Je ne suis pas vraiment du genre à frauder le règlement. Bon c'est vrai qu'il y a une fois où... enfin, c'était juste une fois et pour la bonne cause. Bref, c'est pas vraiment le sujet ici.
Tout a commencé il y a une semaine quand j'ai reçu une lettre de mon grand-père maternel. C'était pas tous les jours que j'en recevais de lui, il laissait davantage Granny prendre la plume pour eux deux. Alors c'est avec une joie toute enfantine que j'avais lu avec attention sa missive qui prenait rapidement de mes nouvelles et qui tenait à m'annoncer une information "capitale".
Une pluie de météores. Oui, oui, des petits gros cailloux de différentes tailles qui allaient tomber de l'espace crevant l'atmosphère en divers endroits et notamment, devinez où ? Dans le mille ! En Ecosse, plus précisément dans les Highlands selon les physiciens. Et où se trouve Poudlard ? Bon, vous avez compris.
Il fallait pas être un génie pour additionner les faits, comme disait Grand-Père et il était tout ravi et excité à l'idée que sa petite fille puisse assister à un tel spectacle.
"C'est le genre de chose à voir au moins une fois dans sa vie."
Quand j'étais petite, Grand-père m'avait déjà parlé plusieurs fois des étoiles et notamment des étoiles filantes. Et bien que je savais à quoi cela ressemblait - mine de rien, parfois, y'en a dans les films - en fait, j'en avais jamais réellement vu de mes propres yeux. Alors c'était l'occasion, n'est-ce pas ?

Après avoir réfléchi toute la semaine aux pour et aux contre d'une telle excursion vers la Tour d'Astronomie après le couvre-feu, j'avais fini par me décider. Parce qu'on a qu'une vie, non ?
Je m'étais donc préparée en conséquence. J'avais quitté le terrier une dizaine de minutes avant 21h, soit le couvre-feu et m'étais dirigée l'air de rien vers les toilettes les plus proches. Là, je m'étais cachée quelques minutes puis en catimini j'en étais sortie, et à pas de souris avait reproduit le même schéma à chaque étage, évitant ainsi de justesse les rondes des préfets. Mon coeur avait fait un raté à un moment quand j'avais entendu des pas non loin alors que je gravissais un escalier. Je m'étais caché dans un recoin et compté jusqu'à 50, le coeur au bord des lèvres, mes mains entrelacées contre ma poitrine.
Le château, le soir, avec ses couloirs vides et sombres avait de quoi vous donner le cafard et envie de retourner au chaud dans la salle commune. Mais j'avais tenu bon. L'idée de voir la pluie de météores et la raconter à Grand-père était suffisante pour continuer. C'était comme si je partageais quelque chose avec lui, lui seul.

J'avais emporté un plaid avec moi et il pesait sur mes bras tandis que je montais enfin l'escalier de la Tour d'Astronomie. Débouchant à l'air libre, refermant la porte doucement derrière moi, je finis par pousser un soupir de soulagement. Enfin.
Je m'avance jusqu'à la balustrade surplombant les hauteurs du château et lève le nez vers le ciel assombri. Je dois patienter un peu. Attendre la nuit noire. M'enveloppant dans mon plaid, je m'adosse à un pilier et laisse le silence de la nuit m'étreindre.

Bonjour n'hésitez pas à venir rejoindre Constance. Pas besoin de m'envoyer d'hibou, venez comme vous êtes

