Bien que trouvant la réponse de la professeure peu consistante, je ne m'attendais pas à mieux. Je pensais déjà qu'il n'y avait pas de méthode à proprement parler pour deviner le point sensible des gens, et si Miss Valérion en connaissait une, j'aurais été plus qu'impressionnée. J'en chercherai si j'ai le temps, cela ferait un bon plus à mettre dans ma copie, mais à part avoir une empathie surdimensionnée, ce qui est loin d'être mon cas, je n'ai pour l'instant aucune idées de ce côté.

La pratique venant, je croise les doigts pour ne pas avoir à faire trop tests, ce qui serait assez fâcheux. cela serait tout de même satisfaisant de finir sur une réussite du premier coup après ma performance discutable sur l'exercice précédent. Je tente de réfléchir à la technique qui a le plus de chance de marcher ^__ autre que la chanson bien sûr, et finit par conclure que la méthode reste tout de même la petite histoire, car cela mobilise uniquement la mémoire qui normalement n'est pas source de stress contrairement à certains calculs difficiles. Et si cela ne marche pas, tant pis, j'essayerai les tables de multiplications, mais vu qu'il n'y a pas de mathématiques à Poudlard, cela pourrait être délicat.

Je suis Miss Valérion dans la salle à proximité des coussins, et écoute tranquillement les consignes. Rien d'étonnant, je pense que tout le monde s'y attendait. Même si la simulation m'arrache une grimace en voyant tous ces mannequins mal en point, je ne peux m'empêcher d'admirer son réalisme. Cela doit demander une sacré puissance magique de faire tout ça, et je me demande bien quel sort elle utilise.

Sans perdre de temps, je me dirigeai vers un mannequin qui était aussi sur le sol en train de se vider des larmes de son corps. Je commence par lui prendre la main, et avec ma voix la plus rassurante, lui affirme :

^__ Tout va bien se passer Mr, vous êtes en sécurité et vous n'êtes plus seul. Concentrez vous sur ma voix et essayez de répondre à mes questions.

Normalement, annoncer ce que je vais faire pose un certain cadre et permet de mobiliser le cerveau avant même que la question ne soit posée. Puis j'enchaîne la plus posée possible :

^__ Alors dites moi, vous avez passé de bonnes vacances ? Moi je me suis baignée, et c'était chouette parce qu'il y avait plein de poissons. Des rouges, des bleus, et même un qui ressemblait un peu à un radis ! Et vous ?

J'ai essayé de mettre de l'enthousiasme dans ma voix, tout en restant assez calme. J'ai même ris un peu, espérant que cela soit contagieux. Bien entendu, l'histoire du poisson-radis est tout droit sortie de mon imagination, mais je pense que cela a de bonnes chances de marcher. Croisant les doigts, j'attends avec impatience la réaction du mannequin.

Scary prend la main du mannequin, essaye de le rassurer, lui raconte ses vacances te lui demande d'en faire de même.

La professeure approuva sa réponse ainsi que celles de ses camarades puis continua en expliquant les méthodes pour calmer une crise d'angoisse. Helen avait sortit son parchemin et, les oreilles bien ouvertes, elle écoutait attentivement chacune des informations que donnait Miss Valerion. Cette dernière donnait beaucoup de conseils et le parchemin de la Quatrième Année se remplit bien vite.

Après avoir répondu à la question de Scary, Miss Valerion leur annonça leur prochain exercice. Des mannequins en panique ? Helen eut une moue d'incompréhension quand la professeure expliqua qu'ils allaient devoir essayer de calmer des personnes en pleine crise d'angoisse. Elle imagina que des personnes allaient devoir subir un moment vraiment horrible simplement pour les faire s'exercer et une pointe de culpabilité monta en elle...

Sans avoir le temps de trop plus réfléchir, elle suivit la professeure et ses camarades dans la petite salle où plusieurs personnes apparurent très vite. Les pauvres, pensa la jeune fille. Ils avaient vraiment l'air de souffrir. Helen se dirigea vers une jeune femme recroquevillée sur elle-même dans un coin de la pièce. Ses larmes coulaient en continu et des hoquets de paniques la traversaient à intervalles réguliers, compliquant sa respiration.

Helen s'accroupit près d'elle et lui caressa le dos assez maladroitement. Elle n'était pas très à l'aise devant cette femme qui semblait si vulnérable.

