Cette année il s'agit de votre dernière année d'examen "tranquille" avant d'affronter les redoutables BUSES. Certains se sentent plutôt décontracté et n'ont absolument pas peur tandis que d'autres redoutes déjà les examens classiques alors oui, les BUSES sont effrayantes. Heureusement pour vous, aujourd'hui aucune BUSE à l'horizon. Vous êtes devant la salle de classe à l'heure demandée et vous attendez que la professeure vous demande d'entrer.

Lorsqu'elle prononce enfin votre nom, vous entrez dans la salle. Elle ne ressemble pas à la salle de classe que vous avez l'habitude de de voir. La salle parait bien plus petite qu'en temps normal et tout semble bien rangé et en ordre comme si l'examen ne se déroulait pas ici.

- L'examen n'a pas lieu dans cette salle, il aura lieu dans votre esprit.

Rapidement le décor se met à tourner autour de vous et rapidement, vous vous retrouver dans un lieu qui vous est inconnu. Vous ne perdez pas de temps car vous entendez des cris, des pleures et des sorts qui fusent droit sur vous et sur des enfants à peine en âge d'entrer à Poudlard. Certains élèves feront le choix de fuir, d'autres de crier, de se protéger, de protéger les autres ou bien encore de soigner les victimes. Les plus doués parviendront probablement à se protéger, protéger et soigner les victimes mais attention, ceux-là sont surement qu'une poignée infime.

Quelques minutes plus tard, vous vous retrouvez devant votre professeure, vous n'avez pas bougé et elle n'ont plus. Elle vous demande de sortir tout en griffonnant quelques notes sur un parchemin.

Conditions : Vous devez être en quatrième année et vous suivez les cours de DCFM pour répondre à cet examen.
Exigences : 220 mots minimum et 1 seul post !
NB : Vous pouvez louper cette examen si votre personnage n'a pas d'affinité avec cette matière, vous pouvez également vous servir des dés pour déterminer vos réussites ou échec ou bien faire le choix de réussir. Ne vous limitez pas aux sorts de quatrième année pour cet examen, utilisez ceci et prenez la liberté d'inventer les détails du "combat"

Scary Limpson
Quatrième année RP inscrite à la chronologie, filière complète, option sortilèges et DCFM
Type de magie : flamboyante
n°6

J'arrive avec un sourire en coin devant la salle de Défense contre les Forces du Mal, pile à l'heure pour mon examen, le corps dans le présent mais toutes mes pensées déjà tournées vers l'année prochaine. Les couloirs ont une autre saveur aujourd'hui ; ce ne sont pas de simples lieux de vagabondages, c'est le chemin qui va me conduire à une grande réussite. L'attente est courte, très courte. Mon nom retentit presque aussitôt après mon arrivée, et j'entre d'un pas assuré dans la classe. Bien sûr, je ne m'attendais pas à ce que l'examen se déroule dans la salle, mais je dénote tout de même qu'elle semble plus petite que d'habitude. Après avoir mené mon observation des lieux, je me contente d'un « Bonjour Miss ! », exactement le même que je sors à chaque début de cours ^__ voir avec un peu de malice en prime. La seule phrase qu'elle prononce provoque un grand sourire sur mon visage, le genre de sourire lorsque l'on est satisfait d'avoir compris ce qui allait se passer.

Lorsque la salle se met à tourner, je fais un effort pour rester campée sur mes deux jambes. J'essaye, au fur et à mesure que le décor s'encre, de repérer des premiers éléments qui m'indiqueront la nature de l'épreuve, mais tout va si vite que mes yeux même plissés n'ont pas le temps de saisir quoi que ce soit. Je profite de ce dernier instant pour envoyer valser toutes les pensées qui pourraient rendre ma concentration branlante, et commence à canalyser ma magie, baguette au bout de mon bras tendu le long de ma jambe.

Je me rends compte que j'ai bien fait lorsque la première chose qui me parvient est la lumière d'un sort fonçant droit sur moi. J'imagine aussi vite que possible un écran translucide se former devant moi, trace un trait vertical de haut en bas avec ma baguette, et lance :

^__ Protego !

