Cachée sous la table de la cuisine, Ari tentait en vain de fuir son petit frère, Benji. Ce petit chenapan a passé la journée à courir à quatre pattes dans le jardin. Et quand il est rentré il avait plein de terre sur les mains et les genoux.
Elle l'entendait se rapprocher et dire avec sa petite voix de bébé Ally... Ally !. Il se débrouillait toujours pour la retrouver et l'appeler, même quand elle se trouvait à l'autre bout de la maison, du haut de ses 2 ans.
Tout d'un coup Ari n'entendait plus rien… Où était il passé ? Elle se risqua à sortir de sa cachette mais le regretta quand elle vit Benji courir tel un guépard vers elle. En un instant la fillette fut couverte de terre elle aussi.

"Regarde nous Benji, nous sommes répugnant ! Il est temps d'aller se laver tu ne penses pas ?
Pour seul réponse il lui mordit le doigt, signe qui démontrait son mécontentement.
"Tu n'as pourtant pas le choix".

Au bout d'un combat acharné entre Ari et Benji, ils vinrent à bout de toute la terre. Elle peignait les tous petits cheveux de Benji, quand sa mère revînt des courses en claquant la porte.

Elle lui dit Ari, j'ai eue Irma au téléphone tout à l'heure, elle et sa famille seront bien présent pour fêter ton anniversaire ce soir.

Ari souriait de toutes ses dents à cette annonce, surtout parce que Cléo allait passer la soirée avec elle et sa famille.

Ari finissait de ranger les courses avec sa mère, pendant que son petit frère faisait une petite sieste, quand la sonnette de la porte se mit à retentir.

"C'est eux maman ?" dis-elle avec une grande excitation.
Elle me regardait et acquiesçait.
Ari se précipita donc pour leurs ouvrir la porte.
"Bonjour Irma, salut Cléo comment ça va ?"
La jeune fille ne leurs laissa pas le temps de répondre et les fit entré. Sa fête d'anniversaire allait enfin pouvoir commencer.

@Cléonice Von Berg

Cléonice et sa mère étaient montées à la capitale pour fêter l'anniversaire de son amie Ari. Elles ne se voyaient pas très souvent car la capitale n'était pas très intéressante aux yeux des parents de la fillette, mais elle savait déjà que leurs retrouvailles allaient être géniales.

Du haut de ses dix ans tout juste fêtés la veille, Cléonice tenait le cadeau d'anniversaire empaqueté avec soin dans ses mains. Il s'agissait d'un Rubik's cube moldu... Mais, ça, Ari ne le saurait que dans quelques instants.

Enfin, elles sonnèrent.

La porte s'ouvrit sur Ari.

Elle n'avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois, songea Cléonice en observant son amie. Toujours les même cheveux blonds, les même yeux bleu splendides...

A peine eut-elle le temps de recaler une mèche brune derrière son oreille que Ari la tirait à l'intérieur de la maison.

L’énergie apportée dans le mouvement était si fort que Cléonice préféra abandonner le paquet sur la table et suivre la blonde. Elle avait hâte qu'Ari lui raconte sa vie, c'était toujours une aventure de l'écouter parler !

Leur maison était pleine d'objets moldus. A chaque fois, il y avait de nouvelles découvertes pour la jeune fille... Même si ça mère était moldue, c'était quand même toujours étrange... Il y avait des choses auxquelles elle ne se faisait pas du tout, comme les photos immobiles.

Ari lui tirait le bras, et Cléonice revient à la réalité, ce n'était pas le moment de réfléchir, il fallait penser moldu.

Cléonice observa un peu plus attentivement son amie. Il y avait quelque chose d'étrange...

- Tu as de la terre dans les cheveux... pensa-t-elle à voix haute, la tête penché sur le côté...

Puis elle rit un peu avant de tirer Ari dans l'autre sens :

- Je n'ai même pas eu le temps de t'offrir ton cadeau !

@Ari Calvin on va bien s'amuser

Ari failli tomber à la renverse quand Cléo la tira vers elle pour qu'elle la suive.
"Hey, doucement Cléo tu vas me faire mal !" dis-elle en rigolant.

Elle l'entraînait vers la table de la cuisine où, un peu plus tôt, elle avait posé un paquet, sûrement son cadeau d'anniversaire. Elle l'empoigna et le lui donna.
"Oh... Merci Cléo ! C'est gentil."

Son amie souriait en la regardant. Ari prit le paquet et couru dans sa chambre. Où Cléo la suivi, elle aussi en courant. Elle s'installa sur son lit.

