La journée était belle et agréable, et les températures, douces. Dès l'aube, tout pointait vers l'annonce d'une journée chaude : du vent doux provenant de l'est aux petits nuages en forme de cupcake, il ne faisait aucun doute que le ciel serait bleu et le temps, clément. Le professeur n'avait pas hésité une seule seconde à occuper les cuisines pendant une partie de la matinée, délaissant encore une fois ses copies au profit de ses grandes missions culinaires.

Il avait reçu quelques remarques inquiétantes concernant ses pâtisseries ; rien de très méchant, mais le doute s'était installé et la tranquillité de ses nuits s'en voyait perturbée. Loin de lui-même s'activer aux fourneaux, Sigmund avait donc passé la matinée assis sur une chaise, à observer marmites volantes, cuillères agitant les préparations et travail minutieux d'elfes. Ceux-ci, habitués à sa présence dans les cuisines, ne cherchaient plus systématiquement à le virer. Comme résignés à leur sort, certains d'entre eux prenaient même le temps de lui expliquer quelques petites astuces. Sigmund les écoutait alors, le menton planté au creux de ses mains, s'abreuvant d'un savoir étrangement inconnu pour un homme qui cuisine depuis plus de trente ans déjà.

Et un peu plus tard, tout était prêt ; il avait même eu le temps de passer en salle des professeurs, raconter sa journée à Padrec puis à Jae et enfin, à Magdaléna avant de suivre cette dernière jusqu'à sa salle de classe où il fut bien obligé de l'abandonner pour la laisser travailler.

15h30, il disposait les derniers gâteaux sur son immense nappe fleurie, au beau milieu du parc. Une quinzaine d'assiettes comportaient toutes sortes de pâtisseries et friandises diverses, des mets les plus anodins à quelques commandes extravagantes passées dans la matinée. Deux corbeilles à fruits complétaient le tout, accompagnées de tisanes, de thé et de quelques jus de fruits. La nappe, de plusieurs mètres de largeur et de longueur, pouvait accueillir confortablement une dizaine de personnes ; même si non loin, l'herbe parfaitement sèche offrait un confort tout similaire.

Tout était prêt ! Il ne manquait plus que des invités.

« Eh oh, les enfants ! » héla-t-il de manière hasardeuse vers un groupe de jeunes. « Vous avez faim, j'ai des gâteaux ! » Ce n'était pas une question : un enfant a obligatoirement faim au beau milieu de l'après-midi, trois bonnes heures après son dernier repas. « Venez, j'ai à manger ! Installez-vous avec moi ! » Et apercevant d'autres mômes non loin : « Pssst, les garçons ! Venez voir ! » et puisque le parc comportait quand même beaucoup d'adolescents, il insista : « VENEZ PRENDRE UN PETIT GOUTER S'IL VOUS PLAIT ! »

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@Magdaléna Xarinez, @Padrec Clare, @Jae Dawson pour information.

RP libre ! Venez donc goûter avec ce bon vieux professeur Charleston. Pas de limite de participants. Je ne promets rien de ma réactivité mais je ferai au mieux ! (faites juste votre vie et profitez du goûter ; pas obligatoire d'interagir avec Sig')

Les élèves de cinquième année ont cours de potion à ce moment-là. Les septième année ont aussi quelques cours. Vérifiez vos emplois du temps avant de venir

Le mercredi après-midi, Lucia n'avait pas cours, et les beaux jours qui commençaient à vraiment arriver, ainsi que la chaleur qui les accompagnaient, mettaient Lucia d'excellent humeur. Elle avait donc décider de travailler un petit peu à l'extérieur, dans le parc, pour avancer dans ses devoirs et avoir son week-end tranquille. Elle était donc arrivée dans le parc en tout début d'après midi, avant même que les cours commencent pour ceux qui étaient concernés.

La jeune rousse avait travaillé pendant presque trois heures d'affilées, ce qui était assez rare vu la capacité de sa concentration habituelle. Pas qu'elle ne savait pas se concentrer, loin de là, mais se concentrer durant une longue période était une autre difficulté, qu'elle maitrisait moins. Mais aujourd'hui, les conditions étaient réunies pour qu'elle soit efficace et concentrée durant donc une bonne partie de son début d'après midi. Elle avait fini tous les devoirs qu'elle avait eu pour le moment, ce qui la ravit. La jeune poufsouffle avait à présent le reste de son après midi de libre pour faire ce qu'elle voulait. Lire, dessiner, écrire, faire du sport, ou danser,... Il y avait de nombreux choix, même si certains dépendaient de conditions comme le vide de la salle de répétition qui avait peu de chance d'être le cas, par exemple.

