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23 nov. 2023, 01:09
What do you want for Christmas ?  PV 
Samedi 21 novembre 2048
Avec @Hallie MacCruimein

"Que veux-tu pour Noël ?"


À l'approche de décembre et des fêtes de fin d'année, les chansons de Mariah Carey logeaient domicile dans la tête du cinquantenaire. Il sifflotait un air de All I Want For Christmas Is You alors qu'il approchait doucement des rives du lac. À vrai dire, il n'avait pas de destination précise, mais à force de marcher toujours tout droit sur une île, le professeur de botanique avait fini par rencontrer un obstacle plutôt évident : l'eau.

Les derniers jours avaient été difficiles : il avait bien cru perdre sa moustache pour toujours, l'un de ses élèves avait reçu un blâme et il avait correspondu avec ses parents pour lui narrer ses hauts crimes, puis il avait eu l'idée d'offrir un fabuleux atelier de lecture du règlement intérieur à ses élèves un dimanche matin et malheureusement et inexplicablement, l'idée avait fortement déplu. Démoralisé, Sigmund avait eu envie de jeter l'éponge, et avait commencé à rédiger une lettre de démission quand son chat avait posé sa patte sur son parchemin avant de le griffer pour demander de la pâtée. La petite entaille sur le dos de sa main l'avait ramené à la réalité. Une discussion avec son chat et le tableau de Godric Gryffondor, fondateur de la maison dont il avait la charge, avaient ensuite achevé de le convaincre : il resterait directeur de ces loupiots, aussi farfelus et filous qu'ils étaient.

Mais il avait toujours besoin de réfléchir, et c'est pourquoi il avait repris l'habitude de balades quotidiennes. Et pour chanter les chansons de Mariah Carey sans se faire choper par les collègues, aussi. Franchement, ça en valait la peine : la vue du lac était magnifique. Le lac était plein d'eau. Une petite silhouette familière se trouvait à proximité. Hallie MacCruimein, une première année qu'il connaissait plutôt bien par rapport à ses jeunes camarades. Cette petite, il l'avait rencontrée avant même son arrivée à Poudlard. Que faisait-elle près du lac ?

« Quand j'étais petit, mon père me disait qu'un jour, l'eau, il n'y en aurait plus. » lui dit-il pensivement d'une voix pleine de sagesse alors qu'il s'approchait d'elle. « De toute évidence, il se trompait. Quarante-cinq ans plus tard, l'eau, il y en a toujours. » Désormais à son nouveau, il conservait le regard rivé sur un horizon aqueux. « C'est la vie. » acheva-t-il en secouant la tête, un sourire dissimulé sous sa moustache.

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#783f04 - DDM de Poufsouffle à partir de mars 2049 - Tutoyez-moi !

26 nov. 2023, 04:52
What do you want for Christmas ?  PV 
Pourquoi n'étions nous pas tous les jours en week-end ? Il était vrai. Se prélasser, se promener, être en mesure d'effectuer toutes les activités qui nous font plaisir. Assise, près du lac, la jeune élève grommela tout en se tirant les joues en guise de lassitude. Elle était bien, ici. Pourquoi on ne la laissait pas tranquille, dehors, au lieu de constamment lui donner une plume et lui demander d'étudier, de copier, d'obéir, d'écouter...

Elle était bien, ici.
Une douce mélancolie se lisait sur le visage de Hallie, privée de compagnons et laissant un léger vide planer sur son cœur. Elle avait sourit à de nombreux visages depuis son admission à l'école, avait engagé dans de nombreuses conversations mondaines, mais les échanges avaient été écourtées rendant toute connexion escomptée insaisissable. Elle se sentait comme une étrangère dans un monde mystique. Elle se demandait pourquoi elle n'arrivait pas à former de connexion avec d'autres élèves, pourquoi elle ressentait toujours cette séparation entre elle et le monde sorcier.

Se saisissant de galets plats qui entouraient le lac, Hallie fit rapidement un lancé sur la surface de l'eau, espérant alors faire plusieurs ricochets. Elle retint son souffle et compta. 1, et ... Étrangement, comme si la malchance s'agrippait à la jeune sorcière, le galet tomba précipitamment dans les abysses du lac, n'exibant aucune fierté. Elle en sélectionna d'autres avec de plus belles formes et retenta sa chance. Rien à faire. De toute évidence, le bon Dieu ne se montrait pas très coopératif aujourd'hui.

Sa solitude la ramena à la maison à Aviemore. La vision trouble, son esprit s'aventura dans ses souvenirs d'enfance. Elle revit sa teigne de père, assis les bras croisés sur le canapé lorsque le professeur Charleston était en train de leur expliquer l'existence d'un monde magique, à leurs yeux irréel. Que pouvait bien il faire en ce moment ? Son coeur se ressaira à la pensée de ses parents qu'elle avait délibérément quitter pour apprendre à invoquer des dragons. Cela en valait-il vraiment le coup ? Le poing serré, elle grimmaça.