" Joyeux anniversaire Cléo, moi aussi j'ai un cadeau pour toi !".
Ari lui donna son cadeau, un livre sur la vie des escargots, et lui demandais.
"On a qu'à l'ouvrir en même temps tu ne crois pas ?"

Ari se demanda pourquoi elle avait posé la question, Cléo avait déjà éventré le papier cadeau que la jeune fille avait mis dix bonnes minutes à soigneusement scotcher.
"Toujours aussi patiente à ce que j'vois Cléo !" dis-je en rigolant.
Elle la suivi dans son fou rire en lui montrant son paquet, celui qu'elle lui avait offert.

Ari s'empressa de déchiqueter le papier cadeau et y trouvais un rubik's cube... "C'est trop génial Cléo, comment t'as su que c'était ce que je voulais ?"
Elle lui souriait d'un air mystérieux et quelque chose lui disait qu'elle n'allait pas lui dire comment elle avait su.

Elles parlaient de leurs vies, enfin surtout de la vie d'Ari à Dublin, quand elles entendirent sa mère les appeler en disant Les filles ! On va passer à table. Venez manger !
Elle se levèrent de son lit et se dirigèrent vers la cuisine où elles prirent places l'une à côté de l'autre sous le regard amusé de leurs mères et la petite voix de Benji qui disait Kéo ! Ally !

" Tu va voir Cléo, c'est moi qui ai préparé le repas aujourd'hui tu vas te régaler."

@Cléonice Von Berg rassures toi même dans la vraie vie je cuisine bien

Cléonice récupéra son cadeau et le déballa sans attendre...

Un livre sur les escargots ! Souriant de toutes ses dents, elle remercia son amie qui la connaissait si bien. Cléonice était surtout heureuse de voir que son cadeau plaisait à Ari. Elle avait remarqué l'habitude de son amie à résoudre tous les casses-tête qu'elle trouvait... Sa mère avait alors téléphoné à celle d'Ari et elle s'était retrouvée au milieu d'un magasin pour jouets moldus.

Mais Maintenant, elle se retrouvait face à un plat de spaghetti bolognaises... Plutôt appétissantes si on enlevait la vision en arrière-plan : le petit frère d'Ari, les deux mains dan son assiettes, riant comme une baleine, visiblement très heureux de la texture des boulettes de viande.

Mal à l'aise, elle touilla ses pâtes avec sa fourchette, essayant de manger le plus proprement possible.

Face à face, les deux mamans discutaient enfants, inflation et travail.

Un peu blasée par l'ambiance, Cléonice se tourna vers Ari qui avait déjà finit son assiette :

- Comment tu fais pour manger aussi vite ! s'exclama-t-elle, atterrée.

Elle finit rapidement son assiette et ré-engagea la conversation sur un sujet que Ari aimait beaucoup aborder... son petit monstre de frère !

- Ce n'est pas trop dur de partager des fois ? Et tu dois beaucoup t'occuper de lui, non ?

Elle avait un peu de mal à imaginer les relation entre frère et soeur, elle qui était fille unique.

Elle n'eut pas le temps d'avoir la réponse, la mère d'Ari faisait irruption avec un gâteau au chocolat garni de huit bougies.

Et la petite assemmblée se mit à chanter :

- Joyeux Anniversaire
Joyeux Anniversaire
Joyeux Anniversaire
Joyeux anniversaire Ariiiii
Joyeux anniversaaaaaiiiire

Cléonice sourit en voyant son amie souffler ses bougies.

@Ari Calvin j'ai pris mon temps pour répondre, j'avoue...

Son assiette terminée, Ari attendait sagement que son amie ai fini de manger en regardant son petit frère.
Perdue dans ses pensées, elle mit un petit moment avant de se rendre compte que Cléonice l'appelait.
"Désolé Cléo... je ne t'avais pas entendue..."
Son amie fit la moue, mais reprit son sourire quand Ari commença à parler de son petit-frère.
"Je suis sûr que tu crois que c'est un petit monstre ! Détrompe toi, c'est tout l'inverse. Benji est très actif en sommes mais il est A-DO-RA-BLE ! J'adore quand il essaye de prononcer mon prénom. Pas vrai Benji ?"
La jeune fille se tourna vers son demi-frère. Il tentait de manger ce qui ressemblait aux vestiges de son repas.

Ari écouta son amie mais n'eue pas le temps de lui répondre, sa mère apparu. Le gâteau d'anniversaire à la main. Ari attendit que la petite assemblée finisse de chanter pour pouvoir faire un vœu. Ce vœu était toujours le même depuis sa plus tendre enfance. Elle souhaitait voir son père, son véritable père, rien qu'une fois dans sa vie. Une fois ce vœu fait, elle souffla les huit bougies présentes sur le gâteau sous un tonnerre d'applaudissements.