Elle se dirigeait donc vers le château lorsqu'elle observa M. Charleston, son professeur de botanique, assis au milieu de l'herbe, sur une grande nappe, avec de quoi prendre un bon goûter autour de lui. Ceci était déjà étrange, mais elle l'avait déjà vu faire des moments peu ordinaire au moment de la Saint Valentin, mais ce qui était d'autant plus étrange c'était qu'il appelait à travers le parc pour attirer les élèves. D'après Lucia, ceux qui avaient faim pouvaient le remarquer assez rapidement, sans avoir besoin de les appeler, mais enfin, chacun faisait bien ce qu'il voulait, surtout un professeur. L'heure du goûter étant arrivée, et l'estomac de Lucia commençant à grogner, elle décida de s'approcher de cette grande nappe et de passer grignoter un petit peu aux côtés de son professeur. Elle n'allait pas rester forcément très longtemps, mais c'était toujours une occasion de passer un petit peu de temps avec d'autres élèves, de passer un bon moment, en dehors des cours, avec son enseignants, et puis, refuser un goûter ne se faisait pas quand on avait du jaune et du noir sur sa cape.

Lucia s'approcha donc doucement de la nappe et s'assit sur le bord, ne voulant pas déranger. Elle ne se servit pas instantanément, attendant un autre élève, une proposition, ou, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle attendait mais trouvait ça assez malpoli de se servir tout de suite.

- Bonjour Monsieur, vous allez bien ?

Dès qu'elle le pouvait et qu'il ne pleuvait pas, Eileen sortait faire un tour plus ou moins grand dans le parc. Elle aimait particulièrement le mercredi car son emploi du temps, libre de cours, lui permettait de sortir comme elle le voulait, peu important l'heure de la journée.

Ce jour-là, elle venait de terminer un devoir de métamorphose en salle commune lorsqu'elle avait levé le nez vers le ciel. Un doux soleil filtrait à travers les nuages. Une promenade se profilait, qui permettrait aux épaules nouées de la jeune fille de se détendre après avoir été penchée aussi longtemps sur son parchemin et sur ses livres. Elle rangea tout, laissant place nette, déposa rapidement le tout dans son dortoir ; puis toute guillerette, entrepris de quitter la Tour Ouest, direction le parc.

Tandis qu'elle descendait les étages, elle décida de sortir par l'entrée principale pour faire un grand tour et revenir ensuite par la cour de l'horloge.
En ce mois de mai, elle n'était pas la seule à avoir décidé de prendre l'air. Sur la petite plaine surélevée qui servait de cour de récréation, de nombreux élèves discutaient gaiement et profitaient des températures clémentes.
La jeune irlandaise salua plusieurs personnes qu'elle connaissait de la tête. Elle avait besoin de se vider un peu l'esprit et ne se joignit donc à aucun groupe d'élèves. Elle préférait continuer sa balade, seule avec ses pensées, et profiter de la nature environnante.

Soudain, elle entendit une voix interpeler les groupes d'élèves à plusieurs reprises puis se mettre à hurler « VENEZ PRENDRE UN PETIT GOUTER S'IL VOUS PLAIT ! »
Cela était assez étonnant car elle connaissait le propriétaire de la voix : elle l'entendait tous les lundis... et si ses oreilles ne la trompaient pas, c'était son professeur de botanique ! Il était en général d'un naturel calme... Il agissait là étrangement... comme... comme un enfant qui avait mangé trop de sucrerie et avait besoin d'évacuer un trop plein d'énergie.

Elle s'inquiétait un peu pour lui. Elle se rapprocha instinctivement de la nappe qu'il avait installé et de l'immense goûter qu'il avait étalé dessus. Entre-temps, une jeune fille rousse s'était approchée, plus prompte à réagir qu'Eileen.

La jeune irlandaise osa alors demander en restant debout près d'un bord de la nappe :
- "Bonjour professeur, tout va bien ? Vous fêtez quelque chose peut-être ?"

