Cela faisait maintenant presqu'un mois que Mila avait rejoint Poudlard avec Eileen. Sa première soirée mémorable dans le dortoir des filles lui avait permis de rencontrer d'autres animaux très rapidement : serpent, boursouflets, chats... elle avait même par la suite découvert un lézard !

Le lendemain de cette soirée, elle avait fait le tour des extérieurs avec sa maitresse. Elle avait adoré les grands arbres, l'espace qu'elle avait désormais pour chasser et se dégourdir les pattes.

Elle s'était très vite entendue avec son humaine et s'était rendue compte que sa "deux-pattes" avait les mêmes affinités avec l'extérieur qu'elle. Avoir été une chatte d'intérieur pendant de nombreux jours à la Ménagerie magique avait laissé des traces chez la féline. Elle voulait désormais profiter au maximum de la liberté qu'elle avait pour explorer le monde !

Elle était devenue très amie avec celle l'avait sorti de ce lieu clos, elle lui était reconnaissante de ce qu'elle lui avait apporté. Elle avait compris que le premier lieu où elles s'étaient arrêtées après une secousse au niveau du nombril était le panier de celle qu'elle accompagnait désormais. Pourtant, elle avait aussi compris que ce panier pendant les jours à venir seraient le lieu où elles se trouvaient toutes deux.

Mila ne demandait pas mieux ! Elle adorait ce nouvel endroit même s'il était plus facile de sortir du premier panier de sa maitresse. Elle y avait rencontré deux autres chats, un chien et un hibou. Elle pouvait évoluer à sa guise... alors qu'ici, elle devait veiller à l'ouverture des portes pour se faufiler dehors.

Mais une fois qu'elle était dehors, quelle expérience ! Elle regarda autour d'elle. La terre sous ses coussinets, les herbes qui lui frôlaient le haut des pattes, le vent sur son museau, les mille et une odeurs appétissantes... quel bonheur vraiment ! Oui, elle devait vraiment beaucoup à sa deux-pattes ! D'autant qu'elle la nourrissait bien, lui prodiguait beaucoup de caresses et lui avait même donné une pelote de laines pour jouer...

Seule ombre au tableau, le collier qu'elle portait... mais elle comprenait que cela rassurait son humaine si jamais elle venait à se perdre. Faible défaut face à l'océan de bonheurs qui s'était ouvert à elle !

Or, donc, en cette matinée où Eileen était en classe de sortilèges, une chatte blanche et grise se promenait dans le parc...

Captaine ramena de sa patte la chaussette trouée qui avait glissé loin de lui et recommenca à la mordiller. Il avait prévu de passer la matinée dans le trou, c'est dire sous le lit d'Elena. Elle était partie quelques heures plus tôt en lui faisant une dernière caresse. Maintenant, il allait attendre ici qu'elle rentre, puis au crépuscule, il s'éclipserait pour explorer les couloirs. Avec un peu de chance, sa maîtresse irait dans le parc avant le dîner et... Craaaaaaak ! La chaussette céda. C'était la préférée d'Elena, elle était blanche avec des mini-bateaux dessiné dessus. Et maintenant, il y avait un gros trou au bout. Captaine recracha un bout de laine avec inquiétude. Son humaine était très tolérante avec sa passion pour les chaussettes, mais il y avait des limites. Mieux valait ne pas traîner ici. Captaine sortit du dortoir (heureusement que la porte était entrouverte) puis attendit longuement devant celle de la salle commune que quelqu'un daigne à sortir. D'habitude, Elena lui ouvrait, mais aujourd'hui il allait devoir se débrouiller. Heureusement, à peine un quart d'heure après, il réussit à se glisser par l'entrebaillement et à filer dans les couloirs. Il gambada joyeusement dans les couloirs, jusqu'à ce qu'il sente l'odeur de l'air frais, de l'herbe, et... d'un chat ?

Aussitôt, Captaine suivi l'odeur jusqu'à l'extérieur. Il courut longuement. Il avait perdu l'odeur, mais tant pis. L'odeur du lac se faisait de plus en plus intense, et enivrait le chat. Il adorait le lac. Non seulement l'odeur lui rappelait son trou, mais rien que d'imaginer la sensation de l'eau... Captaine s'arrêta. Il ne savait pas quoi faire. D'un côté, il brûlait de se mouiller les coussinets, d'un autre, il rêvait de trouver ce chat inconnu. Il ne connaissait pas beaucoup de félins pour le moment, seulement un canidé. Sa décision était prise, il fit demi tour. L'odeur avait réapparu. Il la suivit en courant. Il filait très vite, il sentait le vent lui chatouiller les moustaches. L'odeur s'accentuait. Il n'allait pas tarder à voir le mystérieux animal... Il était proche, il... Il trébucha, et s'écrasa contre un arbre.