Facile d'avoir conscience du sentiment de protection lorsque l'on est soi-même en danger. Je balaye ensuite rapidement la scène d'un coup d’œil, mes oreilles assaillies par des dizaines de cris et de pleurs. Je ne remarque en soi pas grand chose. Pas grand chose pour se cacher, pas grand chose pour construire une palissade, pas grand chose du tout. C'est à moi et à moi seule de tout créer pour sauver ces pauvres enfants en panique qui s'apparentent donc plus à des petits monstres de cette situation douteuse. A partir de ce moment-là, je ne perds alors pas une seconde. La première chose à faire est évidemment de calmer ces gosses apeurés. Je lance d'une voix à la fois forte et douce (dommage que je ne maîtrise pas Sonorus) :

^__ Les enfants écoutez-moi s'il vous plaît. Personne ne m'écoute même si quelques regard se tournent vers moi. Je reprends alors agitant cette fois une carotte, Tout ira bien si vous faites ce que je vous dit.Ahhh, déjà un petit peu plus d'attention. Baissez vous au sol pour éviter les sorts, ils passeront au dessus de votre tête.

Je me retourne un instant pour regarder ce qu'il y a derrière moi, et remarque qu'un éclair fonce dans ma direction. Personne d'autre sur la trajectoire du sort, je me lance donc dans une petite démonstration ^__ les petits, ils aiment voir les choses, et ajoute en commentaire « Regardez, comme ça ! » tandis que je me baisse pour éviter l'éclair. Lorsque je me retourne vers les enfants, certains semblent convaincus, mais d'autres moins. Je lance un soupir discret en songeant que Valérion aurait pu me fournir un public un petit peu plus... réceptif ? Mais après quelque instant, la plupart des enfants se sont couchés au sol alors je considère cela comme une réussite. Je me baisse moi aussi rapidement, en marchant à quatre pattes, pas le temps de lancer des protego sur tous les sorts qui fusent, et m'approche des enfants un à un quand ils sont seuls, même si par chance ils ont eu l'instinct de se rassembler en petits groupes. je me rends aussitôt compte que ça ne va pas pouvoir durer longtemps, et me décide à lancer :

^__ PeRIculum !

En pointant ma baguette vers le ciel. J'arrive grâce à une visualisation ultra précise à faire apparaître le message « SOS ENFANTS ATTAQUES SORTS », et passe directement au premier groupe d'enfant. Tous ont plutôt bien suivis mes consignes, assis le dos courbés, mais je remarque que l'un d'entre eux semble avoir des difficultés à respirer. je lui prends aussitôt la main et lui chuchote doucement :

^__ Coucou, ne t'inquiète pas tout va bien se passer, les secours seront bientôt là. En vrai je n'en sais rien. Cela dépendra surtout du temps dont je dispose pour réussir mon examen. Essaye de respirer calmement. Tu mes dis comment tu t'appelles ?

Pas de réponse immédiate, mince. Je sors alors ma baguette, immagine une bulle entourer la tête de l'enfant, trace une sorte de haut de scaphandre avec ma baguette, et lance :

^__ TEStabuLLArum !

Difficile d'être serein dans ce genre de situation, et je sens que ma réussite ne se joue à pas grand chose. Je reste quelques instants de plus le temps que le petit me réponde, lui intime de poursuivre ses efforts, et demande aux autres enfants de surveiller son état. Je grimace déjà à la vue du sang qui forme une petite flaque pas loin du groupe suivant ; c'est peut-être par là que j'aurais dû commencer. Je m'approche rapidement et remarque qu'une petite fille saigne du ventre. Pas une très grosse plaie, mais tout de même problématique ; elle me ferait presque de la peine. Je lui demande alors sa permission avant de me concentrer, puis imagine son ventre sans la plaie, trace un arc de cercle vers la gauche avant de prononcer :

^__ ePIskey !

Je réitère le même processus sur l'autre plaie, sachant très bien que malgré l'entraînement j'ai toujours du mal à guérir deux blessures en même temps. Puis, j'entends un suivant qui se plaint d'avoir mal à la cheville. Mais mon coco, je peux rien faire pour t'aider moi ! Je suis pas une invocatrice d'attelle ! Faute de pouvoir en créer une, il devra se contenter d'un bandage. je ne sais pas si cela sera réellement utile, mais si ça lui fait plaisir... Je visualise un bandage se former, effectue la gestuelle, et lance :

^__ Fascia !

