Cléonice marchait lentement dans les couloirs, rasant les murs, profitant de la fraîcheur des pierres. Il était tard, il faudrait bientôt rejoindre son dortoir, mais le temps restant était très apprécié par la jeune sorcière.

Son sac remplit à craquer de parchemins, de manuels, de livres, de carnets et même d'un énorme roman moldu, pesait terriblement lourd sur son épaule, mais cette soirée était trop belle pour penser au mal de dos qu'elle aurait le lendemain.

Un sourire au lèvres, elle se remémorait cette deuxième semaine à Poudlard. Elle se sentait chez elle, la pierre, le bois, l'environnement tout entier lui correspondait...

Rêveuse, elle ne faisait pas attention à ce qui l'entourait et manqua un tournant, puis deux, puis trois...

Cléonice se stoppa net, sortant de ses pensées brusquement.

- C'est pas possible, j'm'e suis encore trompée ! se fustigea-t-elle en revenant sur ses pas.

Elle ne pouvait s'empêcher de râler un peu sur ses étourdissements, mais le ridicule de se retrouver seule dans un couloir presque vide à grogner eut raison de sa pseudo-mauvaise humeur et elle secoua la tête, amusée par ses propre réactions.

Cléonice regarda sa montre :

- Tiens, il est plus tôt que je ne le pensait...

Elle sourit de plus belle et se laissa glisser contre le mur, sachant pertinemment qu'elle deviendrait quasi-invisible aux yeux des autres élèves, sortit son roman moldu de son sac et continua la lecture, frissonnante d'impatience : qu'allait-il se passer ?

Noé regardait dans tous les recoins, derrière toutes les armures, sous chaque fenêtre qu'elle voyait. Mais elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas ce qu'elle cherchait.

- Mais c'est quoi, ça encore, i peut pas être bien loin !

Quelques minutes plutôt, la jeune fille marchait tranquillement, les mains dans les poches, un livre à la main. Mais justement, le problème, c'était ce livre. Elle s'était simplement arrêtée cinq secondes pour refaire ses lacets et avait posé son bouquin, quelque part terre. Sauf que, comme si la journée n'avait pas été assez pourri, l'étudiante avait oublié de le reprendre, ce livre de malheur.
Et la voilà maintenant, cherchant son ouvrage depuis plus de vingt minutes et pas moyen de le retrouver dans ce dédale de portes et de couloirs.

*J'le retrouv'rais, ce maudit bouquin !

La première année n'allait pas laisser tomber de si tôt et peut-être que le château l'avait compris, car, au détour d'un couloir, elle reconnut, abandonnée sur le sol, son livre.

- Aah ! Bah te voilà toi !

Noé prit la direction de son dortoir. Elle ne savait pas quelle heure il était, mais ça faisait longtemps qu'elle n'avait croisé personne et elle en déduisit qu'il devait être tard.

- Tiens, il est plus tôt que je ne le pensais...

Noé se figea, l'oreille tendue, qui avait dit ça ? Ce ne pouvait être un fantôme, ça ne faisait que quelque temps qu'elle était à Poudlard, mais elle en savait assez sur ses esprits pour pouvoir dire qu'aucun n'avait une voix d'enfant. Ce ne pouvait être qu'un élève.

Noé se dirigea vers la voix, à l'écoute du moindre son.

C'est lorsqu'elle arriva à un embranchement qu'elle la vit, assise par terre en train de lire. Elle devait avoir son âge, voir moins, une première année, assurément.

Noé s'approcha furtivement, ombre parmi les ombres, elle se pencha par-dessus l'épaule de la jeune fille.

- Ah, il est bien celui-là. Tu t'appelles comment ? Moi, c'est Noé, Noé Roy.

Elle sortit son roman moldu de son sac et continua la lecture, frissonnante d'impatience : qu'allait-il se passer ? Ses journées étaient si remplies qu'elle n'arrivait pas à trouver le temps de le rouvrir... Et la nuit, elle avait si peur d'embêter ses camarades de dortoir qu'elle n'osait pas lire...