Elle se maudissait de ne pas avoir réussi à retrouver la trace de Léana Green, une jeune fille dont elle avait fortement apprécié la compagnie lors de leur première rencontre en Écosse. Elle avait prit connaissance de son statut de sorcière, lorsque par hasard, sur le bureau d'un professeur, elle vit la liste des élèves de première année. Un nom s'était distingué parmi tant d'autres. Mais parcourir l'école de long en large ne suffirait pas. « Aaaah ! », s'écria Hallie. Il fallait qu'elle se ressaisisse et maintenant. Si elle n'arrivait pas à aborder des gens lors de discussions de couloirs, il faudrait procéder autrement. La rouquine réfléchit aux événements que ses parents avaient organisés pour elle par le passé. Il y avait bien les fêtes d'anniversaire, mais le sien était encore hors de portée. Plongée dans ses pensées, elle n'entendit pas les pas de velours du professeur de botanique qui se rapprochaient doucement.

« Quand j'étais petit, mon père me disait qu'un jour, l'eau, il n'y en aurait plus. De toute évidence, il se trompait. Quarante-cinq ans plus tard, l'eau, il y en a toujours. » déclara une voix familière. L'apparition soudaine de l'inconnu engendra en elle une terreur profonde, déclenchant un cri qui jaillit de ses entrailles, porté par la force de tous ses poumons. Ce dernier était si puissant qu'il avait fait s'envoler des oiseaux vivants aux alentours.

Sidérée, elle se retourna, et reconnut le visage de l'adulte, caractérisé par sa célèbre moustache. Une angoisse viscérale étreignait Hallie ; son cœur battait à la chamade à un rythme effréné, comme les ailes précipitées d'un papillon pris au piège. Que faisait-il ici ? Les professeur-es n'étaient-ils pas supposé-es vivre dans leur salle de classe ? Et quelle était cette conclusion des plus improbables ?

Hallie prit une grande inspiration, de manière à remplir entièrement ses petits poumons, puis relâcha sa respiration d'un coup, tentant de faire évacuer la peur qui l'avait submergée. Elle prit quelques secondes pour se remettre de la frayeur monstrueuse que lui avait causé son professeur de botanique. « M. Charleston ?! C'est vous ? Punaise, mais vous m'avez fait peur ! Mais qu'est-ce que vous faîtes là ?! s'écria la jeune fille, toujours très tendue. Vous êtes pas dans vôt serre ? »

Suite à cela, elle porta son attention sur le visage visiblement fatigué du professeur. Ses traits étaient plus prononcés que lors de certains jours. Peut-être avait-il mal dormi, ou quelque chose était arrivé. Ne sachant que faire ou que dire en présence d'un adulte, Hallie se retourna très vite pour fixer le lac en face d'elle, sans but. « Euh, j'veux dire, c'est, c'est aussi inhabituel de vous voir ici, vous savez, parler avec une élève pas dans la classe ! » Beaucoup de traits de Sigmund lui rappelait son père, Duncan. Sa moustache n'en était était pas un, mais sa façon que Sigmund avait de faire attention aux autres, oui. Hallie ne savait jamais que penser de cet enseignant : un jour son amour envers lui était incontestable, l'autre, il devenait la personne qu'elle méprisait le plus. Et c'était très révélateur, compte tenu de la forte personnalité de la petite fille prébubère. « J'vous dire c'que j'fais là, si vous vous m'le dites d'abord », déclara alors Hallie, le regard rivé sur l'horizon.


894 mots
@Sigmund Charleston yes c'est enfin répondu dans la poche. ;)

26 nov. 2023, 18:15
What do you want for Christmas ?  PV 
Par tous les mages, s'il y avait bien une chose à laquelle Sigmund ne s'attendait pas, c'était bien aux cris de la petite-fille. Lui qui avait la discrétion d'un ogre ne pensa pas un seul instant avoir pu surprendre l'enfant, mais il était évident que quelque chose lui avait fait peur. Naturellement, il se retourna, baguette dégainée et levée avec la célérité de l'expérience, prêt à attaquer quiconque oserait toucher à cette petite marmotte. Rien. Il n'y avait rien. Pire : c'était lui que la fillette fixait intensément comme s'il allait la manger. S'il avait effectivement la furtivité d'un ogre, il n'en avait toutefois pas l'appétit ou le régime alimentaire.

L'interpellation surprise, comme si elle ne le reconnaissait pas, le fit sourire. Ça lui avait rappelé la tête d'un de ses clients un jour, quand il était apparu devant lui directement dans sa tenue de drag, tout affublé d'une montagne de tissus colorés et d'un maquillage éblouissant. Muna Cha-Cha tranchait nettement avec Sigmund, mais cejourd'hui, Hallie n'avait devant elle que le professeur qu'elle connaissait bien.

