Je ris à la blague du professeur Charleston. Je me sens plus à l'aise de savoir que pour lui non plus jardiner n'a pas toujours été évident. Je sais au moins qu'il ne me prendra pas pour un incapable sur le simple prétexte que pour l'instant je n'ai pas cette compétence. Il a bien raison, si je suis à Poudlard c'est pour apprendre. Je me présente en souriant, un peu plus confiant.

-Antonn, monsieur. Je suis Antonn Clifford.

J'écoute avec attention ses explications et l'observe gratter la tige en hochant la tête, pour montrer que je suis toujours. Je suis content d'apprendre que les racines ne sont pas dans un état pitoyable. Je retiens cependant qu'il faut vraiment que je fasse attention à ne pas trop les arroser, si je ne veux pas qu'elles se noient, ou pourrissent, peu importe.

J'entame le rempotage de la plante avec soin, cherchant le regard approbateur du professeur à chacun de mes mouvements, pour être sûr de ne pas faire de bêtises. Je reste très concentré, et grimace légèrement lorsque la tâche devient un peu plus compliquée pour moi. J'ai peur de blesser la plante. Lorsque je pense avoir fini, je me recule un peu du pot et questionne le sorcier.

-Vous pensez que c'est bon, comme ça?

Antonn Clifford. Sigmund note mentalement le nom. Il est probable qu'il retrouve le garçon dans sa salle de classe bientôt. Celui-ci a beau ne pas avoir la main verte, il lui a fait bonne impression pour son désir sincère de prendre soin de sa petite plante. Le professeur le voit hésitant sur ses gestes néanmoins, le garçon s'y prend suffisamment bien pour qu'il puisse n'avoir qu'à hocher la tête avec approbation.

« C'est très bien comme ça, tu te débrouilles bien, » confirme-t-il, « tasse un peu la terre pour bien maintenir la plante aussi » indique-t-il même si ce n'est peut-être pas nécessaire : l'adolescent semble avoir les bons réflexes. Quand son travail est achevé, Sigmund hoche simplement la tête avec un sourire. « Tu as fait du bon travail. Vu son état initial, attends une petite semaine avant le premier arrosage. Et si tu la laissais dans la sixième serre ? Les conditions de vie y sont toujours stables pour les plantes, peut-être que ça pourrait l'aider si tu ne parviens pas à trouver un bon ensoleillement dans ton dortoir ou ta salle commune. »

Vous avez jusqu'au 18 janvier, 21h25 pour répondre
Concernant le très léger retard de votre réponse, vous aurez 1 PR de moins sur votre total gagné à la fin de la péripétie.

La serre n°6? Je n'y ai jamais mis les pieds. Il faut dire que cette plante est la seule dont je me suis réellement occupé. Je pèse quelques instants le pour et le contre dans ma tête. Est-ce que j'ai envie de mettre la plante dans la serre où se trouvent celles des autres élèves? En réalité, j'ai un peu peur d'être jugé par tout les botanistes en herbe qui laissent leurs végétaux là-bas. Ils doivent sans doute être dans un bien meilleur état que le mien. Cependant, je doute que ma petite plante puisse vraiment retrouver la forme dans mon dortoir.

-C'est d'accord! Je suppose que l'ensoleillement y sera forcément meilleur que dans les cachots.

Ce ne sera pas bien compliqué en même temps, nos fenêtres donnent directement sur le lac. Nous n'avons donc pas le même accès que les autres maisons à la lumière. La notre est en permanence teintée de vert. J'adore ma salle commune mais il me semble maintenant clair que les conditions n'y sont pas réunies pour s'y occuper d'une plante.

-Merci beaucoup professeur, pour votre aide. Vous étiez un peu mon dernier espoir. Vous pensez qu'elle sera rétablie dans combien de temps, environ?

Je me promets de suivra sa guérison de près et de passer la voir régulièrement à la serre.

Sigmund hoche la tête, approbateur. Avec les conditions de vie stables et adaptées de la sixième serre, le végétal devrait connaître un meilleur sort et ce, même si l'adolescent l'oublie parfois. De toute façon, le professeur compte y passer arroser de temps en temps les plantes qui en ont besoin.

« C'est une sage décision » confirme l'homme.

A la dernière question du garçon, le regard du professeur se pose un instant sur le végétal qui n'a pas beaucoup plus fière allure -évidemment, il lui faudra un peu de temps pour se requinquer. D'un coup de baguette magique, l'adulte fait disparaître toute la terre et le bazar posé sur la petite table.

« Compte au moins quelques semaines » estime le professeur avant de sourire avec tendresse à l'adolescent. « Tu y sembles vraiment très attaché. Elle t'a été offerte par quelqu'un ? »

Vous avez jusqu'au 21 janvier, 16h30 pour répondre

Quelques semaines, je note l'information dans ma tête. C'est long, des semaines, il va falloir que j'apprenne la patience je suppose. J'hoche la tête positivement pour répondre à la question du professeur Charleston.

-Oui, c'est un cadeau de ma grand-mère maternelle! Je ne la vois pas très souvent, elle et mon grand-père ont emménagé en France il y a quelques années et ne reviennent par ici que rarement. Cet été, avant de rentrer, elle m'a confié cette plante et m'a fait promettre d'en prendre soin!

Et j'ai failli échouer à tenir cette promesse, heureusement elle est sans doute sauvée maintenant, elle ne devrait pas rechuter. Je grimace un peu en continuant.

