Âmes de pirates
Premier septembre 2048
À bord du Poudlard Express avec @Veronica Blackburn
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À bord du Poudlard Express avec @Veronica Blackburn
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Enfin le Poudlard Express emit son long sifflement, indiquant le grand départ. À travers les fenêtres, doucement le quai commença à se mouvoir tandis que les roues débutaient leur lancinant et saccadé roulement. Un long soupir de soulagement gagna Tamsin, ses épaules s’affaissant sous le poids d’un trop long été passé en famille. Elle n’omit toutefois pas un léger au revoir de la main à sa mère, mais ne s’attarda pas comme les autres années devant la fenêtre à l’instar des premières années qui quittaient leur famille pour la grande aventure.
Elle était précédée de Veronica Blackburn, devenue depuis le temps ce qu’on pouvait apparenter à une meilleure amie. Au fil des deux dernières années, leur relation s’était étoffée et Tamsin pouvait aujourd’hui lui faire pleinement confiance. Difficile cependant pour la gamine depuis le mois de janvier et sa lourde rupture avec Ethel et Lilah de savoir où se trouvait ses véritables amies, mais Niks semblait en faire clairement partie. Rapidement le flot d’élèves qui parcourait les wagons leur donna le tournis. Penchant la tête en direction de compartiments un peu plus loin, la jeune sorcière blonde entrepris de guider sa camarade à travers la jungle de gamins qui s’extasiaient déjà, se consolaient ou apprenaient prudemment à faire connaissance avec leur voisin de droite. Agacée par les jérémiades et le brouhaha constant, elles s’étaient mise d’accord sur le quai, aux moments de leurs retrouvailles bien orchestrées (rendez-vous voie 93/4, sous l’horloge, quinze minutes avant le départ, n’apporte pas tes parents), d’aller occuper un compartiment vide de toute nuisance sonore afin de mettre en place les derniers préparatifs avant leur nouvelle année. Elles avaient treize ans et faisaient désormais partie de la cour des grands. Pas besoin donc, de traîner avec des mioches de deux ans de moins qu’elles. Et encore moins de devoir leur faire la conversation pour un aussi long trajet.
S’éloignant peu à peu de la faune de nouveaux sorciers, elles progressaient de wagons en wagons, cherchant sans le trouver, le dernier compartiment vide. Elles passèrent devant ce qui semblait être un espace libre, mais déchantèrent bien vite quand dans le couloir, une jeune rousse éclata en sanglots bruyants, qu’un groupe de septième année les dépassa en se racontant bruyamment leur vacances et qu’un couple se bécotant langoureusement un peu plus loin, lui apparu du coin de l’œil. Tamsin tira la langue de dégoût et préféra prolonger leur ascension plus loin plutôt que de passer le trajet dans un compartiment aussi bruyant et passant. La recherche fut longue et elle fini par se rendre à l’évidence : « Je pense qu’il n’y en a plus, on va devoir partager avec quelqu’un ou se coltiner les deux tourtereaux » grimaça-t-elle. Le temps qu’elles se décident, ils avaient probablement déjà investi les lieux. Bref, elle ne préférait même pas y penser. Elle avait du mal à contenir sa déception, elle qui était si heureuse de retrouver Niks, sa partenaire de crime en tout genre, avait espéré pouvoir passer un voyage tranquille en sa compagnie. Juste elle deux quoi. « À moins que … » Elle venait de se stopper net devant un compartiment occupé. Occupé oui, mais avec l’idée qu’elle avait en tête, il serait probablement bientôt libre. D’un léger signe de tête elle désigna les fauteuils à travers la vitre, se doutant que Miss Blackburn allait très vite — si ce n’était pas déjà fait — faire le même raisonnement qu’elle.
Qui a dit que quand on est en troisième année, on ne peut pas commencer à faire sa loi ?
( M ) — agent zénith
Âmes de pirates
Quand le train se mit en mouvement, Veronica se sentit enfin libérée. Les vacances étaient peut-être fini, mais elle n’était pas aussi frustrée que les années précédentes. La jeune Blackburn était même soulagée. Elle n’en pouvait plus du climat étouffant de son domicile, qu’elle avait l’impression d’être la seule à subir, et la rentrée avait été une bénédiction pour la troisième année. Elle allait pouvoir oublier, jusqu’aux prochaine vacances en tout cas.
Elle ne chercha pas son père du regard par la fenêtre, leur discussion précédente encore amère pour l’ainée. C’était toujours la même chose. Ses remarques acerbes sur le Quidditch, ses avertissements sur l’importance de ses notes, et puis le débat stérile des filières. Dans l’esprit de l’ancien Serdaigle, la filière science était le meilleur choix, ce qui était très loin de ce que voulait la sorcière et elle ne s’en cachait pas. Elle en était presque désolée pour son jeune frère, qui avait du assister à une nouvelle dispute, alors qu’il était venu pour lui dire au revoir. Et sa mère… Elle n’était même pas venue. A cause de son travail lui avait-on dit. Après avoir fait un au revoir discret à son frère dans le dos de leur père, qui était au milieu d’un de ses discours, elle s’était empressée de retrouver Tamsin à leur point de rendez-vous. Tu lui diras au revoir de ma part, avait-elle glissé dans l’oreille de l’enfant.