« Ben non, parfois j'en sors, de mes serres. » dit-il en haussant les épaules. Pourtant, ce n'était pas faute de croiser les p'tiots tous les jours dans la grande salle pendant les repas - surtout les Poufsouffle puisqu'il mangeait souvent à leur table. Si Hallie fréquentait les toilettes des garçons, elle aurait également pu l'y croiser, puisque le manque flagrant de cabinets pour les professeurs l'amenait à se poser un peu n'importe où pour ses besoins. « Tu es surprise parce que tu n'es pas une Gryffondor. Là-bas, je fais même des soirées pyjamas avec les élèves. » dit-il, fier, avant de se laisser gagner par un sourire triste. C'était bien parce qu'il avait des problèmes avec les élèves à sa charge qu'il traînait çà-et-là dans le parc pour se changer les idées. Ce n'était pas un sujet qu'il pouvait aborder avec une si petite fille, mais avoir une discussion avec une jeune personne qui ne le détestait pas était une idée séduisante. Et, la présence de la petite Hallie était toujours rafraîchissante.

« Je me balade parce que j'ai la tête pleine de pensées. Ça m'aide à remettre de l'ordre là-dedans, » dit-il en tapotant sa tête avec son doigt. « Des pensées et des chansons. Toi qui as grandi parmi les moldus dis-moi, tu connais Mariah Carey ? Elle n'est plus toute jeune, ce n'est pas vraiment de ton époque... plus celle de tes parents. Ah. Je m'égare. » Il pencha légèrement la tête vers elle, souriant. « J'ai respecté ma part du marché, on dirait ? Dis moi petite, il y a quelque chose qui te tracasse ? » À son sens, il fallait également avoir l'esprit bien occupé pour ne pas avoir su l'entendre...

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#783f04 - DDM de Poufsouffle à partir de mars 2049 - Tutoyez-moi !

26 nov. 2023, 23:56
What do you want for Christmas ?  PV 
Alors que le professeur s'expliquait sur la raison de sa venue au lac, la petite MacCruimein écoutait attentivement, l'oreille tendue. Des regards furtifs vers le vieux botaniste furent jetés, assez discrets pour ne pas se faire remarquer. Il y avait quelque chose qui l'appaîsait chez cette personne, mais elle n'arrivait pas exactement à savoir quoi. Elle peinait déjà à identifier ses propres émotions du haut de ses onze ans, alors lorsqu'il s'agissait des autres, ce n'était pas une mince affaire !

Peut-être était-ce cet air débonnaire qu'Hallie commençait tout juste à apprécier. Son manque de perfectionisme et ce laisser-aller ? Elle ne savait rien de cela, mais continua de réfléchir aux propos que l'adulte lui avait confié.
Ainsi les professeurs ne vivaient pas dans leur salle, ou bien dans leur serre. Bizarre, elle avait pourtant le souvenir clair de Lucas, qui avait informé l'entièreté de l'école primaire quant au domicile des professeurs.
Il parait que les prof' vivent au sein de l'école, et que, si un.e élève s'osait à s'y aventurer en dehors des heures d'ouverture, iel serait attrapé.e et sévèrement puni !
Peut-être avait été ce qu'une ribambelle de mensonge, auquel cas la rouquine ne répondit rien. Un voile de gêne s'insinua dans l'âme d'Hallie, découverte dans sa solitude par Sigmund Charleston. Sa perplexité s'accentua à mesure qu'il s'adressait à elle avec une décontraction qui effaçait, l'instant d'un échange, les frontières rigides entre élève et professeur, laissant un arrière-goût troublant d'une familiarité inattendue. C'était effectivement comme il l'avait indiqué : elle ne croisait le professeur que lors de ses cours de botanique, mais elle ne le voyait jamais hors classe, si ce n'est de très loin. Un homme si excentrique que lui. Elle songea à son comportement avec les autres enfants de Gryffondor, mais aussi avec sa famille. Comment un professeur qui incarnait l'autorité pouvait se laisser aller pour faire des soirées pyjamas avec ses propres protégés ?

Désireuse de lui montrer qu'elle l'écoutait toujours parler dans un monologue, Hallie lui adressa un petit sourire, dissimulé par l'expression de sa gêne. Son visage demeurait serein jusqu'à ce qu'il aborde sa culture moldue ; à cet instant, une lueur éclaira ses yeux auparavant voilés d'ombre. Mais ce n'était pas ce que elle préférait ; comme Sigmund l'avait dit, Carey se rapprochait beaucoup plus de la culture de ses parents que de qu'elle avait connu enfant. Elle n'en avait entendu que de nom, et avait écouté au loin, dans le salon, les quelques chansons diffusées par les enceintes de sa mère, Lyubov, provenant de la chambre parentale. Elle serait incapable d'en fredonner un air.