Arc III: Le vrai voyageur ne sait pas où il va

Tour d'astronomie, Poudlard,

Jeudi 30 avril 2048 Un peu après 21h

Constance Nelson

Elle, qui adorait l'astronomie, ne pouvait pas se permettre de rater une pluie de météores. Elizabeth avait déjà fait l'impasse sur le règlement une ou deux fois, de ce fait, elle se disait que récidiver pour une bonne cause ne devait pas être quelque chose de très grave. Elle devait absolument profiter de la vue de cette nuit, bien l'enregistrer de son esprit pour ainsi dessiner cette fameuse pluie. Depuis plusieurs mois, la jeune Poufsouffle avait l'intention de profiter un maximum des paysages qu'offrait Poudlard, et la tour d'Astronomie était le lieu parfait pour elle. La jaune et noire avait toujours avec elle un carnet et un crayon, et l'étude du ciel était un domaine qui la passionnait: en apprenant qu'une pluie de météores avait lieu à Poudlard, elle ne pouvait en aucun cas se permettre de la rater. Après le repas, elle s'installa dans un fauteuil de la salle commune, carnet et crayon en poche, et attendit quelques minutes avant le couvre feu afin de s'éclipser. Elle pensait aux lettres qu'elle recevrait de ses parents s'ils apprenaient qu'elle avait une nouvelle fois fait l'impasse sur le règlement: ils allaient probablement être très en colère. Elizabeth réfléchit quelques secondes avant de se décider qu'elle allait représenter la pluie de météores telle qu'elle la verrait, et ainsi peut-être que son père comprendra l'objet de son excursion. La jeune Merrow se leva de son siège et quitta le terrier discrètement. Elle progressa furtivement en direction de la tour d'Astronomie, et dès qu'elle entendait du bruit, elle accélérait le pas en faisant attention à ses arrières. Une fois arrivée devant les escaliers du bâtiment cylindrique, elle soupira de soulagement: elle avait enfin atteint sa destination. La fillette, toujours sur ses gardes, monta les marches silencieusement et poussa la porte qui la menait vers son lieu favori. Elle comptait effectuer sa petite danse de la joie mais la présence d'une personne au niveau de la balustrade la pétrifia: quelqu'un était là et allait peut-être l'empêcher de regarder son spectacle. Pendant quelques secondes, Elizabeth songea à se cacher, mais l'ouverture de la porte avait fait trop de bruit pour qu'elle ne passe pas inaperçu. En observant la silhouette à quelques mètres d'elle, la jeune Merrow se rendit compte que c'était un élève, et pas un adulte. Soulagée, elle avança de quelques pas avant de lancer:
- Qu'est ce que tu fais ici ? Il est 21h passé.

@Constance Nelson je me permets d'y participer comme je vois ma protégée capable d'enfreindre le règlement pour une pluie de météores, si quelque chose ne va pas hésite pas !

Nélya Marks, quatrième année 15 ans BBCode= #800000

@Constance Nelson, @Elizabeth Merrow

Mercredi 29 avril 2048

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Pyjama : jogging noir, gros pull trop grand aux manches abimées gris

- Bonne nuiiitt! Au fond de son lit, la Gryffondor qui observait sa chatte tourner sur elle-même pour enfin parvenir à trouver la position parfaite dans laquelle s'endormir, s'exclamait, comme bien souvent le soir, pour souhaiter à chacune de ses camarade de passer une bonne nuit reposante.

Il était encore tôt en réalité, le couvre-feu n'était même pas encore dépassé mais la brunette avait eu une lonngue journée, et à présent il lui tardait de se retrouver au merveilleux pays des rêves que son esprit candide lui permettait aisément d'atteindre.
Seulement, cette fois-ci, elle ne parvint pas à trouver le sommeil, même après 10 minutes à garder les yeux fermés. Même après 15 minutes, même après 20 minutes... Finalement, elle se résolu à ouvrir les yeux. Sa bouche était si sèche, elle avait soif, et impossible de s'endormir dans ces conditions. La joyeuse brunette enfila alors ses chaussons et pénétra à petits pas dans la salle de bain du dortoir. Elle bu de l'eau au robinet, mais elle n'avait pas l'impression que ce qu'elle avalait atténuait sa soif. AH! Elle le savait de toute façon, l'eau des toilettes était bien plus fraîche! Ni une ni deux, elle se mit en route. Le couvre-feu n'était qu'à quelques minutes, si elle se dépêchait, elle pourrait revenir dans son dortoir à temps!

