant ?
— Hmmm... » Mon regard fait le tour de la rue, s'attardant sur ses recoins et les attroupements. Pourtant, c'est l'immense sapin au centre du passage qui m'attire irrésistiblement. Il me rappelle celui qui trônait chez moi comme un trésor mais qui semblait briller bien moins que les étoiles à qui on accordait toujours plus d'attention. Quand j'étais petite, je le décorais chaque année avec ma grand-mère paternelle et Daisy, parfois aussi avec Papa ; il avait cette odeur des grandes forêts sauvages, cette odeur qui m'emmenait ailleurs et me faisait rêver. Merlin, j'avais oublié ce conifère qui doit désormais trôner sur un royaume de poussières et d'obscurité. « Attends, avant j'aimerais bien faire un tour quelque part. Tu viens ? »

Mes yeux reviennent se poser sur le visage sérieux et lumineux de ma correspondante. Elle sourit, ce qui fait naître deux fossettes sur ses joues. Je lui tends aussitôt mon bras, souriant également. Bras dessus bras dessous, enjouées et sûres de nous, Estefânia et moi nous dirigeons vers ce sapin impressionnant qui trône au cœur de ce marché, droit et fier, tendu vers le ciel, comme une oasis verte dans ce désert de blanc, touche de peinture contrastant avec le reste. Je crois bien qu'il intéressera Estefânia, elle que les plantes européennes fascine. Il ne doit pas y avoir de sapin comme celui-ci au Brésil ; en réalité, je crois qu'ils ont certains conifères, mais probablement aucun de ce type. Cela me plaît de voir ses yeux s'illuminer lorsque nous apercevons un végétal qu'elle n'a jamais vu. J'aime lui parler de ces plantes, l'écouter me poser des questions, l'observer froncer les sourcils, s'interroger, s'intéresser, se plaire à découvrir. C'est aussi pour cela que j'ai choisi de faire cet échange : pour partager avec une autre personne ce que je sais et ce qui me passionne. C'est donc, de manière assez logique, également pour cette raison qu'Estefânia et moi nous entendons si bien : nous sommes deux passionnés. Nous parlons le même langage. Nos yeux brillent en entendant les mêmes mots. Notre curiosité s'éveille pour les mêmes causes. Nous nous comprenons, et c'est assez merveilleux.

En approchant du sapin et de tout ce qui a été organisé autour de lui, Estefânia et moi sommes rendues attentives à la voix d'une des commerçantes — il me semble qu'elle travaille à Apothic'herbes. Ainsi, plus qu'un simple sapin qu'il nous est chargé de décorer si nous le souhaitons, nous pouvons également participer à une tombola ! Cela me tenterait bien d'acheter deux coupons pour pouvoir offrir quelque chose à Estefânia. Je sais que cela peut lui plaire et l'intéresser ; la culture de mon pays l'intrigue, peut-être pas autant que ses plantes et sa faune, mais tout de même un peu. J'observe la grille de la tombola et les numéros qui ont déjà été choisis avant de me tourner vers ma correspondante pour capter son regard.

« Tu as déjà fait une tombola ? Cela t'intéresserait que j'achète un coupon pour toi ?
— Je n'en ai jamais fait alors je veux bien que tu me prennes un coupon. Hmmm, le coupon numéro onze.
— Super ! Alors je crois que je vais prendre le numéro un. »

Laissant Estefânia observer de plus près le sapin qui, je m'en doute, doit l'attirer irrésistiblement, je me dirige vers la commerçante.

« Bonjour ! Je vais prendre deux coupons, s'il vous plaît. Le coupon numéro un et le coupon numéro onze. »

Mes yeux se perdent dans le blanc qui recouvre entièrement la place. Le fil de mes pensées m'échappe progressivement, et je me sens doucement glisser dans une eau calme et reposante, dont le rythme me berce petit à petit. Mes réflexions fleurissent et se font emporter. Tout est éphémère et délicat. Le monde s'éloigne de moi, mes perceptions se font moins fortes, plus timides. Je n'avais jamais imaginé un moment comme celui-ci avec Estefânia. J'avais tant de choses à lui montrer, tant de sujets à aborder avec elle, tant de questions à lui poser. Je ne pensais pas que nous aurions le temps de profiter d'un quelconque instant, de regarder la vie couler autour de nous, de la sentir nous remplir les poumons et le ventre, le crâne et l'âme. C'est une douceur insoupçonnée, qui se révèle agréable. L'inattendu a parfois de bons côtés.

