Nom : Kline Prénom : Susan, Emilia Age : 11 ans Origine : Inverness, Ecosse Lieu de vie : Inverness, Ecosse Statut : Née-Sorcière Signe du zodiaque : Poisson Baguette : 24,3 cm en bois de châtaignier et plume de phénix Maison à Poudlard : Gryffondor Maladie : Syndrome de la Tourette, tics moteurs

Couleur de peau : Blanche, assez pâle Cheveux : Chevelure couleur chocolat avec des reflets roux au soleil, plutôt long et ondulés voire bouclés Yeux : De grands yeux, couleur noisette tirant sur le vert selon la lumière. Taille : 1m39 Corpulence : Fine, voire très fine

Edna, sa grand-mère maternelle :

Ellie, son grand-père maternel :

Scott, son père :

Lindsay, sa mère :

Allison, sa tante :

Elliot, son grand frère :

Moïra, sa petite soeur :

Famille paternelle :

La petite Susan est née un 12 mars, sous le signe du Poisson. Petite sœur du jeune Elliot, déjà 5 ans, et enfant de Scott et Lindsay Kline, respectivement 33 et 30 ans.
Petit bébé potelé, elle avait déjà de la malice dans le regard, ses yeux noisette observant le monde qui l'entourait avec envie. Son frère était ravi ; il était toujours collé à sa mère et sa sœur, espérant chaque instant pouvoir la prendre dans ses bras.
Son éveil se passait bien, elle grandissait correctement et babillait avec bonheur lorsque son père et son grand-frère faisaient des âneries pour la faire rire. Sa mère, heureuse, l'observait grandir avec amour et protection.

Grandissant dans leur petite maison à Inverness, rien ne changeait. La petite Susan était toujours pleine de vie et d'entrain, pleine d'idées de bêtises aussi. C'est vers l'âge de 7 ans qu'elle montra les premiers signes d'un problème ; ses pieds et ses mains semblaient régulièrement secoués de spasmes, et elle grimaçait étrangement parfois. Inquiets, ses parents l'emmenèrent voir un médicomage qui restait perplexe ; il allait falloir surveiller l'évolution de ces tics. D'où cela pouvait venir, il fût incapable de le dire pour le moment. Alors c'est ce que fit la famille : surveiller la petite. A part ces mouvements étranges, tout semblait aller pour le mieux ! Elle parlait, marchait correctement, continuait à s'émerveiller de tout ce que le monde semblait lui offrir.

Régulièrement secouée de tics, cela ne semblait pas spécialement la déranger. Ses parents continuaient de l'amener chez le même médicomage qui petit à petit semblait poser un diagnostic. Il n'en parla pas tout de suite, mais un jour lors d'une de leurs visites régulières, il prononça enfin ce qui semblait le perturber depuis un moment. Le résultat était sans appel : un syndrome de la Tourette.

Horrifiés, Lindsay et Scott restèrent bouche-bée. Le médecin leur expliqua de quoi il s'agissait, quels étaient les traitements qui permettraient à la petite de diminuer ses symptômes et de les maintenir en l'état. Car en effet, ce n'était pas une maladie que l'on pouvait soigner, "pas encore du moins", précisa-t-il.

Sonnés, les parents Kline rentrèrent à la maison avec une ordonnance et surtout beaucoup de questions. Ils retournèrent voir le médicomage pour se faire réexpliquer la situation plusieurs fois, complètement perdus.
C'est alors que débuta le début du traitement pour la petite Susan. L'effet fût rapidement visible ; les crises de tics moteurs semblaient diminuer au quotidien, et se faire moins visibles. Seulement, lorsqu'elle était contrariée, folle de joie ou très triste, ses symptômes revenaient au galop.

Continuant leur vie et intégrant les rituels de médication à coup de potions et de comprimés chaque jour, la famille Kline semblait plutôt heureuse. Susan était scolarisée à la maison, recevant l'éducation principalement de sa mère, mais parfois aussi de son père. Elle apprenait vite, elle apprenait bien, et surtout avec beaucoup de plaisir ! Elle ne semblait pas spécialement dérangée par ses tics, puisque personne dans la famille ne lui faisait de remarques à ce sujet. La petite n'en parlait jamais, même si sa mine s'assombrissait parfois lorsqu'il s'agissait d'une journée particulièrement virulente en terme de tics.