Un petit bisous magique, et c'est finit. Je passe voir le dernier groupe, mais celui-ci semble bien se porter à part une petite fille qui pleure parce qu'elle a laissé tomber son doudou plus loin mais qu'elle a peur d'aller le chercher. Je repère aussitôt le doudou, trace un arc de cercle vers la droite, et lance :

^__ Accio doudou !

Sans oublier le sentiment d'envie qui va avec le sort. Puis, jetant un regard vers l'endroit d'où proviennent les sorts, je me dis qu'il ne me sers à rien de me battre contre un adversaire invisible. Peut-être est-ce cette pensée qui a scellé la fin de l'examen, je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, quelques secondes plus tard, j'étais à nouveau dans la salle de DCFM, face à ma professeure prenant des notes. Après avoir cligné une fois des yeux, je me rends compte d'à quel point l'illusion était bien réussie. certaines méthodes de Miss Valerion sont peut-être controversées, mais il n'y a strictement rien à redire sur ses compétences et la qualité de ses mises en situation. Lorsqu'elle me le demande, je quitte la salle après l'avoir salué.

Britanny Huggins
Quatrième année RP inscrite à la chronologie
Filière Pratique et Ouverture, option Vol et Soins aux Créatures Magiques
N°11

Je m'excuse pour la longueur, la situation était plus qu'inspirante pour Britanny

Edmund Long
4^e année RP, inscrit à la chronologie
Filière : Sciences avec options Sortilège et DCFM
Numéro de passage : 1

Les échecs, ou plutôt ce qu'il jugeait comme échecs, qu'Edmund avait essuyés en étude des runes et soin aux créatures magiques la veille avaient pesé lourdement sur son mental et, malgré le petit succès de son examen de botanique le matin même, l'adolescent ne parvenait pas à se réjouir. En soi, son examen d'étude des runes ne le dérangeait pas plus que cela, il appréciait la matière et était terriblement déçu de lui-même d'avoir soumis une performance aussi ridicule, mais cela ne le handicaperait pas sur le long terme. La même chose ne pouvait se dire de ce qui s'était passé avec le professeur Dawson. C'était donc le moral déjà bien bas que le Poufsouffle s'était retrouvé à monter lentement en pression ce mardi après-midi alors que l'heure de l'épreuve qu'il redoutait le plus approchait dangereusement.

Seul, ou presque, devant la porte de la salle de défense contre les forces du mal, Edmund tâchait difficilement de contrôler les tremblements qui agitaient ses membres, réalisait vainement les exercices de respiration qui une fois de plus lui refusaient leur aide pour affronter cette matière diabolique. La porte s'ouvrit tranquillement, le petit garçon sursauta, et ses jambes flageolantes le trainèrent malgré elles à l'intérieur.

Edmund avait longuement réfléchi — cauchemardé — avec une sorte d'obsession morbide à ce qui allait se passer pendant l'examen. Alors qu'il naviguait entre différents fantasmes horrifiques, il en était venu à réaliser que l'unique option dont il disposait s'il désirait pouvoir approcher piètrement la moyenne était de se cantonner aux rares sorts de soins qu'ils avaient appris, les seuls qu'il sût réellement réaliser avec un tant soit peu de certitude. Il semblait cependant que les soubresauts qui agitaient ses membres rendraient complexes, sinon impossibles, d'effectuer précisément la moindre gestuelle. S'il pouvait avoir simplement quelques minutes de plus pour respirer un peu — et pour raccourcir le temps d'épreuve —...

Professeure Valerion ne lui laissa pas cette échappatoire. Une cacophonie de lumières et de terreur remplaça le calme angoissant. Jets bleus, rouges, verts, cris de douleur et de détresse, un ciel éclairé seulement des maléfices et malédictions qui se reflétaient dans des yeux mauvais et perdus. Des croassements perfides s'échappaient de bouches déformées par les ténèbres accablantes que crachaient des baguettes immondes, du sang violet puis noir puis vert crissait en des taches écœurantes, coulait en un nuage incandescent, une brume brûlante, un brasier crépitant porté par les rafales de soufre.

Au milieu de ce chaos infernal, Edmund demeurait parfaitement immobile, paralysé, branlant. Noyé sous le reflux de terreur, son corps et son esprit s'étaient murés dans une inexistence secouée de tremblements vacillants.