Les adultes avaient, eux aussi, des problèmes. C'est la conclusion à laquelle la jeune sorcière était parvenue. Lui aussi trouvait une forme d'appaisement dans la nature.
Elle se retourna en direction du lac, et replia ses jambes de façon à ce que ses genoux touchent son visage. D'un air triste, elle se saisit de galets, et n'essaya même pas de faire des ricochets, mais se contenta simplement de les jeter sans grande force dans l'immense étendue d'eau qui lui faisait face. Il semblait que c'était son tour de tout avouer. Elle se garda tout de même quelques détails qui lui faisaient honte, et desquels elle n'était pas prête d'en parler. « Euhm. E-Et bien. Sa réponse était constamment entrecoupée d'hésitation. Regardez autour de vous. Qu'est-ce que vous pouvez voir ? Combien d'personnes voyez-vous ? Hallie se pinça la lèvre inférieure, puis continua. C'est bien ça le problème. J'suis toute seule, encore. Ça fait presque trois mois maintenant, j'aurai du m'faire des amis ! Mais non, j'suis encore là. On dirait que j'suis de retour à quand j'ai été déscolarisée. »
Un gros plouf se fit entendre lorsque Hallie s'était saisit d'une pierre moussue et la lança dans le lac. Toujours hésitante quant au fait de se confier des adultes, la rouquine attendit quelques secondes, délibérant dans sa tête. Elle tenta sa chance dans un anglais à peine compréhensible. « J'tais en train de réfléchir t'alheure si y'avait pas un moyen de pouvoi réunir des autres élèves quelque pat où on pourrait tous s'amuser. J'avais pensé à une fête d'anniversaire, mais le mien est déjà passé, et puis surtout je me suis dis, on est dans un monde magique alors pourquoi ne pas faire quelque chose de magique ? » Hallie reprenait peu à peu confiance en elle, au fur et à mesure que la conversation battait son plein. Partager ses sentiments et ses tracas lui avait toujours fait du bien, à l'exception qu'ici, il s'agissait de son professeur de botanique ! Quelle honte !

Elle avait vu, au sein du château, des fantômes, des tableaux qui s'exprimaient et quelques statues. Peut-être pouvait-elle composer quelque chose avec cela ? « Bon alors voilà, j'ai pensé à faire un super grande compétition entre les différentes maisons des premières années où chacun se transformerait ellui-même en statue, et cellui qui a la pose la plus improbable gagnerait ! Ah... Mais j'suis nulle en métamorphose. Vous en pensez quoi ?! » Elle le regardait, toute souriante, et impatiente quant à sa réponse.

851 mots ! :grin:

27 nov. 2023, 23:09
What do you want for Christmas ?  PV 
Sigmund avait fini par s'asseoir aux côtés de la petite-fille. Discuter un peu lui faisait du bien. Il avait un attachement particulier envers les quelques enfants né-moldus qu'il était venu rencontrer directement chez eux. Quelque part, c'était comme s'il avait sa part de responsabilité dans leur présence à Poudlard, et donc par extension, un rôle à jouer pour s'assurer que tout se passait au mieux pour eux. Aussi et dans tous les cas, ruminer ne l'aidait à rien : tout nouveau sujet de conversation était bienvenu pour lui changer les idées.

Hallie semblait porter un intérêt à ce qu'il lui disait. Il se sentit écouté, pas comme durant ses cours avec les marmots de troisième année. Pourquoi treize-quatroze ans étaient-ils des âges si compliqués ? Mais aussi, elle lui parut infiniment triste. Craignant de l'avoir contaminée avec sa propre humeur maussade, le professeur esquissa une moue peinée avant d'attraper lui aussi une petite poignée de galets. Comme par mimétisme, chacun de ses cailloux finirent dans l'eau sans le moindre ricochet, mais il tira de cette brève distraction une forme de soulagement bienvenue.

Réajustant ses lunettes sur son nez, il observa un peu partout d'eux quand il fut invité, et se tourna honteux vers la petite-fille. Mais je suis là ? faillit-il lui dire quand elle évoqua sa solitude, mais il était évident qu'elle ne parlait pas de la compagnie d'un homme mûr de cinquante-deux automnes. Non, Hallie voulait des amis. Sigmund aussi à son âge se damnait de pouvoir rencontrer de chouettes personnes avec qui passer sa scolarité. Il avait été un gamin triste et seul ses premiers mois, comme la jeune Poufsouffle. Si on oubliait qu'ils avaient tous les deux connus une enfance très différente - et à des époques différentes, le botaniste se retrouvait un peu en elle.

Mais contrairement à lui, Hallie avait de l'imagination, un esprit vif et des idées déjà toutes prêtes. Elle était bien mieux armée que lui ne l'avait été à son même âge. Lui, il avait fallu qu'on vienne le chercher par la main dans son terrier. La tristesse de Sigmund mua vers une forme d'intérêt puis un soupçon d'amusement. Un concours entre les différentes maisons ? D'où tirait-elle un tel concept ?