Captaine se releva et secoua la tête pour se remettre d'aplomb. Il espérait que le mystérieux chat ne l'avait pas vu. En marchant cette fois, il contourna l'obstacle. Hors de question de tomber à nouveau. Non loin de là se situait une silhouette. Une silhouette avec deux oreilles, une queue, des poils gris et blancs. C'était le chat !
Captaine courut dans sa direction. Il avait hâte de se faire un nouvel ami.

@Eileen O'Brien, @Mila, à vous

Mila flânait tranquillement, profitant de la sensation de l'herbe sous ses coussinets, lorsque soudain elle huma une odeur de congénère et aperçut non loin un félin gris à trait noir, qui soit était maladroit, soit n'avait pas eu de chance.

Elle tourna la tête dans sa direction puis s'avança vers lui. C'était un chat qu'elle n'avait pas encore vu... pas étonnant puisque ca ne faisait pas longtemps qu'elle se trouvait dans ce panier-ci, enfin au Château, comme l'appelait sa deux-pattes.

D'un naturel avenant, la chatte salua le nouvel arrivant d'un miaulement que seuls les animaux peuvent comprendre :
- "Salut ! Tu te balades ?"

Pas trop intrusif comme question, pas trop insistante non plus... si le matou voulait passer son chemin, il en avait l'occasion après un acquiescement. En somme, cela n'engageait à rien mais permettait quand même d'entamer la conversation.

L'opportun semblait un peu fou-fou. La Serdaigle se demanda s'il n'avait pas trempé son museau dans un peau d'herbe à chats. Elle y avait goûté une fois et ca lui avait fait un drôle d'effet : euphorique et excitée, elle avait couru partout avant de s'apaiser, calme et détendue. C'était une drôle de plante quand même. C'était sa copine de la ménagerie magique qui lui en avait parlé et qui lui avait fait goûté. Une vieille féline, en fin de vie, qui avait bourlingué dans sa vie et qui en connaissait beaucoup, des choses ! Elle lui avait expliqué que l'herbe n'était pas consommée par les humains. Mila ne comprenait pas.... A voir les effets que ca lui procurait, si on lui en mettait à disposition régulièrement, il était possible qu'elle finisse par en abuser... Ah ces humains ! Ils ne savaient pas ce qui était bon pour eux... Toutefois, la norvégienne se méfiait d'une consommation trop importante de cette herbe qui provoquait des réactions qu'elle ne contrôlait pas... Elle aimait être aux commandes de sa vie, elle voulait maitriser ce qu'elle faisait... Cette herbe à chats ne l'y aidait pas... Elle était donc partagée...

Enfin... En cet instant, elle n'osa pas demander à sa nouvelle rencontre s'il avait consommé quelque chose. Ce n'était pas le moment de se mettre à dos le premier animal qu'elle rencontrait hors du panier de sa maitresse !

376 mots

Captaine pencha la tête sur le côté. Le chat inconnu était en réalité... une chatte ? Comment n'avait il pu ne pas s'en rendre compte ? Il haussa les épaules mentalement (Elena le faisait toujours quand il se passait quelque chose de pas très important, et le chat avait pris cette habitude lui aussi). Après tout, ce n'était pas si important. Un chat restait un chat. Même si c'était une chatte en l'occurrence. Très excité à l'idée de faire une nouvelle rencontre, il miaula :

- Oui, le trou était devenu dangereux. J'ai déchiré les bateaux. Il se corrigea immédiatement. Maintenant, la chatte allait croire qu'il inventait des trucs alors que ce n'était pas vrais. Je veux dire: j'était sous Poudlard, et puis j'ai voulu sortir.



Autant laisser tomber cette histoire de bateaux. Et puis après tout, il avait vu sa maitresse s'entrainer, elle savait lancer des sorts. Elle pourrait réparer ses chaussettes elle même. Il observa la chatte avec curiosité. A côté d'elle, il avait douloureusement conscience dur bout de laine bleue qui lui collait sur les poils, de l'odeur légèrement vaseuse qu'il dégageait (après tout, le trou était sous le lac) et de ses poils bruns et court. Elle en revanche était propre, avait des poils longs et brillants, comme Liz et dégageait l'odeur... de hiboux ? Son trou à elle était il près de ces volatiles si étranges ? Captaine rêvait de mordre dans l'un d'eux depuis qu'il en avait vu un pour la première fois. Mais c'était surement étrange de parler à cette chatte de son odeur alors qu'ils venaient à peine de se rencontrer. A regret, il laissa tomber. Mais l'apparence de cette chatte le confortait dans son opinion. Il était le seul chat avec des poils courts.

