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15 févr. 2023, 21:56
Inviter le remède à l'ennui  Élisabeth Willis 


Maison, Portree
Jeudi 26 décembre 2047



On aurait pu croire que la période des vacances de Noël était réservée pour les moments en famille et les retrouvailles, mais comme je faisais la tête depuis quelques jours, mes parents auraient fait n’importe quoi pour offrir à leur seul fils un sourire sur son visage. L’avantage d’être enfant unique, et je le savais, c’était que parfois, je pouvais jouer cette carte. Je leur avais déjà parlé de mon amie Éli, et je promettais que si elle pouvait passer la journée chez nous, j’arrêterais d’être si grognon.

- Mais Lukas, je veux bien qu’elle vienne… Mais je ne connais même pas ses parents. Et tu me dis qu’ils sont moldus ? Il va falloir que je leur explique la poudre de cheminette, les cheminées…

- Des gens sans pouvoirs magiques !, corrigeai-je, refusant d’utiliser ce terme de « moldu ».

- Oui… Et elle habite où ton amie ?

- À Londres. Alleeez, s’il te plait ! Tu lui envoies un hibou et tu expliques où se trouvent les cheminées ?, proposai-je.

- Je ne vais pas laisser une enfant de 12 ans déambuler dans les rues de Londres à la recherche d’une cheminée ! Non, j’irai la chercher moi-même chez elle. Mais une journée, pas plus !

J’offris à ma mère le plus grand sourire qu’elle aimait tant et lui sautai dans les bras. Je la remerciais en une série de quinze « mercis » et m’empressai d’écrire à Éli de préparer ses affaires. Elle passerait le weekend chez nous, même si ma mère n’était pas encore au courant.


Maison, Portree
Samedi 28 décembre 2047
Avec @Élisabeth Willis


J’attendais prostré devant la cheminée, assis en tailleur sur le canapé. J’attendais que les aiguilles avancent. Si mes calculs étaient bons, elles arriveraient bientôt, et évidemment Éli la première. Ma mère ne serait jamais passée avant en prenant le risque qu’en l’espace de quelques secondes, quelqu’un s’en prenne à elle.

Mon père me regardait du coin de l’œil, souriant face à cette attitude qu’il n’avait jamais vue auparavant. Il était rare que j’invite des amis à la maison, et encore moins que je sois aussi impatient. Je lui rendais ses sourires en partageant sa moquerie. Je me trouvais quelque peu idiot aussi, mais je ne pouvais m’empêcher d’attendre. Lorsque les cendres de la cheminée se mirent à s’élever due à la force du vent et de la magie qui s’y concentrait, je me relevai immédiatement. Comme je l’avais pressenti, c’était mon amie qui était arrivée en premier. C’était dans ses bras que je m’étais précipité, sans penser à toute la cendre noire qu’elle allait déposer sur mes vêtements tout propres. Les marques d’affection n’avaient jamais été quelque chose de honteux pour moi. C’était mon amie, et c’était comme ça que j’avais voulu la saluer.

- T’as bien pris ton sac ? Tu restes dormir, hein ?, me précipitai-je de lui demander, avant même de savoir si elle allait bien.

Mouvements vus avec la joueuse

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17 févr. 2023, 02:48
Inviter le remède à l'ennui  Élisabeth Willis 
Chambre d'Éli, Maison familiale
Kensington
Vendredi 27 décembre 2047,


Mon sac à dos grand ouvert sur le lit, je tenter d'y faire rentrer les quelques vêtements sélectionnés au préalable. Je n'étais pas vraiment sûr de ce que je devais emporter, c'était la première fois que je dormais ailleurs qu'a la maison ou à Poudlard, et d'une certaine façon, j'appréhender un peu.

Sur mon bureau, la lettre de Lukas encore déplié, m'avait fait vraiment plaisir. Elle avait aussi provoqué une sérieuse discussion avec mes parents, et j'avais tout tenté pour les convaincre de me laisser partir. D'abord assez réticent à l'évocation du nom de Lukas Sharp, qui ne leur était pas tout à fait inconnue, en effet, le récit de notre retenu en commun n'était pas encore effacé de leur esprit ce qui n'avait pas aidé à plaider ma cause.
Heureusement, retournant un peu la situation, j'avais promis en échange de mon départ, de bonnes notes et un comportement un peu plus discipliné au pensionnat , ce qui avait suffi à faire pencher la balance de mon côté.