Veronica laissa Tamsin la guider à travers le Poudlard Express, observant – et subissant – l’agitation chaotique qui régnait dans le train. Le flot d'élèves qui se pressait dans les wagons lui en ferait presque tourner la tête. La jeune sorcière blonde entreprit malgré tout à les faire traverser cette marée d'étudiants, malgré les affaires qu’elle transportaient. Son chat ne semblait pas non plus apprécier le brouhaha et la foule depuis sa cage. Le bruit ambiant, les jérémiades, tout cela commençait à agacer Veronica, mais elle faisait preuve de patience. Même si cela semblait être peine perdue.
Elle partageait le même dégout que sa camarade à l’idée de partager un compartiment avec quelqu’un - ou pire, avec des élèves ayant beaucoup trop d’hormones. Cependant elle ne comptait pas lâcher l’affaire, et le soudain arrêt de sa coéquipière devant un compartiment presque vide…
« A moins que l’on fasse en sorte qu’il y ait un compartiment libre pour nous », chuchota-t-elle, avec un air innocent et complice. Niks appréciait réellement d’avoir retrouvé son amie, l’été lui ayant presque fait oublié ce que cela faisait de travailler en binôme.
Elle zieuta une deuxième fois discrètement à l’intérieur du compartiment, mais elle n’arrivait pas à déterminer l’année du garçon à l’intérieur. Un première année très probablement, mais il y avait une chance que ce soit un deuxième année également. Tant pis. Elle fit un dernier signe de tête à Tamsin – je m’en charge, surveille autour - et Niks ouvrit la porte du compartiment occupé, d’un coup vif, et modifia sa posture pour paraitre plus sérieuse et intimidante.
"Hey toi, c’est pas un compartiment pour les nouveaux ici. Prend tes affaires et va avec les autres plus loin, sauf si tu veux avoir des problèmes " déclara-t-elle d'une voix glaciale, laissant peu – voir même aucune - place à la contestation.
@Logan Erskine tu peux poster à la suite
@Tamsin Gillies
Elle ne chercha pas son père du regard par la fenêtre, leur discussion précédente encore amère pour l’ainée. C’était toujours la même chose. Ses remarques acerbes sur le Quidditch, ses avertissements sur l’importance de ses notes, et puis le débat stérile des filières. Dans l’esprit de l’ancien Serdaigle, la filière science était le meilleur choix, ce qui était très loin de ce que voulait la sorcière et elle ne s’en cachait pas. Elle en était presque désolée pour son jeune frère, qui avait du assister à une nouvelle dispute, alors qu’il était venu pour lui dire au revoir. Et sa mère… Elle n’était même pas venue. A cause de son travail lui avait-on dit. Après avoir fait un au revoir discret à son frère dans le dos de leur père, qui était au milieu d’un de ses discours, elle s’était empressée de retrouver Tamsin à leur point de rendez-vous. Tu lui diras au revoir de ma part, avait-elle glissé dans l’oreille de l’enfant.
Veronica laissa Tamsin la guider à travers le Poudlard Express, observant – et subissant – l’agitation chaotique qui régnait dans le train. Le flot d'élèves qui se pressait dans les wagons lui en ferait presque tourner la tête. La jeune sorcière blonde entreprit malgré tout à les faire traverser cette marée d'étudiants, malgré les affaires qu’elle transportaient. Son chat ne semblait pas non plus apprécier le brouhaha et la foule depuis sa cage. Le bruit ambiant, les jérémiades, tout cela commençait à agacer Veronica, mais elle faisait preuve de patience. Même si cela semblait être peine perdue.
Elle partageait le même dégout que sa camarade à l’idée de partager un compartiment avec quelqu’un - ou pire, avec des élèves ayant beaucoup trop d’hormones. Cependant elle ne comptait pas lâcher l’affaire, et le soudain arrêt de sa coéquipière devant un compartiment presque vide…
« A moins que l’on fasse en sorte qu’il y ait un compartiment libre pour nous », chuchota-t-elle, avec un air innocent et complice. Niks appréciait réellement d’avoir retrouvé son amie, l’été lui ayant presque fait oublié ce que cela faisait de travailler en binôme.
Elle zieuta une deuxième fois discrètement à l’intérieur du compartiment, mais elle n’arrivait pas à déterminer l’année du garçon à l’intérieur. Un première année très probablement, mais il y avait une chance que ce soit un deuxième année également. Tant pis. Elle fit un dernier signe de tête à Tamsin – je m’en charge, surveille autour - et Niks ouvrit la porte du compartiment occupé, d’un coup vif, et modifia sa posture pour paraitre plus sérieuse et intimidante.
"Hey toi, c’est pas un compartiment pour les nouveaux ici. Prend tes affaires et va avec les autres plus loin, sauf si tu veux avoir des problèmes " déclara-t-elle d'une voix glaciale, laissant peu – voir même aucune - place à la contestation.
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@Tamsin Gillies
La plus sataNik(s) des Serpys. Otage du Club 46. Troisième année RP. #b25769
Avatar par Ava Meywood. Reine des Enfers. Agent Sek(hmet). Moriarty's Devils. Fiche PR
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Âmes de pirates
Bon, Logan, tu sais qu'on n'est pas fort pour les adieux. Alors faisons ça rapidement, d'accord ?
Je lève la tête pour regarder mon père. Cet homme d'habitude si fier et si intimidant est maintenant tout replié sur lui-même, comme défraîchi. Je me rappelle ce qu'il m'avait dit sur le Chemin de Traverse, et ses paroles d'alors sont reflétées telles quelles sur sont visage d'aujourd'hui : ce monde n'est pas le sien, et il ne le sera jamais. Le chemin que je m'apprête à prendre est tout nouveau pour notre famille. Aucun de mes ancêtres, à ma connaissance, n'a été sorcier. Mes frères sont ce qu'on appelle dans ce monde des moldus. Ma sœur n'a pas encore montré signe d'une affinité quelconque avec la magie. Mais je garde de bons espoirs et j'espère qu'elle me rejoindra, un jour, à Poudlard. Non. Vous savez quoi ? Je suis sûr qu'elle me rejoindra, et j'ouvrirai le chemin pour qu'elle soit rassurée quand se sera à son tour de prendre ce train et de marcher dans les couloirs de cette école.