@Eileen O'Brien

Mila fut intriguée par la réponse donnée. Il avait parlé de "trou" et de "bateau"... C'était incompréhensible... Puis, elle eut une explication compréhensible. Donc le trou était probablement un endroit sous le Château par contre, elle donnait sa langue à l'humain concernant les bateaux !

Elle ne se formalisa pas de l'étrangeté des paroles du matou. Après tout, cela confirmait son allure globale et sa maladresse pour parvenir jusqu'à elle. Elle lui miaula cependant dans l'espoir de comprendre :
- "Tu fais du bateau ? Je n'en ai fais que lorsqu'on est venu ici. J'ai pas vraiment aimé."

Elle se souvenait très bien des petites embarcations, du manque de place et de la grande étendue d'eau. L'eau, c'était sympa quand il y en avait dans la gamelle mais pas quand on était cerné par elle. Et Mila s'était rapidement rendue compte que cernée par l'eau, elle l'était. Tout le parc était entouré. Si elle l'avait connu, elle aurait probablement fait référence à Alcatraz, une sorte de prison entourée d'eau... Sauf que c'était quand même une prison agréable, elle se sentait bien ici. Le panier de sa maitresse était agréable même s'il fallait toujours attendre que quelqu'un lui ouvre et puis il y avait quand même de quoi gambader ici ! Et elle s'était fait des amis... En fait, si elle n'y pensait pas, elle oubliait le lac et se trouvait à son aise dans cet endroit. Même si dans ce que sa deux-pattes avait appelé la "maison en Irlande", elle avait bien aimé aussi : moins d'eau, des congénères et de quoi se promener dans la ville et dans la campagne en ne rencontrant que des animaux ! Le bonheur !

Elle revint au chat face à elle :
- "Tu étais sous Poudlard ? Mon panier est tout en haut... J'aime bien, c'est tout moelleux, il y fait chaud et on mange bien ! Et ma deux-pattes est super !"

321 mots

Captaine retint un soupir de soulagement. Visiblement, la chatte ne lui tenait pas rigueur de sa bourde. Il lui en était reconnaissant: le seul animal qu'il connaissait réellement à part Liz (un canidé, qui vivait là ou se trouvait les compagnons de portée d'Elena) l'ignorait dès qu'il s'exprimait un peu... particulièrement. Mais ça, c'était la faute de son humaine. Elle lui avait tellement parlé des pirates (des êtres mystérieux qui vivaient sur de l'eau. Le rêve !) qu'il avait fini par adopter le jargon. Captaine ne comprit pas vraiment pourquoi la chatte lui parlait des bateaux, mais il enchaina:

-Moi aussi je suis venu comme ça! J'aurais préféré à la nage, mais c'est trop profond.

Cela restait un de ses plus grand regrets. Mais il ne s'en faisait pas: il avait encore quelques années pour convaincre Elena. Et l'un des avantages à vivre dans le trou, c'est qu'il était vraiment à proximité de l'eau. D'ailleurs, tout le château était à proximité de l'eau. Un véritable paradis pour lui, qui n'avait connu jusque là de l'eau que celle de sa gamelle. Quand il avait pu se tremper les coussinets pour la première fois, quel choque cela avait été ! La chatte le tira de ses pensées en lui parlant de son panier à elle. Si il était tout en haut, c'était normal qu'elle sente le hibou. Elena l'avait emmené une fois dans ce lieu qui regroupait des centaines de volatiles étranges. Il avait voulu courir derrière l'un deux pour le gouter, mais son humaine l'avait rattrapé, et ne l'avait plus jamais emmené dans ce lieu fantastique. Mais aujourd'hui, s'il lui restait du temps, il irait peut être pour essayer de nouveau.

-Mon trou est sous le lac. C'est là aussi qu'est celui de mon humaine. Il fait un peu froid, mais on voit passer des poissons par les fenêtres. Et ça sent l'eau.

Un jour, le chat avait essayé d'attraper un poisson (même si il était beaucoup moins intéressé par cela que par les hiboux), et il s'était cogné la patte contre la vitre. Maintenant, il se contentait de leur dire bonjour en miaulant.

