Clément sortait d'histoire de la magie avec deux autre Poussouffle et se dirigeait vers la grande salle pour aller manger. Il discutait régulièrement avec ses deux camarades, Zunair et Brynn, et il étaient devenu amis. Il était d'ailleurs assez fier de lui car il avait retenu les deux prénoms plutôt rapidement. Les trois Poufsouffle marchaient dans les couloirs quand il passèrent devant de armures. Clément avait entendu il n'y a pas si longtemps une rumeur sur les armure de Poudlard, s'était un élève de troisième année qui lui avait raconté. Il décida d'en faire par à ses camarades :

- Apparemment les armure vivent une seconde vie la nuit, quand tout le monde dort, je l'ai appris d'un élève de troisième année qui discutait avec ses amis et je l'ai entendu en parler.

Clément n'avait en réalité pas entendu toute la conversation mais s'est se qu'il avait compris. Il avait hésité à leur demander si s'était vrai mais il avait peur de passer pour un débile. Il décida de faire part de ses doutes à ses deux camarades :

- Vous pensez que c'est vrai ou pas ?

Il réfléchit et dit ensuite :

- Moi je ne sais pas trop.

Il avait besoin de l'avis de ses amis pour décider mais pour se faire une idée il pourrait enquêter la nuit, par contre se n'était pas autorisé. Il attendait l'avis de ses camarades pour décider.

@Brynn Wathen
@Zunair Sathi voilà le début est ce qu'il vous convient

Trottinant entre Zunair et Clément, deux garçons qui dormaient dans le même dortoir que lui et que Brynn appréciait bien, le jeune gallois était en chemin pour aller manger. Pour une fois, il était d'ailleurs presque pressé de retrouver la Grande Salle et le brouhaha continuel qui accompagnait les repas, sentant son ventre lui réclamer pitance. Il fallait dire qu'il n'avait pas mangé grand chose au petit déjeuner, se contentant de picorer quelques raisins, et que sa matinée avait été bien remplie. Bien remplie mais agréablement remplie ! Les trois enfants sortaient d'Histoire de la Magie.

Brynn avait toujours adoré entendre ou créer des histoires : il tenait cela de sa tante, Luned, qui les racontait toujours avec un entrain tout à fait captivant. Elle savait toujours comment rajouter un détail, s'arrêter sur un point précis ou changer le ton de sa voix, pour emporter avec elle son auditoire, le plongeant la tête la première dans ses histoires. C'était un peu son pouvoir magique à elle.
Le professeur Lydon, de l'avis du petit garçon, ne savait pas raconter les histoires aussi bien que sa tatie. Néanmoins, Brynn la trouvait très gentille et son énergie bienveillante avait réussi à accrocher le petit Poufsouffle : il aurait presque souhaité qu'elle soit sa directrice de maison. Cela ne faisait cependant que 15 jours qu'il arpentait Poudlard, alors il ne s'agissait là que de premières impressions. Sa directrice de maison, la vraie, Miss Priddy, était certainement gentille aussi, puisqu'elle avait choisi de prendre sa maison sous son aile. Du moins, il l'espérait.

L'élément important dans tout cela, était que Brynn avait passé une bonne matinée. Il avait donc le sourire tandis qu'il échangeait de façon anodine avec ses camarades et ne put qu'ouvrir de grands yeux surpris lorsque Clément mentionna quelque chose de totalement intéressant :

« Apparemment les armure vivent une seconde vie la nuit, quand tout le monde dort, je l'ai appris d'un élève de troisième année qui discutait avec ses amis et je l'ai entendu en parler. »

C'était tout bonnement incroyable, comme information, non ? Enfin, incroyable n'était pas le mot, car Brynn était lui tout à fait disposé à croire. Depuis qu'il avait commencé les cours d'Histoire de la Magie, où ils travaillaient sur l'Histoire de Poudlard, Brynn observait les vieilles pierres du château avec une fascination que Miss Lydon n'avait fait que renouveler le matin même. Poudlard était magique. Elle avait contribué à construire la société sorcière et était empreinte de la magie de tous les habitants qu'elle avait connue, à commencer par ses illustres fondateurs et les directeurs et directrices qu'elle avait pu avoir. Alors des armures qui se réveillaient la nuit, ça n'était qu'un peu d’extraordinaire de plus.