J'étais impatiente de revoir Lukas, et je savais que je n'arriverais probablement pas à dormir, comme chaque jour précèdant un évènement spécial. Regardant mon oreiller avec hésitation... dessus, un vieux doudou y était posé, ressemblant beaucoup plus à un carré de tissu rapiécé, dont la couleur n'était même plus identifiable.
Mes doigts s'entremêlaient dans une mèche de cheveux, je m'amusais à former avec, une moustache sous mon nez tout en réfléchissant à mon dilemme. Je ne savais pas si je devais glisser mon "précieux carré" dans le sac ou tout simplement l'oublier pour paraître plus mature que je ne l'étais devant Lukas.
Laissant ce choix au lendemain, je m'allongeais sous les couvertures, le carré de tissu bien pelotonné entre mes mains.


Maison familiale,
puis en chemin,
Samedi 28 décembre 2047,


Le matin du jour J, l'angoisse monta dès le réveil, la maman de mon ami devait venir me chercher, je ne la connaissais pas du tout, et l'idée de devoir faire la route ensemble, juste nous deux, me terrifier. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui dire ? j'aurais bien aimais que Lukas soit là, lui aussi, j'aurais eu beaucoup moins d'appréhension.

Lorsque la sonnette retentit, tout s'enchaina assez rapidement, et d'une façon plutôt évidente et simple. Je regardais la scène plutôt en retrait, après une salutation timide mais que je voulais très polie et reconnaissante, à Miss Sharp, je laissais mes parents meubler la conversation de leur agilité à manier les mots en toutes circonstances. J'appréciais leur apparente aisance devant notre invitée, me laissant le temps de calmer mon cœur battant à tout rompre.

Le moment du départ arriva, un petit câlin à ma mère et un "au revoir pap's" pour mon père assez vite expédié, je trépignais d'impatience de prendre la route.
Le réseau de cheminettes public, par lequel Miss Sharp était venu allez nous permettre d'arriver directement à Portree. Je remerciais mentalement les transports sorciers de leurs rapidités, ne m'obligeant pas à trop parler. La maman de mon ami me donner pourtant, la sensation d'être une personne très agréable et attentive, mais je ne la connaissais pas et je ne pouvais m'empêcher d'être atteinte d'une timidité et d'un mutisme incontrôlable.

Je me contentais de la suivre et de faire précisément ce qu'elle me demandais, entrant en première dans la cheminée que nous venions de rejoindre, je jeter la poudre en énonçant la destination qu'elle m'indiqua juste avant.

J'étais entre ici et ailleurs, sur mon dos, mon sac alourdi des quelques grammes que pesait mon doudou.

Maison des Sharp, Portree


Le transport avait été succinct, mais la suie et les cendres m'avaient décroché une légère toux. Sans avoir le temps de comprendre quoi que ce soit, l'étreinte de Lukas vint me saisir. Son flot de paroles immédiates me décrocha un sourire, j'étais enfin arrivée et la tension qui m'avait portait jusqu'à cet instant s'envola immédiatement.

Enlevant de mon épaule, une bretelle de mon sac un peu poussiéreux, le faisant basculer sur le devant.

- tout est là, je reste, c'est trop bien ! répondant à sa question, légèrement sautillante, je ne pouvais cacher plus longtemps mon humeur joyeuse, et le débit rapide de mes mots, contenu jusque-là, en témoignait. J'suis trop contente, mes parents on faillit dire non mais j'ai réussi à les convaincre. oubliant presque la présence de ses parents dans la pièce. Hé, tu vas pouvoir me montrer ta chambre ici pas comme à Pou....Enfin... euh... c'est.. juste... pour voir. riant intérieurement, je regardais Lukas, lui demandant à demi pardon du regard. L'empressement me faisait bien trop parler.

@Lukas Sharp je débarque Attention ! :lol:

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17 févr. 2023, 10:25
Inviter le remède à l'ennui  Élisabeth Willis 
En nous voyant nous enlacer et nous recouvrir de suie, mon père avait saisi un torchon imbibé d'eau de la cuisine par réflexe, pensant être la seule solution au nettoyage. Ma mère, qui l'avait vu faire, avait rangé discrètement sa baguette après m'avoir lancé un petit regard complice. J'espérais d'ailleurs que mon amie ne demande pas à recevoir un sortilège plus efficace que le tissu qu'elle avait reçu.

