C'est l'heure... C'est l'heure, la fête approche, à nous de jouer, pour les enfants, quelle belle surprise ! Narcisse affichait un sourire proprement machiavélique. Avec sa partenaire de crime Klee, il se tenait à l'entrée de la Grande salle, observant l'intérieur, la tête dépassant à moitié de la colonne. Tant de victimes potentielles. Sans hésiter, il entra en roulade dans la salle, tenant entre ses mains une ribambelle de poissons en papier. Il en avait des dizaines d'autres cachés sous sa robe de sorcier n'attendant que sa main pour venir les décrocher et les afficher sur les dos de ses camarade. Faisant des signes de mains à Klee, elle bondit en avant pour aller accrocher un poisson à leur première victime : Erin. Narcisse pouffa de rire en voyant Klee escalader sa robe et scotcher le poisson avec ses petits dents, manquant de rater son coup, mais elle glissa ensuite vers lui pour récupérer un autre poisson. Le petit garçon confia le bout de papier en désignant la nouvelle cible : Ginny.

Pendant ce temps, Narcisse s'approcha de Merinda, se retenant d'éclater de rire, et une fois qu'il fut à côté d'elle, il montra le plafond du doigt.

- Oh ! Oh ! Sapristi ! C'est quoi ça ???

Sans attendre de voir si elle mordait à l'hameçon, il lui tapota discrètement le dos, accrochant le poisson dans le dos de sa camarade, pouffant toujours de rire. Narcisse était décidément incapable de mentir correctement. Il observait Klee accomplir méthodiquement sa tâche, exécutant leur plan à la perfection.

Mais quelle journée !!! A croire que tout Poudlard était devenu fou... En fait, la seule chose qui avait paru normale cette journée avait été les escaliers qui, comme à leur habitude, changeaient de direction selon leur bon vouloir.
Mais bon, à quoi s'attendre en sachant que l'on était le 1er avril ! Et si il y a bien une journée où les farces et autres bizarrement étaient de sortie, c'était bien aujourd'hui.

Dès le matin, les bombabouses et autres articles de farces et attrapes avaient fait fureur. Apparemment, les boutiques Weasley et Zonko avaient du voir leurs chiffres d'affaire faire un bond de plusieurs dizaines de galions ces derniers jours.
Puis, au cours du déjeuner, on avait eu droit à un ballet aérien de hiboux qui étaient venus livrer... PAR MERLIN des beuglantes et des colis piégés !!!
Parmi les lettres rouges, certaines paroles m'avaient interpellé.
Décidemment, il se fait bien vieux, Mr Featherstone... car ce matin, c'est son dentier qu'on avait du récupérer dans un chou mordeur... et vu la taille du spécimen ça n'avait pas été facile...
Tiens, y'a des pommes dans la serre de Miss Fleming ? Des citrouilles, oui... mais des pommes...
Et lorsque Narcisse, un première année de Poufsouffle, s'était retrouver le visage recouvert de peinture bleu fluo, je n'avais pas pu m'empêcher de me joindre aux éclats de rire de la salle.

Au final, j'avais réussit à survivre à cette journée. Et à présent, installée à table, prête à manger, j'attendais avec impatience de pouvoir rejoindre le calme de mon dortoir.
C'est alors que j'ai l'impression de sentir quelques choses dans mon dos et je passe machinalement ma main sur celui-ci...