@Eileen O'Brien

Mila ne comprenait pas du tout comment le matou pouvait apprécier l'eau. De tous les chats qu'elle avait connu dans sa vie, aucun n'appréciait se mettre dans l'eau. Tous essayaient d'éviter le liquide comme si lorsqu'il touchait leurs poils, cela les faisait souffrir. Ce n'était pas pour rien qu'elle n'aimait pas ça ! Son pelage ne lui tenait plus chaud, elle se sentait refroidie et ne pouvait plus circuler aussi silencieusement qu'elle l'appréciait, avec souplesse et grâce, comme un ninja !

Un peu choquée, elle lui demanda donc :
- "Tu... tu aimes l'eau ? Tu veux nager ?!"

Il évoqua rapidement ses colocataires animaux. Il donnait plus faim à la féline qu'autre chose. Ses colocataires à elle étaient plutôt des chats, des boursouflets, quelques lézards, serpents et rats. Pas de poisson ! Elle se disait d'ailleurs qu'avec tous ses congénères, ils n'auraient pas fait long feu !
- "C'est bon ça le poisson ! Tu peux en pêcher ?"

A l'évocation de l'endroit où il vivait, elle se demandait si elle aurait pu apprécier. Elle qui adorait les grands espaces, sentir et voir l'air, gambader dehors, sentir l'herbe sous ses coussinets, humer les multiples parfums qui venaient à son museau... elle se serait probablement sentie oppressée dans un tel lieu !
Heureusement, sa deux-pattes avait fait les choses bien ! L'endroit où elle dormait était parsemé de pas mal de plantes. Des lucioles et des vers luisants s'installaient dans les feuilles le soir offrant une lumière agréable en soirée. Sa deux-pattes en profitait d'ailleurs souvent pour lire sans avoir besoin d'allumer. Et fallait-il parler des tapis ? Ils étaient si moelleux que le panier de sa maitresse était presque moins agréable que le sol !
Et puis, il y a avait l'endroit où sa maitresse passait pas mal de temps, et elle aussi car elle ne pouvait pas toujours s'en échapper comme elle le voulait. Très lumineux, il permettait de voir dehors presque peu important où l'on se trouvait. Les canapés et les fauteuils étaient très accueillants et ses colocataires animaux aussi !
Non vraiment, elle n'aurait pas pu rêver mieux !
- "Dans mon panier, il fait bon, c'est super lumineux ! J'adore ! et ca sent... rien ! Quoiqu'avec le froid qui s'annonce, ca va probablement sentir le bois brûlé ! On a plein de cheminées !"

Il fallait avouer que l'aération était grandement facilité par les multiples fenêtres. De plus, elle avait hâte l'âtre des cheminées en action. Elle en avait profité un hiver déjà, pas à Poudlard forcément, ni avec sa deux-pattes, mais elle avait adoré pouvoir se lover au coin du feu, dans la chaleur, loin de la froidure du reste de la pièce.

- "Et sinon, tu t'occupes comment dans ton trou ?"

460 mots

Captaine ne comprit pas totalement le choc de la chatte. L'eau c'était super, non ? Bien sur, il savait que nombre de ses camarades félins n'éprouvaient pas la même chose, mais entre le savoir, et le voir devant soi, il y avait une différence.

-Ben là pas trop, mais des fois c'est bien. Même si mon humaine n'est pas trop d'accord.

Elena l'avait surpris une fois en train d'essayer de patauger, et après avoir beaucoup rit, elle l'avait rattrapé pour le sécher. Si elle voulait qu'il n'aime pas l'eau, il ne fallait pas vivre dans un endroit ou on voyait les profondeurs du lac.

-J'aimerai bien mais il y a un grand mur transparent qui empêche de les manger. Ça fait mal. conclut il.

Malgré tout, il s'amusait beaucoup avec les poissons. Il les suivait du regard, et quand un d'eux se montrait trop insolent avec lui, il faisait semblant qu'il avait été pêché pour être mis dans sa pâté. Cela l'occupait beaucoup. La chatte lui décrit son nid et il frissonna. Comment faisait elle pour vivre dans un endroit sans odeurs ? Lui ne pourrait pas. L'odeur de la vase l'aidait à s'endormir et lui donnait toujours de l'énergie. Il aurait adoré être un chat pirate, comme Elena lui en avait parfois parlé. Ils vivaient sur des gros bateaux au milieu de l'eau et attaquaient des ennemis. Le chat n'avait pas compris si c'était des hiboux ou pas.

-Ben, je dors, je joue avec des trucs ou avec mon humaine.

En réalité, il adorait sauter sur Elena quand elle dormait. En général, elle le repoussait et lui disait en grommelant d'aller réveiller l'humaine de Liz. Dans ces cas là, il insistait pas, mais il arrivait que sa compagne glisse les doigts dans ses poils, ce qu'il interprétait avec joie comme une invitation à dormir sur son oreiller.