Munie de sa baguette dans les couloirs, elle chantonnait tout bas, l'air d'une des musique jouée par la Fanfare lors du match ayant eu lieu il y a quelques jours. La Gryffondor n'avait croisé personne et était arrivée aux toilettes un peu plus lentement que ce qu'elle pensait. En quittant la pièce, elle s'essuyait la bouche du revers de la main; lorsque qu'une silhouette attira son attention. Elle longeait les murs et avançait d'un pas vif, comment simplement retourner à son dortoir?

Piquée par la curiosité, la brunette tenta d'abord d'interpeller cette personne, mais elle ne sembla pas l'entendre. Sans réfléchir une seconde de plus, la brunette se mit à courir pour rejoindre cette ombre furtive, et failli la perdre de nombreuses fois avant d'atteindre la tour d'Astronomie. Une sortie nocturne pour voir les étoiles? Ohh pourquoi pas! Nélya gravit deux à deux les marches et ouvrit sans ménagement la porte, dans un fracas tout sauf discret. Oups?

Comme tout les soirs, je lis tranquillement avant de m'endormir. La salle commune fait l'usage de ce côté ^__ le feu réchauffe et éclaire en même temps, l'atmosphère est douce et calme à partir d'une certaine heure. Je venais tout juste de commencer ma lecture, un passionnant bouquin de sortilèges, lorsque j'aperçois Nélya la quitter. Mes yeux tombent sur le cadran, et je me rappelle qu'elle souhaitais s'endormir tôt ce soir. Je pince des lèvres, me demandant si elle m'a menti ou si elle n'a juste pas trouver le sommeil, la seconde option étant bien plus raisonnable. Si j'avais été parano, je pense que j'aurais pu la soupçonner d'un rendez-vous en soirée avec Alexander pour admirer les charmes du château de nuit, mais je doute que le garçon soit du genre à pareilles expéditions.

Le souffle court, je décide de la suivre. Je troque rapidement mes chaussures contre des pantoufles beaucoup plus silencieuses, et m'élance à pas de loup, suivant son sillage. Plus tendue que je ne l'aurais souhaitée sûrement à cause de l'heure approchant du couvre-feu, je mets tout de même un point d'honneur à ne pas me faire repérer. Je fronce les sourcils alors que j'entends la quatrième année chantonner. *C'est une blague ?!* Si ça ce n'est pas le meilleur moyen de se faire repérer je ne sais pas ce que c'est. Cette histoire commence à être carrément louche.

Mon visage se défait lorsque je la vois pénétrer dans la tour d'astronomie. Par chance, la salle commune de Gryffondor est au cinquième étage, mais tout de même. Il y a le parc si elle veut faire du sport. Après quelques instants de réflexion, je me rends compte que cela m'arrange sûrement : les escaliers étant en colimaçon, il est très difficile de repérer quelqu'un même si les formes donnent à voir un jeu d'ombre et de lumière particulièrement intéressant.

Lorsque je pousse la porte pour arriver au sommet de la tour, je manque de péter un plomb. Deux autres personnes sont là. N'étant pas d'humeur à accueillir la nouvelle avec joie, je m'approche doucement de ma camarade et lui souffle :

^__ Bordel Nélya qu'est-ce que tu fous là ? T'as conscience de quelle heure il est au moins ?

Je n'ajoute pas que je l'ai suivie pour voir ce qu'elle mijotait. Je n'ajoute pas non plus que chanter dans le couloir relève d'une manque cruel de discrétion, ni que la tour d'astronomie est sans doute le refuge préféré des élèves nocturnes ce qui en fait un lieu à risque.

Je choisis juste de me taire, jaugeant les deux autres. Mon regard est plus dur que je ne l'aurais voulu, comme mon ton s'est révélé un peu sec quelques secondes auparavant.