Merinda était tranquillement assise à la table de Serpentard, devant un bon plat, lorque Narcisse surgit à ses côtés, semblant se retenir de rire. Montrant le plafon, il paru surpris par quelque chose, mais Merinda sentait bien que c'était une comédie : son ami ne savait pas mentir et ça se voyait.
Un sourire taquin au coin des lèvres, la jeune fille leva les yeux tout en se préparant à quelque chose, tous ses sens en alerte. Elle sentit un petit picotement dans son dos, et immédiatement son bras droit monta dans son dos et attrapa la main de Narcisse, tandis que son autre bras décrochait le poisson de son uniforme.
"Narciiiise... dit-elle avec un sourire coquin tout en tenant la main coupable et en montrant le poisson. Aurais-tu oublier que pendant nos entraînements on travaille les réflexes ? Et... tu aurais besoin de cours pour savoir mentir, rigola-t-elle. Je peux t'apprendre si tu veux."
La Serpentard tendit le poisson d'avril à son ami et lui lâcha la main. Un plan germait dans sa tête, car elle aussi avait préparé des bouts de papier, des serpents d'avril pour être originale. Aussi continua-t-elle de parler afin de centraliser l'attention du Poufsouffle.
Elle ne scotcherait le petit serpent qu'elle avait dans la poche dans le dos de Narcisse que lorsqu'elle serait sûre de ne pas se faire voir.
"Ou des cours de théâtre. Par exemple... tiens, tu dois me raconter une blague que tu trouves très drôle en étant le plus serieux possible, presque en colère. Ne rigole pas hein !"

@Narcisse Brando

Narcisse ricanait comme l'enfant qu'il était en observant les poissons accrochés aux dos de ses camarades. Malheureusement, son plan parfait, son plan sans accroc et sans bavure, infaillible et sans faille, venait d'être contrée par Merinda ! Il gonfla les joues de rire en détournant le regard, sifflotant innocemment, l'air de rien, cachant les autres poissons derrière son dos. Tournant la tête vers sa camarade, il lui tira la langue en rigolant, avant de donner un nouveau poisson à Klee, et de lui désigner sa nouvelle cible : Faustine. La petite boursouflette courut jusqu'à elle, avant d'habilement accrocher le poisson dans son dos, et une victime de plus !

En gloussant de rire, il se concentra à nouveau sur Merinda. Il hésita à décliner son offre, mais en y réfléchissant bien, ce pourrait être utile de savoir mentir, de temps à autre. Ses dizaines de poissons en papier en main, il s'assit donc à ses côtés, avant de se racler la gorge.

- Hrm hrm, ok. Prépare-toi. Alors, c'est l'histoire d'un penguin...

Ses traits sérieux et ses sourcils froncés laissaient rapidement place à des tics d'yeux et des torsions de lèvres sous l'hilarité croissante de Narcisse rien qu'en pensant à cette blague.

- Qui respirait par les fesses...

Il pouffait d'un rire contenu, se mordant les lèvres pour ne pas éclater de rire, le visage rouge et les traits distordus de concentration.

- Et un jour, il s'assoit...

Ne pas rire, ne pas rire ne pas rire.

- Et il meurt.

Il éclata de rire, pleurant des larmes d'hilarité sans le moindre contrôle, tapant du plat de la main sur sa cuisse et la table, foudroyé par l'euphorie. Il ne se calma pas avant plusieurs secondes. Klee en profita pour subtiliser un de ses poissons et lui coller dans le dos, malicieuse.