« J'ai bien peur qu'il soit assez difficile pour tes camarades et toi de se métamorphoser en statues, » dit-il, bien désolé. « Et puis, une démonstration de magie ne serait pas très juste pour tous tes camarades qui ont encore du mal à se lier à leurs baguettes et à maîtriser leurs premiers sorts. Vous vous exercez déjà beaucoup en classe, » ajouta Sigmund. Il n'était pas raisonnable d'offrir une occasion supplémentaire de comparer les niveaux de chacun quand beaucoup de première année étaient souvent en difficulté leurs premiers mois. Mais. Était-il sérieusement en train d'envisager la proposition de Hallie ? D'une certaine façon, elle avait simplement lancé l'idée comme un galet dans l'eau, mais le botaniste l'avait compris comme une requête - et lui, en adulte, il avait les outils pour répondre aux besoins de ses étudiants.

Il ouvrit la bouche pour émettre une suggestion mais se tut. La dernière fois qu'il avait proposé un atelier à des élèves, le déroulement avait été compliqué, les enfants lui avaient manqué de respect et n'avaient manifestement pas apprécié l'intention. Ça avait été un échec total. Il ne se sentait pas vraiment prêt à renouveler l'expérience, même si Hallie était une de ses protégées, et même si elle lui rappelait le Sigmund de douze ans. « Mais ce n'est pas totalement impossible pour toi d'organiser quelque chose avec tes camarades. Tu as déjà essayé de te rapprocher un peu des élèves de ta maison ? » nuanca-t-il toutefois en réfléchissant à toute vitesse. Comment pouvait-il l'aider, en respectant ses propres limites ?

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#783f04 - DDM de Poufsouffle à partir de mars 2049 - Tutoyez-moi !

29 nov. 2023, 00:41
What do you want for Christmas ?  PV 
Lorsque le professeur lui refusa sa proposition, le sourire d'Hallie se crispa soudainement. Sigmund avait très certainement raison ; la pauvre sotte n'avait pas pensé à ces détails des plus fragrants. Elle qui était née moldue avait été jetée dans ce monde magique sans mode d'emploi, livrée à elle-même. Il y avait bien eu des adultes qui l'avaient accueillie, mais cela s'était limité à la présentation de l'école sorcière. "Dans cette salle, vous pourrez trouver...", "vous serez réparties dans différentes chambres du dortoir de Poufsouffle...", "soyez ponctuelles, et veuillez arriver avec vos parchemins mis-à-jour..." Ces mots avaient été prononcés par ces adultes de Poudlard, supposés prendre soin de la petite marmaille arrivante. Les élèves nés moldus avaient été mis dans le même panier que les élèves de sang-mêlés ou de sang pur, ce qu'Hallie percevait comme une profonde injustice. Comment était-ce juste selon les principes de l'école de lâcher des élèves en pleine nature après les avoir convaincus de quitter le monde qu'elles et ils avaient connu jusqu'à lors.

La petite rousse ne s'était pas adaptée à son environnement aussi que ce qu'elle avait pu penser lorsqu'elle était encore à Aviemore.
— Tu es sûre que ça va aller, Холлі?

— Ce s'ra du gâteau tu vas voir ! s'exclama la jeune fille toute confiante à sa mère. Tu m'connais ! J'vais m'faire des amis en moins d'deux !

Elle jeta un rapide coup d'oeil aux alentours, et soupira à la réalisation de sa défaite des plus totales.

Hallie était une étudiante de première année de niveau médiocre. Après un trimestre dans l'école, la jeune fille ne trouvait de réconfort qu'au travers des sciences célestes de l'astronomie, et les racines réconfortantes de la botanique. Ces disciplines, empreintes de similitudes avec le monde moldu, lui offraient une bouée familière. Ces matières la soulageaient du fardeau des sorts magiques trop souvent énigmatiques et exigeants pour le pitre qu'elle était malgré elle.
Quant aux sorts de métamorphoses, eux, étaient bel et bien décidés à bouder aux extraordinaires compétences magiques de la rouquine. Cela faisait maintenant deux mois qu'elle tentait de maîtriser le sortilège à destination des premières années, Transfero, sans grand succès. Alors, se transformer en statue, qu'est-ce qu'elle s'était mise dans la tête, qu'elle allait avec ses compétences réussir de telles prouesses ?

Son auto-dépréciation fut interrompue par la douce voix du cinquantenaire attentionné. Il l'informa que son idée avait du potentiel, et que, en changeant quelques éléments, il était possible d'organiser un grand événement à Poudlard, avec lequel elle serait capable de se faire des amis. Peines d'amour perdues, peines d'amour gagnées !