Assise en tailleur, le dos courbé, confortablement calée dans un recoin, elle soupira de bien-être en lisant les premières lignes du chapitre, lignes qui se changeaient doucement en paragraphes...

|| Chapitre 1

Les journées étaient mornes à bord. Le matin, Isadora s'occupait de la cabine de Wylliam, l'après-midi, elle aidait à recoudre les voiles et les habits des autres marins, et le soir, Wyll lui donnait des cours particuliers d'astronomie et de géographie.

Elle découvrit alors les points cardinaux et les différents pays. Ainsi, elle apprit que le Capitaine était à la recherche d'îles où vivraient les Dieux... Et qu'il comptait leur offrir les enfants en sacrifice.

A cet instant, les rouages de son cerveau se mirent en marche et la déduction qu'elle fit lui donna la nausée : c'était le lieu de résidence des Dieux Maléfiques...La décision qu'elle prit ce jour-là fut des plus difficiles...

Elle s'était attachée, au fil des ans, au bateau. Les escales ne lui avaient jamais offert d'échappatoire. En trois ans de navigation, elle était désormais celle sur qui on comptait. Même le gros Jo la considérait comme un bon marin. Ironique, pensait-elle souvent en se massant la gorge. S'il n'y avait pas une trace de strangulation, le souvenir de l'affreux moment était bien vivace dans son esprit.

Elle avait appris à nager, à ne pas se plaindre, à se taire, à écouter, à organiser, à se battre, à se faire respecter. Elle était capable de se priver de nourriture durant plusieurs semaines lors des pénuries, elle arrivait à remonter le moral des troupes lorsqu'il était au plus bas. Les esclaves lui faisaient confiance, car elle leur avait promis la liberté dès la fin du voyage.

Et trois ans, ses muscles s'étaient développés, elle était également devenue une excellente combattante, et si elle s'exerçait toujours au tir à l'arc, elle connaissait maintenant le maniement des dagues, épées, pistolets, fusils et canons.

Grâce à l'enseignement de Wylliam, elle était désormais capable de se guider à l'aide des étoiles.

extrait du tome 1 de ma série d'Heroic Fantasy que tu peux retrouver ici je ne suis pas du tout mégalo

Cléonice frissonnait, ce voyage en mer s'annonçait plus agréable que le précédent, mais elle n'était pas à l’abri d'une surprise de la part de l'autrice et de son esprit quelque peu tortueux...

- Ah, il est bien celui-là. Tu t'appelles comment ? Moi, c'est Noé, Noé Roy. fit une voix beaucoup trop proche d'elle.

La brunette ne put retenir un cri de terreur, lâcha son livre et posa une main sur en cœur.

Essoufflée par sa frayeur, elle leva la tête et son regard croisa celui d'un noir d'encre d'une fille aux longs cheveux bouclés attachés. Elle avait le regard assuré et une sorte de sourire curieux au coin des lèvres.

Instinctivement, Cléonice savait que cette fille était sympathique etque son but n'avait pas été de la faire hurler.

- Salut ! Je m'appelle Cléonice... Hum, Cléonice Von Berg... Tu l'as déjà lu ? demanda-t-elle en ramassant son exemplaire : La Création des Mondes - I. Les Dieux Entravés qui avait quelque peu mordu la poussière.

- Ah, il est bien celui-là. Tu t'appelles comment ? Moi, c'est Noé, Noé Roy.

Le cri que poussa la jeune fille fit sourire Noé. Elle était consciente d'être la cause de ce sursaut, mais elle ne se releva pas pour autant, préférant au contraire se laisser tomber à côté d'elle.

- Salut ! Je m'appelle Cléonice... Hum, Cléonice Von Berg... Tu l'as déjà lu ?

Noé regarda Cléonice, sincèrement étonné qu'elle ai l'air intimidée. Pourtant, il n'y avait pas de quoi.

