Après la fin des examens, il existait toujours quelques jours de latence avant le retour par le Poudlard Express pour l'ensemble des étudiants du collège de sorcellerie écossais. De larges plages de temps libres, sans cours, mais avec parfois des activités organisées. Une semaine qui pouvait sembler hors du temps, surtout que la météo était généralement clémente en cette période de l'année. Il faisait doux, on pouvait se passer de robes de sorciers ou de pulls... Même l'uniforme n'était plus obligatoire. Enfin, techniquement si, mais puisqu'il n'y avait plus cours, il semblait à la préfète que les adultes étaient moins regardant sur le fait de porter des vêtements personnels tant qu'ils restaient dans le cadre de ce qui était autorisé par le règlement.

C'était d'ailleurs une liberté prise par l'irlandaise ce jour là. Même si elle avait fait un compromis personnel en choisissant une jupe et un chemisier très ressemblant à son uniforme. Elle avait par dessus passé sa robe de sorcière scolaire de mi-saison, avec les manches trois-quart, parce qu'il y avait un peu de vent et qu'elle se trouvait dans la cours de la tour de l'horloge, assise sur le muret d'une des coursives. Elle venait de passer un moment avec Clément à discuter, celui-ci s'éloignait et elle était en train d'ouvrir un livre, un roman moldu emprunté à la bibliothèque mais elle n'imaginait pas le refermer aussi vite. Quelqu'un arrivait et il était clair pour qui connaissait Ennis et cette nouvelle arrivante mais surtout leur relation souvent électrique que l'ambiance allait changer.


@Alienor Delphillia, tu peux entrer sur la piste

Les examens étaient passés et Aliénor pouvait enfin souffler. Beaucoup ne s’imaginaient pas les efforts déployés par la jeune fille pour son travail scolaire. Elle n’avait jamais été douée en magie, elle n’était pas la plus intelligente ayant bien plus d’instinct que de logique et une intelligence bien plus pratique et réactive. Elle n’était pas spécialement faite pour l’école mais savait depuis toujours grâce à son père que le travail était la clef et ce encore plus depuis qu’elle avait son objectif en vue, l’ISMI. Elle devait avoir un dossier en béton si elle voulait que les recruteurs passent outre son choix de filière hasardeux. Le projet AMICO, les cours particuliers avec Miss Priddy, l’intégration du club prodigium, ces efforts au quidditch et ces nombreuses heures à potasser ces cours, tout n’avait que pour but de faire de son dossier un dossier que cette école ne pouvait pas laisser passer. Du moins elle l’espérait. Donc savoir ces examens derrière elle était une véritable bénédiction et maintenant elle devait juste attendre ces résultats.

Elle profitait alors du temps clément pour sortir un peu des murs du château et se préoccuper pour tout autre chose… Cette pomme qu’elle gardait dans un bocal sous son lit. Pourquoi diable on lui avait confié un truc pareil et qu’est-ce qu’elle pourrait bien en faire ? Le planter oui, mais où, comment, dans un endroit sûr, dans Poudlard où Colby pourrait le surveiller, mais ou il ne serait pas enfermé non plus, hors de question qu’il passe sa vie dans les souterrains. Maintenant qu’il était guéri elle voulait le voir au grand air !

Aliénor soupira alors qu’elle arrivait enfin dans la cour de la tour de l’horloge. Elle s’avança au centre pour profiter de la chaleur des rayons de soleil sur sa peau et du bruissement des feuilles dans l’arbre faisant un peu d’ombre à ce lieu qui restait très agréable. Observant enfin qui se trouvait aux alentours, son regard se posa sur Ennis… Elle n’aurait pas pu être ailleurs ? Non, il fallait qu’elle soit là, qu’elle ait eu la même idée que la joueuse des Hel’s ?