Une à une les étoiles commencent à s'allumer là haut. Enfin, c'est poétique de dire ça, je sais. En tout cas, une à une, les étoiles se font plus brillantes alors que le ciel prend une teinte de plus en plus sombre.
Dans l'ombre du pilier contre lequel je suis adossée, je pourrais faire office de gargouille tellement je suis immobile.
Cette pensée me fait sourire et je tends l'oreille alors que j'entend un hululement. Une chouette ? Un hibou ?
Je n'aurais jamais ma réponse. La porte menant à l'escalier en colimaçon que j'ai gravit il y a quelques minutes à peine s'ouvre dans un chuintement. C'est comme si mon coeur s'arrêtait l'espace d'un instant. Crotte, déjà ? J'me fais déjà pincé ! Génial l'aventurière !
En fait, j'ai juste retenu ma respiration et tourne lentement mon visage pour aviser une silhouette s'approcher dans la pénombre. Ici, il n'y a pas de torches alors c'est pas comme si je pouvais voir son visage.
La voix tout comme sa taille m'indique que c'est une élève.
Je laisse l'air s'échapper doucement tel un filet entre mes lèvres. Mon coeur bat un peu fort. C'est une préfète ? Je vais me faire enguirlander c'est ça ?
Moi qui voulait voir la pluie de météores, c'est raté. Pis, en plus, j'vais m'prendre un blâme.

- Euh... salut ? dis-je d'une voix incertaine.
La voyant s'approcher encore, j'aperçois enfin son visage. Une élève de Poufsouffle ? Enfin, je crois que j'ai déjà vu son visage quelque part. Dans la salle commune j'espère. Oui, prions, qu'un peu de chance me tombe dessus. Oui, petite étoile, si tu es là, s'il-te-plaît, exauce mon voeu.
Décidant de répondre à sa question - de toute façon, qui qu'elle soit, ma soirée observation solo, c'est râpé - j'esquisse un sourire à l'inconnue.
- J'suis juste venue observer. Y'a une pluie de météores ce soir.

Intérieurement, je croise les doigts pour qu'elle soit venue pour ça également. Mais bon, ce serait une sacrée coïncidence, n'est ce pas ?

Ou alors... elle est venue retrouver quelqu'un ici ? A cette pensée, je me sens refroidie. Mais dans quel pétrin, j'me suis fourrée ?

L'unique porte ici s'ouvre à la volée et je sursaute comme si un minotaure avait débarqué. Maman !
Une main sur la bouche, je me dévisse le cou pour dévisager l'inconnu.e. C'est sûr, c'est pas un ou une préfète. Si tel était le cas, ce serait une entrée en matière plutôt singulière.

Je me détache du pilier, toujours emmitouflée dans mon plaid, la lumière faible des cieux éclaire à peine mes traits inquiets. Alors que je discerne ceux d'une griffonne qui était là à l'anniversaire d'Elisabeth, la porte s'ouvre de nouveau sur une nouvelle silhouette. Je ne perçois pas son visage d'où je suis mais sa voix, son ton, me font frissonner. Elle appelle la précédente fille "Nélya".
Ah oui, elle est dans la fanfare de Gryffondor, non ?

Je déglutis et sans réfléchir, je lance un furtif regard vers la présumée-poufsouffle* avant de déclamer d'une voix basse.
- Doucement, pas si fort, vous allez rameuter tout l'château. S'il-vous-plaît, rajoutais-je timidement en pensant que j'étais probablement la plus jeune de notre assemblée ce soir. Aucune de vous n'est préfète, hein ? demandais-je.

Il fallait que je sois fixée. La soirée observation se terminait maintenant ou non ?

559
*vu que je ne sais pas quelle est la tenue de ton perso si elle a une robe avec l'écusson Pouffy, je prends le parti qu'avec le faible éclairage, C ne l'a pas vu.

