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18 janv. 2024, 15:02
Tu n'as qu'une parole.  ft. Antonn Clifford 
Dimanche 10 mai 2048
Avec @Antonn Clifford


Antonn Clifford, la star des Crochets d'argent. C'est lui que j'attendais ce matin dans le hall d'entrée de l'école. La saison de Quidditch était terminée. Malgré un manque de chance flagrant l'équipe de Serpentard n'avait pas démérité. Les joueurs avaient tout donné, ils n'avaient pas à rougir de leurs défaites bien qu'au fond, je me doutais que leur moral avait trouvé refuge au fond de leurs chaussettes.

C'était d'ailleurs à cause d'une histoire de chaussette que je me tenais là, guettant le passage du quatrième année. Il était temps qu'Antonn s'acquitte. Match remporté ou pas, ses chaussettes fétiches n'avaient pas disparu. Personne n'avait cherché à s'en emparer, et j'avais fini par comprendre qu'en dehors de lui, personne ne se souciait de ses foutues portes bonheurs. Cette paranoïa de la part d'un élève plus âgé, qui paraissait également intelligent m'étonnait particulièrement, même si je concevais qu'on puisse placer dans certains objets une val... Antonn venait d'apparaître ! Sans attendre, je me dirigeais vers lui, un large sourire sur les lèvres prêt à lui rappeler sa promesse.

"Si mes chaussettes sont saines et sauves après le match, tu pourras voir mon autorisation...", lançais-je avant de poursuivre : "Le match est fini, il est temps d'honorer ta parole. Laisse moi voir ton autorisation et tous les deux nous serons quittes."

13 ans / 2ème année RP
Toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison.

21 janv. 2024, 14:05
Tu n'as qu'une parole.  ft. Antonn Clifford 
@Ezra Waite

Ce week-end craint. Il craint même énormément. J'ai perdu le match de Quidditch, me suis disputé avec Erza et, c'est dire à quel point j'étais désespéré, j'ai pris Luben pour mon psy. Voilà un scénario sorti tout droit de mes pires cauchemars. Et encore, je crois en fait que mes pires cauchemars sont plus doux. Paradoxalement, j'ai étonnamment bien dormi cette nuit, peut-être parce que le sommeil est le seul moyen que j'ai trouvé d'échapper à ma minable existence. Je ne suis pas dramatique, juste réaliste : ma vie ces derniers jours est nulle avec un grand N.

Alors que je traverse le hall d'entrée du château à pas vifs, apparaît la cerise sur le gâteau. Je ne peux retenir un soupir en voyant l'un des minus de première année s'approcher de moi avec un large sourire. Il ne peut pas m'oublier quelques instants ? Je ne suis pas d'humeur. Je sais pertinemment pourquoi il est là. J'ai fait une promesse que je n'ai pas la moindre envie de tenir. Encore moins dans un contexte pareil. Faire garder mes chaussettes par cette bande de nains opportunistes était une erreur. Le fait est que je n'ai même pas la certitude qu'il ne leur soit rien arrivé vu leur manque d'efficacité au cours de la dernière rencontre sportive. Le saboteur était peut-être finalement l'un d'entre eux.

Il commence à parler, et je n'apprécie absolument pas le ton avec lequel il s'adresse à moi. Je crois qu'il est un peu trop confiant, il ne semble pas se rappeler à qui est-ce qu'il s'adresse. J'ai perdu toute mon aura depuis notre défaite au match ou quoi ? C'est moi qui suis en position de force ici, et moi qui décide si on est quitte ou pas. Et s'il n'est pas content c'est la même chose, qu'il se plaigne un peu trop et il ira nager avec le calamar au fond du lac noir. Je n'ai plus rien à perdre de toute façon. Je lui jette un regard noir et hausse les épaules avec nonchalance.

- Je ne l'ai pas avec moi. Repasse plus tard.

Oui, je ne fais que repousser le problème. Mais j'en ai déjà eu assez pour ce week-end. Voire pour le mois.

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
Membre du Sixtgang.
Couleur de dialogue #134f5c

24 janv. 2024, 10:40
Tu n'as qu'une parole.  ft. Antonn Clifford 
Je n'aime pas ça. Ni le ton, ni le petit air supérieur. En plus, s'il croit que je ne l'ai pas vu soupirer...