@Faustine Ruewen

Narcisse fit l'innocent en cachant ses poissons derrière son dos, et Merinda sourit en donnant un coup de coude amical à son camarade qui s'était assis à ses côtés :
"Narcisse, ça ne marche pas avec moi, je sais que tu es coupable. Coupable de blague de 1er avril envers une Serpentard parfaite - en l'occurrence, moi !"
La jeune métisse rit ; quel égoïsme de croire en la perfection incarnée !
"Tu sais de quoi est punit ce crime ?"
Un sourire coquin se dessina sur ses lèvres.
"De GUILIS !"
Et elle précipita ses mains sur le cou de Narcisse, le chatouillant sans pitié pendant ce qui parut sûrement au jeune Poufsouffle une éternité, vu son état.
Son ami échoua haut la main lorsqu'il raconta sa blague sans rire. Enfin "sans rire"... il n'aurait pas du rire, mais ses lèvres formaient des grimaces qui l'empêchaient limite de parler, son visage était rouge, et il pouffait pour ne pas éclater de rire.
Alors qu'il pleurait de rire en tapant la table et sa cuisse, Merinda sortit discrètement une de ses mains de sa poche contenant les Serpents d'Avril, et en scotcha doucement un sur le dos de Narcisse.
Puis, gardant son sérieux en feignant de ne pas avoir été touchée par la blague, la Serpentard dit :
"Narcisse, tu as lamentablement échoué. Kohler te croira jamais si tu lui racontes un mensonge de cette manière. Enfin, tu ne rigoleras peut-être pas comme ça, mais tu n'arriveras pas à avoir une expression neutre adaptée à ton récit."
Dès qu'elle eut finit de parler, Merinda brisa son masque et rit à son tour à la blague.
"Bon, très bonne blague par contre ! Dis, tu veux continuer ? Tu as fais le plus dur je pense. La prochaine étape c'est... de m'affirmer quelque chose d'entièrement faux en me regardant dans les yeux, et en gardant une expression neutre. Une vraie expression neutre", précisa-t-elle.

Narcisse pouffa de rire face à la réaction de Merinda, décidément plus malicieuse qu'il ne l'avait escompté. Il se prit au jeu, glissant Klee sur son épaule avec un sourire.

- De quoi donc ?

Et là, sa pire faiblesse fut révélée aux yeux de son amie : les chatouilles. Il explosa littéralement de rire, hurlant d'esclaffement en se tordant dans tous les sens tandis que Klee se cramponnant comme elle le pouvait à ses cheveux, poussant des couinements paniqués et incontrôlés. Déjà que la blague du penguin l'avait rendu fébrile, il pleurait littéralement de rire, la douleur se répandant dans ses côtes. Les chatouilles étaient véritablement quelque chose auquel il était incroyablement sensible : ses parents les utilisaient sans vergogne de temps à autres, se délectant des rires de Narcisse. Ce dernier s'en amusait beaucoup évidemment, mais parfois, il aurait bien voulu ne pas être aussi sensible. Son corps devenait hypersensible dans ces cas-là.

Il ne remarqua pas le moins du monde le poisson collé dans son dos par Merinda, trop occupé à se remettre de ses émotions. En revanche, Klee le vit, mais se méprit. Elle pensa que c'était désormais à son tour d'avoir des poissons dans son dos, et elle vida littéralement la réserve de poissons en papier de Narcisse pour tous les lui coller sur le dos. Très satisfaite d'elle-même, elle vint ensuite s'endormir sur le sommet de la tête de son humain de compagnie.

Le visage de Narcisse redevint sérieux à la mention du concierge.

- Mais pourquoi j'lui mentirais ? J'aime pas mentir de toute façon, ça sert à rien j'trouve.

Il se racla la gorge ensuite, non pas qu'il voulait apprendre à mentir, mais il ne disait jamais non à un défi. Il réfléchit un petit instant, mais rien ne lui venait. Il demeura interdit quelques instants, les yeux dans le vide, à chercher un mensonge à inventer.

- Euh... J'pourrais dire quoi ?

Il se gratta la sommet de la tête, manquant de faire tomber Klee qui grogna en mordillant son doigt, mais il n'y réagit pas. Ses yeux s'illuminèrent.

- Ah oui ! Hrm. Alors : "Je te déteste les cours de Défense contre les forces du mal".

Son visage devint rouge, il papillonna des yeux, des tics déformant les paupières, sa bouche devint sèche, et sa voix racla le fond de sa gorge, devenant rauque.

- Non non non, j'peux pas dire ça ! C'est pas vrai, sapristi...

Ce soir-là, Faustine était particulièrement de bonne humeur. Elle avait passé une très bonne journée qui changeait un peu du quotidien. Grâce aux poissons que sa petite sœur lui avait envoyé la veille, elle s'était amusée avec Anna à coller des poissons arc-en-ciel, des poissons-chats, des poissons requins et autres animaux aquatiques dans le dos de n'importe quel élève passant à proximité. Il ne lui en restait plus qu'un ou deux désormais mais le dîner serait sans doute l'occasion de les coller et d'ainsi clôturer ce 1er avril.