Penchant sa tête à la manière d'un bon toutou, et d'un ton candide et innocent, elle s'enquérit auprès du professeur quant à l'idée florissante qui semble lui être venu à l'esprit. Par la même occasion, elle l'informa de son manque de connaissances auprès des différentes maisons. « J'connais personne chez moi ! Mes camarades de chambre sont muettes et ne veulent pas échanger un mot ! Il y a bien Chacha, mais c'est ma sœur de cœur et elle est plus vieille ! » Le ton était enjoué, et factuel. L'honnêteté de la première année s'insinua, tranchante comme la lame d'un couteau, caressant la peau de son impact incisif.

« Peut-être, qu'en fait, il faudrait quelque chose de non-magique ? Vous savez M'sieur, j'suis vraiment pas douée en sortilèges. J'y pense de plus en plus, peut-être que je n'ai pas ma place ici, et p'tête que j'aurais pas dû v'nir. » Plus que de la tristesse, l'indécision planait dans sa petite voix fébrile. Elle adressa un regard à son interlocuteur en s'attardant sur sa moustache fournie. Que pouvait-il bien y cacher là-dedans ?

Forcée d'oublier son chagrin, elle s'empressa d'ajouter, avec un mélange d'entrain et de dépit. « Mais bon, c'est comme ça. C'est fait maintenant, et va bin falloir que je trouve un moyen de faire marcher les choses. Pour ma мама, et mon тато. Alors, par où j'peux commencer selon vous ? » Animée par le désir de rendre hommage à ses parents, elle se résolut à agir avec détermination ; le gentil Sigmund était un moyen d'atteindre son objectif. Hallie n'en était pas pour le moins dénuée d'affectueux pour ce sot affable.

29 nov. 2023, 17:16
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Chacha ? À première vue, Sigmund ne voyait pas à quelle étudiante de Poufsouffle Hallie faisait référence, mais même si l'enfant prétendait le contraire, il lui semblait plutôt positif qu'elle ait quelqu'un qu'elle puisse appeler soeur de cœur. Il ne fit cependant aucun commentaire, se focalisant dans un premier temps sur l'écoute de cette enfant perdue. Je n'ai pas ma place ici, c'était un discours plus que familier pour le professeur de botanique. Il l'avait entendu de plusieurs enfants avant elle, parfois même d'étudiants plus âgées. Et l'avait également entendu pendant sa propre scolarité, à cette époque fort lointaine. Il l'avait lui-même pensé, fut un temps. Mais comme tous les enfants de Poudlard, Hallie avait parfaitement sa place au sein de l'établissement magique. Il espérait qu'elle en prendrait conscience rapidement, car elle ne serait probablement pas heureuse avant d'avoir pleinement accepté sa condition de sorcière.

Mais malgré ses doutes, Hallie ne semblait pas perdre ses objectifs de vue. Cette occasion d'organiser un quelque chose pour se faire quelques amis semblait lui tenir vraiment à cœur, et malgré toutes ses peurs de réitérer la désagréable expérience de son atelier lecture, Sigmund commençait réellement à se questionner sur la possibilité de lui venir personnellement en aide. Pourquoi avait-il créé un espace de convivialité et d'échanges pour les étudiants, s'il ne le mettait pas à profit quand une élève en avait besoin ?

« Je peux t'aider, si tu veux. Moi, j'aime beaucoup l'idée de fêter ton anniversaire : c'est après tout assez injuste que les enfants de l'été soient privés de la possibilité de fêter ce jour si spécial à l'école, non ? » suggéra-t-il en se félicitant d'avoir mémorisé la date de naissance de la petite. C'était un des avantages d'être directement venu chez elle : il avait été tellement anxieux à l'idée de se prêter pour la première fois à cet exercice qu'il avait mémorisé son dossier par cœur. « Fêtons les anniversaires de tous les enfants de ton âge qui voudront goûter avec nous, si ça te convient. Donne-moi juste ta date, et » Il frappa sa poitrine avec son poing, fier, « je m'occuperai de tout pour toi, petite. J'ai personnellement promis à tes parents de prendre soin de toi, tu te souviens ? » Et cette promesse, il comptait bien la tenir - combien même les enfants pouvaient se montrer odieux envers lui en retour ! Il était de toute façon bien connu que ces petites bestioles étaient des monstres d'ingratitude. Au moins, Hallie avait toujours été jusqu'ici un petit ange de bienveillance : doucement, l'enfant se glissait parmi ses petites préférées. Et puis, à onze ans, ils étaient encore innocents. Il n'y avait qu'à voir les jeux qu'il pouvait faire avec le petit Lance et ses camarades.

« D'abord, prêtons-nous à un exercice, veux-tu ? » suggéra-t-il, puisqu'il n'avait pas oublié qu'ils avaient plus urgent à discuter : Hallie semblait persuadée de ne pas avoir sa place à Poudlard, et le botaniste était bien déterminé à lui prouver le contraire. « As-tu ta baguette sur toi, petite ? Si oui, je veux bien que tu la prennes dans ta main, et que tu prennes le temps de te connecter avec elle. Que ressens-tu en la touchant ? »

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#783f04 - DDM de Poufsouffle à partir de mars 2049 - Tutoyez-moi !