Merci les filles @Elizabeth Merrow @Nélya Marks et @Scary Limpson pour votre venue, ravie de partager ce rp avec vous ! En espérant qu'il nous emmène là où l'on ne sait pas encore...

La fille de la balustrade la salua avant de lui expliquer que, comme elle, elle voulait observer la pluie de météores. Pour une coïncidence, c'en était une ! Au lieu que la jaune et noire n'exprime sa joie face aux propos de sa camarade, elle sursauta après qu'une nouvelle personne arriva de manière peu discrète, avec une autre fille qui la suivait juste derrière.
- Ça m'a fait peur, marmonna Elizabeth en contrôlant sa respiration. Manque plus qu'un adulte ou un préfet qui arrive, et la fête pourra commencer...
La dernière arrivée souffla quelque chose à sa camarade, mais Elizabeth était concentrée avec sa respiration et n'entendait pas ce qu'elle disait. Quelques secondes plus tard, la fille de la balustrade prit à nouveau la parole en demandant si l'une d'entre elles était préfète après avoir demander de baisser d'un ton. Elizabeth se posait la même question pour les deux jeunes filles qui venaient de les rejoindre: elle espérait vraiment que ce n'était pas le cas, sinon elle n'allait jamais pouvoir observer sa pluie de météores, ses parents allaient être vraiment en colère et elle n'allait jamais pouvoir s'expliquer avec son dessin qui ne verrait pas le jour cette nuit.
- Elizabeth, troisième année Poufsouffle, répondit-elle en levant la main. Je suis absolument pas préfète, à vrai dire je voulais juste observer la pluie de météores qui a été annoncée dans les Highlands.
Elle ne connaissait pas les trois filles qui étaient présentes, et elle espérait secrètement que ces dernières allaient la laisser dessiner. Elle ne doutait pas de la fille de la balustrade, présente pour la même raison, mais les deux autres, Elizabeth n'en avait pas la moindre idée.

changement de programme, changement de post

La porte n'eut même pas le temps de se refermer qu'elle se rouvrit, et la voix qui en parvint à Nélya ne lui laissa pas le moindre doute quant à l'identité de celle à qui elle appartenait. La brunette se retourna lentement, la tête rentrée entre les épaules en papillonant des yeux, là il n'y avait pas de doute: elle allait entendre Scary . Elle ouvrit la bouche, pour expliquer sa présence ici, même si elle savait que Scary ne donnerait que peu, et voir même pas, de crédits à ce qu'elle s'apprêtait à dire. Mais la conversation continuait sur le toit, alors la brunette tendit l'oreille en observant les filles présentes. Une pluie de météores? C'est des grosse étoiles qui tombent sur la terre? C'est jolie les étoiles, mais si elle se souvenait bien de ce que son papa lui avait dit, et Nélya ne doutait pas de sa mémoire, les étoiles c'étaient des mini soleils, alors même si c'était joli, il valait quand même mieux que ça reste haut dans le ciel.

Après quelques secondes à zieuter le plafond d'obscurité au dessus de sa tête parsemé d'étoiles qui risquaient à tout moment de les écraser, la brunette recula d'un pas pour se rapprocher de Scary sans détourner les yeux du ciel.

- Heuu, mais c'est dangereux du coup non? Mais si elles s'inquiètent pas... C'est qu'on risque rien? Elle laissa passer quelques secondes avant de finalement baisser les yeux sur Scary. Mhh, peut-être que sa super copine était plus dangereuses que des étoiles qui tombent sur terre. La brunette se pinça les lèvres. Alors, j'sais qu'j'devrais pas êt' là, et à la base j'voulais juste aller boire d'l'eau aux toilettes rapidement! J'suis sortie avant l'couvre-feu et j'voulais vite rev'nir. Tu sais qu'l'eau est plus fraiche aux toilettes qu'au dortoir nan? Maaaiis voilà, j'ai vu quelqu'un qu'avançait comme un Dissimuleur et j'l'ai suivi pa'ce que, j'étais curieuse... Voilà. Mhh, pas sûre que sa excuse son entorse au règlement aux yeux de Scary, mais c'était la vérité.