-Et toi, tu fais quoi ?

Il était curieux de voir comment vivaient les chats qui ne dormaient pas dans des trous.


330@Eileen O'Brien
@Lavinia W. Campbell pour la mention. Si tu veux que je change quelque chose quand Captaine parle de Liz, n'hésite pas

Mila était de plus en plus étonnée : non seulement, lui voulait allait dans l'eau mais en plus, son humaine ne voulait pas ?! Elle se rappelait d'anecdotes que ses congénères lui avaient évoqué de chats qui ne voulaient pas aller dans l'eau et de deux-pattes les y contraignant, mais elle n'avait jamais entendu le contraire !
Elle avait dû se cogner la tête avant de venir... ou la maladresse qu'elle avait constaté chez le chat avait fini par le faire réagir contrairement aux instincts félins que tous avaient, à part lui... C'était en tout cas un étrange phénomène qui méritait intérêt.

Intriguée, elle interrogea :
- "Et pourquoi n'est-elle pas d'accord ?"

Un grand mur transparent qui empêchait de l'eau de couler sur l'endroit où ils vivaient ? Mais ils étaient fous ! Et si le mur disparaissait ? Ca ferait quoi ? Plein d'eau partout sur eux ! Quelle horreur ! Et ca pouvait craquer à tout moment ! Elle ne serait définitivement pas sereine dans un tel environnement. Ses poils se hérissèrent malgré elle, et elle miaula un "Horrrrible !" empreint de désespoir.

Les intérêts de Mila étaient multiples. Elle ne savait par où commencer :
- "Et bien, j'adore me balader dehors, voir les autres animaux ou les plantes. Chasser aussi ! Il y avait plein de papillons avant, mais ils ont disparu ! Et puis, j'aime bien discuter avec tout le monde. Les hiboux ont une conversation intéressante car ils voient beaucoup de choses. J'aime bien aussi les botrucs. Ils sont très orientés protection et famille. Je me suis fait des amis dans la salle où ma deux-pattes passe beaucoup de temps. Et puis, j'adore jouer avec ma pelote de laines... et les caresses aussi ! et jouer à l'humain¹ !"

Elle se rendit compte qu'elle faisait une belle énumération. Elle s'interrompit puis demanda à son tour curieuse :
- "Comment tu sors de ton trou ?"

De son côté, c'était toujours embêtant de devoir attendre que quelqu'un lui ouvre la porte. Elle se demandait s'il avait des astuces à partager... Ce serait toujours bon à prendre !

353 mots
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¹ jouer à chat version chat

Captaine passait un très bon moment. A part Liz, il ne connaissait pas beaucoup de ses camarades félins. Et il était d'autant plus satisfait que le comportement de son humaine choque quelqu'un d'autre que lui.

-Elle dit que c'est trop profond.

Et même si c'était vrai, ce n'était pas une raison. il savait très bien nager, du moins, lui semblait il. Mis à part cette interdiction, Elena lui cédait beaucoup de chose, comme le thon tout les dimanches, les bouts de poulet qu'elle lui rapportait parfois de la Grande Salle, les promenades dans le parc et les chaussettes. C'est peut être pour ça qu'il ajouta d'un ton plus indulgent:

-Mais elle me laisse patauger en bord, et peut être que cet été je pourrai aller plus loin.

En revanche, la chatte semblait catastrophée par l'endroit ou il vivait. Il ne comprenait pas pourquoi: même si c'était humide, c'était confortable. Et sa compagne féline avait l'air de vivre des choses palpitantes. Finalement, philosophait t'il, les chats qui ne vivaient pas dans des trous étaient des chats, mais à la différence des chats qui vivaient dans des trous, ils ne vivaient pas dans des trous. D'ailleurs, combien de chats vivaient dans des trous ? Captaine n'en avait aucune idée. La plupart de ses congénères dormaient dans des paniers, et même s'il en avait un, il trouvait cela bien moins confortable.

La chatte lui reparla du trou, et il trouva ça vraiment étrange. C'était facile de sortir du trou , il suffisait de se glisser entre le sol et le montant du lit.

-Euh, pour sortir du trou ? Ben, je passe. Par contre ce qui est plus compliqué c'est de sortir de la salle-sous-l'eau. Soit mon humaine m'ouvre, soit j'attends.

D'ailleurs, cela pouvait parfois être très long. Mais Captaine arrivait à s'occuper, soit en courant derrière sa queue, soit en regardant les poissons. Et puis, il y avait des horaires ou les autres humains partaient plus.

@Eileen O'Brien, j'adore ton nouveau vava