Je prend mon père dans mes bras. Il ne bouge pas. Au bout d'un petit moment, il me laisse une petite tape d'affection sur l'épaule, puis recule. Je ne l'avais jamais vu afficher un tel air sur son visage. On dirait qu'il est en deuil. C'est peut-être bien ça, finalement. À ses yeux, c'est comme s'il perd un fils.
Mon père prend ses distances. C'est au tour de Finlay, l'aîné, de m'ouvrir ses bras en affichant un grand sourire.
Viens par ici frangin.
J'enfouis mon visage contre son épaule. Je l'entend chuchoter des mots rassurants à mon oreille : tout va bien se passer. Tu vas leur montrer qui c'est le patron, à tous ces sorciers. Tu t'appelles pas Erskine pour rien.
Il laisse une courte pause.
Promet moi une chose : quoi qu'il arrive là-bas, ne baisse jamais les bras. Continue de regarder le ciel comme tu sais si bien le faire. Les étoiles sont les mêmes chez nous que chez les sorciers. Alors ne te ménages pas, et va me les chercher, ces étoiles.
Il me frotte doucement les cheveux puis recule à son tour.
Je croise le regard de Kenneth, mon autre grand-frère. On n'a que deux ans d'écart, mais depuis qu'il a appris que je vais devenir un sorcier et que je possède des pouvoirs qu'il n'a pas, mes liens avec lui se sont fissurés. Il n'esquisse aucun mouvement. Finlay lui donne une tape à l'épaule, et Kenneth se décide à faire un pas vers moi et à me tendre la main. Je la serre.
Bon voyage, Logan. Fais attention à toi, lâche-t-il sans même donner l'impression de desserrer les dents.
Puis vient le tour d'Arabella, ma petite sœur. Elle se jette dans mes bras et je la fais tourner. Elle rigole. Son rire va me manquer. Tout, chez elle, va me manquer. Je lui caresse les cheveux et la repose par terre : On se revoit bientôt, petite sœur, lui dis-je en rigolant. Puis avant qu'elle aille rejoindre les autres, je m'accroupis, la prend par les épaules et lui glisse à l'oreille d'un air malicieux : sois attentive à ce qu'il se passe autour de toi. La magie est partout.
Puis je me relève et Arabella court pour retrouver papa.
Il ne reste plus que ma mère. Sûrement la personne avec laquelle les aux-revoir seront les plus compliqués. Enfin c'est ce que je pensais avant qu'elle vienne dans mes bras et me lâche : T'as intérêt à m'envoyer des lettres toutes les semaines, Logan.
Je souris : Chaque semaine. Je ne manquerai aucune occasion, maman.
Puis elle se détache et rejoint les autres. Elle a été brève, rapide. Elle ne voulait sûrement pas rendre encore plus compliqué cette étape difficile. Je lui dois au moins ça.
Ils me font face, tous les cinq, à quelques mètres de là. La cohue ambiante ne me perturbe pas. Je les regarde pendant de longues minutes, en souriant. Puis les cloches annonçant le départ du train retentissent. Je monte dans le train. Quand je me retourne, ils sont encore là. Puis d'autres élèves montent et me poussent à l'intérieur.
J'entre dans un compartiment vide. Je dépose mes affaires et tente de trouver, au travers de la vitre, ma famille. Mais ils ne sont plus là. Ils n'ont pas attendu le départ du train. Je les comprend. Ça devait être trop compliqué pour eux.
Je me rassois en laissant échapper un soupir. Le train se met en marche et, en quelques instants à peine, atteint sa vitesse de croisière.
Je ne me rends pas compte du temps qui passe. Je suis absorbé par mes pensées. Si bien que quand deux filles plus âgées m'ordonnent de partir chercher un autre compartiment car celui-ci n'est pas pour les nouveaux, je prends mes affaires et sors du compartiment sans dire un mot. Mais avant qu'elles n'aient refermées la porte derrière moi, je reprends quelques peu mes esprits et me retourne. J'ai tout juste le temps d'apercevoir une robe de sorcier verte que la porte se ferme dans un clac violent. J'ai la drôle impression de m'être fait avoir. Tant pis, je vais bien réussir à trouver un nouveau compartiment. Mais à mesure que j'avance dans le couloir, toutes les portes se referment petit à petit et je me retrouve complètement seul. Je commence alors à en vouloir à ces deux filles qui m'ont fait sortir.
C'est quoi leur problème ? Je regarde mes habits. Peut-être ne suis-je pas dans le style des sorciers ? Ma tenue fait peut-être trop moldue, et c'est pour ça qu'elles m'ont expulsé ? J'en sais rien. En tout cas, si elles sont élèves à Poudlard, je recroiserai sûrement leur chemin.