-Quelle grognasse…

Grommela Aliénor pour elle-même. Mais elle était bien décidée à profiter du soleil, par conséquent, la sixième année s’avança un peu et se lassa glisser le long du mur non loin de sa camarade de promotion. Lui lançant un regard en coin et par « politesse », Aliénor lâcha un simple « O’Belt… » sur un ton quelque peu méprisant, presque dégoutée à la suite de ces mots. Elle s’attela à nouer la chemise qu’elle portait au niveau de sa taille dévoilant son ventre et remonter ses manches ainsi que sa jupe avant de s’assoir sur le sol laissant le haut de son dos s’appuyer contre les murets du couloir intérieur. Oui elle voulait bronzer, non elle n’en avait rien à faire de montrer un peu trop de peau pour qui serait un peu trop regardant.

Plongée dans son roman qu'elle venait de débuter, Ennis suivait sans trop de difficulté le récit racontant comment un détective belge moustachu résolvait des enquêtes sur le territoire britannique. Elle était tellement absorbée qu'elle ne faisait pas particulièrement attention aux mouvements des autres occupants du château. Seul un bruit particulièrement fort ou inhabituel aurait pu la tirer de sa lecture. Aussi, elle ne perçut absolument pas la présence de la Poufsouffle avec qui la compréhension mutuelle semblait impossible. L'irlandaise avait de toute façon lâché l'affaire, se contentant du minimum de politesse avec Alienor et ne cherchant même plus une possible confrontation. Ce n'était pas toujours facile, elle serrait souvent les dents pour ne pas réagir.

Il fallut que la brune lui adresse la parole, une salutation nominale, pour que la Gryffondor lève le nez de son ouvrage. "Bonjour." Avait-elle simplement dit de manière beaucoup plus neutre. Puis elle était retournée à son livre, cherchant à comprendre en quoi la jaune et noir pouvait être comme dégoûtée. D'accord elles ne s'entendaient pas vraiment, pas du tout même, mais... La jeune adulte pencha la tête et tacha de se reconcentrer sur sa lecture, voyant du coin de l’œil sa camarade s'installer au sol, dos à un muret, au soleil. Elle avait aussi remarqué qu'elle avait remonté des vêtements mais n'avait pas relevé. Si il lui arrivait de préciser à certains de remettre de l'ordre dans leur tenue, elle se serait bien gardé de le faire avec la batteuse. Et elle continuerait de le faire. Et puis... A moins d'une semaine des vacances, franchement...

Profitant des rayons de soleil, la jeune fille qu’elle était ne put tenir très longtemps au calme et ce encore plus avec une Ennis à côté qui feuilletait son livre comme si de rien était. Mais Aliénor elle, elle devait s’assurer d’une chose, s’assurer qu’Ennis ne parlerait pas, que leur escapade dans les souterrains n’allait pas s’ébruiter et ce même si c’était très tentant de son côté. C’est à vrai dire pour ça qu’elle avait continué à lancer ces piques incessantes, qu’elle avait répandu cette rumeur via Melissandre, qu’elle se comportait comme une peste.

-Ca fait quoi que tout le monde dise que tu sors qu’avec des vieux ? T’as un mec en plus… Il doit pas kiffer.

Elle n’avait pas bougé d’un pouce, allongée, elle avait même les yeux toujours fermée. On pourrait presque penser à mirage, comme si les mots qu’elle avait prononcés n’étaient pas vraiment sortis de sa bouche. Mais pourtant c’était bien le cas, une attaque frontale sur cette rumeur stupide qu’elle-même savait faux mais qu’elle se délectait de répandre. Elle adorait ce pouvoir qu’elle pouvait avoir et puis elle aimait particulièrement connaitre les limites des gens qu’elle côtoyait et Ennis faisait preuve d’une résistance immense ce qui la frustrait un peu.