-C'est une sorcière exigeante, je crois qu'elle aurait été très déçue de voir la plante dans cet état.

Je suis donc vraiment soulagé de savoir qu'elle devrait se rétablir. Je souris au professeur.

-Merci beaucoup, vraiment, de m'aider à en prendre soin.

« Je comprends... heureusement pour toi, ta grand-mère n'est pas ici donc je suppose qu'elle n'en saura rien. Ça reste un secret entre toi et moi ! » plaisante Sigmund en adressant un petit clin d'œil joueur au garçon.

« Il existe aussi des potions pour revigorer les plantes, quand elles sont mourantes. Mais la tienne devrait très bien s'en sortir sans. Arrose-la environ toutes les deux semaines et au printemps, passe à un arrosage par semaine. Je serai toujours dans les parages si tu as une question. Puis-je faire autre chose pour toi, jeune homme ? »

Si l'adolescent n'a pas d'autres questions, le nouveau professeur l'accompagnera à la sortie de son bureau après lui avoir offert une petite friandise.

Vous avez jusqu'au 26 janvier, 17h54 pour répondre
Concernant le très léger retard de votre réponse, vous aurez 1 PR de moins sur votre total gagné à la fin de la péripétie.

J'écoute attentivement les dernières consignes du professeur concernant l'arrosage. Toutes les deux semaines, c'est noté! Je passerais cependant la voir même pendant l'intervalle de temps entre deux sessions hydratation, question d'être sûr qu'elle se remet bien. Bien sûr, je ne pourrais pas faire grand chose d'autre que la regarder, mais je suis persuadé d'avoir lu quelque part qu'une plante guérit plus vite lorsqu'elle reçoit de l'amour. Je ferais donc de mon mieux pour que la mienne se sente aimée, même si j'avoue que je ne sais pas trop comment faire. Je secoue la tête négativement à la question du sorcier.

-Non, c'est bon professeur, vous avez répondu à toutes mes questions. Merci infiniment pour votre aide et vos conseils!

Avant de partir, je salue une dernière fois le professeur en souriant.

-A bientôt en classe, je suppose. Je suis pressé de voir ce que vous nous réservez dans les serres Monsieur.

Puis, je quitte le bureau, le coeur apaisé de savoir que ma plante ira vite mieux. Je suis également content d'avoir fait la connaissance de mon nouvel enseignant de botanique. Si je fais donc le bilan, ma journée est positive. Je repars de bien meilleure humeur que je ne suis venu.

Merci beaucoup pour ce RP que j'ai beaucoup aimé écrire, comme je l'ai déjà dit, j'accroche vraiment avec le format!
Je vous prie cependant de m'excuser pour les deux légers retard que j'ai eu sur mes réponses.

« Mais c'était avec plaisir, Antonn. Tu as visiblement l'envie de bien faire les choses et tu sembles très attentionné envers les plantes. Pour la méthode, ça viendra avec le temps. J'ai hâte de te voir en classe, jeune homme. » sourit Sigmund en accompagnant l'adolescent vers la sortie de son bureau.

Le garçon semble un peu moins déprimé qu'au début de leur conversation. Ce constat réchauffe le cœur du nouvel enseignant pour qui le bien-être des élèves -et des plantes, est toujours essentiel. Il offre une chocogrenouille à l'élève et adresse un petit signe de la main à la plante fatiguée en guise d'au revoir, et les laisse partir tous les deux. Maintenant, il est peut-être temps d'avancer un peu sur la préparation de ses prochains cours...

Fin de la péripétie

Sigmund apprécie beaucoup le jeune @Antonn Clifford. Il est visiblement très maladroit avec les plantes mais le professeur de Botanique l'était aussi à son âge, il se revoit beaucoup en lui. Il apprécie sa gentillesse, le trouve aussi très poli et à l'écoute. C'est un bon garçon qui lui fait excellente impression. tu gagnes 7 PR (9 PR - 2 PR de "pénalité") avec Sigmund que tu peux demander dans le sujet associé dans mon bureau.

(2) - 6 janvier 2048- Quelque part dans la journée @Lukas Sharp, c'est à toi !

Le retour à Poudlard m'avait légèrement moins coûté, émotionnellement parlant, que la fois dernière ; et pour cause, j'avais apporté une plante avec moi. J'avançais vers le bureau de M. Charleston presque machinalement, le pot serré entre mes deux mains. Ma mère m'avait offert une nouvelle plante : le Moly. Je n'en connaissais pas les propriétés, et je n'arrivais pas à m'y attacher. Toutefois, sachant ce que les plantes pouvaient ressentir, je me doutais que cette pauvre plante finirait pas me détester si je ne lui apportais pas un peu de réconfort. J'espérais que mon nouveau professeur m'offre quelques conseils, voire qu'il s'en occupe à ma place. J'avais l'étrange impression de la garder en vie uniquement parce que c'était un cadeau de ma mère, et je cherchais presque à men débarrasser.

Une fois face au bureau, je toquai à la porte, entrai timidement et me cachai devant la plante déjà bien grande.

- Hmm.., commençai-je en me râclant la gorge, bonjour Monsieur... Est-ce que je vous dérange ?. Ma question était timide, mon ton faible, j'étais obnubilé par la décoration. Je tentais de retenir les éléments qui caractérisaient mon nouveau professeur. Qui était-on lorsqu'on enseignait la botanique ? Pouvait-on avoir une famille ? La magie était-elle toujours présente ?