« Vous pensez que c'est vrai ou pas ? »

S'arrêtant net pour observer autour de lui, Brynn se mit à fixer une des armures du couloir, comme s'il allait pouvoir la surprendre à bouger. Un bras, une jambe, ou un bout d'épaulière ; un mouvement suspect, n'importe lequel. D'une oreille, il entendit Clément exprimer des doutes sur la question, et Brynn se demanda si c'était possible que ça ne soit pas vrai. Il n'avait pour sa part pas même considéré cette possibilité. Après tout, Clément n'avait-il pas dit que c'était un troisième année qui lui avait appris cette histoire ? Aux yeux de Brynn, les troisièmes années étaient forcément une source fiable d'information, ne serait-ce parce qu'eux ils avaient fini d'étudier l'Histoire de Poudlard avec Miss Lydon.

« Est-ce que ça veut dire que là elles dorment ? » questionna le petit garçon, toujours les yeux sur une armure. Il se détourna ensuite vers ses camarades et ajouta « Ça doit pas être confortable comme position. Vous croyez qu'elles mangent aussi ? »

Zunair avait déjà entendu plusieurs fois ces histoires d'armures qui boivent du thé durant la nuit. Le jeune garçon avait été très rapidement convaincu par la véracité de ces rumeurs et pensait qu'il était de notoriété que, oui, les armures vivent et marchent comme eux le font en ce moment même. Il fut donc assez surpris de la question de Clément et tourna la tête vers lui en fronçant les sourcils :

- Tu penses pas que les armures bougent la nuit toi ? Moi si j'étais à leur place, ça ferait un moment que j'aurais quitté mon socle et que je serais parti faire un footing dans les couloirs pour pas être courbaturé. Je pense qu'ils font ça la nuit pour pas être dérangé. Et puis tout est magique dans cette école après tout.

Il haussa les épaules, puis se tourna vers Brynn :

- Je pense pas qu'elles dorment, faut avoir des yeux pour pouvoir dormir non ? Et puis en fait, je crois pas qu'elles mangent ou boivent du thé aussi en fait, elles ont pas de bouche. Enfin je crois.

L'enfant se stoppa alors net, se faisant légèrement bousculé par Brynn : il venait d'avoir une idée. Puisque les armures sont juste ici et vivantes, pourquoi ne pas leur demander directement ? Il fît alors demi-tour pour montrer du doigt une armure un peu plus isolée des autres, à l'angle d'un couloir.

- V'nez les gars, on va lui demander directement, ce sera plus simple !

Et il marcha vers l'armure esseulée.

Clément après avoir entendu la réponse des deux garçons se dit que la rumeur était sûrement vrai. Après tout pourquoi ne pourait-elle pas avoir une vie autre que rester sur son socle, Zunair avait raison si elle ne faisait que ça elle s'ennuierait. Zunair ajouta ensuite :

- V'nez les gars, on va lui demander directement, ce sera plus simple !

Le jeune garçon n'avait pas tort se serait plus simple mais Clément était déçu de ne pas avoir trouvé l'idée lui-même. Il vit le jeune garçon se rapprocher d'une armure et s'approcha à son tour, il regarda l'armure puis il lui demanda :

- Excuser moi, est ce que vous restez sur votre socle à longueur de temps ?

Il avait préféré la vouvoyer pour montrer qu'il était poli, il avait plus de chance qu'on lui réponde si il l'était. Il attendit quelque seconde la réponse de l'armure puis en réfléchissant, il se tourna vers ses camarades et leur dit :

- Je pense que si s'était le cas elle ne nous le dirais pas car elle n'ont rien à y gagner. En plus je n'ai jamais entendu une armure parler.

Il espérait qu'en disant cela il arriverait à la faire parler juste pour lui prouvez le contraire mais il savait qu'il y avait peu de chance que sa marche. Après en même temps qui ne tente rien n'a rien (c'était l'expression préférée de ces parent il l'avait tellement entendu qu'il la répétait souvent). Il fit un clin d'oeil à ses deux amis pour essayer de leur faire comprendre sa stratégie mais il ne savait pas très bien faire. Il espérait qu'ils avaient compris.