- Enchanté de te connaître, Elisabeth, lâcha mon père d'un grand sourire alors qu'il lui tendait le torchon.

Je lui souriais pour le remercier de son geste et de l'accueil qu'il réservait à mon amie, et reprenais mon échange. Elle aussi avait visiblement dû batailler pour être ici aujourd'hui. Cela m'amusait de penser que nous étions suffisamment malins pour trouver les bons arguments ; des arguments qui allaient d'ailleurs devoir continuer en fin de journée. Puis, lorsqu'elle mentionna ma chambre, la vision des dortoirs et de Miss Priddy ne put que s'imposer à moi. Je tentais de ne pas rire à ce souvenir, d'autant plus que je m'étais bien gardé de le cacher à mes parents. Ce n'était clairement pas le moment de leur raconter cette épopée. Ainsi, je lui souris et voulus d'abord l'emmener jusqu'à la serre de mon jardin, partie dont j'étais le plus fier.

Je regardais le visage d'Eli que le torchon n'avait pas pu rendre totalement blanc. Plus inquiet pour elle qu'amusé, je pensais soudainement qu'elle n'avait peut-être pas envie de passer sa journée avec des traits noirs sur le front.

- Tu veux peut-être que je te montre où est la salle de bain ? Oh, et après, je te montrerai ma serre !, annonçai-je tout excité à cette idée, sans même me demander si cela l'intéressait réellement. Tu peux laisser ton sac ici.

Mes parents se jetaient de petits regards amusés qu'ils tentaient de rendre discrets. Ils ne savaient comment j'aurais réagi si je les avais surpris, et moi non plus d'ailleurs.
Dernière modification par Lukas Sharp le 18 févr. 2023, 17:03, modifié 1 fois.

Fiche PR - 2e année RP - Obscurial en devenir

18 févr. 2023, 02:57
Inviter le remède à l'ennui  Élisabeth Willis 
Je ne savais pas définir exactement ce sentiment, mais l'accueil de Mister Sharp m'avait mis immédiatement à l'aise. Je n'avais pas cette distance un peu gênée et réservée comme avec son épouse. Peut-être que le fait qu'il ne soit pas né sorcier influençait beaucoup cette impression, ou peut-être était-ce cette sensation calme et apaisante qui me faisait beaucoup penser à mon père.

Je saisis le torchon qu'il me tendit, sans vraiment comprendre ce geste, mais un rapide coup d'œil vers Lukas et ses vêtements encore maculés de ma suie grise, comme décalquée par notre étreinte, me mirent sur la piste. Ce rappel de la manière un peu salissante de mon arrivée me fit sourire.

- Oh merci beaucoup Monsieur, je suis contente de vous rencontrer aussi, Lukas me parle très souvent de vous. ce qui n'était pas une totale vérité, mais j'avais entendu pas mal de fois ma mère dire ce genre de phrase, " des phrases qui montrent que tu écoutes et qui font du bien aux personnes à qui tu parles " comme elle aimait le dire. Les yeux fixés dans ceux du papa de mon meilleur ami, je m'appliquais à être comme il fallait pour une fois, je voulais absolument faire bonne impression.
La tournure de ma phrase était courte et un peu maladroite peut être, mais instinctivement j'essayais d'activer les codes que j'avais toujours connus, et qui me donnaient confiance, des mots accompagnés d'un grand sourire, qui lui, n'était que sincérité.

Tout en parlant, j'avais commencé à me nettoyer les côtés du visage à l'aide du linge humide. Hésitant un instant, oscillant le regard entre Miss et Mister Sharp, il me parut important de préciser tout de même, je... préfère juste Éli, si ça ne vous dérange pas.

Le regard de Lukas sur mon visage en disait long sur l'efficacité de mon lavage sommaire, et lorsqu'il me proposa de me montrer la salle de bain, je mis mes mains comme pour me cacher entièrement derrière, pour enfin les rouvrir avec ma plus belle grimace, les sourcils relevés, la bouche ouverte, un sourire s'y pointant juste après.
Tout à ma bêtise, j'avais entendu la fin de sa phrase, et la visite de sa serre me plaisait bien plus qu'un instant salle de bain. Mon sac fut vite posé au sol sans ménagement, et mes mains, comme éprise d'une soudaine mission, frottaient une nouvelle fois la serviette sur ma peau, un peu plus précisément.