Aussi brutalement qu'elle était apparue, la vision s'arrêta et la salle de classe reparut. Livide, Edmund ressortit de la pièce sans en avoir conscience. Ce ne fut que lorsqu'il se retrouva dans le couloir et que la porte se fut refermée après le candidat suivant que les larmes se mirent à couler et, comme un barrage qui éclate, qu'il s'accroupit, roulé en boule, ne sachant s'il voulait vomir, pleurer, crier. Dans les tréfonds de sa psyché, sa baguette mordait avidement son esprit rachitique.

Roxane NEWCOMB
4e année RP, filière Auror
Numéro de passage : 5

Hannah Lyse Sparks
4ème année RP (n°7), filière Auror
Inscrite à la chronologie

La jeune Sparks ne le savait que trop bien : les examens de Défense contre les Forces du Mal étaient les plus imprévisibles, de ceux qu'on ne pouvait pas réellement préparer, de ceux qui faisaient appel à l'instinct plus qu'à une véritable maîtrise de sa puissance magique. Il était des sorciers qui, face à une situation dangereuse ou stressante, perdaient leurs moyens et manquaient le plus basique des enchantements ; et à l'inverse, il en était d'autres qui, portés par l'adrénaline et un certain goût du risque, réussissaient des sortilèges qu'ils n'avaient jamais exécuté auparavant.

Jusque-là, tout s'était toujours "plutôt bien passé" pour Hannah dans cette matière ; elle avait en quelques sortes "cet instinct de survie" nécessaire. Ainsi, c'est relativement confiante qu'elle se présenta à son épreuve pratique, même en sachant qu'elle en ressortirait forcément chahutée et secouée. À croire que c'était l'objectif de ce cours...

À l'appel de son nom, l'irlandaise entra dans la salle de classe, dont la configuration ne ressemblait aucunement à ce qu'elle avait connue au cours de l'année. « Bonjour, Professeure. » salua-t-elle l'enseignante. Les sourcils froncés, la quatrième année jeta quelques coups d'œil autour d'elle, sans comprendre pourquoi la pièce était aussi dénudée. Les consignes de l'examen tenaient en une seule phrase - "L'examen n'a pas lieu dans cette salle, il aura lieu dans votre esprit." - qui ne donnait pas franchement beaucoup d'indications sur la suite des événements. "Il va falloir improviser, comme d'hab !" jugea-t-elle, alors que sa vision se brouillait.

Quelques instants plus tard, elle se retrouva au milieu une scène bruyante et chaotique. Avant toute chose, pour se laisser le temps d'analyser plus précisément la situation, la Serpentard se décida très rapidement pour un charme du bouclier. Elle expira un grand coup pour se concentrer, puis visualisa la fine barrière de protection translucide qu'elle souhaitait générer autour d'elle. Elle s'empressa d'effectuer la gestuelle adéquate - une ligne verticale du haut vers le bas - tout en articulant la formule. « Protego ! » Un fin bouclier bleuté se matérialisa autour d'elle, lui laissant la possibilité d'évaluer le danger autour d'elle.

L'adolescente ne se relâcha pas pour autant. Elle parcourut la scène d'un regard circulaire, ne manquant pas de voir plusieurs sorts s'écraser sur son bouclier de protection magique. Autour d'elle, la jeune Sparks repéra une dizaine d'enfants en pleurs. Certains semblaient blessés et la plupart étaient dispersés. Ils avaient, à vue d'œil, à peu près l'âge de son petit frère Mark, qui ferait bientôt sa rentrée à Poudlard. À cette pensée, le sang de la blonde ne fit qu'un tour. Elle avait en revanche bien plus de mal à repérer d'où venait le danger, tant il semblait venir de partout et nulle part à la fois.

Le plan d'action était très clair dans son esprit : "regrouper et protéger les jeunes enfants en attendant l'arrivée des renforts". Les assaillants étaient en bien trop grand nombre pour espérer les neutraliser seule, sans autre intervention extérieure. Ainsi, l'objectif principal était bien de maintenir tout ce petit monde en vie et gagner du temps. « Écoutez-moi tous ! s'écria-t-elle d'une voix autoritaire qui ne souffrait pas la contestation - comme elle le faisait en tant que capitaine sur le terrain de Quidditch à l'époque. On va TOUS s'en sortir ! D'accord ? »

« On va d'abord commencer par tous se regrouper là ! » s'époumona-t-elle en désignant de sa main libre, l'endroit plutôt central où quatre enfants s'étaient blottis de peur les uns contre les autres. « Tous ceux qui sont en état, venez-par là ! » dit-elle en les rejoignant pour montrer l'exemple. « Protego ! » lança-t-elle à nouveau autour des premiers enfants rassemblés. Elle entreprit ensuite de couvrir ceux qui courraient vers elle. « Impedimenta ! », « Bombarda ! », « Repulso ! », « Expelliarmus ! » lança-t-elle tour à tour.