Après la sortie à Pré-au-Lard quelques jours auparavant, Maddie allait pouvoir faire visiter un nouveau lieu à Hidjatou : le Chemin de Traverse. Elle allait même pouvoir profiter de l'occasion pour présenter sa correspondante à sa maman qui travaillait à Fleury et Bott. Cette idée l'enchantait, tout comme Hidjatou qui avait hâte de découvrir une partie de la famille de Maddie. Bien qu'elles aient toutes deux conscience d'être choyées par le magnifique programme établi par l'école écossaise, elles regrettaient qu'il n'ait pas été possible d'amener les correspondants à leur domicile. La sécurité devait sûrement en être la cause et elles le comprenaient. Elles s'étaient alors fait la promesse de s'inviter l'une chez l'autre lorsqu'elles auraient fini leurs études.

Pour l'heure, elles avaient toute une allée à leur disposition et elles avaient très envie de profiter de cette sortie. En premier lieu et comme bon nombre d'élèves, elles allèrent écouter l'intervention d'une commerçante. Il était question d'une tombola et de la décoration du sapin. Maddie et Hidjatou échangèrent un regard qui signifiait qu'elles étaient toutes les deux sur la même longueur d'onde : elle voulaient participer aux festivités. Elles se placèrent alors dans la queue.

Après une longue attente, leur tour arriva enfin et elles purent acheter des tiquets. C'est Maddie qui prit la parole sur un ton jovial :

"Bonjour ! Nous aimerions prendre les tickets 44 et 84, s'il vous plaît." en tendant la somme demandée.

Maddie achète pour Hidjatou (sa correspondante) et elle, les tickets 44 et 84.

Erin salua Anna mais se détourna pour engager la conversation avec Miss Nash. Celle-ci lui annonça entre deux réponses à sa camarade qu'elle avait gagné un train enchanté, elle lui tendit. Il était magnifique et apparemment Anna avait eu de la chance car l'objet était en un seul exemplaire dans la tombola, elle se dit qu'elle pourrait le prêter à son petit frère !

Anna constata qu'Erin continuait de parler à Miss Nash, elle grimaça de déception, elle ne connaissait pas la vendeuse et Erin ne semblait pas avoir le temps de lui parler. De plus, elle remarqua qu'aucun de ses vrais amis n'étaient arrivés sur place, elle pataugeait donc dans l'inconnu.

Il fallait peut être qu'elle aborde une nouvelle personne, mais a l'instant présent sa timidité l'emportait sur tout. Des petits groupes se formaient déjà et elle se sentir bête de ne pas avoir envoyé un hibou a Anselme, Christina ou Faustine pour qu'ils ne la rejoignent pas ici.

Anna entendit quelque part que tous allaient décorer le grand sapin qui se dressait au milieu de la place, ça lui redonna de l'entrain, ça pouvait être amusant ! Soudain, une jeune fille de Poufsouffle approcha et lui demanda si elle trouvait toutes ces animations de Noël sympas, Anna ne lui avait encore jamais parlé et elle n'arrivait pas à déterminer son âge exact, bien qu'elle l'ai vu trainer avec Orla, Constance et toute la "bande".

Elle sourit, la Poufsouffle venait de sauver sa solitude et une nouvelle rencontre n'était pas de refus. Elle lui répondit :

- Oui, c'est cool ! A Noël y a toujours des tas de trucs... Je m'appelle Anna et toi ?

@Amy Stenford

Ma première impression sur la petite sœur de mon amie avait été l'étonnement : je ne me l'imaginais ni blonde, ni aussi énergique. Les deux sœurs avaient vraiment des caractères très différents.
Autant Ellana semblait calme et parfois timide, autant Lyna était vive et bavarde.
Une personne extérieur dirait surement que la Poufsouffle et moi avions le même caractère.

Après avoir récupérer mes deux lots, qui étaient rangés dans ma sacoche sans-fond à présent, je m'éloigne un peu de la queue pour la tombola et m'approche légèrement du sapin à décorer.
*Dommage que je ne puisse pas utiliser ma baguette* pensais-je en soupirant. Depuis l'annulation du décret n°4 en septembre, les élèves de Poudlard avait le droit de garder leur catalyseur hors de l'école. J'en étais soulagée car je ne voulais me retrouver dans la même situation qu'en septembre lorsque j'avais du constater que j'avais des difficultés à lancer des sorts à la rentrée.
Depuis, j'entretenais régulièrement le lien entre ma baguette et j'en prenais grand soin.

C'est la voix de la plus jeune des sœurs qui me sort de ma contemplation du sapin.
- euh... J'ai eu un nounours enchanté et ...euh... une écharpe auto-ajustable pour animal. J'sais pas trop encore quel animal j'vais choisir... J'verrais bien si jvais pouvoir m'en servir ou pas., répondis-je à la question posée. Et vous ?, demandais-je à mon tour aux frangines.

La joie de la Poufsouffle était communicante, et un sourire apparait sur mon visage.
- J'vais choisir des boules, j'pense. Et pour le bavardage, j'pense qu'avec moi, Ellana doit y être habituer à présent. dis-je en faisant un clin d'œil à la troisième année. Et pour toi ? Boules ou guirlandes ?