Après quelques secondes, elle finit par finalement tourner les yeux sur les deux autres filles présentes sur le toit, elle distinguait mal la plus éloignée et même en plissant les yeux, elle avait du mal à déterminer si la personne lui était familière ou non.

- Mais la pluie d'étoiles, ça va pas nous tomber sur la tête? Moi c'est Nélya... Quatrième année, et j'aimerais garder ma tête.

@Elizabeth Merrow
@Constance Nelson
@Scary Limpson patapé trop fort

Je sens que cette situation va rapidement me taper sur les nerfs, et après quelques secondes seulement j'ai déjà les sourcils froncés et un air contrarié. Mon esprit est déjà tourné vers la suite. Une pluie de météores ? Et alors ? Elles ne sont pas si rares que cela, et selon le nombre de débris de celle-ci, cela peut être décevant. J'écoute d'une seule oreille l'excuse bidon de Nélya. L'eau n'est absolument pas plus fraîche dans les toilettes que dans les dortoirs. D'ailleurs si elle avait voulu rafraîchir son eau, elle aurait pu créer des glaçons avec le sortilège Glacius ^__ pas optimal comme solution mais faisable avec un peu d'imagination. Je ne blâme pas la curiosité, non. Ni vraiment l'entorse au règlement. Ce que je lui reproche, c'est son manque de discrétion, et son manque de discernement pour savoir si cela vaut la peine de briser les règles. Je ne tique donc pas, laissant cela pour plus tard.

La suite tend à me désespérer encore plus. *Que les étoiles nous tombent sur la tête ?* Mais par Merlin quel ridicule ! En plus ce n'est pas comme si les météores n'avaient pas été étudiés en cours d'astronomie l'an dernier... Un instant, l'idée m'effleure de lui dire qu oui, c'est très dangereux de rester regarder cette pluie. Comme ça, nous partirions en vitesse et avec un peu de chance sans croiser personne. Pourtant, je ne me résous pas à mentir à cette gamine, et lui explique patiemment en chuchotant :

^__ C'est absolument sans risque. Contrairement à leur surnom, pluie d'étoiles, ce ne sont pas des étoiles qui tombent, c'est de la poussière cométaire. Ce que tu appelles pluie d'étoiles est causé par le passage de la Terre dans l'orbite d'une comète. Et comme la plupart des comètes sont périodiques, c'est à dire qu'elles ont une trajectoire elliptique, chaque pluie se produit à la même année à la même période. En gros cela ressemble à de très nombreuses étoiles filantes.

J'ai essayé de donner autant d''informations que possibles, mais je doute que Nélya sache même ce qu'est une comète, ou du moins ce que l'on sait des comètes. La connaissant, elle serait même capable d'imaginer qu'une comète s'écrase sur Terre. Alors pour balayer tout doute, j'ajoute à voix basse :

^__ Il est bien entendu possible qu'une comète s'écrase un jour sur Terre, mais les astronomes et astrophysiciens les surveillent de très près et travaillent sur des moyens pour soit les détruire soit dévier leur trajectoire.

Je me retiens de dévisager la première année lorsqu'elle demande s'il y a des préfètes, et de lui répondre qu'aux dernières nouvelles, celles-ci portent un badge et ne font pas de missions d'infiltration en se déguisant en élèves lambda. Je lui réponds déjà moins froidement que la dernière fois :

^__ Je ne suis pas préfète, mais je n'aurais pas trop d'espoir quant au fait qu'il n'en arrive pas bientôt.

Je me tourne vers Nélya, croisant les doigts pour que la pluie d'étoiles filantes ne lui ait pas donner envie de rester, et ajoute beaucoup plus doucement :

^__ Partons maintenant. Les températures peuvent descendre jusqu'à 5°C la nuit.