02 déc. 2023, 23:41
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« Quoi ?! C'est pas possible. Trop super génial, awooo ! Ahhh ! » La jeune fille sautillait partout après avoir entendu la proposition du professeur. Plus que de la joie, elle était en extase. Une jambe en l'air puis l'autre, Hallie faisait des petits cercles autour de l'enseignant qui affichait une bonne mine, pour enfin lui rentrer fortement dans le lard pour lui asséner un câlin. Aveuglée par la joie, elle avait agi par impulsion. Elle se ravisa néanmoins très vite lorsqu'elle prit conscience que ces gestes se traduiraient certainement en affection aux yeux de Sigmund, et s'en tint légèrement à distance, les joues rosées par le froid automnal.

Grâce au Prof SuperChelou, elle allait pouvoir fêter son anniversaire une seconde fois, et peut-être même profiter de nouveaux cadeaux. Elle espérait obtenir plus qu'une simple paire de chaussures fonctionnelles durant cette fête si spéciale. Elle rêvait d'immenses cadeaux, et avait une liste bien fournie de toutes les choses qu'elle s'achèterait si un jour elle, ou ses parents en avaient les moyens. Bien qu'elle avait conscience de la situation financière de ses parents, elle enviait souvent d'autres enfants aux familles plus fortunées ; pouvoir avoir de nombreuses robes, des shorts en dentelles, qui se tiendraient sur les portants de sa chambre, ainsi que de nombreux coffrets de maquillage, stockés dans des petites boîtes de rangement, parfaitement alignées.

Cette idée la ravisait. Ce serait, pour elle, l'occasion de faire la connaissance d'autres élèves qui seraient potentiellement dans la même situation. Finalement, cet énergumène de Sigmund n'avait pas mauvais fond. Il était juste extrêmement chelou. Qui viendrait faire la conversation en plein hiver avec une élève seule, en lui ouvrant son cœur ? Les adultes ne faisaient que très rarement cela. Avec cet air sot et cette naïveté inouïe, il n'était pas étonnant qu'un grand nombre de personnes semblait profiter de lui.
Plusieurs fois, elle avait constaté de ses propres yeux, de loin, plusieurs élèves, qui lui avaient joué farces et attrapes. Au vu du visage fatigué du professeur, il ne paraissait pas avoir eu la meilleure des journées ; peut-être les élèves avaient-ils été cruels aujourd'hui ?

À quoi ressemblerait cette fête d'anniversaire ? À mesure que son imaginaire se développait, elle fut interrompue par le moustachu. Ce dernier lui demanda sa baguette magique. Elle bredouilla quelques mots, et se retourna pour la chercher au fond de son sac à dos, dans la grande poche arrière. Même si elle ne l'utilisait pas beaucoup, Hallie avait pris soin de l'emporter partout où elle allait : on ne sait jamais, se disait-elle. Son côté ordonné se supportait pas se soustraire des objets considérés comme importants.
Les instructions du grand monsieur crispèrent alors Hallie. Ces mots, elle les avait déjà entendus de ses professeur.es durant les premiers mois de sa scolarité. Qu'était-elle censée ressentir, mis-à-part un stress intense, attendant que rien ne se produise ?

Désemparée, elle tourna le regard vers son professeur de botanique, ayant l'air de le supplier de lui venir en aide. Il ne s'agissait que d'un simple bout de bois sculpté. « I-Il se passe pas grand-chose en fait. Qu'est-ce qu'il faudrait que je fasse ? »
Une légère sensation de chaleur l'envahit soudainement, et Hallie frissonna sans comprendre ce qui venait de se produire. Était-ce le froid automnal ?

16 déc. 2023, 20:57
What do you want for Christmas ?  PV 
Le grand moustachu se tendit comme un ressort quand les petits bras de la Poufsouffle encerclèrent sa large poitrine. Il se garda bien de lui rendre son étreinte car c'était tout à fait inapproprié, mais ne la repoussa pas pour autant. Il attendit simplement donc que l'enfant se lasse de ses vêtements qui grattent et de la moustache qui chatouille puis lui sourit, un peu gêné, quand enfin elle le relâcha.