Deux enfants isolés manquaient encore à l'appel, sans qu'Hannah se sache s'ils ne venaient pas parce qu'ils étaient blessés, ou simplement terrifiés et pétrifiés par la peur. La quatrième année prit les choses en main, sans abandonner leurs petits camarades regroupés autour d'elle. « Je vais te ramener jusqu'à nous, ne cherche pas à résister et détends-toi... » expliqua-t-elle à un garçonnet à une quinzaine de mètres d'elle. "Plus facile à dire qu'à faire", elle en avait bien conscience. « Mobilicorpus » lança-t-elle. Elle recommença l'opération pour rapatrier une petite brune encore plus éloignée.

« Tout le monde est là ? Tout le monde va bien ? » s'inquiéta-t-elle auprès des enfants lorsque tout le groupe fut réuni. Elle ne prêta pas immédiatement attention à leurs réponses, se souvenant de l'ordre d'intervention à privilégier : "Protéger, Alerter, Secourir..." Il était temps de donner le signal en espérant que les renforts ne tarderaient pas trop ; elle n'était pas certaine de pouvoir tenir encore longtemps ainsi. « Periculum ! »

L'irlandaise se lança alors dans les premiers secours qu'elle pouvait prodiguer, à coups de « Epiksey ! » pour soigner les coupures par ici, et de « Ferula ! » pour immobiliser un poignet visiblement touché par là.

À nouveau, sa vision se brouilla et la scène recommença à tourner autour d'elle. Après quelques secondes, elle se retrouva à nouveau dans la salle de Défense contre les Forces du Mal - à moins qu'elle ne l'ai jamais quittée ? La quatrième année était exténuée ; elle avait le souffle saccadé et de grosses gouttes de transpiration perlaient sur son front. Elle ne savait pas bien combien de temps s'était réellement écoulé, mais elle avait l'impression que l'épreuve avait duré plus d'une heure. Et surtout, elle avait une nouvelle fois été poussée dans ses retranchements. Peut-être que c'était ça justement, le truc ; Miss Valérion les laissait batailler et résister jusqu'à ce qu'ils atteignent leurs limites... Elle quitta finalement la pièce lorsque la professeure lui indiqua que l'examen était terminé, puis fila en direction de sa salle commune pour s'y reposer.

Élina CLARKE
4e année RP (10) - filière sports et soins

Une inspiration. Une expiration. Une inspiration... La jeune fille essayait de calmer son rythme cardiaque avant que son tour n'arrive. *Bonne en DCFM. Je suis bonne en DCFM* Mais la quatrième année savait que le talent n'allait pas être suffisant pour réussir cette épreuve pratique. Après avoir passé plusieurs mardi soir en compagnie de Miss Valerion, la serdaigle commençait à saisir le caractère de son enseignant, et ce qu'elle pouvait en tirer, c'est qu'elle pouvait être autant imprévisible qu'un hippogriffe. Elle attendait donc que son tour arrive tout en réfléchissant au scénario que la professeure pouvait bien avoir imaginé. Mais lorsque la jeune adolescente entra dans la pièce, elle ne s'attendait pas du tout au décors actuel. Il n'y avait rien, absolument rien dans la salle pour faire une épreuve pratique. L'incompréhension se dessinait sur son visage alors que ses yeux incertains se posaient sur Miss Valerion.