Je lève la tête pour regarder mon père. Cet homme d'habitude si fier et si intimidant est maintenant tout replié sur lui-même, comme défraîchi. Je me rappelle ce qu'il m'avait dit sur le Chemin de Traverse, et ses paroles d'alors sont reflétées telles quelles sur sont visage d'aujourd'hui : ce monde n'est pas le sien, et il ne le sera jamais. Le chemin que je m'apprête à prendre est tout nouveau pour notre famille. Aucun de mes ancêtres, à ma connaissance, n'a été sorcier. Mes frères sont ce qu'on appelle dans ce monde des moldus. Ma sœur n'a pas encore montré signe d'une affinité quelconque avec la magie. Mais je garde de bons espoirs et j'espère qu'elle me rejoindra, un jour, à Poudlard. Non. Vous savez quoi ? Je suis sûr qu'elle me rejoindra, et j'ouvrirai le chemin pour qu'elle soit rassurée quand se sera à son tour de prendre ce train et de marcher dans les couloirs de cette école.
Je prend mon père dans mes bras. Il ne bouge pas. Au bout d'un petit moment, il me laisse une petite tape d'affection sur l'épaule, puis recule. Je ne l'avais jamais vu afficher un tel air sur son visage. On dirait qu'il est en deuil. C'est peut-être bien ça, finalement. À ses yeux, c'est comme s'il perd un fils.
Mon père prend ses distances. C'est au tour de Finlay, l'aîné, de m'ouvrir ses bras en affichant un grand sourire.
Viens par ici frangin.
J'enfouis mon visage contre son épaule. Je l'entend chuchoter des mots rassurants à mon oreille : tout va bien se passer. Tu vas leur montrer qui c'est le patron, à tous ces sorciers. Tu t'appelles pas Erskine pour rien.
Il laisse une courte pause.
Promet moi une chose : quoi qu'il arrive là-bas, ne baisse jamais les bras. Continue de regarder le ciel comme tu sais si bien le faire. Les étoiles sont les mêmes chez nous que chez les sorciers. Alors ne te ménages pas, et va me les chercher, ces étoiles.
Il me frotte doucement les cheveux puis recule à son tour.
Je croise le regard de Kenneth, mon autre grand-frère. On n'a que deux ans d'écart, mais depuis qu'il a appris que je vais devenir un sorcier et que je possède des pouvoirs qu'il n'a pas, mes liens avec lui se sont fissurés. Il n'esquisse aucun mouvement. Finlay lui donne une tape à l'épaule, et Kenneth se décide à faire un pas vers moi et à me tendre la main. Je la serre.
Bon voyage, Logan. Fais attention à toi, lâche-t-il sans même donner l'impression de desserrer les dents.
Puis vient le tour d'Arabella, ma petite sœur. Elle se jette dans mes bras et je la fais tourner. Elle rigole. Son rire va me manquer. Tout, chez elle, va me manquer. Je lui caresse les cheveux et la repose par terre : On se revoit bientôt, petite sœur, lui dis-je en rigolant. Puis avant qu'elle aille rejoindre les autres, je m'accroupis, la prend par les épaules et lui glisse à l'oreille d'un air malicieux : sois attentive à ce qu'il se passe autour de toi. La magie est partout.
Puis je me relève et Arabella court pour retrouver papa.
Il ne reste plus que ma mère. Sûrement la personne avec laquelle les aux-revoir seront les plus compliqués. Enfin c'est ce que je pensais avant qu'elle vienne dans mes bras et me lâche : T'as intérêt à m'envoyer des lettres toutes les semaines, Logan.
Je souris : Chaque semaine. Je ne manquerai aucune occasion, maman.
Puis elle se détache et rejoint les autres. Elle a été brève, rapide. Elle ne voulait sûrement pas rendre encore plus compliqué cette étape difficile. Je lui dois au moins ça.
Ils me font face, tous les cinq, à quelques mètres de là. La cohue ambiante ne me perturbe pas. Je les regarde pendant de longues minutes, en souriant. Puis les cloches annonçant le départ du train retentissent. Je monte dans le train. Quand je me retourne, ils sont encore là. Puis d'autres élèves montent et me poussent à l'intérieur.
J'entre dans un compartiment vide. Je dépose mes affaires et tente de trouver, au travers de la vitre, ma famille. Mais ils ne sont plus là. Ils n'ont pas attendu le départ du train. Je les comprend. Ça devait être trop compliqué pour eux.
Je me rassois en laissant échapper un soupir. Le train se met en marche et, en quelques instants à peine, atteint sa vitesse de croisière.
Je ne me rends pas compte du temps qui passe. Je suis absorbé par mes pensées. Si bien que quand deux filles plus âgées m'ordonnent de partir chercher un autre compartiment car celui-ci n'est pas pour les nouveaux, je prends mes affaires et sors du compartiment sans dire un mot. Mais avant qu'elles n'aient refermées la porte derrière moi, je reprends quelques peu mes esprits et me retourne. J'ai tout juste le temps d'apercevoir une robe de sorcier verte que la porte se ferme dans un clac violent. J'ai la drôle impression de m'être fait avoir. Tant pis, je vais bien réussir à trouver un nouveau compartiment. Mais à mesure que j'avance dans le couloir, toutes les portes se referment petit à petit et je me retrouve complètement seul. Je commence alors à en vouloir à ces deux filles qui m'ont fait sortir.
C'est quoi leur problème ? Je regarde mes habits. Peut-être ne suis-je pas dans le style des sorciers ? Ma tenue fait peut-être trop moldue, et c'est pour ça qu'elles m'ont expulsé ? J'en sais rien. En tout cas, si elles sont élèves à Poudlard, je recroiserai sûrement leur chemin.
959 mots
@Veronica Blackburn @Tamsin Gillies
Bien vivre, c'est faire une étoile de chaque rêve et de chaque étoile, l'essentiel.