- Bonjour, moi c'est Helen. Je suis là pour vous aider. dit-elle avec un grand sourire, en essayant de se convaincre elle-même.

Elle se rappela les conseils de Miss Valerion qui étaient de lui occuper l'esprit. Que pouvait-elle bien faire pour lui faire penser à autre chose ? Helen pouvait réciter - et elle en était d'ailleurs assez fière - la liste des 196 pays du monde entier, alors, elle voulut s'en servir pour aider son mannequin. Elle lui demanda alors, toujours en maintenant ses yeux verts dans ceux, embués de larmes, de la jeune femme:

- Ehh... Vous voulez qu'on fasse un jeu ? Il faut citer tous les pays possibles qui commencent par un A. Je commence : Albanie !

Elle avait été pleine d'entrain et avait espéré que cela puisse sortir la jeune femme de cette situation dans laquelle elle semblait bloquée. Malheureusement, elle n'eut pas de réponse, les sanglots continuaient de plus belle, l'empêchant de dire quoi que ce soit. Helen commençait à se sentir de plus en plus mal... Alors, elle se rappela d'un sort qu'elle avait étudié l'année précédente en cours de sortilège. Elle sortit alors sa baguette et, en imaginant bien son mannequin remplie soudainement de joie, essaya de ressentir elle-même une joie sincère et prononça en articulant bien : AlegriO !

Aie Aie Aie... Le sortilège d'Allégresse avait permit à la jeune femme d'un peu se calmer mais l'exécution était loin d'être parfaite. Elle tremblait encore et semblait encore paniquée... Helen enroula ses deux bras autour d'elle pour qu'elle se sente bien protégée et retenta de la distraire :

- Alors, vous connaissez bien un pays qui commence par un A ?

Laurence écouta la professeur et nota les différents symptômes ainsi que les différentes manières que la professeure proposait pour calmer une personne qui faisait une crise d'angoisse. Elle trouvait ça très intéressant.L'aiglonne appréciait ce cours qu'elle trouvait captivant. N'ayant pas de questions elle secoua négativement la tête, ils allaient donc passer à la pratique. Scary posa une question intéressante, je l'écouta avec attention avant que la professeure ne lance la partie pratique. Des mannequins ferraient office de cobaye, ça c'était plutôt pas mal, Laurence se voyait mal en train d'essayer d'imiter une personne en pleine crise et aurait trouvé ça terriblement gênant.

Lorsque les cobayes apparaissent, elle se dirigea vers un mannequin qui n'avait pas encore de personne pour l'aider, il pleurait. *Première étape, ne pas paniquer soit même* pensa t-elle en sentant le stress venir tout doucement la submerger. Elle commença alors en essayant de lui parler doucement et d'essayer de communiquer, lui faire penser à autre chose comme la professeure l'avait expliqué.

- Bonjour monsieur, ne vous inquiétez pas, je suis là. Je m'appelle Laurence et je vais vous aider. commença t-elle en espérant que cela arrive à le calmer un peu. Essayez de vous concentrer sur ma voix, et on va essayer de compter ensemble jusqu'à ce que ça aille un peu mieux. Vous êtes prêts ?

Laurence prit alors les devants, en essayant que le mannequin l'accompagne.

- Unnnnn, deuuuux, allez prenez une grande respiration, troiiiiiiiiiiiiis, quaaaaaatre, souuflez,tout va bien.... Ciiiiinq, siiiiiiix, seeeeeept.... Puis continua encore un peu afin de voir quels effets ce qu'elle était en train de faire avait sur le manequin. Si cela ne marchait pas, il fallait qu'elle essaie autre chose, elle ne pouvait pas le laisser comme ça.

Laurence se déplace vers un mannequin et essaie une technique donnée par la professeure

228 mots
@Pamela Cox & @Élina Clarke

Edit Diarmuid: J'ai considéré deux essais uniquement
. Roxane obtient deux attelles qui maintiennent bien les articulations visées.