Mais à la déclaration de l'enseignante, elle comprit. Elle n'eut pas le temps de réagir que le décor changeait déjà autour de la jeune fille. Le chaos s'installa rapidement et la quatrième année ne savait plus où donner de la tête. La situation lui rappelait trop les différentes situations d'urgence qui s'était déjà déroulé à Poudlard. Et pourtant, un sentiment de détermination grandissait chez la brune. *C'pour ça que j'me suis entrainé* C'était pour cette exacte raison qu'elle avait mis des heures et des heures à maitriser des sortilèges de défenses et d'attaques, des sortilèges de guérisons, pour être utile et savoir quoi faire en cas d'urgence. Et l'urgence était maintenant. Certains avaient besoin de son aide et la serdaigle savait pouvoir la leur apporté. Resserrant l'emprise autour de son catalyseur de bois, elle devait analyser la situation et elle ne pouvait pas le faire sans un minimum de protection.

-Protego ! Protégée des sorts de bases, la brune regarda autour d'elle pour savoir où mettre son énergie. Elle ne pouvait pas se permettre de s'éparpiller et devait avoir une idée minimum de se qu'elle allait faire. La première chose qui attira son regard fut les jeunes à qui personne ne semblait prêter attention. Ils n'avaient même pas l'âge de se défendre ! Le sang de la jeune fille bouilla à l'intérieur de ses veines et elle s'élança vers eux sans hésitation. Elle devait les rassembler pour mieux les protéger. Des yeux, elle repéra l'enfant qui avait l'air en pire état et décida de rassembler les autres autour de ce dernier. Elle s'approcha du jeune garçon et analysa ses blessures. Il avait quelques entailles qu'elle soigna sans problème avec Episkey, mais sa jambe avait l'air assez mal en point.

-Je vais faire mon possible pour soulager la douleur, mais tu auras besoin de voir un professionnel pour soigner ta jambe, d'accord ? Elle n'attendit pas un signe d'assentiment de l'enfant et lança un Fascia pour appliquer un pansement sur la blessure de l'enfant. Heureusement, il n'avait pas l'air d'avoir quoi que ce soit de cassé, mais il n'était pas dans l'état de marcher avec sa jambe. Ses yeux parcourra les alentours pour repérer une dizaine d'enfant éparpillé, mais qui semblait en possibilité de se rendre jusqu'à l'endroit où elle était. Pointant sa baguette vers son cou, elle lança Sonorus afin que sa voix puisse se rendre aux enfants sans être enterré par le bruit du chaos autour d'eux.

-Les enfants, écoutez-moi, on va tous s'en sortir, d'accord ! Mais pour ça, j'ai besoin de votre coopération, si vous en êtes capable, rejoignez-moi en restant au bas du sol le plus possible, elle se pencha en guise d'exemple. Je vais vous couvrir alors pas d'inquiétude, une fois que vous serez tous ici, je vais vous protéger. Elle essayait de paraitre confiante même si elle n'était pas du tout convaincu de se qu'elle faisait. Concentré, dès qu'un sort ou qu'une personne s'approchait trop d'un enfant, elle n'hésitait pas à lancer un sortilège d'attaque. Expelliarmus ! Bombarda ! Stupefix ! Expulso ! Les sorts fusaient de sa baguette et lorsqu'une bonne quantité de jeune fut rassemblé, elle se tourna vers eux et leur lança à leur tour un Protego.

Il ne restait plus qu'à se rendre aux enfants qui n'arrivait pas à se déplacer. La serdaigle rassura ceux qui avait simplement peur et s'accroupi finalement à côtés du dernier enfant. Celui-ci avait de la difficulté à respirer et n'avait pas l'air de vouloir l'écouter. Sa voix ne semblait pas se rendre jusqu'aux oreilles du jeune et l'urgence de la situation la fit changer de tactique.

-Testabullarum ! La bulle d'air qui se forma autour de la tête de la jeune fille sembla lui remettre les idées en place. Pas assez pour la calmer complètement, mais suffisamment pour qu'elle écoute les paroles de la quatrième année. Respire en même temps que moi, d'accord. On inspire... et on expire. Elle répéta l'exercice pendant encore quelques secondes et lorsqu'elle sentit que la fillette était capable de se déplacer, elle l'encouragea à le faire. Quelques secondes plus tard, elles avaient rejoint le groupe d'enfant et la jeune adolescente lança une nouvelle fois un Protego pour protéger les plus jeunes.

Quelques minutes plus tard, sa vue se brouilla à nouveau pour retrouver le confort de la salle de défense contre les forces du mal. Après une expiration et quelques instants pour bien s'ancrer dans la réalité, elle quitta la salle. Elle venait de terminer son examen de défense !