Âmes de pirates
Le garçon s’en alla du compartiment, sans une trace de contestation, et sous le regard sévère de la troisième année. Intérieurement, elle trouvait la situation particulièrement satisfaisante, même si le manque de protestation du blond la décevait un peu. Mais au moins elles avaient ce qu’elles voulaient – un compartiment vide. Alors à peine eut-il mis les pieds dehors que la jeune Blackburn entra, posa la cage de son chat à proximité, et rangea dans un mouvement rapide et expert sa malle en hauteur. Il lui fallut à peine quelques secondes pour finir affalée sur la même banquette que sa nouvelle créature.
« Et voilà voilà », chantonna-t-elle, soulagée d’être enfin assise, « un jeu d’enfant ».
Elle faisait face à la fenêtre, ce qui lui offrait la possibilité d’observer le paysage mouvant à travers la vitre. Veronica laissa le temps à Tamsin de s’installer, et se concentra sur le calme qui régnait autour d’elles. Après avoir enduré le tumulte et le brouhaha assourdissants des passagers à travers les wagons, la nouvelle quiétude ici était comme une mélodie apaisante pour ses oreilles. C'était comme si le monde extérieur avait été mis en sourdine, lui permettant de se perdre dans ses pensées, de se laisser emporter par le doux bercement du train. Enfin, l’objectif n’était pas de faire une sieste, pas encore. Les deux jeunes filles avaient beaucoup à discuter après tout – et encore, cela n’englobait pas le récit de leur été respectif.
« Tu crois qu’il va oser revenir par ici le nouveau ? »
Lui, ou n’importe qui d’ailleurs. De son côté de compartiment, il n’y avait plus de place en tout cas, avec ses jambes étalées et le félin grognon dans sa boite en métal noir. En parlant du chat… Elle n’y avait pas cru au début, à la possibilité de prendre la petite bête avec elle à Poudlard. Alors que sa grand-mère n’avait rien dit – au contraire, elle avait encouragé l’adolescente à prendre l’animal sous son aile. Tout sorcier digne de ce nom avait au moins une créature, qu’elle disait. Mais pour Lars, cela ne représentait qu’une distraction et des responsabilités en plus pour sa fille, qui n’en avait pas besoin. Ce n’est qu’après quelques jours qu'il changea d'avis – et une intervention positive de Layana, une vieille amie et la gérante de la Ménagerie Magique. Il lui avait demandé de jeter un yeux rapide sur le chat que Veronica avait trouvé, et elle en avait profité pour insister sur les bienfaits sur le comportement de l’enfant rebelle. Et après une allusion sur le hibou qu’il avait eu à l’époque de Poudlard, il avait fini par craquer.
Faudrait que je lui trouve un nom à celui-là un jour.
Actions vues avec la joueuse @Layana Greenwell.
@Tamsin Gillies, je me suis permise de poster avant, comme ça tu n'as pas besoin de pousser Niks de la porte pour entrer
« Et voilà voilà », chantonna-t-elle, soulagée d’être enfin assise, « un jeu d’enfant ».
Elle faisait face à la fenêtre, ce qui lui offrait la possibilité d’observer le paysage mouvant à travers la vitre. Veronica laissa le temps à Tamsin de s’installer, et se concentra sur le calme qui régnait autour d’elles. Après avoir enduré le tumulte et le brouhaha assourdissants des passagers à travers les wagons, la nouvelle quiétude ici était comme une mélodie apaisante pour ses oreilles. C'était comme si le monde extérieur avait été mis en sourdine, lui permettant de se perdre dans ses pensées, de se laisser emporter par le doux bercement du train. Enfin, l’objectif n’était pas de faire une sieste, pas encore. Les deux jeunes filles avaient beaucoup à discuter après tout – et encore, cela n’englobait pas le récit de leur été respectif.
« Tu crois qu’il va oser revenir par ici le nouveau ? »
Lui, ou n’importe qui d’ailleurs. De son côté de compartiment, il n’y avait plus de place en tout cas, avec ses jambes étalées et le félin grognon dans sa boite en métal noir. En parlant du chat… Elle n’y avait pas cru au début, à la possibilité de prendre la petite bête avec elle à Poudlard. Alors que sa grand-mère n’avait rien dit – au contraire, elle avait encouragé l’adolescente à prendre l’animal sous son aile. Tout sorcier digne de ce nom avait au moins une créature, qu’elle disait. Mais pour Lars, cela ne représentait qu’une distraction et des responsabilités en plus pour sa fille, qui n’en avait pas besoin. Ce n’est qu’après quelques jours qu'il changea d'avis – et une intervention positive de Layana, une vieille amie et la gérante de la Ménagerie Magique. Il lui avait demandé de jeter un yeux rapide sur le chat que Veronica avait trouvé, et elle en avait profité pour insister sur les bienfaits sur le comportement de l’enfant rebelle. Et après une allusion sur le hibou qu’il avait eu à l’époque de Poudlard, il avait fini par craquer.
Faudrait que je lui trouve un nom à celui-là un jour.
Actions vues avec la joueuse @Layana Greenwell.
@Tamsin Gillies, je me suis permise de poster avant, comme ça tu n'as pas besoin de pousser Niks de la porte pour entrer
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Âmes de pirates
L'avantage avec Veronica Blackburn, c'est que certaines interactions pouvaient se passer de mots ou du moins, que les pensées des deux sorcières se complétaient à merveille. Comme si, un lien invisible les unissait. Ainsi n'eut-elle pas besoin de terminer sa phrase, sa comparse avait très bien interprété ce qui se jouait là. Et si Tamsin n'aurait pas forcément pu elle-même virer ce nouvel élève de son compartiment — non pas par manque de courage, mais plutôt parce que ce n'était pas encore dans ses manières de faire — Niks elle n'eut pas l'ombre d'un doute ou d'un remord. Elle monte la garde dans le couloir, suivant d'un coin de l'œil ce qui se joue dans le Poudlard Express. À cette heure-ci tout le monde a déjà bien eu le temps de s'installer, probablement que personne ne remarquera le méfait qu'elles sont en train d'accomplir sous le manteau.