« Dis donc, ça c'est de l'enthousiasme ! » commenta gentiment Sigmund. Prudent, le grand sorcier s'était décalé légèrement sur la gauche pour instaurer une petite distance physique entre lui et l'élève. Oust oust, loin de lui les contacts physiques avec les marmots qui ne sont pas de sa famille ! « On programmera ça très vite, alors. Il ne serait pas correct de faire attendre une petite demoiselle qui va fêter son anniversaire, hein ? »

Peut-être avait-elle songé à sa fête d'anniversaire - lui en tout cas détaillait déjà la mise en place dans sa tête, toujours était-il qu'un petit silence s'était installé depuis leurs derniers propos, et la proposition de sortir sa baguette magique. Finalement, Hallie avait fouillé dans son sac à dos jusqu'à trouver son bâton de magie. Le botaniste reconnut sans peine le grain fin et la couleur pâle de l'érable sycomore. L'enthousiasme de l'enfant semblait volatilisé alors qu'elle se tenait assise à côté de lui, baguette en main. Elle semblait être en attente d'instructions, et si Sigmund était un peu chagriné qu'elle ne ressente au premier abord rien avec sa baguette magique, il ne le montra pas et lui sourit simplement. « S'il ne se passe pas grand chose, comme tu dis, ce n'est pas grave. Toutes les baguettes sont uniques, tu as dû l'entendre avec Miss Priddy, mais tu sais, toutes les petites sorcières et petits sorciers sont uniques aussi. On ne ressent pas toutes et tous les choses de la même façon. Ne fais rien, reste juste là, ta baguette bien en main » recommanda l'enseignant. « Tu as déjà réussi à lancer quelques sorts, jusqu'ici ? » Après bientôt trois mois à Poudlard, elle devait à priori avoir quelques réussites à son actif, car les occasions de s'entraîner ne manquaient pas. Il la couva du regard, s'assurant que le catalyseur ne quitte pas sa petite main. Parfois, il fallait aussi simplement prendre le temps de s'habituer aux choses : sans chercher activement à faire de la magie, le simple fait de tenir sa baguette en main sans chercher à entreprendre la moindre action pouvait surprendre. Il suffisait parfois de laisser la magie creuser son propre chemin, sans forcer ou intellectualiser la chose. Du moins, c'était comme ça que ça avait marché pour lui, parce que l'intellect, c'était pas son truc. Il avait dû faire à l'instinct, le Sigmund de douze ans.

#783f04 - DDM de Poufsouffle à partir de mars 2049 - Tutoyez-moi !

17 déc. 2023, 16:22
What do you want for Christmas ?  PV 
Aussi raide que le bois, la jeune fille se tenait dressée, baguette en main, proche de l'enseignant. Cette dernière laissa un rire malaisant s'échapper lorsque le moustachu l'interrogea sur la liste des sortilèges déjà étudiés. Son sourire, crispé et gêné, ne tirait presque qu'une partie de son visage. Les yeux grands ouverts, Hallie paraissait grandement déboussolée et surprise.

Elle se souvint du cours de sortilège, où les apprenti.es sorcier.es avaient découvert Diffindo, le sort de découpe. À la fin de la classe, beaucoup d'élèves étaient parvenus à un semblant de première réussite, tandis que le tissu d'Hallie était resté intact. Aucune marque de découpe n'était apparue, au grand désespoir de cette dernière.

Hallie respirait nerveusement, les émotions tourbillonnant dans son esprit comme des feuilles emportées par le vent. Elle prit deux petites inspirations avant de répondre bruyamment au professeur, tout arborant un faux air de confiance. « Des - des sorts ? Euh, ouais carrément ! Quelques-uns, comme vous le dîtes ! ». Sigmund se tenait devant elle, intéressé, mais ne prenait pas la parole. La petite tête mal faite de la petite fille la prévient immédiatement, et traduit cela par une attente d'exemples de sa part. « Par exemple, l'aut jour, on a vu le sortilège Diffindo. La prof dit que avec ça, on peut couper plein d'objets. Attendez, je vais vous faire une petite démonstration. »

La rouquine éclaircit sa gorge, la main portée sur la poitrine, avant de pointer sa baguette au loin vers son sac d'étude. S'vous plaît, faîtes que cette fois ça marche, pria-t-elle en son for intérieur. Elle se concentra fortement sur la formule, comme on le lui avait enseigné, et sur le geste qui l'accompagnait. La main gauche forma un genre de segment d'un électrocardiogramme, puis l'on pu entendre prononcer un fort « Diffindo ! ».

Le genou plié, le dos penché en avant, il ne fallut pas longtemps à Hallie pour se rendre compte que son sort avait lamentablement échoué, et ce, pour la 15ᵉ fois. Les yeux d'Hallie s'écarquillèrent, ses yeux évitèrent le regard du professeur et son souffle sembla se coincer dans sa gorge.
Elle ajusta nerveusement l'épaule de sa veste, essayant de masquer le malaise qui la submergeait. C'était comme si une ombre invisible planait sur elle, et elle se demanda si l'adulte pouvait ressentir la chaleur de son embarras.


J'espère que c'est assez teacher @Sigmund Charleston je voulais écrire plus mais sinon ça allait faire un monologue de la mort. Je pense que c'est préférable de te laisser réagir avant. Dis-moi si tu veux que je rallonge / faire mon monologue.