- pas besoin, j'suis prête ! ne cherchant pas vraiment à savoir si la suie avait totalement disparu, d'un geste de la main, je prolongeais mon geste en époussetant brièvement, les traces visibles de poussière sur les vêtements de Lukas. C'est bon, disparu ! On va dans la serre maintenant ?

@Lukas Sharp Pas le temps d'être impeccable à quoi bon enlever de la suie pour y mettre de la terre ! :lol:

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01 mars 2023, 09:19
Inviter le remède à l'ennui  Élisabeth Willis 
Lorsqu’Éli apprit à mon père que je n’avais cessé de parler de lui, celui-ci me regarda avec un grand sourire. Un sourire fier qui en disait long sur la potentielle distance qu’il craignait avoir créée entre nous deux. Un sourire qui, en le partageant avec ma mère, voulait dire il parle de moi, mais pas de toi. Un sourire qui rassurait. Il n’y avait pourtant jamais eu, à ma connaissance, de compétition entre les deux, mais elle s’était installée dès lors que ma lettre d’admission était arrivée. La rivalité était légère, presque imperceptible car ma mère ne voyait encore rien, mais lorsque l’on passe ses journées à analyser les réactions de ses parents, on sait et on comprend. Ainsi, alors que mon père regardait ma mère de ce sourire empli de non dits, c’était Éli que je regardais. Je lui criais un remerciement qu’elle n’entendrait jamais, un remerciement qui soulageait, même s’il était basé sur un mensonge. Je ne lui avais que très rarement parlé de mon père, encore moins de ce que je pensais réellement. Pour elle, je refusais d’utiliser ma baguette par manque de légitimité, et non par crainte d’être écarté d’une relation paternelle.

- D’accord, ce sera Éli, alors, fit mon père sans laisser de côté son sourire. Je le regardai à mon tour et profitai un instant de cette joie, franche et sincère, qu’il nous offrait.

A la remarque de mon amie, j’acceptais donc de commencer vers les serres, pressé de lui faire découvrir tout ce petit monde qui se cachait dans mon jardin. Je la laissais me suivre et ouvris la porte principale de la véranda pour commencer la visite.

- Bon, alors ici, c’est un peu l’espace où on bricole avec mon père, expliquai-je en montrant les tables, les pots et les outils qui trainaient un peu partout. Parfois on a besoin de réparer quelques trucs que les plantes magiques ont cassé. Je réalisais soudain que peut-être, sachant que ma mère était sorcière, Éli penserait qu’il suffisait de lancer un sortilège pour tout réparer et tentai donc de me justifier. On aime bien réparer à la main… En général, on ne le dit pas à ma mère. Ah, viens voir par là ! Je poursuivais la visite sans lui laisser le temps de prendre connaissance de cette première pièce, j’étais bien trop pressé de tout montrer. Alors tu vois, y a deux portes : une qui amène vers les plantes tropicales, et une avec un micro climat. Évidemment, la porte de gauche est ma préférée. Il fait chaud, la prévenai-je, mais ma mère a installé un système qui te permet de le supporter. Je peux le mettre en route si tu veux. Oh, mais tu veux peut-être un peu d’eau ? Y a une fontaine là-bas si tu veux.

De loin, ma mère et mon père nous observaient tout en discutant, le sourire aux lèvres.

- Il a cru que je n’avais pas vu son petit manège !, lâcha-t-elle.

- Le sac ?, demanda mon père pour s’assurer qu’ils étaient sur la même longueur d’onde.

- Bien sûr… Elle reste une journée et elle a un sac pour trois jours.

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Fiche PR - 2e année RP - Obscurial en devenir

04 mars 2023, 15:46
Inviter le remède à l'ennui  Élisabeth Willis 
Je n'avais pas eu besoin d'insister beaucoup, Lukas n'attendait visiblement qu'un faible signal de ma part pour me faire découvrir son univers. Je m'empressais de le suivre sans réfléchir, tellement impatiente de voir enfin cette fameuse serre, et par-dessus tout, j'avais hâte d'apprendre à connaitre une partie de sa vie que je n'avais pu qu'imaginer avant.
Sa bonne humeur était communicative, un léger sourire restait accroché à mes lèvres, et sans même savoir ce que j'allais exactement voir derrière cette première porte, je sautillais, surexcité.