Qui est-il ce jeune garçon ? Silencieusement il obtempère, ses cheveux blonds vénitiens passant d'abord devant Veronica qui ne lui laisse aucune échappatoire puis devant Tamsin. Pour se donner une contenance l'adolescente, croise ses bras sur sa poitrine et toise la pauvre brebis chassée de son compartiment, le suivant du regard jusqu'à ce qu'elles aient la voie libre pour entrer. Elle ne fit plus attention à lui dès le moment que leur but fut accomplit et n'eut pas la présence d'esprit de se faire oublier. Le sentiment galvanisant de puissance qui lui réchauffe soudain le corps est inconnu, mais si enivrant qu'elle pourrait presque y prendre goût. Le compartiment enfin libre, elle prend la suite de Veronica, un sourire victorieux sur les lèvres et s'affale dans le fauteuil qui fait face à Nyx.
Un court laps de temps s'impose. Sont-elles en train de digérer ce qu'elles viennent de faire ? Il est vrai que jusqu'alors les missions des agents Nyx et Mercure n'avaient pas influer sur une quelconque forme de méchanceté ou d'usurpation de pouvoir. Tamsin tentait sensiblement de se défaire de ses remords en se convainquant qu'elles n'avaient rien fait de mal, qu'au fond c'était juste pour avoir un compartiment à elles et être tranquilles.
D'un haussement d'épaules elle se redresse, retire sa veste en jean désormais inadaptée à leur prochaine arrivée à l'école. « Franchement ça m'étonnerait, il n'avait pas l'air de vouloir finir embroché sur ta baguette. C'était sûrement qu'un première année et avec un peu de chance il croira que y'a des wagons réservés aux plus grands. » Elle même ne croit pas totalement son mensonge, mais rien ne l'empêche de s'en convaincre. Elle cale son sac dans les portes bagages qui sont au-dessus d'elles, y déposant également la petite cage d'Oz, son lézard qui ronflote, déjà bercé par le ron-ron du train. Elle se rassied impoliment en tailleur, ses converses sur les sièges rouge et poussiéreux du wagon et remarque enfin le chat qui se tient à côté de Niks. « C'est qui lui ? » demande-t-elle avec un sourire en coin, en pointant du doigt le félin qui accompagne son amie et qu'elle ne connait pas encore.
( M ) — agent zénith
Qui est-il ce jeune garçon ? Silencieusement il obtempère, ses cheveux blonds vénitiens passant d'abord devant Veronica qui ne lui laisse aucune échappatoire puis devant Tamsin. Pour se donner une contenance l'adolescente, croise ses bras sur sa poitrine et toise la pauvre brebis chassée de son compartiment, le suivant du regard jusqu'à ce qu'elles aient la voie libre pour entrer. Elle ne fit plus attention à lui dès le moment que leur but fut accomplit et n'eut pas la présence d'esprit de se faire oublier. Le sentiment galvanisant de puissance qui lui réchauffe soudain le corps est inconnu, mais si enivrant qu'elle pourrait presque y prendre goût. Le compartiment enfin libre, elle prend la suite de Veronica, un sourire victorieux sur les lèvres et s'affale dans le fauteuil qui fait face à Nyx.
Un court laps de temps s'impose. Sont-elles en train de digérer ce qu'elles viennent de faire ? Il est vrai que jusqu'alors les missions des agents Nyx et Mercure n'avaient pas influer sur une quelconque forme de méchanceté ou d'usurpation de pouvoir. Tamsin tentait sensiblement de se défaire de ses remords en se convainquant qu'elles n'avaient rien fait de mal, qu'au fond c'était juste pour avoir un compartiment à elles et être tranquilles.
D'un haussement d'épaules elle se redresse, retire sa veste en jean désormais inadaptée à leur prochaine arrivée à l'école. « Franchement ça m'étonnerait, il n'avait pas l'air de vouloir finir embroché sur ta baguette. C'était sûrement qu'un première année et avec un peu de chance il croira que y'a des wagons réservés aux plus grands. » Elle même ne croit pas totalement son mensonge, mais rien ne l'empêche de s'en convaincre. Elle cale son sac dans les portes bagages qui sont au-dessus d'elles, y déposant également la petite cage d'Oz, son lézard qui ronflote, déjà bercé par le ron-ron du train. Elle se rassied impoliment en tailleur, ses converses sur les sièges rouge et poussiéreux du wagon et remarque enfin le chat qui se tient à côté de Niks. « C'est qui lui ? » demande-t-elle avec un sourire en coin, en pointant du doigt le félin qui accompagne son amie et qu'elle ne connait pas encore.
@Logan Erskine merci pour ta participation, hâte de te retrouver à Poudlard. 
@Veronica Blackburn pas de soucis tu as bien fait. À nous deux maintenant !
@Veronica Blackburn pas de soucis tu as bien fait. À nous deux maintenant !
( M ) — agent zénith
Âmes de pirates
Veronica répondit d’un simple ‘hmm’ à la réponse de Tamsin, bien qu’elle fit une demi grimace lorsqu’une image plutôt réaliste de sa baguette ensanglantée, et étrangement coupante, lui vint en tête. La troisième année chassa cette pensée aussi rapidement, en ouvrant grand les yeux. Pile à ce moment, sa camarade s’intéressa à la créature qui se trouvait dans la cage sur sa banquette.