Zunair aussi, était une source d'information fiable : après tout, c'était un peu grâce à lui que Brynn avait appris qu'il y avait un Calmar dans le lac. Alors si Zunair affirmait avec autant de certitude que les armures étaient vivantes mais ne se déplaçaient que la nuit pour ne pas croiser les élèves, Brynn était tout à fait disposé à le croire. D'ailleurs, son camarade de dortoir avait le même avis que lui concernant le fait que ça n'avait rien d'étonnant dans un lieu si empreint de magie, ce qui acheva de convaincre le première année.

Recommençant à avancer avec les deux autres Poufsouffles, Brynn écouta les réponses de Zunair à ses questions : d'après lui les armures ne pouvaient ni dormir ni manger, parce qu'elles n'avaient ni yeux ni bouche. Le petit sorcier trouvait l'argumentation logique mais trouvait très surprenant qu'on puisse ne pas dormir. Même les fantômes dormaient, non ? C'était du moins ce qu'il pensait jusque là, mais il réalisa alors qu'il n'avait en réalité jamais vu de fantôme dormir. Cela dit, les fantômes n'étaient pas vivants.
Est-ce que les armures étaient vivantes ? Ou bien représentaient-elles une forme d'existence différente, comme les fantômes ?

Tout à ses pensées, il ne vit pas Zunair s'arrêter et le bouscula légèrement. Il s'excusa rapidement mais il était possible que son camarade ne l'ait pas entendu. En effet, celui-ci faisait demi-tour vers une armure solitaire, d'un pas motivé, en disant qu'il fallait lui demander. En voilà une idée ! Brynn n'eut cependant pas le temps de réagir que Clément s'élançait à son tour pour demander à l'armure si elle restait sur son socle "à longueur de temps".
Le petit garçon fronça le nez : il ne lui semblait pas qu'il s'agissait là d'une bonne question à poser. Cela sonnait un peu à ses oreilles comme un « Est-ce que c'est vrai que vous ne faites rien de votre journée ? ». Lui, si on lui avait posé cette question, il aurait été un peu vexé et il n'aurait pas répondu, pour la peine.

« Je pense que si s'était le cas elle ne nous le dirais pas car elle n'ont rien à y gagner. En plus je n'ai jamais entendu une armure parler.

- C'est normal, tu dors la nuit. » répondit le petit garçon - qui s'était approché - à la dernière affirmation de Clément. « Vous pensez que c'est pour ça que y'a un couvre-feu ? Pour qu'ce soit au tour des armures de se balader ? »

Se tournant vers l'armure qui lui faisait face, l'enfant se mit à réfléchir : quelle question pouvait-il bien poser qui donnerait à l'armure l'envie de lui répondre ?

- Bouse, elle est pas bavarde cette armure.

Zunair fixait l'attirail métallique, avec une certaine déception dans le regard. La question de Clément était pourtant simple, il suffisait de dire oui ou non ! Il commença à prendre du recul pour bien voir l'armure dans son entièreté et se gratta la tête : il fallait trouver un autre plan.

- J'avoue tu as raison Brynn ! Les profs veulent pas qu'on voit les armures courir partout c'est sûr ! Il faudra demander à des grands qui ont réussi à sortir la nuit si ils les ont vues. Ça va Clément ?

Zunair se stoppa net car Clément leur clignait des yeux de façon assez étrange. Son œil droit se fermait suivi de son oeil gauche, ce qui donnait l'impression qu'on jetait du jus de citron dans les yeux du jeune sang-mêlé par à-coup. C'était donc impossible pour ses deux amis de comprendre ce qu'il leur voulait. Une fois que Clément s'arrêta, la conversation reprît :

- Moi quand je fais du sport, après je suis fatigué et du coup je dors. Donc ptet que l'armure est dans un genre de sommeil magique et que madame Priddy elle fait de la magie pour qu'elle aille faire un jogging quand nous on est au lit. Tout ce qu'on a à faire c'est de la réveiller du coup.

Et sur ces mots, il se dirigea vers l'armure et commença à chatouiller son "cou" avec ses doigts, sur la pointe des pieds car elle était très grande. Il tourna vivement sa tête vers ses amis :

- V'nez m'aider les gars. Je fais ça à Anoop quand je veux le réveiller.

"KLONG"

Sans s'en rendre compte, Zunair s'était accroché au gantelet et avait réussi à le séparer du reste de l'armature. Le gant venait de retomber lourdement sur le sol. Il regarda Clément et Brynn avec de grands yeux.