- trop bien !

La véranda était magnifique, j'écoutais les explications de mon ami tout en explorant des yeux les lieux. Les tables et le matériel éparpiller par-ci par-là, donnaient à la pièce un coté chaleureux, et vivant, comme si le duo père-fils venait juste d'abandonner pour quelques secondes leurs activités ici.

Je ne fus pas surprise lorsque Lukas me précisa qu'il aimait réparer les choses à la main avec son père, j'avais déjà eu l'occasion de voir ce qu'il faisait avec le bois, son badge de serial tricheuse encore en souvenir, je l'imaginais forcément doué pour ces choses-la.
Je trouvais ça tellement amusant qu'ils fassent leurs petites cachoteries dans le dos de Miss Sharp, c'était un peu comme leur jardin secret, leur truc juste à eux. Mes joues légèrement rosi, entre la gêne et la fierté, je me sentais privilégié d'avoir gagné le droit de partager ce secret.

J'arrivais presque à imaginer les petits moments de complicité qu'ils avaient pu avoir, les conseils que pouvaient lui donner son père, leurs fous rires.
Mes yeux émerveillés se tournèrent vers mon meilleur ami, et un sourire encore plus rayonnant fut ma seule réponse à cette découverte, je savais que je n'avais pas forcément besoin de parler pour qu'il comprenne ce que je ressentais à cet instant.

Sans prendre le temps de plus détailler cette première pièce, Lukas était déjà passé à autre chose, m'attirant vers les portes, qui cachaient surement les fameuses plantes.
Tout à son explication, je l'observais. Il paraissait tellement passionné, ses yeux pétillaient d'une lueur que je n'avais pas vue souvent chez lui. A bien y réfléchir, jamais je ne l'avais vu comme çà et c'était très agréable à voir.

Ses mots allaient vite, et il m'envoyait beaucoup d'informations en même temps que je tenter d'intégrer .
Microclimat, chaleur, eau .... Peu m'importait, j'avais juste envie d'entrer, ces portes attisaient ma curiosité comme jamais, et je n'avait pas envie d'attendre.

- non non j'ai pas soif merci, balayant de la main cette option, je pointais les portes du doigt, avec un air de défi j'ai pas peur de la chaleur t'inquiète, on peut commencer par ta préférée, comme tu veux. J'veux voir les deux d'toute façon ! je n'avais aucune idée de la chaleur exacte qu'il pouvait bien faire la dedans, mais il était hors de question que je n'y aille pas. elle a mis un système ? Ha oui... un peu comme une clim' . Cherchant sur mon poigné, l'élastique à cheveux que je garder toujours là, je tentais une attache en queue de cheval, une coiffure qui m'aiderait peut-être à supporter le climat de la serre un peu mieux. C'est mieux comme ça. Ta plante préfère est dans celle-là alors ? montrant la porte de gauche.

Reducio
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@Lukas Sharp

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02 avr. 2023, 17:15
Inviter le remède à l'ennui  Élisabeth Willis 
La réponse pleine d’entrain de mon amie me faisait sourire. J’aurais sûrement été incapable de voir que j’ennuyais quelqu’un en parlant de plantes, mais je pouvais au moins affirmer avec certitude qu’Éli ne s’ennuyait pas. Au contraire, c’était les deux salles qu’elle souhaitait visiter. Elle aurait pu en choisir une et feinter l’oubli de la deuxième, mais c’était des deux dont elle avait parlé. Je souriais, prêt à jouer les guides forestiers et tout lui expliquer en détails, jusqu’à ce qu’elle s’ennuie. Avant que je ne pousse la porte pour avancer, mon amie refusa d’actionner le système de respiration, et compara cela à une « clim ». Je rougis un instant car je n’avais pas compris ce mot, ni même ce que c’était. Clairement, elle était similaire au système de ma mère, mais inconnu de mon vocabulaire. Je savais Éli habitait à Londres, peut-être était-ce quelque chose spécifique à sa ville ? Un mot que l’on n’utilise pas en Écosse. Oh !, fis-je dans un éclair de lucidité, peut-être était-ce un mot non magique ! Mais alors pourquoi mon père ne l’aurait jamais utilisé ? Il faudra que je lui en parle ce soir, lorsque je serai un peu seul avec. Étrangement, je n’arrivais pas à avouer à mon amie mon manque de connaissance. Plus je la connaissais, plus je pouvais me sentir honteux à certains moments de ne pas la comprendre. Je voulais rester sur la même longueur d’ondes !