« Bonne question. C’est le remplaçant de ce maudit Napoleon, dit-elle en accentuant le mot remplaçant par un geste de guillemet, avant de réajuster sa position de sa tête pour avoir une meilleure vision sur l’intérieur du compartiment. Ce vieux tas de plume est resté à la maison, pour toujours je l’espère. Bref. C’est une histoire un peu longue, mais il n’a pas de nom. Enfin, il n’avait pas de collier quand je l’ai trouvé cet été chez mes grands-parents, et je lui en ai pas encore donné… Elliot voulait l’appeler Kit Kat, ou Leo, mais je trouve pas que ça lui aille. »
Le chat, bien qu’à moitié endormi à l’heure actuelle, était un survivant. Une oreille avec un morceau en moins, des petites cicatrices… Il avait vécu dans la forêt entourant le manoir familial des Blackburn pendant un moment, loin d’être totalement sans danger pour un très jeune chat. Alors non, un nom normal qui irait à n’importe quel chat, ne collait pas.
« Peut-être qu'on pourra lui trouver un nom de code, pour Osiris aussi. »
Se redressant à nouveau, la franco-écossaise se mit en semi-tailleur, et tira la cage vers elle doucement. La créature allongée la regarda, la fixa sombrement, tout en donnant un unique coup de griffe sur une paroi. Un soupire s’échappa de ses lèvres. Elle savait, pour l’avoir elle-même mis à l’intérieur plus d’une fois, que le jeune félin tigré n’aimait pas être confiné dans un si petit espace. Ne fais pas sortir ta bestiole de sa cage avant d’être à Poudlard, à moins que tu veux la perdre aussitôt. C’était l’une des seules phrases qu’elle avait retenu dans la tirade de son père sur le trajet, et une de plus qui lui aurait fait lever les yeux si Veronica n’avait pas eu les yeux fermés une majorité du chemin.
Elle toucha le cadenas de la petite porte, mais s’arrêta pour tourner son regard vers sa camarade.
« Ça te dérange pas si je le sors de sa cage ? Sinon je promets rien pour son humeur dans les dortoirs lorsqu’on sera arrivée. »
Il avait déjà commit pas mal de dégâts, que ce soit dans le manoir de ses grands-parents, ou chez ses parents. Et pour quiconque ayant déjà vu son coin de chambre à Poudlard, c’était un des nombreux points communes que les deux êtres avaient.
« Bonne question. C’est le remplaçant de ce maudit Napoleon, dit-elle en accentuant le mot remplaçant par un geste de guillemet, avant de réajuster sa position de sa tête pour avoir une meilleure vision sur l’intérieur du compartiment. Ce vieux tas de plume est resté à la maison, pour toujours je l’espère. Bref. C’est une histoire un peu longue, mais il n’a pas de nom. Enfin, il n’avait pas de collier quand je l’ai trouvé cet été chez mes grands-parents, et je lui en ai pas encore donné… Elliot voulait l’appeler Kit Kat, ou Leo, mais je trouve pas que ça lui aille. »
Le chat, bien qu’à moitié endormi à l’heure actuelle, était un survivant. Une oreille avec un morceau en moins, des petites cicatrices… Il avait vécu dans la forêt entourant le manoir familial des Blackburn pendant un moment, loin d’être totalement sans danger pour un très jeune chat. Alors non, un nom normal qui irait à n’importe quel chat, ne collait pas.
« Peut-être qu'on pourra lui trouver un nom de code, pour Osiris aussi. »
Se redressant à nouveau, la franco-écossaise se mit en semi-tailleur, et tira la cage vers elle doucement. La créature allongée la regarda, la fixa sombrement, tout en donnant un unique coup de griffe sur une paroi. Un soupire s’échappa de ses lèvres. Elle savait, pour l’avoir elle-même mis à l’intérieur plus d’une fois, que le jeune félin tigré n’aimait pas être confiné dans un si petit espace. Ne fais pas sortir ta bestiole de sa cage avant d’être à Poudlard, à moins que tu veux la perdre aussitôt. C’était l’une des seules phrases qu’elle avait retenu dans la tirade de son père sur le trajet, et une de plus qui lui aurait fait lever les yeux si Veronica n’avait pas eu les yeux fermés une majorité du chemin.
Elle toucha le cadenas de la petite porte, mais s’arrêta pour tourner son regard vers sa camarade.
« Ça te dérange pas si je le sors de sa cage ? Sinon je promets rien pour son humeur dans les dortoirs lorsqu’on sera arrivée. »
Il avait déjà commit pas mal de dégâts, que ce soit dans le manoir de ses grands-parents, ou chez ses parents. Et pour quiconque ayant déjà vu son coin de chambre à Poudlard, c’était un des nombreux points communes que les deux êtres avaient.