Elle pris une grande inspiration profitant d’un léger vent qui passait alors que certains élèves au loin commençaient à élever la voix. Voilà, la vie, elle préférait bien mieux entendre de la vie dans ce château tout gris. Mais elle lui rendrait sa splendeur. Avec une pomme qu’elle ne pouvait pas manger qui était actuellement dans un bocal sous son lit et dont elle ne savait absolument pas comment s’en servir. Ils étaient loin d’avoir un nouveau château les élèves…

Ennis arrêta sa lecture, refermant son livre sur son doigt pour ne pas perdre la page à l'instant même où la brune repris la parole, et regarda sa camarade toujours allongée, immobile, yeux fermés. Elle semblait être d'un calme olympien. L'irlandaise la considéra un moment, formulant dans son esprit une réponse avant d'en changer. Pour tout avouer, elle testait plusieurs types de réactions mais avec Alienor, il y avait de grandes chances que ça soit forcément une mauvaise manière de faire. Que ça soit répondre frontalement à ses piques ou les ignorer superbement, ça ne semblait pas se calmer.

- "C'est gentil de ta part de t'inquiéter pour Tomas. J'entraperçois à nouveau l'Alienor qui avait à cœur de protéger Colby. Quoique ta sincérité était d'un tout autre niveau." Dit-elle calmement. "Il était au courant pour mes cours de magies de l'esprit bien avant toi. Avant même que nous ne sortions ensemble. Mais je ne suis pas dans sa tête, je te laisse aller lui demander par toi même." Poursuivit-elle toujours avec un ton posé avant de redresser la tête pour observer un bout de ciel bleu. Le vent vint doucement caresser son visage et agiter une ou deux mèches fines échappées de sa coiffure.

- "Moi ce qui m'intrigue, ce sont tes raisons. Le calcul n'est pas bien dur, parmi les personnes au courant il ne reste que Colby et toi. Et de vous deux, il ne reste que toi pour propager un bruit pareil." Elle sourit et regarda à nouveau l'autre sixième année. "Je dois dire que tu me déçois un peu. Ça manque d'originalité. Je sais que lors de notre course improvisée en deuxième année je n'ai probablement pas été particulièrement sympa. Je sais aussi que les oppositions entre Gryffondor et Poufsouffle sont toujours tendues. Mais je ne vois pas en quoi ces deux critères suffisent à expliquer une telle insistance." Son sourire s'accentua, mauvaise réponse pour mauvaise réponse, elle ne risquait plus grand chose après tout. "Je vais finir par croire que tu es amoureuse de moi." Elle n'avait pas élevé la voix, son ton était toujours calme, peut-être un brin d'amusement qui perçait.

Sans bouger, Aliénor écouta la tirade de sa camarade. Un fin sourire apparut sur ton visage c’était quand même vachement marrant comme rumeur et ce d’autant plus si elle le prenait avec autant de recul. Elle en rirait presque elle-même, si elle avait des gens avec qui en rire autre que des livres. Encore une fois, la mauvaise foi d’Ali à l’égard de sa camarade était notable. On ne change pas une personne en une escapade dans les souterrains. Elle ouvrit les yeux, se redressant un peu pour parler de manière un peu plus confortable à sa camarade.

-Ouais amoureuse, c’est au moins un truc du genre.

Elle laissa échapper un petit rire avant de reprendre la discussion.

-T’sais moi je dis c’que j’entends. J’ai peut-être laissé sous-entendre que tu passais du temps avec un vieux qui n’était pas un prof a Poudlard mais je ne choisi pas si mes paroles sont déformés.

Quant à Tomas, il était loin d’être le personnage central de l’histoire. D’ailleurs Aliénor n’en avait que trop rien à faire de ce blondinet qui servait de copain à cette grognasse. En vérité, il ne serait qu’un dommage collatéral si jamais cette rumeur se répandait vraiment, ce n’est jamais agréable de devoir se justifier sur son couple auprès de toute le monde, surtout si, comme lui, on est de nature discrète. Mais ça, ce n’était ni le but, ni même pris en compte.

-Mais si tu penses vraiment que c’est moi qui répands ces rumeurs sur toi, pourquoi tu le dis pas aux autres hein ?