La jeune fille arriva dans la Grande Salle en tentant de repérer Anna à la table des Poufsouffle. Cependant avant même qu'elle se fut assise à sa table elle eut un poisson dans le dos. Ayant laissé sa cape et son pull dans son dortoir, la petite avait juste son chemisier et perçut donc une petite pression. N'y prêtant guère attention au départ, elle finit par réaliser qu'on lui avait sans aucun doute collé un poisson dans son dos. Se retournant vivement en faisant valser ses cheveux roux autour d'elle, la petite inspecta les alentours. La Grande Salle était plutôt remplie, mais aucun élève n'aurait pu lui coller un poisson, il n'y avait pas grand monde autour d'elle. Le seul suspect était un adorable boursouflet rose. Sous le charme, la jeune fille l'observa encore un peu avant de se rendre compte que cette petite bestiole était plus malicieuse qu'elle ne le pensait. Elle tenait dans ses petites pattes une multitude de poissons colorés et les colla tous dans le dos de Narcisse, ce qui fit sourire la jeune fille. C'était sans aucun doute ce boursouflet qui lui avait mis un poisson en papier. Le décollant avec soin, la Poufsouffle s'approcha de l'endroit où Narcisse, son boursouflet ainsi qu'une Serpentard se tenait, et avant de prendre la parole lui colla un poisson tout rose, rappelant la couleur de son boursouflet. Il ne sembla pas s'en apercevoir, paraissant concentré.

- Alors on ne prend même plus la peine de coller des poissons dans le dos des autres Narcisse ? Je semble d'avoir démasqué tout de même, finit-elle un sourire espiègle aux lèvres lui redonnant le poisson.
___________________
@Narcisse Brando

"Pourquoi tu lui mentirais ? répéta Merinda, surprise. Bah... pour cacher une bêtise ? Enfin bon... j'avoue que quand j'ai menti à Valerion, on s'est retrouvées avec une rédac à faire sur "Le mensonge est-il une forme de trahison"... Mais... le mensonge ne permet pas que de cacher des bêtises. L'exercice qu'on est en train de faire, ça te permet aussi d'apprendre à gérer tes émotions. A les cacher."
Et ça, c'était très pratique. Si Merinda ne savait pas faire, Narcisse l'aurait vue encore plus perdue et affolée, lorsqu'ils avaient abordé tous deux le sujet de la Terreur. Son ami se prêta finalement au jeu, mais encore une fois, il échoua, en essayant de dire qu'il détestait la DCFM. Merinda se mit à rire gentiment après la prestation du Poufsouffle :
"Dis, Narcisse, t'es sûr de faire du mieux que tu peux ? Je suis persuadée que tu peux réussir, il suffit de me dire clairement "Je n'aime pas la Défense contre les Forces du Mal". On peut même dire que ce n'est pas vraiment un mensonge, puisque je sais que c'est faux. C'est un... faux mensonge, on va dire."
C'est alors qu'une Poufsouffle s'approcha d'eux et se mit à parler avec Narcisse. Merinda remarqua également qu'elle avait collé elle aussi un poisson dans le dos de son ami, qui était déjà rempli, fait dû aux agissements de Klee. Lorsque la rousse eut terminé de parler, Merinda se présenta :
"Salut ! Je suis Merinda, et toi ?"

@Narcisse Brando @Faustine Ruewen

Heureusement que cette journée approchait de la fin... Installée à la table de Serdaigle, je commençais à me servir, remplissant mon assiette à partir des différents plats à disposition.
La cuisine des elfes était toujours aussi appétissante. Il n'y a pas à dire, ce sont des experts dans leur domaine. Et ma rencontre avec l'un d'eux il y a deux mois m'avait permis de découvrir leur lieu de travail, une immense salle dont la position des cinq longues tables rappelait celles de la grande salle.