C'est en continuant à grandir tout en ayant conscience de sa maladie, et en rencontrant d'autres personnes que Susan se rendit compte de sa réelle différence. Les adultes s'agaçaient lorsque le visage de la petite se contractait, affichant une sorte de grimace ou une moue étrange. Persuadés qu'elle se moquaient d'eux, ou qu'elle réagissait négativement à ce qu'ils lui disaient, ils la réprimandaient, sous la totale incompréhension de l'enfant. Ses camarades, avec lesquels elle jouait régulièrement à l'extérieur n'étaient pas en reste ; une bonne partie se moquait ouvertement d'elle, l'appelant "la Folldingue" ou "Grimaçon". Avant d'être "étiquetée" comme malade, la petite n'y faisait pas attention, mais avoir mis la lumière sur sa différence officiellement lui avait finalement mis un coup au moral, après tout, et semblait la déstabiliser beaucoup plus lorsqu'on lui faisait remarquer ses tics.

Souvent triste en rentrant chez elle, elle resta un moment dans la maison, refusant de sortir pour se confronter à nouveau à tous ces jugements. De l'âge de 8 à 9 ans, elle n'eut quasiment aucun contact avec l'extérieur, au grand damn de ses parents qui tentaient de la rassurer au maximum, sans succès.

Son frère, extrêmement protecteur avec elle, enrageait de cette situation. Si bien qu'après cette période, il passait ses vacances à emmener la jeune Susan a l'extérieur, restant toujours avec elle pour remonter les bretelles de ceux qui osaient se moquer d'elle. Il passait un maximum de temps à ses côtés, l'emmenant découvrir les alentours, construisant des abris, lui apprenant à chevaucher son balai volant d'enfant (dans le jardin des Kline, de hautes haies cachaient la vue des voisins, aussi aucun risque de se faire voir par les Moldus qui passeraient par là).

Aux anges en compagnie d'Elliot, elle retrouvait le sourire. Si bien que même lorsqu'il était à Poudlard, elle pris la décision de continuer ses aventures, pour pouvoir les lui raconter la prochaine fois qu'il rentrerait ! Après tout, elle ne pouvait pas passer pour une peureuse, ni aux yeux d'Elliot, ni aux yeux de sa petite sœur Moïra ! Même si cette dernière l'agaçait, elle voulait quand même être un modèle et pas une source de honte.

C'est alors qu'elle se forgea une carapace pour se protéger du regard des autres. Elle avait décidé que sa maladie n'était pas si grave, qu'elle était comme les autres avec un petit quelque chose en plus, et que cela ne l'empêcherait pas de faire ce dont elle avait envie ! C'est alors qu'au fur et à mesure de ses aventures dans la forêt qui bordait Inverness, Susan se forma un petit groupe d'amis qui ne l'embêtaient pas avec toutes ces histoires. Ils étaient simplement contents de passer du temps ensemble et d'explorer les alentours. Elle était en quelques sortes la meneuse, avec son caractère bien trempé et sa curiosité maladive. C'était toujours elle qui décelait les coins les plus amusants et pleins de potentiel ! Peut être que sa magie, encore incontrôlée, y était pour quelque chose d'ailleurs...

Ses parents étaient heureux de la voir à nouveau dynamique et pleine d'entrain comme ils l'avaient connu plus petite. Sa mère n'aurait cependant pas dit non si Susan se montrait moins casse-cou, à toujours se fourrer dans des histoires et des aventures pas possible. C'est pourquoi, lorsque son admission à Poudlard fût officielle et effective dès le mois de septembre suivant, sa mère semblait stressée. Elle ne pourrait plus veiller sur sa fille comme elle le faisait. Et si elle faisait trop de bêtises ? Et s'il lui arrivait quelque chose ? Et si les autres élèves lui menaient la vie dure, à cause de sa maladie ? Elle essaya de lui inculquer le calme, et de lui apprendre à ne pas faire de bêtises, mais c'était peine perdue. On ne change pas la personnalité de quelqu'un, même avec toute la volonté du monde !

Première année :

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