Pourquoi elle ne lui ferait pas du mal aussi, pourquoi elle ne raconterait pas tout sur leur escapade nocturne, sur le fait qu’elle conserve un truc suspect ? Hein ? Pourquoi Ennis O’Belt ne mettrait pas Aliénor Delphillia dans la sauce pour se venger ? Jusqu’où allait ton détachement Ennis ? Où étaient tes limites ? Et est-ce que tu serais capable de parler de ce que tu as vu avec Aliénor et Colby ce soir-là ?

- "Admettons." Fut la simple réponse d'Ennis aux dires de sa camarade. Bien entendu elle n'avait rien dit d'autre que ça c'était une évidence... La châtain n'était pas dupe mais estimait aussi qu'elle n'avait pas l'énergie à discuter de ça avec Alienor. Pour quoi faire? De toute façon, la Poufsouffle était de ceux qui réussissait à tout formuler à son avantage. Et puis elle avait donné déjà, se défendre becs et ongles n'aidait pas forcément à la manœuvre.

- "Pour dire quoi?" Retourna-t-elle la question. "Tout le monde n'a pas ce besoin irrépressible de dénigrer les autres pour se sentir exister. J'ai mes frères, mon petit-ami, mes amis pour ça. J'ai suffisamment de personnes en qui j'ai confiance." Poursuivit-elle en retenant la fin de sa phrase. Elle allait en effet ajouter qu'elle ne voulait pas lui donner d'importance, mais ça serait mentir. Bien sûr qu'elle était touché, mais elle se refusait à se rabaisser à son niveau.

- "On n'est plus des enfants tu ne crois pas? Je n'irais pas jusqua dire qu'on est déjà pleinement adultes mais... Sans parler de s'apprécier pourquoi ne pas tout simplement me dire ce que tu as à me dire?" Le 'qu'on en finisse' lui brûla les lèvres, mais elle laissa passer un soupir discret. Soupir de lassitude face à la situation. Soupir d'appréhension aussi. Parce qu'à demander ce genre de choses, elle devait se préparer au fait que ça pourrait ne pas lui plaire, au sens désagréable ou douloureux du terme.

Comme toujours. Froid, détaché, comme si rien ne pouvait l’atteindre. C’était presque chiant. Mais c’était pas nouveau avec Ennis aka Miss Parfaite. Le regard de la jeune Delphillia se perdit dans le vide un instant. Il y en avait des choses qui se passaient dans sa tête, elle n’avait pas toujours les réflexions le plus logiques mais tout avait un sens. Elle ne faisait pas tout ça sans but, même si bousiller la réputation d’Ennis était un passe-temps plus que distrayant mais là n’était pas le point et visiblement Ennis en avait assez de la mascarade proposée par la jeune fille.

-On s’aime pas. Je t’aime pas, mais ça tout le monde le sais et toi… Je penses que tu m’aimes pas. Alors j’vois pas pourquoi tu dirais rien. Parce que moi si je pouvais, je le ferais.

Elle la mettrait dans la sauce, elle roulerait son nom dans la boue juste pour le plaisir, pour agacer Miss Parfaite et voir enfin sur son visage autre chose que cet air neutre ou hautin.

-Où sont tes limites? A quel point un secret est bien gardé avec Ennis O’Belt au visage de marbre ?

Elle avait tourné la tête vers sa camarade de promotion, ramenant ces jambes vers elle en tailleurs. Voilà, elle savait en soi, elle connaissait maintenant le cheminement de la Poufsouffle ce qui n’était pas la position la plus agréable pour la jaune. Mais au bout d’un moment il était temps d’être honnête.

- "Effectivement, je ne peux pas dire que tu fasses partie des personnes que j'apprécie." Confirma Ennis avant d'ajouter. "Mais de là à dire que je ne t'aime pas... Ça a été le cas. Maintenant je dirais que je m'en fiche ou plutôt que ça me fatigue de ne pas t'aimer." Posa-t-elle sans masquer, justement, l'exaspération teintée d'indifférence que lui provoquait sa camarade. "Continue à propager ce que tu veux, ça ne changera rien. Dans un an on ne se côtoiera plus ou presque, je ne crois pas qu'on ait les mêmes envies après Poudlard. Je peux bien continuer à serrer les dents encore un peu." Là on sentait que ça la touchait toutes ces histoires, et qu'elle tendait le dos pour y faire face. Ce n'était pas parce qu'elle ne pleurnichait pas que ça ne lui faisait rien.