Pour la deuxième année consécutive, je n'avais pas de cours le mercredi. L'une des différences de cette année était que je partageais assez souvent l'après-midi avec mon amie Ellana. Je devrais même dire, ma meilleure amie. Et pourtant, notre première rencontre s'était plutôt mal passé : après un mois à Poudlard, j'étais eu un petit coup de blues, le manque de mes parents s'étaient alors fait ressentir, et pour me pas réveiller mes camarades de dortoir, j'avais donc pris la direction du petit salon où j'avais rencontrer Ellana, mais pas de la meilleure manière possible. Ce n'est qu'à la fin de l'année que j'avais eu l'occasion de discuter avec elle, après la fête de fin d'année. Après un échange de lettres durant l'été et une rencontre au Chemin de Traverse, nos retrouvailles à Poudlard le 1er septembre s'étaient prolongées vers une amitié de plus en plus forte. J'avais rencontré sa petite sœur, en première année à Poufsouffle, ainsi qu'une bonne partie de sa famille, Ellana avait rencontré mes parents. La prochaine étape serait peut-être de passer quelques jours dans la famille de l'autre.

Depuis le début de l'après-midi, j'étais dans le parc. J'avais trouvé un coin un peu à l'écart, à l'ombre d'un arbre. En effet, je voulais m'entrainer au sort Volatilors permettant de transformer un objet, une plume en l'occurrence, en poule. Poule qui avait été prise en chasse par le chat d'Isabella, une élève de 4e année à Serdaigle.

C'est un peu fatiguée que j'entends au loin une voix, qui ne me semble pas inconnue, et qui semble demander quelque chose.
Intriguée, je me dirige dans sa direction et tombe sur le professeur Charleston qui a installé une grande nappe fleurie dans l'herbe. Le professeur a préparé un goûter ? pour qui ? pourquoi ?
Je reste un petit moment à observer la scène, la bouche entrouverte.

Cet après-midi-là, après avoir vaqué quelques heures à ses occupations suite à la fin de son déjeuner, Ellana cherchait Erin, sa meilleure amie. Le château était grand, et cherchait une personne dans les dédales de couloirs n'était pas la chose la plus aisée... Ca revenait un peu à chercher une aiguille dans une motte de foin, peut-être en plus facile tout de même. Mais toujours était-il qu'avant d'arpenter les couloirs à la recherche de la rousse, la jeune fille avait d'abord cherché dans la salle commune avant de se rendre à l'évidence : son amie n'y était pas. Ayant alors pris la direction du parc, elle était passée par la bibliothèque, jetant un œil à l'intérieur au cas où la deuxième année avait cherché à travailler dans le silence et les murmures de cette salle.

Arrivant dans le parc, pressée de retrouver Erin pour lui demander ce qu'elle pensait de la carte d'anniversaire qu'elle avait fait pour Lyna, l'anniversaire de sa petite sœur arrivant bien vite dans à peine deux jours, elle avançait d'un pas rapide, son regard fouillant les alentours en quête des cheveux flamboyants de son amie ; où pouvait-elle bien être ? Cependant, ses recherches furent interrompues par une voix forte qui attira son attention, voix qu'elle connaissait d'ailleurs plutôt bien, pour avoir plusieurs heures de cours avec cet homme, et passer en plus pas mal de temps dans les serres : il s'agissait en effet de son professeur de botanique, qui s'égosillait, cherchant des personnes pour goûter.

Le regardant d'un air étonné, bien qu'elle n'aurait peut-être pas dû l'être après avoir suivi de nombreux de ses cours, elle se demanda si c'était lui qui avait préparé le goûter. Si généralement elle ne mangeait pas au milieu de l'après-midi, et qu'elle était prête à passer son chemin, pour retourner à la recherche d'Erin, elle aperçut justement son amie non loin du professeur.

- Salut ! J'te cherchais, lui dit-elle. Ca va ? Puis l'enfant tourna son regard vers la nappe avec toute nourriture entreposée, que ce soit des pâtisseries ou des confiseries, des fruits ou du thé, et même de la tisane... Il y en avait pour tous les goûts. "Tu sais c'que sait ?" demanda-t-elle, faisant un petit signe de tête vers l'étal du professeur, qui aurait pu sembler, si on n'avait pas été dans une école, à l'étal d'un marché.

Orlaith était assise dans le parc en compagnie d'Alf, un des amis qu'elle s'était fait à Poudlard. Il faisait beau et ils s'étaient installé sur la pelouse peu après le déjeuner, discutant des cours, de leurs activités respectives, des autres élèves etc. : de tout ce dont les enfants de 11-12 ans adorent discuter. Qui les regardait pourrait assumer que les deux compères élaboraient des plans pour s'échapper du château ou pour faire tomber malade un.e professeur.e mais, pour une fois, il n'en était rien.
Ce n'est qu'aux alentours de 15h30 que leur quiétude fut perturbée par de grands cris qui semblaient venir d'un adulte qui leur proposait un... un goûter ?! Non, un petit goûter. Et plus qu'une proposition, cela ressemblait fortement à un ordre.