- Oui, ma plante préférée est au fond. Mais faut être patient pour arriver jusqu’à elle, prévenais-je en souriant, quelque peu malicieux. Il y avait tellement de choses à lui faire découvrir. Je passe devant, juste pour vérifier que tout est en place.

Et tout était en place. En entrant, on pouvait sentir nos poumons qui s’ajustaient à cet air humide, apprenant à respirer autrement pour que l’oxygène continue de circuler. Cela ne dura que quelques secondes pour moi, bien trop habitué à cet environnement. Rien n’avait changé. Je jetai un petit coup d’œil à mon amie, l’invitant à entrer et m’assurant qu’elle ne prenait pas de mauvaises habitudes dès l’entrée, j’osai un dernier petit conseil.

- T’auras sûrement envie d’ouvrir la bouche pour respirer, mais essaie de le faire le plus par le nez, sinon t’auras la langue tout desséchée. Ton corps s’habituera, tu verras, la rassurai-je en plaçant ma main sur son épaule. Je n’avais pas envie qu’elle s’écroule en plein milieu de la serre.

La serre n’avait pas changé depuis que je l’avais laissée. Elle avait une surface de trois mille cinq cents mètres carrés, des plafonds allant jusqu’à douze mètres de hauteur, et des lumières rouges, jaunes et bleues qui traversaient toute la pièce. Ces effets étaient dûs aux vitraux qui décoraient toute la longueur centrale du plafond, sur une largeur de deux mètres. La serre était grande, mais on pouvait, dès l’entrée, admirer le vitrail du fond : un gigantesque cercle orangé avec un dessin d’un Wiggentree au centre. On pouvait entendre le bruit de la fontaine du fond et des petites cascades qui arrivaient dans les bassins. Évidemment, tout était invisible aux Moldus. De l’extérieur, c’était une vulgaire serre d’à peine vingt mètres carrés.

Je regardais la pièce avec un grand sourire, fier de présenter cet endroit qui signifiait tant pour moi. Il avait été le lieu de ma première démonstration de magie, il avait été le lieu de confidences, de doutes, de peur, et d’amour. J’y avais passé tellement d’heures que les recenser aurait été impensable. Je regardais Éli, cherchant à récolter toutes les informations que je pourrais y lire sur son visage. J’avais tellement envie qu’elle s’y sente bien.

J’avançais un peu jusqu’au premier petit pont en bois qui surplomber l’étant de nénuphars, me tenant aux petits cordes qui montraient la voie. Il y a plus de quatre-cents espèces de plantes, déclarai-je avant de faire une pause en me demandant si les énumérer était vraiment utile pour une néophyte. Demande-moi si tu veux connaître les noms de certaines plantes, je les connais tous.

Je lui laissais le temps d’assimiler tout ce que ses yeux pouvaient voir défiler. Deux grands arbres de six mètres chacun brillaient par leur taille et leur vert éclatant, d’autres plantes plus timides se cachaient sous des arches en bois mais ne déméritaient pas de part leur éclat rouge et jaune. Si l’on passait l’étape du pont, il faudrait commencer à repousser quelques branches qui venaient saluer les invités. Les plantes magiques étaient plus loin, mais certains sans pouvoirs donnaient toutefois l’impression qu’elles aussi avaient hérité de quelques gènes magiques.

Reducio
Voilà à quoi ressemble la serre (En vrai, c’est le Cosmovitral de la ville de Toluca, au Mexique)
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Quelques plantes que tu peux voir
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Fiche PR - 2e année RP - Obscurial en devenir

12 avr. 2023, 17:35
Inviter le remède à l'ennui  Élisabeth Willis 
L'impatience commençait à monter de plus en plus, je ne savais pas à quoi m'attendre lorsque Lukas entra pour vérifier que tout était présentable, avant que j'y pénètre à sa suite. D'une main protectrice il me donna un dernier conseil que je tentais de garder bien présent dans mon esprit, avant de passer la porte.