*Qu'elle n'insiste pas pour rester s'il-vous-plaît*. Je me demande ce que je ferais si elle me dit de partir sans elle. Est-ce que je resterais ? Est-ce que je l'abandonnerais au froid et à la nuit ? Qui répondra à ses questions. J'enfonce mes mains dans les poches de mon blouson de cuir noir, que j'ai eu l'intelligence de mettre par dessus mon pull d'uniforme à l'effigie de Gryffondor. *Ça va pas le faire, ça va pas le faire, ça va pas le faire...*

A ma question, la première fille lève une main en se présentant. Elle s'appelle Elizabeth et est en troisième année à Poufsouffle. Savoir qu'on est de la même maison me rassure un peu, je ne sais pourquoi. Si, p't'être que le fait qu'on soit de la même maison provoque un peu plus de... soutient ?
La raison qui la poussé à monter ici me détend définitivement à son sujet. Alors, elle aussi est au courant de la pluie de météores et est venue les observer ?
Comme je suis ravie ! Elle n'avait pas l'intention de me rabrouer et de m'empêcher d'observer ou de m'obliger à redescendre ET elle n'est pas préfète.

Bien qu'intérieurement, je me détends un peu, dans la pénombre où l'on voit à peine les visages des unes de autres, j'en profite pour garder un visage le plus stoïque possible et me tourne vers les deux autres.
C'est Nélya qui prend la parole en première après avoir renversé la tête en arrière dans une tentative d'observation du plafond stellaire. Pourquoi ? La mention de la pluie de météorites l'intéresse beaucoup ?
Machinalement, je lève brièvement les yeux moi aussi bien que je sais au fond de moi qu'il est encore un peu tôt avant qu'on puisse voir quoique ce soit.
Sauf que Nélya recule d'un pas, vers sa copine qui l'avait suivit de près dans l'ordre d'arrivée et sa voix laisse transparaître son doute, je dirais même de la crainte. Dangereux ? Mais de quoi elle... ?
Oh. Ooooh.
- Non, non, on... commençais-je en secouant la tête mais la fanfariste se tourne vers la deuxième et commence à lui rendre des comptes.
Un peu comme si elle craignait une mauvaise réaction de sa copine. Quoi, sa copine est préfète ?

Me tendant un peu à cette idée, je reste sur mes gardes, serrant le plaid autour de mes bras.
Nélya finit par se présenter, formulant le prénom par lequel l'autre l'avais appelé un instant plus tôt, et précisa qu'elle était en quatrième année - Ouh ! je suis la plus jeune, officiellement alors ! - et qu'elle tenait à garder sa tête. Ce léger et spontané trait d'humour eut le mérite de me faire esquisser un léger sourire. Dans un autre contexte, je me serais autorisée à plus mais là...

La dernière fille à être arrivée finit par ouvrir la bouche, répondant à Nélya et dans un langage technique, fit de son mieux pour la rassurer.
Bon quand même, bien que c'est impressionnant de voir qu'elle connaît autant de choses, est ce que c'est vraiment le moment pour étaler sa science ? Moi, ce que je veux savoir, c'est si elle est préfète et pourquoi elle est montée ici.

Finalement, le verdict tombe, un petit peu froidement d'ailleurs - ou est-ce moi qui est trop tendue ? Non, elle n'est pas préfète mais elle ne se fait aucune illusion sur le fait qu'on se fasse chopper si on reste ici.
Pour toute réponse, j'hoche la tête, me rendant compte combien mon diaphragme était comprimé en attendant la réponse de la dernière - qui au fait, ne s'était pas présentée ni n'a précisé comme les autres pourquoi elle était là ! - et lâche un léger soupir de soulagement. On est donc toutes dans le même bateau. Si on ne se fait pas chopper ce soir, il n'y a aucune raison que l'une d'entre nous aille cafter. Ceci est un bon point.