Toute la petite famille et leurs amis dégustèrent le dessert. Leila, la mère d'Ari, sorti d'un placard un petit paquet où l'on pouvait lire Joyeux anniversaire, Ari ! et le donna à sa fille.
Ari entreprit alors de le déballer soigneusement et trouva sous le papier: un livre Tout savoir sur la magie. Elle sourit à sa mère et la remercia.

Ari chuchota discrètement à son ami "En vérité j'suis pas très fan de la magie...".

Cléonice écoutait son amie vanter la mignonnerie de son petit frère. Elle en parlait toujours avec passion, comme s'il s'agissait de l'oeuvre de sa vie...

Alors que pour la fillette, le petit frère d'Ari ressemblait à une sorte de gnome... particulièrement gourmand.

Mais si Ari disait qu'il était merveilleux, c'est sans doute qu'il l'était, Cléonice ne se permettait pas de critiquer un membre de la famille de son amie.

Lorsque la brune regarda Ari souffler ses bougies, elle ne put s'empêcher de ses demander quel était son voeu... La veille, Cléonice avait souhaité qu'Ari soit une sorcière pour pouvoir la retrouver à Poudlard, même si elle savait qu'une telle chose était complètement improbable, son père lui avait dit, en tant que fil de moldus, à moins que le père d'Ari soit un sorcier ou un cracmol, les chance pour la blonde d'être une sorcière était infimes.

Cela rendait Cléonice triste car elle ne pouvait pas révéler à son amie qui elle était vraiment.

Ari déballa enfin le cadeau de sa mère.

Un livre sur la magie.

Décidément.

Ari se pencha vers Cléonice et lui souffla qu'elle n'aimait pas trop la magie... Même si la brune savait que son amie ne parlait que de la prestidigitation moldue, elle ne put s'empêcher d'être un peu...blessée.

Mais elle se colla un sourire amusé et s'exclama :

- Je suis sûre que c'est très bien ! Allez, viens, on va essayer de faire disparaître des trucs !

Ari fut surprise de l'affirmation de son amie. Comme si la magie pouvait être génial.
En allant dans sa chambre elle lui dit "J'vois pas du tout en quoi tu peux trouvé la magie génial. C'est que de la diversion en vrai."

Malgré ce qu'elle pensait de la magie, elle voulait faire plaisir à Cléo pour son anniversaire, elle entreprit donc d'écouter son amie lire le livre à voit haute. "Alors, comment on fait disparaître quelque chose ?".
Son amie lui expliqua qu'il fallait se mettre bien en face de l'objet choisi, de préférence un petit objet, et penser à ce même objet dans un autre endroit.

Ari suivi ces conseils même si elle était sûr et certaine que ça n'allait pas marcher. Pourtant aux bout de quelques minutes elle rouvrit les yeux et regarda Cléo. Elle était très surprise.
"Arrête tu me fais marcher c'est toi qui l'a fait disparaître tu l'as caché ou ? Ce crayon est précieux c'est mon père qui me l'a offert l'année dernière, rends le moi !

Ari était un peu irrité que son amie lui est prit son crayon. Pourtant son amie sorti les mains de derrière son dos mais il n'y avait rien à l'intérieur de celles-ci.

Elle comprit vite que ce n'était pas l'œuvre de son amie, celle-ci était aussi surprise qu'elle.
"Euh... Cléo qu'est-ce qui se passe, je... J'ai peur, pourquoi il a disparu ?"

Cléonice se raidit à l'entente du désespoir de son amie.

Et elle voyait bien qu'Ari comprenait que ce n'était pas elle qui avait fait disparaître l'objet... Cléonice lança un regard un peu affolé à la porte, comme si sa mère allait surgir et crier : Surprise, c'est moi qui l'ai bougé !

Mais rien.

Rien du tout.

Et Ari semblait comprendre que ce n'était pas une disparition naturelle... Quoique les deux mots n'allaient de toute façon pas bien ensemble

Mais Cléonice en était certaine : ce n'était pas elle qui avait déplacé l'objet magiquement.
De la magie, elle en avait déjà fait, et elle le sentait. Cette fois, elle n'avait rien ressentit du tout. Et puis, de toute façon, son père lui avait apprit à garder la tête froide pour ne pas laisser ses désirs et ses émotion se transformer en flux magiques incontrôlables. Ce n'était pas elle. Mais c'était bien de la magie.