Diarmuid avait observé les élèves faire leurs derniers essais, restant attentif à toute demande d'aide, toute question ou toute mise en danger potentielle. Car même avec un sort qui, en apparence, n'avait aucune raison de mal tourner, il fallait s'attendre à tout. Mais comme avec le premier groupe, la pire chose qui arriva fut une absence totale d'effet. Le médicomage rassura les adolescents. Un nouveau sort était toujours plus compliqué à produire. Et recommencer sans relâche les essais finissait par fatiguer, diminuant les chances de réussite à mesure qu'on renouvelait l'opération. Et puis c'était sans compter les subtilités de la magie lors de l'adolescence, mai ça, il ne leur expliqua pas. Ca serait peut-être plutôt un sujet à aborder avec la professeur de Sortilèges...

- "Nous avons terminé, les autres ne devraient plus tarder." Les informa l'irlandais qui les laissa aller ranger leurs affaires ou encore venir lui parler s'ils en ressentaient le besoin. Et effectivement, peu de temps après, Sixtine et le premier groupe qu'il avait eu en charge revinrent auprès d'eux. Diarmuid reprit la place qu'il avait en tout début de cours, laissant l'ancienne auror conclure les heures qui venaient de s'écouler. Il irait ensuite à sa rencontre, quand les jeunes sortiraient, pour faire le point avec elle puis la saluer avant de regagner l'infirmerie où un tout autre travail l'attendait.

Avec un peu de retard, voici mon dernier post. Ou du moins le dernier traitant de l'atelier. Ce ne sera a priori pas le dernier, n'importe lequel des élèves peut venir parler à Diarmuid

@Antonn Clifford, @Pamela Cox, @Élina Clarke, @Yesenia Cooper, @Roxane Newcomb, @Renn Saeunn, @Nolan Dewey, @Sienna Bridgerton, @Erza McGowan

Merci au groupe α

Le mannequin de Scary qui est assis au sol et qui pleure entend sa voix, il tremble mais entend qu'il doit se concentrer sur le son de sa voix. Lorsqu'elle lui demande si il a passé de bonnes vacances il ne comprend pas mais lorsqu'elle lui parle de ses propres vacances il écoute un peu plus encore et sa respiration devient plus lente, les sanglots cessent peu à peu.

- Moi j'aime bien les radis mais j'aime pas le poisson, ça pue... Lui répond le mannequin. Il est calmé et se sent beaucoup mieux.

C'est ensuite au tour d'Helen de se lancer dans l'aventure. Elle s'approche d'un mannequin et lui caresse le dos. Le mannequin est crispé, un peu tendu en sentant la main de la jeune fille parcourir son dos et lorsqu'elle lui demande la liste des pays en A le mannequin panique un peu plus. Voyant qu'elle ne parvient pas à calmer sa victime, elle décide d'utiliser un sort qui fonctionne partiellement. Le mannequin ne pleure mais lorsqu'elle lui redemande la liste des pays en A...

- MAIS JE SAIS PAS MOIII ! JE CONNAIS QUE POUDLARD ! Dit il en pleurant mais en riant une fois sur deux. Voilà un drôle de mélange.

Puis, ce fut au tour de Laurence, avec une voix douce elle s'était présentée à un mannequin. Elle commença ensuite à compter sous le regard ébailli du mannequin qui n'avait pas tout compris. Lorsqu'elle lui demanda de souffler il cru devoir accoucher mais fit ce qu'elle demandait.

- Cinq... Six... Sept... Et la je dois pousser ? Lui demanda t-il un peu perdu mais plus du tout paniqué.

Quelques minutes plus tard, Sixtine tapa dans ses mains signe qu'il était de retrouver les autres et de quitter la salle de classe.

@Laurence Solomon, @Pauline Jackson, @Helen Primrose, @Lydia Loly, @Alice Smith, @Scary Limpson, @Ellana Collins et @Théo Williams c'est la fin de ce cours rp, merci vous pouvez faire une réponse de clôture si vous souhaitez.

Le mannequin ne semble au début pas vouloir se calmer, et j’ai l’impression qu’il n’est pas près du tout à me raconter ses vacances, tandis que je lui raconte les miennes sorties de mon imagination. Heureusement, je crois que cette fois j’ai réussi à capter son intérêt. Il m’écoute attentivement, se calme progressivement, et me répond une phrase sortie de nul part :

— Moi j'aime bien les radis mais j'aime pas le poisson, ça pue...

D’accooord… C’est pas que je m’en fou de savoir s’il aime les radis ou les poissons, mais un peu. C’est vrai que cela sent un peu la mort, mais pas de là en faire un plat. Quoi qu’il en soit, je suis soulagée que ma technique ait fonctionné — sinon, je ne sais pas ce que j’aurais pu faire. En regardant autour de moi je me rends en effet compte que ce n’est pas le cas de tout le monde.