Orlaith se retourna, et aperçut son professeur de botanique et DDM, M. Charleston, assis sur une large nappe couverte de pâtisseries et de fruits divers. Si ça avait été n'importe quel.le autre professeur.e, l'enfant aurait trouvé la scène suspecte, mais il faut dire qu'elle commençait à avoir l'habitude de exubérance de celui-ci.
Elle jeta donc un regard amusé à son ami avant de lui proposer de le rejoindre. On ne pouvait dire non à un goûter improvisé et ils ne seraient sûrement pas obligés de faire la discussion au botaniste. C'était donc une offre que l'on ne pouvait refuser.

Le garçon accepta rapidement et les enfants se levèrent pour rejoindre le petit groupe qui commençait à se former. "B'jour M'sieur ! C'est une super idée ce goûter, c'est vous qui... C'est vous qu'avez fait les gâteaux ?" Les rumeurs en Salle Commune couraient bon train sur la qualité de la cuisine du DDM, et la petite sorcière préférait savoir à quoi s'en tenir.
Elle s'accroupit donc pour saisir une pomme - valeur sûre - dans laquelle elle mordit à pleines dents avant de s'asseoir, attendant la réponse du professeur avant d'oser toucher aux pâtisseries. Elle en saisit tout de même une assiette de gâteaux et la tendit à Alf d'un air moqueur, comme pour le mettre au défi d'en goûter un.

Avec le magnifique temps qu'il faisait dehors, Alf et Orlaith avaient décidé de sortir discuter dehors afin de profiter de la tranquillité du parc et du soleil qui réchauffait le dos du jeune garçon.

Leur discussion n'était remplie que de sujets basiques et sans prise de tête, ce qu'Alf appréciait : enfin une après-midi simple, sans devoirs...

Malheureusement, la tranquillité du groupe fut perturbée par de grand cris d'un... petit bonhomme qui leur criait de venir manger un goûter préparé par ses soins. Il se permit de rigoler dans sa barbe (inexistante) au moment où Orlaith décidait de rejoindre le brailleur :
« Mes parents m'ont toujours dit de ne pas aller manger les choses d'un inconnu...»

Mais bien sûr, c'était leur DDM : Etonnant ? Bien sûr que non !
Malgré sa façon bien à lui d'inviter les élèves (ou plutôt de leur ordonner) de rejoindre son goûter, Alf l'aimait beaucoup. En effet, il adorait sa façon d'être, de s'habiller, de se moquer de tout.

Après qu'Orlaith se fut annoncée, Alf se montra alors :
« 'jour Monsieur ! Je suis d'accord avec Orlaith : super idée ! »

Avant même qu'il n'ait fini sa phrase, sa jeune amie, avec un air de défi, lui tendit un plateau chargé de magnifiques pâtisseries, potentiellement fabriqué par leur Directeur de maison, connu pour ses pâtisseries au goût… légendaires.
« Si j'ose, tu oses... lui dit-il, Assez bas pour être sûr qu'uniquement Orlaith ne puisse l'entendre, avant d'avaler un petit biscuit. »

Agréablement surpris, il ne voulait cependant pas que sa camarade ne le saches et fit une moue de dégoût avant de lui tender un gâteau :
« Ça serait drôlement malpoli de refuser un p'tit biscuit nan ? rigola-t-il, un sourire en coin »