Mes premiers pas à l'intérieur de cette pièce, bien plus grande que je n'aurais pu l'imaginais, me firent l'effet d'un coup de massue. Je ne savais pas dire si la cause de mon choc était dû à la sensation d'air chaud qui entrait dans mes bronches, à la température accablante qui parcourait chaque pore de ma peau, ou à la vision de cet endroit si surréaliste et grandiose.

Ma respiration était rapide et un peu pénible, mais rien n'aurais pu me détourner du spectacle que mes yeux ne cessaient de découvrir.
A cet instant, mon air ébahi n'avait sûrement rien à envier à celui d'un enfant qui découvre un trésor. Les plantes et les fleurs qui se trouvaient de tout côté, et dont je ne reconnaissait quasi aucune variété, me donnaient envie de poser un million de questions. Les couleurs des vitraux reflétaient la lumière et donnaient à l'ensemble un côté féerique.

J'avais souvent entendu les histoires des contes moldu, les palais resplendissants, les jardins magnifiques et magiques, qui à l'époque n'étaient que des rêves pour la petite fille innocente que j'étais.
Aujourd'hui, j'avais l'impression que Lukas avait grandi dans le décor d'un de ces contes. Il avait profité d'un bout de rêve, il avait été élevé dans une utopie, juste là, au cœur de son jardin.

L'ambiance olfactive qui embaumait la serre était indescriptible, tout mes sens étaient en éveil. Avançant un peu, d'un doigt j'osais toucher délicatement les fleurs à ma portée, les nuances orangées et verte, certaines descendant telles des grappes, les feuilles géantes qui me donnaient l'impression d'être une elfe de maison.
J'avais besoin de toucher ce que j'apercevais, la douceur, la rugosité parfois, de ressentir les choses sur la pulpe de mes doigts, comme pour être sîr que tout cela était bien réel.

- C'est... magnifique. Levant les yeux vers le plafond coloré, amorçant un regard à 360° en tournant sur moi même.

Si bavarde d'habitude, ici, au milieu de toute cette nature, je n'avais plus aucun mot. Je ne voyais même plus Lukas, qui pourtant rayonnait devant moi, fier et clairement à sa place dans cet élément si important pour lui.

Ma respiration se faisait de plus en plus, à l'atmosphère chargée du lieu, je suivais les pas connaisseurs de mon ami à travers cet espace tout en surprise jusqu'à une petite étendue d'eau remplie, elle aussi de végétation dont je reconnaissais quelques espèces cette fois.
Mon regard se plongea enfin dans celui de Lukas, le sourire ébahi qui n'avait pas quitté mes joues depuis le début de la visite, répondit au sien. Il avait l'air épanoui et impliquait dans ce lieu. Sur ce pont, au milieu de toutes ces plantes, j'avais la sensation de le voir pour la première fois.

- Tu connais le nom des 400 ? c'est dingue ! impressionnée, je me demandais pourquoi il ne parlait pas plus souvent de tout cela à Poudlard. Mais vous faite ça depuis combien de temps avec tes parents, pour en avoir autant ? C'est fou.

Montant sur le pont à ses côtés, la proximité de l'eau avait toujours tendance à m'apaiser intérieurement et encore une fois, l'effet fut le même. Mon regard se focalisa sur une fleur très étrange. C'est quoi ça, sa ressemble à des pommes de pin-ananas ! Riant de mon ignorance manifeste , j'avais pourtant envie d'apprendre, je voulais m'intéresser à ce qui avait l'air de compter pour lui.

Ce moment était hors du temps, et j'en oubliais même que nous étions dans son jardin. Je respirais de nouveau parfaitement, mon corps s'était acclimaté à l'air humide de la serre.

- tu me montres ta préférée maintenant ? ma curiosité ne tenant plus je lui offrais mon petit regard suppliant, mais finalement une autre idée me vint en tête. Non attends ! J'essaye de deviner, tu me dit si je chauffe ? Les mains sur les hanche, je changeais soudainement notre visite en un petit jeu qui me ressemblait bien plus.

@Lukas Sharp

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