* Bizarre.

- Ouaip, elle est cool Isadora ! Dit-elle en posant sur les genoux de la fille son livre à elle, La Passe-Miroir, Et ça, dans le type Dieux, tu connais ? Si non, j'te l'conseil, il est vraiment bien.

Elle marqua une pause pour mieux regarder Cléonice, puisque c'était son nom. La jeune fille était assise, à même le sol et avait l'air de s'être installée ici.

* Drôle d'habitude.

- Qu'est-ce que tu fais là à cette heure-ci ? Tu t'es perdue ? Si tu veux, j'peux t'racompagner, i'm'semble que les Poufsouffle, c'est vers les cuisines non ? Dit-elle en avisant son uniforme, Et A la Croisée des Mondes, tu connais ? C'est cool aussi, quoique, un peu plus compliqué. Enchaîna-t-elle, Fait pas ta timide, viens j'te raccompagne.

Sur ces mots, Noé se leva, attrapa le sac de Cléonice qui avait l'air plutôt lourd pour sa petite taille et l'invita à se joindre à elle.

Cléonice était agréablement surprise, de voir que cette fille ait les mêmes goûts littéraires qu'elle... Peut-être pourrait-elle passer du temps avec elle à la Bibliothèque ?

Lorsque Noé lui avait montré La Passe-Miroir, Cléonice s'était un peu sentie gênée car elle ne l'avait pas encore lu.

La fille s'était assise à côté d'elle et la jeune Poufsouffle ne fit pas attention à cette familiarité, après tout, si elles avaient les mêmes goûts, elles ne pouvait pas refuser l'opportunité de se faire une amie.

Mais lorsque Noé lui demanda ce qu'elle faisait ici et si elle était perdue, elle ne put s'empêcher de se sentir un peu vexée... Noé l'avait peut-être ressenti, car elle enchaînait sur A la Croisée des Mondes, livres que, cette fois, Cléonices avait lu...

Elle allait répondre lorsque Noé reprit :

- Fais pas ta timide, viens j'te raccompagne.

Puis elle lui prit son sac et lui tendit la main pour l'aider à se lever pour la suivre.

Cléonice saisit sa main et laissa s'échapper un petit rire et secoua la tête, libérant ses cheveux qui s'étaient enfoncés sous son uniforme.

Noé était plutôt drôle avec son côté sûre d'elle, il y avait un côté à la fois rassurant vexant à ce qu'elle s'inquiète autant.

- Aloooors... Je n'ai pas eu le temps de lire La Passe-Miroir, désolée, dit-elle en faisant la moue, ensuite, j'ai beaucoup aimé A la Croisée des Mondes, même s'il a fallu attendre le deuxième tome pour vraiment entrer dans l'univers... Et non, je ne suis pas perdue, rit-elle, sinon je pense que je serais plus en train de pleurer qu'autre chose... J'aime bien lire dans ce coin, il est super confortable ! Et... Heu... Merci de me raccompagner, c'est sympa, surtout que Gryffondor c'est pas la porte à côté !


Elle laissa s'échapper un blanc durant lequel elle n'osa pas la regarder dans les yeux.

- Désolée, je parle trop... Euh, Noé c'est ça ? Et heu... Tu fais quoi, toi dehors à cette heure-ci ? demanda-t-elle, lui retournant la question.

Noé regarda, dubitative, la fille qui lui faisait face.

* Elle était pas perdue mmmh, et moi j'suis Albus Dumbledore ?!

- Désolée, je parle trop... Euh, Noé c'est ça ? Et heu... Tu fais quoi, toi dehors à cette heure-ci ?