Par un bel après-midi ensoleillé, La jeune fille étudiait sur un banc dans le parc, jouant nonchalamment du bout de ses bottes avec l'herbe tout en relisant ses notes Au loin des élèves allaient et venaient, d'autres, tout comme elle, prenaient du bon temps assis sur les bancs.
Il y avait très peu de nuage dans le ciel, c'était une journée parfaite pour flâner dehors. Il faut d'ailleurs admettre que la fillette rêvassait plus qu'elle n'étudiait réellement, admirant le lac un peu plus loin sur sa gauche où le soleil se reflétait comme sur un miroir.
Soudain, Anne perçut une voix qui la tira de ses réflexions dans lesquelles elle était pourtant profondément plongée. S'il y avait du mouvement c'est qu'il y avait aussi surement quelqu'un qui en était à l'origine. La jeune fille ne voulait pas que sa solitude soit brisée alors qu'elle était justement ici pour être seule mais sa curiosité la poussa à regarder autour d'elle pour connaitre la provenance de cette voix. La jeune fille regarda donc attentivement autour d'elle et remarqua finalement quelqu'un qui se trouvait à quelques mètres d'elle. Il s'agissait du Professeur Charleston qui avait interpeler les élèves pour le goûter.
La fillette se dirigea tout doucement vers le professeur de botanique qui avait installé une grande nappe fleurie sur l'herbe. Quelques assiettes comportaient des friandises et pâtisseries en tout genre accompagnés de quelque boissons. Deux corbeilles à fruits etaient également poser sur cette immense nappe.
Quelques élèves s'étaient déjà rapprocher et installés pour certain.
La jeune serdaigle salua timidement les autres élèves présents. Et s'asseya sur l'un des coins, et ne touchait à rien, préférant attendre que d'autres se servent avant elle.
La jeune sorcière n'avais pas spécialement faim, mais à la vue de toute ces gourmandises, elle n'était pas contre un petit goûter.

Ilyana n'avait pas de cours en ce début d'après-midi de mercredi, elle partie donc s'installer dans le parc avec un cahier, un livre et un crayon. Elle entendit une discussion à quelques mètres d'elle qui lui indiquait qu'un professeur organisait un pique-nique. Curieuse, la jeune écossaise se rapprocha de l'enseignant, qui n'était autres que Mister Charleston son professeur de Botanique. La Serdaigle voulu faire demi-tour au vu du nombre d'élèves qu'elle trouvait déjà trop important mais se ravisa se disant qu'elle pourrait peut-être passer un moment agréable. Elle demanda hésitante. "Bonjour mister, y a-t-il un événement spécial pour que vous prépariez un goûter?" La né-moldu se rapprocha de la nappe fleurie où était disposés les gâteaux. Puis se redirigea vers l'adulte."Mister, je peux en prendre un s'il vous plaît?" La brune avais toujours l'aire peu sûre d'elle, manquant de confiance. Ilyana attendis la réponse de son professeur. Puis l'écossaise se dit qu'elle reprendrait une place éloigné pour éviter d'être confronté à des personnes qu'elle ne connaissait pas. C'était probablement l'une des appréhension qu'elle avait, la jeune fille avait peur de se retrouver dans la même situation que quand elle étudiait à l'école moldue. Dans ce lieu où elle était rejeté. Sa jambe tremblait témoin d'une légère angoisse, contrôlable pour le moment mais pas éternellement. Elle fixa son regard sur un point ou il n'y avait personne.

Depuis quelques semaines, il était de plus en plus agréable de passer du temps dans le parc. Le renouveau de la végétation qui avait débuté avec l'arrivée du printemps, le soleil qui réchauffait de plus en plus l'atmosphère. J'aurais bien échanger mon uniforme contre une salopette pour me rouler dans l'herbe. Oui, profiter de la nature et enfin sortir la tête du chaudron ou plutôt de ses livres... mais le mois de mai annonçait également les examens de fin d'année, d'ici quelques semaines.
J'avais donc passé le début d'après-midi, installée sous un arbre et cachée par quelques arbustes à réviser l'un de mes sorts de métamorphose. Et après un combat épique entre un chat et ma poule, j'avais été attirée par la voix du professeur du professeur de botanique.
Et à voir le petit attroupement, je n'étais la seule. Il y avait une fille de la maison Poufsouffle de la même année que moi, mais avec qui j'avais rarement discuté, et une bonne poignée d'élèves de première année. Tous rassemblés autour d'une immense nappe fleurie, recouverte de gâteaux et boissons. Est-ce pour un anniversaire ? Mais l'absence de paquets cadeau ne fait écarter cette hypothèse.

Avant de plus m'interroger sur la raison de se déballer de gourmandises, je suis rejointe par Ellana, ma meilleure amie.
- Oh, salut ! Ca va ?, dis-je en lui souriant. Euh... non, j'sais pas trop... Ca semble pas être un anniversaire... Il a parler de... goûter, il m'semble...

Insidieusement, une pensée me vient à l'esprit.
- Dis... Tu penses qu'il les as cuisiné lui-même ?, chuchotais-je à l'oreille de la troisième année, en désignant les gâteaux.