Clément venait de voir le gant de l'armure se détacher. Zunair le regardait avec des gros yeux. Clément était paniqué et hésitait à partir en courant mais il se dit que ces deux camarades n'allaient peut-être pas vraiment apprécier. Il réfléchit donc et se dit qu'il faudrait peut-être essayer de le réparer. Il prit donc le gant et dit à ses camarades :

- C'est plus lourd que ce que je pensais comme même !

Il prit donc le gant à deux mains mais arriver au bout du bras de l'armure, il se rendit compte qu'il n'y avait pas d'accroche. Il se dit que la main se racrocherait peut-être toute seule. Après tout, il se trouvait bien dans une école de magie.
Il la colla donc au bras comme il put et la lâcha. Il n'eut pas le temps de retirer ses pieds qu'il se la prit dessus. Il poussa un cri de douleur. Il espérait que personne d'autre que les deux garçons ne l'avaient entendu car sinon ils étaient dans de beau drap. Il les regarda pour voir si il avaient d'autres idées et se rendit compte que ses yeux pleuraient. Il savait très bien pourquoi mais n'avait pas envie de passer pour un pleurnichard. Il les regarda et leur demanda :

- Vous avez une autre idée ?
Il attendit la réponse de ses deux camarades tout en espérant qu'il ne se moquerait pas de lui car il avait pleuré.

@BrynnWathen@Zunair Sathi désolé de la réponse tardive

La question de Zunair à Clément, lui demandant s'il allait bien, surpris Brynn. Clément n'allait pas bien ? Se tournant vers ce dernier, il ne remarqua cependant rien de suspect, ce qui le rassura un peu. D'ailleurs, Clément n'avait pas l'air d'avoir ne serait-ce que considérer la question et Zunair avait donc continué tranquillement la discussion. Fausse alerte, probablement. Zunair avait peut-être mal interprété un mouvement de sourcil, de lèvres ou de bout du nez.

En tout cas, Zunair semblait avoir changé d'avis sur le fait que les armures pouvaient ou non dormir, puisqu'il avait parlé de la possibilité d'un sommeil magique avant de se mettre à chatouiller l'armure, comme pour essayer de la réveiller. Brynn était en train d'hésiter à faire Bouh ! à l'armure, lorsqu'un gros KLONG résonna dans le couloir, le faisant sursauter. Finalement, l'armure était probablement plus douée pour lui faire peur que le contraire, puisque c'était effectivement son gantelet, qui venait de tomber par terre.

« Oups. »

Oups, en effet. Les trois enfants venaient de se rendre responsable d'un désassemblage bruyant de cette pauvre armure. D'ailleurs, Zunair faisait des yeux étranges, comme apeuré des répercussions de la bêtises. Si cela s'était passé la veille, Brynn n'aurait probablement pas trouvé cela très grave : après tout ils n'avaient rien cassé, c'était simplement un bout de métal qui s'était déboîté, alors c'était probablement possible de le remettre. Néanmoins, le petit garçon savait désormais que les armures étaient vivantes, ce qui rendait la chose totalement différente. Est-ce qu'ils venaient de lui couper une main ? Est-ce que l'armure avait eu mal ? Est-ce que les armures du couloir allaient venir venger leur camarade ? Tout cela semblait soudainement beaucoup plus grave.

Un peu perdu sur ce qu'il fallait faire, Brynn accueilli l'intervention de Clément avec soulagement : oui, c'était cela qu'il fallait faire, simplement remettre le gantelet à sa place. Comme ils auraient fait si la l'armure n'était pas vivante. Peut-être que les armures pouvaient se séparer de morceaux d'elles mêmes sans avoir mal ? Comme Nick Quasi-Sans-Tête qui s'amusait parfois à démontrer le décollement partiel de sa tête ? Après tout, l'armure n'avait toujours pas bronché, et Brynn aurait été assez incapable de continuer à jouer la statue impassible si on lui avait coupé le bras, à sa place.

Le petit Poufsouffle commençait donc à se dire que ça n'était probablement pas si grave que ça, lorsque Clément fit tomber de nouveau le gantelet, alors qu'il tentait de le remettre. Ce dernier ne fit pas autant de bruit en tombant, cette fois-ci, mais Clément, lui, poussa un petit cri de douleur : visiblement, le gantelet lui était tombé dessus. À moins qu'il ne se soit pris une sorte de décharge et que ce soit ça qui lui ait fait lâcher le gantelet ? Est-ce que l'armure s'était finalement vengée ?
Un peu inquiet, Brynn observa un instant l'armure, à la recherche d'un mouvement quelconque, avant de ramasser avec précaution le gant par terre et de tourner le regard vers son camarade, qui venait de reprendre la parole. Les yeux de ce dernier pleuraient, mais il parlait comme si de rien n'était, perturbant totalement le petit garçon.