- Naaan, t'inquiète. Moi ? Je revenais de la bibliothèque et j'ai perdu mon livre dans les couloirs, j'sais pas comment tu fais, toi, pour t'y retrouver, mais moi j'trouve qu'ils se ressemblent tous les couloirs de Poudlard. J'venais de retrouver mon bouquin quand j't'ai entendu. M'enfin t'inquiète, c'est par là chez toi, j'ai vu plein d'Poufsouffle y'aller, dit-elle en montrant d'un signe de tête le couloir qui s'étendait à leur gauche. Et pour moi, baah, c'est pas grave, j'ai toujours bien aimé les sorties nocturnes, et puis de toute façon, même si j'me dépêchais, la Grosse m'laisserais pas passer, et même pas sûr qu'elle m'entende, tu peux pas savoir à quel point elle ronfle ! Lança-t-elle pour détendre l'atmosphère.

* Cléonice saisira-t-elle la perche que j'viens d'lui tendre ? Saisira, saisira pas ?

Elle observa la jeune Poufsouffle, qu'une personne qui avait les mêmes goûts littéraires qu'elle soit aussi nerveuse en sa présence lui faisait bizarre.

- J'voulais aller à la bibliothèque pour voir si y avait pas des livres bien, mais y a rien là-bas. Les moldus ont beau ne pas pouvoir écrire vite, ils écrivent bien. La Passe-Miroir est vraiment bien, tu devrais les lire.

Cléonice haussa un sourcil puis pouffa de rire sur à la diatribe de la gryffondor.

- Qui ronfle aussi tôt ?! C'est pas un oiseau de nuit, dites-donc ! fit-elle, le regard pétillant.

Et où dormirais-tu ? ajouta-t-elle en pensée avant de s'imaginer couvrir l'absence de Noé dans son dortoir...

Cléonice s'étira le dos. Elle se sentait si légère sans le lourd poids de son sac sur son dos... Et si coupable de profiter de sa camarade ainsi...

Noé avait un talent pour détendre l'atmosphère, en plus, de toute évidence, d'être altruiste et serviable. Elle était confiante, souriante, et en plus elle avait de l'humour !

Cléonice n'était pas habituée à être en contact avec des personnes qui ne se prenaient pas la tête, aussi cette rencontre lui faisait l'effet d'un vent frais dans son esprit en continuel mouvement. Le sourire au lèvres et mais les jambes encore engourdies de son temps passé au sol, elle tenta de montrer le côté le plus joyeux d'elle, alors qu'une autre une partie d'elle continuait de réfléchir à comment poursuivre l'échange de la façon la plus fluide possible.

Puis, la loupiote s'alluma dans sa tête : la littérature ! Quitte à ne pas connaître tout de suite la fin du livre tout de suite, autant se servir de leur passion commune pour mieux se connaître ! Elle ne voulait pas rater l'opportunité d'une potentielle amitié...

Définitivement en confiance, elle entama la marche, tout en poursuivant la conversation, rasant les murs, à son habitudes, laissant ses doigts glisser sur les jointures des pierres...

- Comment as-tu connu la littérature moldue ? Tu as de la famille parmi eux ? demanda-t-elle, naturellement.

Noé observait Cléonice, sincèrement curieuse. Qui était-elle donc vraiment ? Une gentille Poufsouffle ? Une loyale Poufsouffle ? Ou une Poufsouffle faute de mieux ? Elle n'était pas sûre d'apprécier la jeune fille quoiqu'elle fut sympathique. Cléonice était trop timide à son goût, pas capable de tenir une conversation.

* Mais j'suis qui, moi pour juger les gens comme ça ? J'connais rien d'elle, et puis on peut pas dire qu'ce soit pas intimidant de débarquer comme ça dans une nouvelle école. Et puis moi, j'suis qu'une simple étrangère, tonton m'a déjà dit que c'est pas aussi facile de parler à des inconnus pour tout le monde. Ca se trouve, elle a juste du mal à démarrer.

Comme pour confirmer ses pensées, Cléonice se lansa.

- Comment as-tu connu la littérature moldue ? Tu as de la famille parmi eux ?

Noé regarda plus instament encore la Poufsouffle.

En fait, j'l'aime bien, elle.