Et Ari qui commençait à avoir peur... Et à l'accuser.

Le cœur de la brunette se serra un peu. Elle n'y était pour rien ! Mais la blonde ne pouvait pas savoir...

Un espoir pourtant, empêchait Cléonice de faire croire à Ari qu'elle lui faisait une blague : et si c'était son amie qui avait fait de la magie ? Et si... Ari était une sorcière aussi ? Après tout, elle avait l'âge des premières manifestations magiques.

Mais elle ne pouvait pas le savoir, elle ne pouvait pas deviner, elle avait juste vraiment envie que ce soit vrai.

Tellement envie...

Même si c'était le crayon offert par le père d'Ari, elle était soulagée de voir que son amie faisait peut-être de la magie.

Alors elle tenta de changer un peu de sujet, honteuse de mentir :

- Je ne sais pas... Ce n'est pas moi ! Tu vas le retrouver, ne t'inquiète pas, il est peut-être juste tombé et Benji est en train de le manger... ? Et, heu, sinon tu as l'air d'avoir repeint ta chambre depuis la dernière fois, non ?

@Ari Calvin je sais que c'est toi

La jeune fille s'énerva de plus belle, elle sentait que son amie disait la vérité mais en même temps elle était peut-être en train de lui faire une farce. Elle retrouverait bien son crayon un moment donné

Elle n'en parla pas et prit la décision de "croire" son amie.

"Bon laissons cette histoire de côté, il nous reste encore 1h avant que tu doives repartir."

Son amie acquiesça.

"Tu savais que ma mère allait adopter un chat pour moi ?".

Elles discutèrent de la boule de poil, futur membre de la famille d'Ari pendant prêt de trois quart d'heures quand la sonnette de l'appartement retentit une nouvelle fois.

Les deux filles se précipitèrent dans la cuisine, où Ari interrogea sa mère.
"On attend encore quelqu'un maman ? C'est papa ?" dit-elle avec un espoir.
Sa mère ne répondit pas mais alla ouvrir la porte.
"Oh... Bonjour Ayden, viens entre."

Ari dit bonjour à Ayden et parti en courant vers sa chambre. Elle ne voulait pas que son amie la voit pleurer, elle sauta sur son lit et se cacha sous sa couette en larme.

"Pourquoi papa ne vient jamais me voir ? C'est si difficile pour lui de venir ou juste m'appeler pour me souhaiter mon anniversaire."

Elle pleura comme ça pendant ce qui lui parut une éternité. Elle ne prit même pas la peine de venir dire au revoir à Cléonice.

@Cléonice Von Berg Chut... tu ne sais pas que c'était moi

Cléonice tenta de ne pas prêter attention au doute qui subsistait dans le regard d'Ari. Celle-ci avait rapidement changé de sujet en enchaînant sur l'achat d'un chat.

Cléonice répondait avec enthousiasme, elle adorait les animaux, mais ses parents ne voulaient pas en adopter.

Lorsque l'on sonna à la porte, Cléonice savait déjà de qui il s'agissait pas entendre son amie espérer qu'il s'agisse de son père à elle lui brisa le cœur. Elle ne savait jamais vraiment comment réagir pour réconforter son amie...

Son père était venu les chercher, elle et sa mère, pour les emmener chez ses parents.

Avant de partir, la petite voulu dire au revoir à Ari. Elle se dirigea vers la chambre de son amie mais la trouva recroquevillée, en pleurs.

Les larmes montèrent aux yeux de Cléonice. Que devait-elle dire ? Que devait-elle faire ?

Elle mit sa main devant sa bouge pour empêcher le moindre bruit de sortit.

Si Ari s'était enfuie et ne l'avit pas emmenée avec elle, c'est sans doute parce qu'elle voulait être seule... Et connaissant la fierté de la blonde, Cléonice ne voulait pas manifester sa présence.

Un peu déroutée, elle se contenta de prendre discrètement un post-it et un crayon sur le bureau d'enfant d'Ari et d'écrire un petit mot pour son amie.

Je vais devoir partir, Ari.
Je ne veux pas que tu pleures, mais je sais que ça fait du bien, alors je vais t'envoyer plein de bonne humeur.
Tu peux m'envoyer plein de lettres, j'y répondrait avec plaisir !

A bientôt, Cléonice.

Elle hésita à ajouter un Post-scriptum à propos du père d'Ari, mais se rappela que ce n'était pas ses affaires et signa. Puis elle se retourna, ferma doucement la porte, essuya doucement ses larmes et rejoint ses parents.

- Je lui ait dit au-revoir, mentit-elle.

Fin du RP