« Ça va Clément ? », hésita-t-il, « Tu pleures. »

C'était une affirmation qui aurait probablement été totalement inutile dans une autre situation, mais puisque Clément continuait à parler comme si de rien n'était, Brynn avait presque l'impression qu'il ne s'en rendait pas compte, ce qui était tout de même perturbant. Était-ce la douleur qui le faisait pleurer ? Zunair avait-il eu raison un peu plus tôt en pensant que quelque chose clochait ? Est-ce que Clément avait peur de la vengeance des armures, lui aussi ? Brynn n'en savait rien, mais il était un peu inquiet.

Le gantelet venait de retomber sur le pied de Clément. Cette chute avait fait moins de bruit que la première, certes, mais elle devait être sacrément douloureuse. Connaissant la masse réelle de la pièce d'armure, Zunair ne put retenir un hoquètement et grimaça, avant de demander précipitamment :

- Ça va Clément, ça t'a pas fait pas trop mal ?

Voyant qu'il semblait garder sa contenance et arrivait à parler malgré tout, Zunair jugea qu'il allait bien, même si Clément avait les yeux rougit par la douleur. Il réfléchit à nouveau. Cette armure est très certainement magique, elle sera donc tout à fait capable de reprendre son gant toute seule une fois la nuit tombée. Il fallait juste que personne ne sache que c'était eux les enfants qui démembraient des armures. Il se pencha en avant pour prendre le gantelet au sol et tout en marchant vers un des couloirs qui faisait l'angle il dit :

- J'espère que personne nous a vu, sinon on est dans de beaux draps... Est-ce que l'un de vous peut faire un mot d'excuse pour l'armure pour quand elle se réveillera ce soir ? Qu'elle sache qu'on a pas voulu lui enlever sa main et qu'on est désolé.

C'est bon, personne en vue de chaque côté ! Le Londonien fut rassuré de ne pas voir débouler monsieur Kohler au bout d'un des couloirs, ils auraient passé un sale quart d'heure si c'était le cas. Mais il fallait faire vite quand même. Il s'approcha de l'armure, ouvrit la visière du heaume et coinça le gant dedans, sans même songer qu'il mettait potentiellement sa main dans sa bouche. Il fit un pas en arrière et constata son œuvre :

- Et voilà !

Les deux garçons s'inquiétait pour lui mais Clément avait trop mal pour réfléchir à une réponse adéquate. Il resta donc silencieux. Il parvint malgré tout à comprendre la phrase de Zunaire et à faire oui de la tête. Il ouvrit son sac et sortie un bout de parchemin et une plume. Après avoir récupéré ses esprits et arrêter de pleurer, Clément commença à écrire de son écriture soigneuse :

Excusez nous monsieur ou madame l'armure, nous ne voulons pas faire tomber votre main. C'était un accident. Nous éspérons ne pas vous avoir fait mal. Nous avons essayé de la remettre mais nous n'avons pas réussi. Nous sommes extrêmement désolé. Par contre nous avions juste une question, est-ce que vous pouvez vous déplacer librement dans le château la nuit ?

Une fois qu'il eut écrit ces quelques lignes il se tourna vers les deux autres garçons et leur demanda :

- Est-ce qu'il faut que nous signons ? Et si la réponse de l'armure est positive comment est-ce que nous allons le savoir ? D'ailleurs est-ce que j'ai bien fait d'ajouter cette question ou il vaut mieux la recommencer ?

Le jeune poufsouffle avait trop de doute pour ajouter quoi que se sois sur le mot d'excuses sans l'accord de Brynn ou Zunair. En attendant leur réponse, il se mit à relire sa lettre pour vérifier qu'il n'y avait pas de faute d'orthographe. Il était très pointilleux sur se sujet et même beaucoup plus que ces parents. Ça lui arrivait parfois de les corriger. Quand il eut fini sa vérification, il leva la tête vers les deux autres garçons.