Une sensation de grattouillis dans mon dos me sort de mes pensées et machinalement, je passe une main dans mon dos. Celle-ci rencontre un morceau de papier que je saisis à tâtons.
Je me retourne pour identifier l'auteur de la plaisanterie... Mais, avec les conversations accompagnant le repas, difficile de trouver qui en est à l'origine. Par contre, du coin de l'œil, j'aperçois une forme colorée qui prend la suite, au raz du sol. C'est rond, c'est rose, c'est petit... un boursoufflet !
Oh, et pas n'importe quel boursoufflet... Celui-ci avait pris la direction de la table de Serpentard où je peux observer deux élèves en pleine discussion. Si la fille m'est inconnu, le garçon à côté, lui, je l'ai déjà croisé. Et les dégâts commis par sa boule de poils filtraient dans les couloirs... Klee...
Reportant mon regard sur le papier que j'avais récupéré dans mon dos, je découvre un poisson, découpé dans une feuille de parchemin et maladroitement colorié.
Quittant ma place, je prends la même direction que celle du boursoufflet.

- Salut Narcisse... ça va ? J'crois qu'ton boursoufflet a égaré quelque chose..., dis-je en le saluant. Puis, d'un geste rapide, je lui colle le poisson au milieu du front. Je l'observe une seconde avant d'ajouter. Le bleu t'allait bien aussi !, dis-je en faisant référence au colis piégé qu'il avait ouvert le midi.

Narcisse croisa les bras, peu convaincu par l'argument de son amie.

- Mais, quand tu fais une bêtise, tu l'dis, tu la cache pas.

C'était une idée incompréhensible pour lui de vouloir cacher une bêtise. Toutes les bêtises qu'il avait pu faire dans sa vie, il en avait informé ses parents à un moment ou à un autre. Et il ne se comportait pas différemment avec les autres. Il ouvrit ses deux mains en hochant la tête quand elle lui parla de la rédaction.

- Mais oui c'est une trahison l'mensonge ! C'est évident j'trouve.

En revanche, l'argument d'apprendre à gérer ses émotions l'intéressait. C'était quelque chose avec lequel il avait du mal. Non pas qu'il soit intéressé par le fait de les dissimuler, mais les contrôler, pourquoi pas. En revanche, il ne voyait vraiment pas comment mentir pourrait l'aider...

- Ok, j'réessaye.

Il se frappa doucement les joues, prêt à donner une nouvelle chance au mensonge, avant de se racler la gorge.

- Je n'aime pas...

Son œil tiqua à nouveau, se fermant compulsivement, sa gorge se bloquant, sa poitrine devenant douloureuse. Sa bouche s'assécha, il se mordit les lèvres. Impossible. Il voyait ses parents, s'imaginant leur mentir, et il eut envie de vomir. Il grimaça à nouveau sous cet exercice qu'il détestait désormais.

- Chém pas la défench... Contre... Les forch... J'adore la défense contre les forces du mal... Pfiou...

Il poussa un grand soupir, comme s'il était épuisé, l'avant de son corps basculant en avant alors qu'il reprenait sa respiration. Il leva ensuite la main vers sa camarade qui venait d'arriver, fixant le sol.

- Yo... Désolé... C'était pour amuser Klee !

Il se redressa lentement, s'essuyant la bave qui avait coulé le long de la commissure de ses lèvres, le cerveau embrumé.

- Hihi c'était si difficile que ça d'me trouver ?

Puis il se tourna vers Erin, son sourire revenant lentement, la saluant de la main.

- Oh toi aussi elle t'as eu ? Oh bravo Klee héhé, t'es trop forte.

Il lui gratouilla la tête, toujours sans réaliser que la totalité des poissons qu'il avait préparé se trouvaient désormais dans son propre dos.