- Ouais, mon père. Mais étrangement, c'est pas lui qui m'a dirigé vers la lecture, il aime pas trop lire, mon père. Nan, c'est plutôt mon oncle, il est sorcier, mais il s'intéresse beaucoup aux moldus. Il est pas trop fantastique à la base, mais moi c'est plutôt ça.

Elle réfléchit un instant puis ajouta en remontant le sac qui commençais à glisser :

- Quoique, tu connais Sauveur & Fils, dans l'genre réaliste, c'est plutôt cool, même si le dernier est un peu décevant... Enfin, réaliste, d'un autre point de vue, ça peut être plutôt irréaliste. Et toi, tu connais ça d'où ?

En apprenant que Noé avait de la famille chez, les moldus, Cléonice nota inconsciemment ce point commun supplémentaire.

De plus, elle confirmait que son genre préféré était le fantastique ! Ce qui faisait deux points communs, deux sujets de conversation possible !

Son cerveau se mit à turbiner. Noé venait de lui demander d'où elle connaissait la littérature moldue... Elle allait devoir faire court ! Elles ne se connaissaient pas encore assez pour qu'elle puisse se lancer dans des discours à rallonge sur sa famille.

Alors que dire ?

La froideur de la pierre sous ses doigts lui fila un bout de réponse... Sa mère était son lien avec le monde moldu, mais aussi son initiatrice aux romans. Sans elle, elle ne lirait probablement que des revues scientifiques ou des rapports archéologiques !

- [color=#ff7300Ma mère est moldue. Elle lit beaucoup. Depuis que je suis enfant, elle m'emmène dans toutes les librairies qu'on trouve... Du coup je suis devenue complètement bibliovore ! [/color] explique-t-elle, un léger rire dans la voix. Elle m'a fait découvrir les romans, les histoires, les poèmes... Enfin, tout ce qui sort des magazines scientifiques !

Elle regarda un peu au loin, se perdant un instant dans la contemplation des ombres des chandelles projetées contre les murs.

Puis lui revient en mémoire le geste que Noé avait eut de remettre son sac en place, et la culpabilité revint. C'est vrai qu'elle l'avait plutôt bien chargé...

- Mon sac n'est pas trop lourd ? fit-elle, réellement inquiète.

Noé regarda la jeune fille, de plus en plus curieuse. Peut-être n'avaient-elles pas tant de choses en commun, mais elle sentait qu'elles allaient bien s'entendrent.

* Cool, en digne Poufsouffle, elle s'occupe des autres.

- Maaais non, c'est une plume, ton sac. Puis, revenant à leur sujet de conversation de base, T'as l'air très complice avec ta mère. Moi, la mienne, à part sur le Quidditch, elle parle pas trop avec moi. Ensuite, se rendant compte qu'elle avait laissée échapper une de ses faiblesses, elle s'empressa de changer de sujet. Sinon, tu connais La Quête d'Ewilan ? C'est un chef-d'oeuvre ce truc !

Lorsqu'elle sentit la fêlure dans sa voix, la première année se racla la gorge. Elle se détourna, clignant plusieurs fois des yeux pour arrêter les larmes qui commençaient déjà à brouyer sa vue.

* Mais qu'est-c'que j'fabrique là ?! J'avais dit qu'ici, c'était pas la maison. J'laisserais pas la maison m'envahir ici. Et encore moins devant des gens !

Noé s'autorisa un soupir et se promit de ne plus jamais laisser voir ses faiblesses comme ça.

* Si je commence à la deuxième semaine, ça s'rat quoi dans un an ? Faut que j'me reprenne.

Quand elle eut repris contenance, elle se tourna vers Cléonice, et, pour rattraper la gaffe qu'elle avait faite, elle se composa un grand sourire amical. Celui-ci était sincère, forcé, mais sincère.

- Ouais, Laissa-t-elle échapper dans un murmure, plus pour elle-même que pour Cléonice. C'est cool La Quête d'Ewilan.