Alors que cette victoire aurait pu emplir d’une certaine fierté, elle me laisse relativement froide. J’ai surtout l’impression d’avoir eu de la chance d‘être tombée sur un mannequin aussi coopératif. Bon, Helen qui rate son Alegrio c’est un autre problème, mais j’aurais pensé que le coup des pays fonctionnerait.

Regardant autour de moi, je réalise qu’il est probablement la fin du cours. Les autres semblent avoir fini de créer des attelles, et nous de nous occuper de nos mannequins. Effectivement, j’entends sans surprise Miss Valérion taper des mains pour annoncer la fin de la classe. Je passe tranquillement la remercier avec l’infirmier, et quitte la salle, finalement plutôt contente de cette journée.

Scary remercie la professeure et l’infirmier puis quitte la salle.

Alors que Laurence s'appliquait sur son comptage en appliquant ce que sa professeur lui avait dit plus tôt, le mannequin lui fit alors une remarque qu'elle n'était pas prête d'oublier. Elle le regarda, les yeux ébahi, dans l'incompréhension totale en se demandant ce qu'elle a fait de mal. A l'opposé de comprendre pourquoi il avait réagit comme ça. Elle avait pourtant appliqué ce que la professeure avait dis ! Au moins, il semblait aller mieux et au final... C'était le principal !

Elle voulu alors continuer de prendre soin du patient mais la professeure annonça alors la fin du cours. Laurence récupéra alors ses affaires et rejoignit ses amies de Serdaigle, Roxane et Élina qui étaient dans l'autre groupe. La brune était bien contente de les retrouver, bien que c'était un cours qui l'avait passionné, le fait d'avoir été séparée d'elle l'avait frustrée. Un grand sourire au lèvres, elle engagea la conversation, enthousiaste.

- C'était génial ce cours, vraiment j'ai adoré. Bon le mannequin a fait une remarque trop bizarre et j'ai pas compris mais c'était vraiment trop bien, surtout les sortilèges de soins ! La jeune fille était ravie. Elle se dirigea alors vers la porte et salua les deux adultes d'un faible "Au revoir". Le cours fini, il était temps de passer à autre chose, bien que Laurence ne manquerait pas de s'entraîner particulièrement sur les sortilège. D'autant plus que ses sorts n'avaient pas particulièrement été bien réussi alors elle risquait d'avoir du boulot. Bien déterminée à maîtriser ses sortilèges à la perfection, elle se dirigea vers la grande salle, c'était l'heure d'aller manger !

@Roxane Newcomb et @Élina Clarke Laurence ne va pas vous lâcher cette fois Merci pour ce cours, il était super !

C’était la fin du cours. Ils avaient fait beaucoup de choses en lien avec le soin, et Alice avait beaucoup appris. Même si ce n’était pas le meilleur apprentissage sur terre, cela avait beaucoup plu à notre petite protégée. Elle en avait presque oublié la douleur de ces souvenirs en voyant l’infirmier. D’une petite grimace, l’enfant décide de ne plus y penser. La rouge et or repense au cours en essayant de se convaincre de continuer d’y penser.

Le mannequin qui parle, ça aurait pu être digne de l’un des films d’horreur qu’aimait regarder la mère d’Alice en plein dans le salon. Rien qu’à y repenser cette dernière fut parcourue de frissons. Ses souvenirs, d’elle haute comme trois pommes, deux petites tresses brunes, des fossettes rouges rapeltout, fine comme une baguette, arriver dans le salon pour tomber sur une poupée étrange et effrayante, ou encore un homme d’un sourire psychopathe.

Elle ce qu’elle préférait, c’était Alice au pays des merveilles. Une petite héroïne qui avait tout d’innocent, de purement mignon et jeune. La pureté d’un enfant. Cette gamine, là, qui aurait pu être vous, ou elle, et qui rêvassait un peu trop. Qui, bien souvent, s’endormait sur ses lectures, et cette fois-ci au creux d’un arbre. Qui vivait un rêve d’une aventure merveilleuse, l’une des milles et unes aventures dont était constitué la vie. D’un pas toujours rêveur, notre petite protégée quitte la salle de cours.