Celle-dont-je-ne-connais pas le nom se tourne vers son amie Nélya et lui propose de rentrer dans leur salle commune. Euuuh, mais si elles se font alpaguer en redescendant, c'est pas le meilleur moyen pour que des préfets ou adultes finissent par monter ici ? Brrr... rien que cette idée me donne froid.
5°C qu'elle dit. Boh ! On est au printemps quand même pis avec un bon plaid...
Quoique. Avisant leurs tenues respectives - l'une avec un gros pull, l'autre avec son perfecto noir - j'me dis que cette remarque est fondée.

Tout aussi spontanément, je pense au fait que je pourrais proposer de partager le plaid mais bon il est pas extensible et... ça serait une porte ouverte à un moment convivial et de discussion alors que tout ce que je veux, c'est observer la pluie de météores. Est ce que discuter va la faire venir ? Non. Est ce que ça pourrait faire venir les préfets qui font leur ronde ? P't'être bien.
Alors que les deux copines échangent, je coule un regard vers... Ah voui, Elizabeth. Qu'en pense-t-elle ? Que les deux devraient s'en aller pour pas attraper froid ? Ne serait-ce pas risqué ? Pour elles comme pour nous ?

Après, j'y pense. Si les deux autres se taisent, j'veux bien que l'une d'elle lance un sort d'extension à mon plaid et qu'on se le partage. Ca, ce serait okay.

809 - désolée, Constance a l'air pas hyper aimable comme ça mais elle est un peu stressée à l'idée de se faire chopper. Bon au moins, elle est soulagée de voir qu'elle est entourée de non-préfètes. elle va finir par se détendre...

Elizabeth regardait les deux jeunes filles discuter entre elles, sans pour autant vraiment prêter attention à leur dialogue: elle était bien trop enthousiaste à l'idée de voir la pluie de météores cette nuit. Cependant, lorsque la dénommée Nélya demanda à garder sa tête, la troisième année fronça les sourcils: une pluie d'étoile, dangereuse ? Non non, bien sûr que non ! C'était tout simplement illogique ! À l'instant où elle souhaita rétorquer, sa camarade lui expliqua la réalité derrière ce spectacle, et la jeune Poufsouffle acquiesça en écoutant la définition donnée: elle avait l'air de s'y connaître contrairement à sa camarade ! Cependant, elle exposa la réalité à laquelle Elizabeth ne souhaitait pas penser: pourquoi ne pas simplement profiter d'une soirée plus spéciale que d'habitude ? Les accidents existaient mais ce n'était pas le cas de cette nuit. Au moment où la fille indiqua la température relativement basse à laquelle elle pouvait être exposée, Elizabeth se rappela qu'elle avait oublié d'apporter de quoi se couvrir, mais elle n'y fit pas réellement attention: un plaid allait sûrement la déranger en train de dessiner. Savoir que la dernière élève qui venait de parler souhaitait s'en aller, rassura un peu la fillette: moins elles étaient, plus les risques de faire du bruit et de se faire attraper étaient faibles. En réalité, qu'elles restaient ou non, cela l'importait peu: tant que personne ne venait la déranger en plein travaux, cela lui convenait parfaitement. Après avoir observer les trois filles présentes dans la tour, elle se décida de prendre la parole pour exprimer clairement ses pensées:
- Que vous vous en alliez ou non, je m'en fiche un peu, je vais m'installer à proximité de la balustrade pour mieux observer le ciel. Faut juste pas faire trop de bruits pour éviter de se faire attraper trop rapidement, même si vous vous en fichez, j'ai un croquis à faire moi.
Sur ces mots, elle se dirigea vers la balustrade, tout en restant à distance de la fille qui s'y trouvait déjà: Elizabeth ne voulait pas la déranger, et puis elle était arrivée avant elle. Comme dit le fameux dicton: premier arrivé, premier servi.