- "Mes limites? D'autres les ont franchis. Ce n'est pas encore ton cas. Mais même si tu le faisais..." Elle prit un temps de réflexion, observant mollement aux alentours pour voir si quelqu'un pouvait les entendre. Ca ne semblait pas être le cas, pourtant la jeune femme à l'uniforme teinté de rouge changea de position pour se trouver un peu plus proche de la Poufsouffle et pouvoir poursuivre plus bas. "Je ne sais pas ce que l'arbre t'a dit. Et je mentirais en disant que je ne jalouse pas ta chance d'avoir pu lui parler seule à seule. Ni qu'il t'ait confié... quelque chose. Mais si je mets tout bout à bout, tout ça dépasse notre pseudo-guerre non? Poudlard et la Magie sont mille fois plus important que nous." Expliqua-t-elle son point de vue. "Au moins. Donc je réitère, si Levinson ou toi me demander à l'aide pour ça, vous l'aurez. Mais juste pour ça."

Elle chercha le regard de la batteuse et attendit de l'obtenir pour continuer. "Si tu dépasses mes limites, c'est sur un autre terrain que tu devras m'attendre. Libre à toi de choisir si tu veux découvrir lequel... Ou pas." Le ton s'était durci. Si Alienor voulait la visiter sur ce point, elle n'hésiterait pas. Et ça dépasserait les quand dira-t-on de l'école.

Au moins elles étaient d’accord sur un point. Les jambes toujours en tailleurs, son regard se perdit de nouveau sur la cour intérieure. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, tous les adolescents étaient touchés quand on rependait des sales paroles sur eux. Ce n’était jamais agréable de devoir se justifier ou de devoir dissiper le doute dans l’esprit de ceux qui pouvait être proche de nous. Mais si elle voulait rester dans ce déni, ce n’était pas la faute de la Poufsouffle et elle s’en fichait bien.

Un fin sourire étira les lèvres de la batteuse quand Ennis évoqua l’avenir. Non elles n’avainet pas les mêmes envies. C’était certain, si Ennis était scolaire, Aliénor ne l’était absolument pas et se consacrer au sport était certainement la seule chose qui pouvait la sauver d’un burn out comme sa maman. Déjà qu’elle passait beaucoup de temps à travailler à Poudlard…

Ennis admettait qu’elle avait des limites et clairement ça ne tombait pas dans l’oreille d’une sourde. Mais elle ne s’amuserait pas, pas maintenant, quand la directrice aura accepté le nouveau rôle de Colby et que Poudlard aura son nouveau cœur là, elle pourra titiller autant qu’elle le souhaite la Gryffondor.

-Ennis O’Belt jalouse.

Souffla Aliénor à voix basse. Ça avait quelque chose de satisfaisant. Comme une petite victoire face à cette Miss Parfaite qui ne laisse jamais rien transparaitre.
Elle releva les yeux alors qu’Ennis terminait son explication. Un sourire flottant toujours sur les lèvres la jeune Delphillia hocha simplement de la tête avec un air un peu trop fière.

-On a pas besoin de ton aide. La seule chose dont j’ai besoin c’est de ta discrétion. Le reste tu fais bien ce que tu veux.

Elle étendit de nouveau les jambes profitant encore un peu du soleil qui frappait sur sa peau. Elle ferma même les yeux se concentrant sur la chaleur provoquée par le soleil.

-On verra bien pour la suite…

Ajouta-t-elle à mi-voix. Elle ne savait pas de quoi serait fait sa dernière année, elle ne savait pas ce qui l’attendait pour la suite mais elle comptait bien vivre une dernière année à Poudlard mémorable.