La plus sataNik(s) des Serpys. Otage du Club 46. Troisième année RP. #b25769
Avatar par Ava Meywood. Reine des Enfers. Agent Sek(hmet). Moriarty's Devils. Fiche PR
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Âmes de pirates
Le temps avait filé depuis l'époque où Veronica et Tamsin n'étaient que deux étrangères l'une pour l'autre, la preuve en était qu'aujourd'hui en cette nouvelle rentrée à Poudlard, elles avaient désormais chacune un compagnon à leurs côtés. Amis à poils ou à écailles sensiblement plus ou moins désirés. La jeune sorcière se souvenait parfaitement du vieux hibou au nom empirique de son amie, le fameux Napoléon et les quelques frasques qui avaient pu lui arriver en première année. Elle était bien contente de découvrir aujourd'hui que Nyx s'était dégoté un nouveau fidèle à quatre pattes. Elle écouta avec attention le récit écourté de sa comparse ainsi que les suggestions de son petit frère. Ce fut elle cette fois qui émit une petite grimace. Elles avaient désormais treize ans, elles étaient grandes et il n'était franchement plus question d'appeler leurs animaux d'infortune comme de banales friandises moldues. Il fallait des choses plus stylées, des noms qui claquent quoi.
Elle jeta un coup d'œil à Osiris à son évocation, sa petite cage de lézard perchée dans le porte bagage au dessus de leur tête. Ce petit flemmard dormait à points fermés et il ne se réveillerait probablement même pas au moment de leur arrivée et du déchargement des bagages. Ce n'était vraiment pas un cadeau. Non pas qu'il la dérange plus que ça, mais Tamsin aurait préféré un chat aventurier comme celui de Veronica, ou une petite chouette un peu pirate. À la place, elle avait écopé lors de son précédent anniversaire, au cours de sa deuxième année, de ce petit lézard égyptien, aux écailles tirant entre le bleu et le vert en fonction de la lumière. C'était une brillante idée de son frère, qui pour l'agacer un peu plus et lui rendre la vie compliquée, avait suggéré l'adoption de ce lézard inutile. Un cadeau empoisonné, si vous voulez son avis. Un animal sans intérêt et dont tout le dortoir se fichait : il n'avait rien de mignon, ni de dangereux. Elle enviait secrètement Veronica pour sa trouvaille inattendue de l'été. L'idée du nom de code la ramena sur Terre, dans la rame du train avec son amie. « Excellente idée Niks. Sache que ton copain a vraiment une tronche de corsaire » lui confessa-t-elle alors que son cerveau turbinait déjà à la recherche d'un pseudonyme pour son flemmard à écailles. « Pas de problème pour moi, laisse le sortir ça lui fera du bien » embraya-t-elle à la question suivante. Elle était d'ailleurs très curieuse de découvrir le comportement de cet aventurier estival. Intérieurement elle mourrait d'envie d'en connaître un peu plus sur l'été que venait de passer Veronica, mais elle savait aussi qu'elles auraient tout le loisir d'en discuter ce soir au banquet d'ouverture et dans les jours à venir. Aussi préféra-t-elle rebondir sur le sujet précédent et profiter de ce wagon chèrement acquis pour entrer dans le vif du sujet : « En parlant de pseudonyme ... » continua-t-elle avec un sourire aux lèvres. « J'ai trouvé le mien pour cette année et je pense que c'est mon préféré. » Elle laissa planner un léger silence de suspense avant de déclarer un ton plus bas, comme si des oreilles curieuses pouvaient les entendre à travers les murs, mais non sans y ajouter un peu d'humour : « Cette année Miss Blackburn, vous aurez l'honneur de combattre aux côtés de l'agent Zénith ! »
( M ) — agent zénith
Elle jeta un coup d'œil à Osiris à son évocation, sa petite cage de lézard perchée dans le porte bagage au dessus de leur tête. Ce petit flemmard dormait à points fermés et il ne se réveillerait probablement même pas au moment de leur arrivée et du déchargement des bagages. Ce n'était vraiment pas un cadeau. Non pas qu'il la dérange plus que ça, mais Tamsin aurait préféré un chat aventurier comme celui de Veronica, ou une petite chouette un peu pirate. À la place, elle avait écopé lors de son précédent anniversaire, au cours de sa deuxième année, de ce petit lézard égyptien, aux écailles tirant entre le bleu et le vert en fonction de la lumière. C'était une brillante idée de son frère, qui pour l'agacer un peu plus et lui rendre la vie compliquée, avait suggéré l'adoption de ce lézard inutile. Un cadeau empoisonné, si vous voulez son avis. Un animal sans intérêt et dont tout le dortoir se fichait : il n'avait rien de mignon, ni de dangereux. Elle enviait secrètement Veronica pour sa trouvaille inattendue de l'été. L'idée du nom de code la ramena sur Terre, dans la rame du train avec son amie. « Excellente idée Niks. Sache que ton copain a vraiment une tronche de corsaire » lui confessa-t-elle alors que son cerveau turbinait déjà à la recherche d'un pseudonyme pour son flemmard à écailles. « Pas de problème pour moi, laisse le sortir ça lui fera du bien » embraya-t-elle à la question suivante. Elle était d'ailleurs très curieuse de découvrir le comportement de cet aventurier estival. Intérieurement elle mourrait d'envie d'en connaître un peu plus sur l'été que venait de passer Veronica, mais elle savait aussi qu'elles auraient tout le loisir d'en discuter ce soir au banquet d'ouverture et dans les jours à venir. Aussi préféra-t-elle rebondir sur le sujet précédent et profiter de ce wagon chèrement acquis pour entrer dans le vif du sujet : « En parlant de pseudonyme ... » continua-t-elle avec un sourire aux lèvres. « J'ai trouvé le mien pour cette année et je pense que c'est mon préféré. » Elle laissa planner un léger silence de suspense avant de déclarer un ton plus bas, comme si des oreilles curieuses pouvaient les entendre à travers les murs, mais non sans y ajouter un peu d'humour : « Cette année Miss Blackburn, vous aurez l'honneur de combattre aux côtés de l'agent Zénith ! »
( M ) — agent zénith