Ce n'est pas tant la réponse qui me gêne que le regard noir qui la précède. Quoi ? C'était portant convenu. Ce n'est pas moi qui suis venu le voir affolé pour lui demander un service. Antonn Clifford, le batteur des Crochets, le quatrième année ne peut pas se défiler de la sorte en m'envoyant promener. Pas lui. Pas celui que beaucoup admirent et prendraient en exemple, peut être moi y compris. Je transige :

"Si tu ne l'as pas sur toi, redescendons ensemble pour la récupérer. Ca ne te prendra que quelques minutes. Après ça, tu ne m'auras plus sur le dos."

Je suis presque sûr qu'il n'acceptera pas. Dans cette discussion, quelque chose est mal parti. Monsieur est peut être de mauvaise humeur. Sa vie tourne peut être autour du Quidditch et de ses prouesses sur un terrain mais moi, je me fiche pas mal qu'il soit content ou pas. Ce qui m'importe, c'est de trouver un moyen de m'échapper de cette ile et, sans autorisation parentale, je n'ai aucune chance d'y parvenir. Il m'en faut une ou, à défaut, trouver le moyen d'en fabriquer une fausse. Mais pour cela, encore faut il savoir à quoi cela ressemble.

13 ans / 2ème année RP
Toutes choses sont bonnes ou mauvaises par comparaison.

04 mai 2024, 00:50
Tu n'as qu'une parole.  ft. Antonn Clifford 
@Ezra Waite


De manière assez rapide, je comprends qu'il ne me laissera pas en paix tant qu'il n'aura pas vu cette fichue autorisation. Le souci, c'est que je devine assez aisément ce qui se cache derrière tout ça, et je n'ai pas franchement envie de m'attirer d'ennuis, encore moins alors que je viens d'être nommé préfet il y a à peine quelques jours. Je m'apprête à refuser de manière plus catégorique, prétextant un impératif urgent avant de filer sans me retourner. Cependant, quelques secondes je me mets à sa place et me rends compte que si j'agis ainsi, alors je suis terriblement décevant. Je n'ai pas de preuve qu'il n'a pas rempli sa part du marché, et j'ai donné ma parole. Je suis plein de choses, mais je fais de mon mieux pour ne pas être un menteur. Mon chagrin relatif au quidditch ne justifierait nullement ce comportement. Lorsque je lui réponds, mon ton est nettement plus doux que celui utilisé précédemment et mon expression suit.

- J'vais te la montrer Waite, mais je pense savoir ce que tu as en tête et c'est pas franchement une brillante idée. Le concierge vérifie les autorisations de sortie et il ne mettra pas longtemps avant de se rendre compte que t'as pas du tout l'âge de te rendre à Pré-Au-Lard. Tu devrais trouver un moyen un peu plus discret si tu tiens absolument à t'éclipser du château, là tu risques de t'attirer des ennuis.

Ce que j'ai dit ne se veut pas moralisateur, plutôt informatif. J'ai aussi fait un paquet de bêtises en première année, à cause des quelles je me suis fait remonter les bretelles un certain nombre de fois. J'aurais parfois apprécié que l'on me prévienne lorsque je prenais trop de risques. S'il ne veut pas m'écouter, c'est son problème, mais je ne l'aurais pas sur la conscience.

- Et dans le cas où tu persisterais dans ton plan me semblant plutôt voué à l'échec et que tu te faisais prendre, on est bien d'accord que je n'ai absolument rien à voir avec ça ? T'as prévu quoi comme excuse ? J'aimerais savoir où je mets les pieds.

J'avais pensé à le dénoncer à Monsieur Kohler sitôt l'autorisation montrée, mais je n'en ai plus envie. Il ne met à priori personne en danger. Il va probablement se faire prendre, mais je ne veux pas être l'élément déclencheur de cela. De plus, je me vois mal justifier le pourquoi du comment je connais sa petite entreprise. Je n'ai pas forcément envie que le fait que je fasse garder mes chaussettes fétiches par les premières années avant mes matchs fuite dans toute l'école, je me sens déjà assez humilié par notre performance nul besoin d'en rajouter une couche.

Pardon pour ce retard !

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
Membre du Sixtgang.
Couleur de dialogue #134f5c